jeudi 18 septembre 2014

Brèves du 18 septembre 2014

« Glaub' an dich selbst,
« und dein Leben beginnt.
« Du musst dir vertraun
« und es wird gelingen. »

Pour les personnes qui ne pratiquent pas le bretzel-saucisse et s’en tiennent bien prudemment à la baguette-béret basque, l’introduction liminaire du début qui commence l’amorçage de ces lignes peut paraître aussi lumineuse qu’une tache de suie sur une robe d’avocat la nuit au fond d’un tunnel non éclairé… Pour celles qui ont pratiqué à outrance l’allemand (la langue, hein, pas l’ami Fritz et son casque à pointe) en souvenir d’une tante ou d’une grand-mère pionnière en matière d’innovation capillaire puisqu’ayant porté une coupe hyper-courte dès la Libération, ce serait limite insultant de vous en livrer la traduction… Et pour toutes les autres, ça n’a strictement aucune importance, puisqu’elles s’en contre-cognent le réservoir à prouts avec une prothèse de patte de cloporte trempé dans la pâte à beignets…

Et pourtant , il est de mon devoir d’éclairer votre lanterne, parce qu’il y en a qui n’ont pas la lumière à tous les étages et d’autres qui sont en coupure de jus à un point tel qu’ils doivent pédaler pour faire reluire leur vessie (qu’ils prennent pour une lanterne)… Mise dans la bouche de Su Kramer (c’est pourtant quelque chose de très correct, hein !), cette création répondant au titre de « Glaub’ an dich selbst » qui participa fort honorablement aux éliminatoires allemands pour le Grand Prix Eurovision de la Chanson 1972, c’est un appel à la confiance en soi : « crois en toi-même, et ta vie commence, Tu dois te faire confiance et cela réussira »…

Je ne suis pas loin d’être intimement convaincu, aussi intimement que l’on peut être pénétré par une idée derrière la tête que ces quelques paroles sont devenues depuis peu le leitmotiv indétrônable de notre irremplaçable Tout Mou… Non pour faire plaisir à Encula Merkel qui avec ses yeux de berger allemand battu et son tour de taille qui la fait s’assimiler à une micro-planète, formes girondes guère flattées par des tailleurs taillés en 1965 en RDA par un tailleur déjà à coté de la plaque, la bouffeuse de saucisses à la moutarde arrosées de schnaps se tamponnerait de François même s’il arrivait à Berlin sous le soleil en costume de Mickey en latex et debout dans un tonneau de graisse de phoque rance…

Il ne vous aura pas échappé que Flamby va affronter cet aprèm les journalistes au cours d’une conférence de presse, imitant honteusement, et sans envergure le Général… Les chaines d’info continue vous le cornent dans les mirettes et les sonotones toutes les vingt minutes… Comment le Porcinet sudoripare, qui ruisselle sous les bras à la moindre contrariété, va-t-il se démerder pour ne pas se transformer en fontaine sous le feu des questions qui, c’est une évidence, n’éviteront pas les sous-entendus sur le torche-cul du Rottweiler, la calamiteuse politique menée ou la rentrée positivement affreuse avec le remaniement et la confiance peau de chagrin du Pétillant.2…

Rassurez-vous, vous n’aurez pas de révélation fracassante, pas d’annonce propre à vous faire un deuxième orifice postérieur unique et médian, Pépère sera pépère et va brasser du vent façon soufflerie industrielle à un point tel que les articles pour les journaux de demain sont déjà rédigés… Si le trempeur de croissants à scooter était surprenant, c’est uniquement parce qu’il se serait pris les pieds dans le tapis en entrant…

Cependant, notre Normal 1er devrait se méfier de certains de ses ministres qui cherchent à se pousser du col en tentant de rivaliser de connerie avec lui… Mais c’est irréalisable mes chéris ! Jamais vous n’arriverez à égaler Flotte Mec !! Que Manu Macaron de Chez Ladurée en prenne de la graine (de chez Vilmorin)… Après avoir lâché sa macro-connerie sur Europe n° 1 sur l’illettrisme des bretons, il sort les avirons et présente ses regrets à qui n’en veut… Inutile, les principaux n’arriveront pas à déchiffrer l’article de journal…

Si l’on en est à l’article de journal, le Royaume-Uni en est lui peut-être à l’article de la mort avec la possible indépendance de l’Ecosse, laquelle se décide aujourd’hui par un vote qui promet d’être plus haletant qu’une finale du Concours Eurovision et dont l’issue, apparemment en faveur d’un refus de sécession, est moins prévisible que les dialogues d’une sitcom française genre Les Vertiges du retour d’âge des Mystères de l’amour chez Hélène et les tafioles...

Puisqu’on parle de tafioles et autre vidangeurs de spaghettis à moustache, un mot de Mathieu Valbuena, le footballeur miniature, qui a été opéré de l’appendicite récemment… Il parait que le chirurgien à cru qu’il était en train de jouer au Docteur Maboul, vu les dimensions réduites de la joueuse du Dynamo de Moscou…

Encore un mot de plaisirs anaux coupables et protégés sous le haut patronage de Saint Durex et de Sainte Vaseline (en l’absence notable de Notre Dame de Charente-Poitou, puisque Charente-Poitou, ça rentre partout), avec la rumeur voulant que le Gouvernement cherche à augmenter la CSG pour les retraités les plus aisés… Vous n’imaginiez tout de même pas que la suppression d’une tranche d’impôt ne serait pas suivie par une hausse d’autre chose ? Ou alors, vous êtes vraiment demeurés, mes pauvres bichons !

Allez, pour finir sur une note d’optimisme, cette nouvelle aussi réjouissante qu’inquiétante : Jeff Tremblay, canadien de 34 ans dont 16 de coma réagirait à la diffusion par IRM d’un film d’Hitchcock… Encourageant… Mais je n’ose imaginer la réaction si on lui avait diffusé en lieu et place un film de BHL ou de Chantal Ackermann… On l’aurait déposé six pieds sous terre, vraisemblablement…

Il n’est pas non plus certain que l’écoute de l’album « Paranoïd » par Black Sabbath, sorti le 18 septembre 1970, soit d’une aide précieuse en pareil cas… Parce que ça, c’est de la musique d’homme, du bon gros matos bien psychédélique, velu et couillu qui sent le benjoin, le patchouli et le pétard d’afghan…

Et le 18 septembre 1978, Récré A2 propose le premier épisode d’une série animée japonaise inspirée d’un manga et composée de 115 épisodes : Candy… L’histoire de cette orpheline américaine va ravir le cœur de toute une génération, en même temps que Capucin, son insupportable raton laveur, les infects Neil et Eliza, les cuculs Archibald, Alistair et Terry… et le mystérieux Prince des collines. Le générique français, interprété par Dominique Le Poulain, constitue une madeleine de Proust en vous amenant « au pays de Candy… »

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