jeudi 4 septembre 2014

Brèves du 04 Septembre 2014

Efcussé-moi fi ve parle un peupizaremen ce matin…

Eh oui, depuis les fracassantes révélations de Valoche Rottweiler, la First Cocue Lady, nous sommes nombreux aujourd’hui à nous exprimer dans un frottement de gencives et à lancer des regards d’envie manifeste sur les derniers modèles de dentiers de la maison La Quenotte qui Mord…

Alors ainsi, Flotte Mec manifesterait du mépris pour les français moyens en les baptisant amoureusement les Sans Dents ? Le Tout Mou trahirait la philosophie socialiste en dédaignant de considérer ce qui, dans un vaste élan d’inconscience nationale généralisée, ont contribué à son élection pestilentielle ?

Pas bon du tout ça ! Pas bon du tout pour son image de marque, déjà largement écornée aux entournures depuis ses cafouillages en série et ses tombereaux de flotte sur le coin de la moumoutte fraîchement baranisée… Déjà que sa côte de popularité naviguait en eaux profondes, là, c’est un coup à la retrouver aux antipodes…

Flamby est naturellement « catastrophé » par la publication de ce bouquin qui peut par certains côtés plus ressembler à un défouloir pour favorite fort peu élégamment éconduite qui déverse les seaux de purin après les seaux de flotte de l’Île de Sein…

Décidément, il aura tout eu, Pépère… Qui finalement est semble-t-il moins pépère qu’on veut bien nous le présenter… Ah, ça n’est pas joli joli de traiter les français de sans dents quand on ment comme un arracheur de quenottes pour se faire élire…

Et l’on est alors immédiatement partagé entre l’irrépressible envie de faire l’emplette de ce bouquin pour découvrir le Pépère intime, un mec dénué d’affect et qui se double d’un cynique qui s’assoit sur son électorat (spécialité socialiste puisque Tonton avait en son temps fait pareil), et de laisser cette compilation fielleuse sur les rayonnages des libraires, parce que la First Cocue Lady  s’est transformée en Dame de Rancœur et n’a certainement pas fait preuve de la plus grande objectivité pour écrire ces lignes d’une plume trempée à la foie dans la cigüe et la fosse septique…

Et les réactions sont pléthore aujourd’hui face au livre de Valoche… Pléthore, mais parfaitement faux-cul, bien évidemment ! A l’instar du bouledogue blond qui s’étrangle que ce bouquin est un déshonneur pour la France et que de toute façon, elle ne le lira certainement pas… Ah bon ? Elle donne son avis sans avoir lu ? Bravo Marine, ça donne une bonne idée de votre implication…

Quoi qu’il en soit, le mot de conclusion sur ce grand déballage qui sent bon le slip taché, la nuisette froissée et la sueur post-coïtale revient à Philippe Bouvard, qui de son inimitable plume constate qu’on savait que Rain Man n’était pas « un grand homme ». Il vient d’être démontré que c’est aussi un petit monsieur… Et question taille, il s’y connait, Bouvard…

L’actualité est phagocytée par ce flingage en règle et il est bien difficile de trouver de quoi se mettre sous la dent pour les sans dents... Mis à part évidemment cette nouvelle partie de ball-trap organisée par la droite et l’extrême-droite avec pour cible la Petit Jajat… Libé hurle avec les loups aux attaques raciales et sexistes dont la Ministre de l’Education a fait l’objet, évidemment… Mais vous voulez l’attaquer sur quoi, sinon ? Son programme ? Ah, elle en a un ? C’est nouveau, ça !

Le programme, au final, face à ces monceaux de merde politico-pipolesque qui sont agités par les gazettes, feuille de chou et autre torche-cul sur papier glacé avec une délectation non feinte et une pseudo-indignation des plus simulées, c’est certainement de chercher l’évasion avec un bon bouquin…

Quoique… Avec plus de sept cent titres publiés à l’occasion de cette rentée littéraire, on a du mal à circonscrire son choix… A moins de vouloir caler l’armoire bancale, n’achetez pas la colique post-amoureuse de Valoche, vous avez les meilleurs morceaux dans Paris Match… A moins de souhaiter commencer un régime à base de diarrhées intempestives, ne faites pas l’emplette du dernier Beigbeder… A moins de vouloir relire lune photocopie de son livre de l’an passé qui n’était qu’une photocopie de celui de l’année précédente, évitez le dernier Nothomb…

Si la lecture vous donne des migraines et que le seul nom de Marc Lévy sur une couverture vous file des boutons, préférez donc un bon CD de musique française… Entre les couinements de porte mal graissée de Christophe Maé, les miaulements du cygne d’un vieux rocker à moumoutte sur le retour et les ânonnements façon défonçage de portes largement ouvertes option défioncage de mouches à grande échelles d’un Bénabar qui n’a toujours pas appris à chanter en rythme, vous avez le choix de ne pas brancher votre platine !

Et ne cherchez pas non plus l’évasion de l’esprit à la télévision… A moins bien sur que vous ne goutiez de faire le vide cérébral façon vidange devant les incommensurables monuments de conneries que sont les téléréalités… Quant au cinoche… Entre les drames sociaux avec à l’affiche mauvaises actrices à cheveux gras qui frisent dans le dos, vieux beaux qui ne se décident pas à raccrocher, jeunes premiers qui chopent le melon et une érection parce qu’ils ont tourné une silhouette aux côtés de Deneuve, et vieilles peaux tellement liftées qu’elle se retrouvent avec le tablier de sapeur au niveau des seins ; les gugusseries qui feraient passer les pires sketches du Théâtre de Bouvard pour les parangons de l’humour désopilant ; les films d’auteur dont même le synopsis vous donnent des céphalées à souhaiter le rétablissement immédiat de la guillotine ; et les films d’action débordant de testostérone et de prétendus acteurs bodybuildés qui ne font mouiller que les invertis pur sucre…

Autant se rabattre sur les anniversaires du jour ! En 1968, c’est « Le lauréat » qui sort sur les écrans, avec un bien jeune Dustin Hoffmann qui séduit Mrs Robinson… qui donnera son nom à une célèbre chanson de Simon & Garfunkel.

Et le 4 septembre 1972, lors des Jeux Olympiques de Munich, le nageur californien Mark Spitz, tout en poil et moulebite psychédélique, remporte sa septième médaille d’or en sept jours, dans les sept épreuves où il s’était inscrit, et en établissant à chaque fois un nouveau record du monde, un véritable exploit ! En voila un qui savait nager contre le courant… Flotte Mec y arrivera-t-il ?

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