« Glaub' an dich selbst,
« und dein Leben beginnt.
« Du musst dir vertraun
« und es wird gelingen. »
Pour les personnes qui ne
pratiquent pas le bretzel-saucisse et s’en tiennent bien prudemment à la
baguette-béret basque, l’introduction liminaire du début qui commence
l’amorçage de ces lignes peut paraître aussi lumineuse qu’une tache de suie sur
une robe d’avocat la nuit au fond d’un tunnel non éclairé… Pour celles qui ont
pratiqué à outrance l’allemand (la langue, hein, pas l’ami Fritz et son casque
à pointe) en souvenir d’une tante ou d’une grand-mère pionnière en matière
d’innovation capillaire puisqu’ayant porté une coupe hyper-courte dès la
Libération, ce serait limite insultant de vous en livrer la traduction… Et pour
toutes les autres, ça n’a strictement aucune importance, puisqu’elles s’en
contre-cognent le réservoir à prouts avec une prothèse de patte de cloporte
trempé dans la pâte à beignets…
Et pourtant , il est de mon
devoir d’éclairer votre lanterne, parce qu’il y en a qui n’ont pas la lumière à
tous les étages et d’autres qui sont en coupure de jus à un point tel qu’ils
doivent pédaler pour faire reluire leur vessie (qu’ils prennent pour une
lanterne)… Mise dans la bouche de Su Kramer (c’est pourtant quelque chose de
très correct, hein !), cette création répondant au titre de « Glaub’
an dich selbst » qui participa fort honorablement aux éliminatoires
allemands pour le Grand Prix Eurovision de la Chanson 1972, c’est un appel à la
confiance en soi : « crois en toi-même, et ta vie commence, Tu dois
te faire confiance et cela réussira »…
Je ne suis pas loin d’être
intimement convaincu, aussi intimement que l’on peut être pénétré par une idée
derrière la tête que ces quelques paroles sont devenues depuis peu le leitmotiv
indétrônable de notre irremplaçable Tout Mou… Non pour faire plaisir à Encula
Merkel qui avec ses yeux de berger allemand battu et son tour de taille qui la
fait s’assimiler à une micro-planète, formes girondes guère flattées par des
tailleurs taillés en 1965 en RDA par un tailleur déjà à coté de la plaque, la
bouffeuse de saucisses à la moutarde arrosées de schnaps se tamponnerait de
François même s’il arrivait à Berlin sous le soleil en costume de Mickey en
latex et debout dans un tonneau de graisse de phoque rance…
Il ne vous aura pas échappé
que Flamby va affronter cet aprèm les journalistes au cours d’une conférence de
presse, imitant honteusement, et sans envergure le Général… Les chaines d’info
continue vous le cornent dans les mirettes et les sonotones toutes les vingt
minutes… Comment le Porcinet sudoripare, qui ruisselle sous les bras à la
moindre contrariété, va-t-il se démerder pour ne pas se transformer en fontaine
sous le feu des questions qui, c’est une évidence, n’éviteront pas les
sous-entendus sur le torche-cul du Rottweiler, la calamiteuse politique menée
ou la rentrée positivement affreuse avec le remaniement et la confiance peau de
chagrin du Pétillant.2…
Rassurez-vous, vous n’aurez
pas de révélation fracassante, pas d’annonce propre à vous faire un deuxième orifice
postérieur unique et médian, Pépère sera pépère et va brasser du vent façon
soufflerie industrielle à un point tel que les articles pour les journaux de
demain sont déjà rédigés… Si le trempeur de croissants à scooter était
surprenant, c’est uniquement parce qu’il se serait pris les pieds dans le tapis
en entrant…
Cependant, notre Normal 1er
devrait se méfier de certains de ses ministres qui cherchent à se pousser du
col en tentant de rivaliser de connerie avec lui… Mais c’est irréalisable mes
chéris ! Jamais vous n’arriverez à égaler Flotte Mec !! Que Manu
Macaron de Chez Ladurée en prenne de la graine (de chez Vilmorin)… Après avoir
lâché sa macro-connerie sur Europe n° 1 sur l’illettrisme des bretons, il sort
les avirons et présente ses regrets à qui n’en veut… Inutile, les principaux n’arriveront
pas à déchiffrer l’article de journal…
Si l’on en est à l’article
de journal, le Royaume-Uni en est lui peut-être à l’article de la mort avec la
possible indépendance de l’Ecosse, laquelle se décide aujourd’hui par un vote
qui promet d’être plus haletant qu’une finale du Concours Eurovision et dont l’issue,
apparemment en faveur d’un refus de sécession, est moins prévisible que les
dialogues d’une sitcom française genre Les Vertiges du retour d’âge des
Mystères de l’amour chez Hélène et les tafioles...
Puisqu’on parle de tafioles
et autre vidangeurs de spaghettis à moustache, un mot de Mathieu Valbuena, le
footballeur miniature, qui a été opéré de l’appendicite récemment… Il parait
que le chirurgien à cru qu’il était en train de jouer au Docteur Maboul, vu les
dimensions réduites de la joueuse du Dynamo de Moscou…
Encore un mot de plaisirs
anaux coupables et protégés sous le haut patronage de Saint Durex et de Sainte
Vaseline (en l’absence notable de Notre Dame de Charente-Poitou, puisque
Charente-Poitou, ça rentre partout), avec la rumeur voulant que le Gouvernement
cherche à augmenter la CSG pour les retraités les plus aisés… Vous n’imaginiez
tout de même pas que la suppression d’une tranche d’impôt ne serait pas suivie
par une hausse d’autre chose ? Ou alors, vous êtes vraiment demeurés, mes
pauvres bichons !
Allez, pour finir sur une
note d’optimisme, cette nouvelle aussi réjouissante qu’inquiétante : Jeff
Tremblay, canadien de 34 ans dont 16 de coma réagirait à la diffusion par IRM d’un
film d’Hitchcock… Encourageant… Mais je n’ose imaginer la réaction si on lui
avait diffusé en lieu et place un film de BHL ou de Chantal Ackermann… On l’aurait
déposé six pieds sous terre, vraisemblablement…
Il n’est pas non plus
certain que l’écoute de l’album « Paranoïd » par Black Sabbath, sorti
le 18 septembre 1970, soit d’une aide précieuse en pareil cas… Parce que ça, c’est
de la musique d’homme, du bon gros matos bien psychédélique, velu et couillu
qui sent le benjoin, le patchouli et le pétard d’afghan…
Et le 18 septembre 1978, Récré
A2 propose le premier épisode d’une série animée japonaise inspirée d’un manga
et composée de 115 épisodes : Candy… L’histoire de cette orpheline
américaine va ravir le cœur de toute une génération, en même temps que Capucin,
son insupportable raton laveur, les infects Neil et Eliza, les cuculs
Archibald, Alistair et Terry… et le mystérieux Prince des collines. Le
générique français, interprété par Dominique Le Poulain, constitue une
madeleine de Proust en vous amenant « au pays de Candy… »
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