« Orages, ô désespoir !
Ô inondations ennemies,
« N’a-t-il donc pas
assez plu pour aujourd’hui
« Et ne suis-je trempé
dans les caniveaux gorgés
« Que pour voir au
final encore de la flotte tomber »
Les amateurs de belles
lettres, les goulus de la Pléiade en édition De Luxe sur papier bible et
reliure en peau de chagrin et peau de fesse de veau élevé sous la mère, les
fétichistes de l’édition rare et originale des confessions salaces d’un Marquis
de Sade au rabais avec les tâches en prime, les rats de bibliothèque qui
souillent leur slip kangourou plus très frais en dévorant du Cioran, du Céline,
du Duras ou du Delly, vont m’en tenir rigueur, je le sens…
On ne s’attaque pas à un tel
monument de la littérature sans être au minimum un possédé par le Démon des Ch’tis
à Mykonos, un sataniste dévoué aux bouquins de Marc Lévy, un dévot de la secte
des admirateurs de Christophe Maé…
Franchement, oser pasticher
ainsi les plus célèbres alexandrins de la langue française, c’est un peu comme
si l’on colorisait « Les Tontons flingueurs », si l’on remixait les
vocalises de la Callas et si l’on écrivait une suite aux Misérables genre « Cosette
au bordel » ou « Javert et contre tous »…
Dussé-je passer pour un
parjure prêt à retourner sa veste à en faire craquer les coutures, un fieffé
menteur ou un éhonté qui change d’avis comme un vulgaire Eric Besson, je le dis
haut et fort : c’est inadmissible !
On ne foule pas au pied
ainsi la tirade des Nez d’Emile Zola !!! Nan mais c’est vrai quoi ! Laissons
ce pauvre écrivain de la seconde moitié de la Renaissance reposer en paix avec
son mari William Jexpire…
Et puisqu’il le faut,
mouillons-nous plus que l’ourlet du pantalon en arpentant d’un pas allègre les
flaques de l’actualité du jour, il faut dire aussi désopilante qu’une bassine
de flotte sous un toit qui fuit…
Le désespoir des orages,
donc avec les meurtriers orages dans le Languedoc-Roussillon, et la conférence
de presse de Flamby… Il faut que vous le sachiez, et pas spécialement dans la
colle ou mes bottes, mais les deux sont intimement liés… Mais si, Flotte Mec
attire la flotte partout où il passe… A son investiture, lors de son voyage
chez Encula Merkel, à l’île de Sein… Ce type est le remède à la sécheresse dans
le monde ! Au lieu de nous enquiquiner avec ses réformes foireuses et ses
mines de bloc de saindoux suintant, il aurait mieux à faire de démissionner et
de se recycler en allant prononcer des discours (toujours le même, tout le
monde s’en contrecarre) dans les zones asséchées…
Mais non, au contraire, le
Tout Mou persiste, signe et se cramponne à sa fonction contre vents, marées et
protestations qui montent de tous côtés, y compris de son bord. Et la quatrième
conférence de presse du quinquennat Hollandouillesque donnait l’impression
nette d’une fin de règne, d’une ambiance Titaniesque avec les membres du
Gouvernement en musiciens de l’orchestre qui tirent la gueule et ne veulent même
pas chanter le « Plus près de toi Mon Dieu »…
N’attendez pas que la lumière,
l’action et la décision jaillissent telle une source de vif-argent de ce genre
de réunion spectacle consternant où le surréalisme de la situation le dispute à
l’inanité des réponses présidentielles… Pépère a été fidèle à ses habitudes :
pas une décision ferme et définitive, de l’enfumage triple couche au mètre
cube, des généralités oiseuses et du vent à un point que même une éolienne industrielle
en verrait griller son rotor… Bref, un aveu de sincérité et d’impuissance…
Certes, les emmerdements
volent en escadrille, mais ces derniers temps, le locataire de l’Elysée était à
la tête d’un aéroport complet…. Valoche, ses ministres, son incapacité à
gouverner… Manquerait plus que Thomas lui annonce qu’il se marie avec Tom
Daley, et la coupe serait pleine… Nunc est bibendum… Bibendum, vu le pneu qu’il
a autour du ventre, ça lui va comme un gant, non ?
Puisqu’on parle de gants,
prenons-en et enfilons-les prestement pour parler d’une info qu’il faut manipuler
avec la précaution d’un fildefériste parkinsonien transportant sur les haubans
du viaduc de Millau un container de nitroglycérine suractivée un jour de
mistral tempétueux. Ancien responsable politique de haut-niveau malgré sa
taille qui ferait passer Willy Rovelli pour un géant, cœur d’artichaut au
mauvais goût certain puisqu’après une bourgeoise coincée du corridor à cakes,
et le recyclage d’une ancienne femmes à Jacques Martin, il donne désormais dans
la chanteuse aphone et botoxée qui a déroulé suffisamment de câble pour faire
Paris-Vladivostock et retour… Mais aussi jogger infatigable (il a dû racheter
les anciennes guibolles de Pistorius), secoueur impulsif d’épaule (dangereux
quand on ouvre une bouteille de Perrier), atteint d’une forme d’impatience chronique
et auteur d’un « casse-toi pauv’ con » qui lui colle aux baskets
comme les sans-dents hollandouillesques…
Oui, mes bien chers frères
et sœurs (auxquelles il faut bien rajouter quelques tantes), en ce quatrième
vendredi après la Pentecôte adventiste des chiites du Levant Occidental, et le
sixième après l’épisiotomie de Sœur Maire-Jouissance de la Pénétration, Jésus
est là, Jésus revient… Le Messie est à nouveau parmi nous… Messi ? Nein !
Messie ! Mais non ? ! Mais si !
Nicolas Sarkozy, dussé-je
dire sa Luminescence cosmique Nicolas Sauveur de la Droite Sarkozy est enfin redescendu
en ce bas monde pour sauver le bon peuple de droite… et de gauche également,
parce qu’il n’est pas regardant, le représentant en talonnettes, et il
distribue sa bonté à toutes et tous !
Peut-être même Brandao, le
mec qui fout des coup de boule(s) à ses coéquipiers dans les vestiaires,
pourra-t-il en bénéficier… La connasse en short a écopé de six mois de
suspension ferme… Suspension ferme… Si c’est par les parties intimes, il a beau
être fan de sado-maso, il va sentir sa douleur… Si c’est suspension à un croc
de boucher, ça va exciter Sarkozy…
Je ne sais pas si ce sera de
nature à vous exciter la nouille ou à vous inonder le matou, mais il faut que
vous sachiez (dans la nature, la sciure ou dans le trou) que le 19 septembre
1957, Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino, son premier et incontournable
tube.
Et le 19 septembre 1980, « Le
tambour » de Volker Schlöndorff obtient l’Oscar du Meilleur film en langue
étrangère. Adapté de la première partie du roman éponyme de Günther Grass, ce
film est surtout célèbre pour ce gamin aux yeux de batracien sous acide qui a
fait frémir plus d’un cinéphile, et terrorisé plus d’un moutard…
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