Bon, je crois que là, on a
épuisé le sujet, on en a fait le tour comme lorsque l’on souhaite embrasser une
marraine par trop replète et qu’il est préférable d’en faire le tour à vélo par
derrière que de tenter d’éviter sa plantureuse poitrine difficilement contenue
dans un soutien-gorge qui pourrait servir de parachute à un nain… On en a pompé
la substantifique moelle jusqu’à l’ultime goutte, telle une Zahia en pleine
formes qui se brûle les genoux au troisième degré sur la maquette en
synthétique mais qui rendra la merguez à boulettes du Picasso du foot propre,
nette et exempte de toute trace de liquide organique blanchâtre généralement
expulsé par saccades et avec des cris de goret qu’on égorge…
Je ne vais pas vous en remettre
une couche inutile car il se pourrait qu’au final, vous ne voyiez en moi qu’un être
ignoble, un genre de monstre ne sachant que débiter des horreurs au kilomètre,
brosser des portraits au vitriol avec finition au lance-flammes, et déquiller à
la douzaine et à la Kalachnikov verbale les chopeurs de melons (étant entendu
que je ne parle pas ici des amateurs de sodomie sur des arabes…).
Ceci me peinerait, car au
fond de moi, il y a une fleur bleue qui pousse… sur tout le fumier ambiant… Je
ne suis pas une machine froide et bornée programmée pour penser des saloperies…
j’en écris aussi…
Et question saloperies, manigances
pas très clean, et coups bas dégueulasses qui feraient passer les alliances électorales
pour d’innocents jeux de gamins, nous en avons dans l’actualité du jour une
bonne pelletée qui devrait vous satisfaire…
Poussant la chose très loin
dans l’abject, un peu comme l’acteur porno qui fait remonter coquette jusqu’aux
amygdales de la gentille personne qui se faire ramoner les hémorroïdes, le
Medef ne craint nullement de faire hurler l’ensemble des syndicats et de la
classe politique telle une meute de loups affamés en proposant, pour sortir de
la crise, de supprimer deux jours fériés, de revenir sur le montant du smic… Et
pourquoi pas rétablir le servage, tant qu’il y est, le Pierrot ? Provocation,
ou solution ? Vu ou l’on en est rendus, ça ne peut pas être pire que ce
que l’on subit actuellement…
Au rayon des coups bas guère
reluisants qui feraient passer des tinettes de restauroute de banlieue à la
propreté douteuse dans la fragrance ammoniaquée de reliefs pisseux pour un labo
intégralement aseptisé, le discours de politique générale du Pétillant.2 fera
sans doute figure de classique… C’est qu’il doit la jouer fine, le Manu avec
ses airs de vampire schizophrène et ses oreilles décollées… Flatter les
socialistes libéraux qui le kiffent (autrement dit, les dépités de droite), ne
pas affoler les socialos purs et durs (les gardiens du temple jauressien,
autant dire trois personnes…), et tenter de désarmer les ultras de gauche (le
genre mélanchonniens excités de l’écharpe rouge et communistes attardés)… Autant
dire que Manu va être obligé de turlutter du député à la chaine, et qu’il aura
à peine le temps de se rincer la bouche avant de s’en prendre une nouvelle
giclée dans la poire…
Il ne devrait pourtant pas
être démesurément à la peine… non pas pour dégorger du poireau par paquet de
douze, mais pour obtenir la confiance du Parlement, suite au vote qui suivra
son déballage de fariboles gouvernementales… Une confiance votée à 269 voix
pour et 244 voix contre et 53 abstentions…A douze voix près, il sautait le Manu…
Une confiance étriquée donc… Mais la trique, Manu, il aime ça… Ya qu’à voir son
regard de sadique pervers quand il cause dans le poste avec l’icône de
Frigidaire ou avec le Playmobil de la Deux… On dirait qu’il va les culbuter sur
le plateau, là, en direct, devant des millions de français… Vous me direz que c’est
dans la ligne gouvernementale, Flamby encule profond les français depuis deux
ans, alors…
Allez, restons encore un peu
dans le couloir à prouts récuré à l’andouillette humaine raidie, puisque l’on
nous annonce depuis longtemps déjà le retour de Nicolas Sarkozy… C’est curieux,
parce qu’on jamais autant parlé de l’Ex que depuis qu’il se serait retiré de la
vie politique… Il va finir sur les planches, le représentant en talonnettes, à
force de nous jouer l’Eternel Retour…
Encore un retour, cette
fois-ci dans le monde de la natation… vous savez, ces mecs construits en
armoires et à glace normande, épilés des sourcils jusqu’au mollets et qui s’habillent
généralement avec un chausse pieds et des moulebites tellement moulants qu’on
leur voit le sexe, la religion, et s’ils ont des boutons de fièvre sur le gland…
Yannick Agnel se sépare de son entraineur américain et rentre en France… Ce n’est
pas parce qu’il y avait incompatibilité de plumard, ou à cause de tripotage de
chouquettes intempestifs sous les douches ou au fond de la piscine… Mais bien
plutôt à cause des résultats peu brillants de Yannick lors des derniers
championnats… Un français qui se plaint d’être médiocre… Mais c’est qu’il m’a l’air
rudement intelligent, l’asperge en lycra mouillé… ça change !
Et ce qui changeait, ce 16 septembre
1963, c’est l’idée que pouvaient se faire les anglais de la musique jeune…. Les
Scarabées de Liverpool publient « She loves you », qui sera bientôt
numéro un des ventes et va asseoir la renommée des quatre garçons dans le vent…
Et le 16 septembre 1974, sur
la troisième chaine couleur de l’ORTF, apparaissait dans une émission pour la
jeunesse un dinosaure orange à pois jaunes et rouges de la famille des
Casimirus… Après quelques mois, il allait émigrer pour sept ans sur TF1, et
nous fit visiter son onirique Île aux Enfants, que toute une génération a gardé
dans un recoin de son cœur… Eh oui, le monstre gentil, le dévoreur de
gloubi-boulga fête aujourd’hui ses quarante ans… Bon anniversaire, cher Casimir !
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