mardi 30 septembre 2014

Brèves du 30 septembre 2014

« Moi je chante, en attendant que ça sèche,
« Et je m’en trouve bien content… »

Ah, il fallait oser se mouiller en se jetant à l’eau dans les remous boueux du Lez ou de l’Orb pour faire des vagues tout en vous mouillant la compresse avec une chanson humide émanant du répertoire drolatico-loufoque des Charlots… Même pas eu le temps d’enfiler un moulebite (quoique vu les températures, une combi de plongée eut été plus indiquée), de chausser des palmes un masque et un tuba que je me jetais avec toute la force de ma volonté aussi chancelante qu’une sellette bouffée aux mites placée en équilibre au sommet de l’Obélisque de la Concorde un jour de tempête éolienne dans les impétueux flots des inondations, des cataractes de flotte qui se sont déversées sur l’Hérault hier…

Que d’eau, que d’eau, pourrais-je vous déclamer, imitant le maréchal de Mac-Mahon, qui, en bon militaire, n’avait pas inventé l’eau tiède ni le boulon de douze, en découvrant les terribles inondations de la Garonne en 1875… Oui, certes… mais encore, vous n’en voyez que le dessus…

Allez, allez, ne rajoutons pas de l’eau au moulin de la bêtise militaire, parce que sans ça, on risquerait de fournir de l’électricité à l’EDF pour une année sans discontinuer… Et vu le niveau des fleuves, ce ne serait pas raisonnable… à moins de vouloir vous tremper l’ourlet et saloper vos louboutins en cuir granuleux de fœtus de lama nain à deux smic la paire…

Avez-vous remarqué, mais nous avons eu à subir, dussé-je dire essuyer (quoique écoper serait plus idoine) un épisode méditerranéen… A la limite, je préfère encore subir un épisode de Plus belle la vie que c’es épisodes cévenols qui sèment le merdier et la boue un peu partout… Avant, c’étaient les hautes pressions venant des Açores… Y a qu’à leur foutre une bombe sur la gueule à ces gens-là, et qu’on en parle plus !

Mais si vous le voulez bien, et même si vous ne le voulez pas, je m’en tape, c’est moi qui dirige la barque, non mais !; trempons non pas un orteil frileux dans le marigot des futilités de l’actualité, mais jetons-nous tous nus ou tout habillés dans la grande piscine de ces petits nouvelles qui sont inconséquentes mais dont l’absence serait aussi cruelles que les tifs sur le crâne d’un chauve…

Puisqu’on parle de pilosité capillaire, il faut croire que Marisol, le lapinou pleins phares qui remplace l’andouillette rose fluo à knackis Herta peintes en rouge carmin, cherche désespérément des poux dans la tête des français… Après les clopeurs à qui elle veut coller des paquets de cigarettes neutres, v’la t’y pas qu’elle veut baisser les allocs familiales… Mais ça va être dramatique, de moins payer les gens à rien foutre…

C’est bien joli, de baisser prétendument les impôts, histoire de faire des bulles dans le ventilo et de venir à la tévé jurer la main sur le cœur que l’on respecte scrupuleusement ses promesses de campagne, mais il faut bien trouver les sous quelque part… Alors, on tente de pomper encore un peu plus qu’à l’habitude les professions dites libérales, qui n’ont que la liberté de cracher au bassinet…

Alors ras-le-bol, par-dessus la casquette, bien au-delà du chapeau melon, nettement par-dessus la chapka ! Les professions libérales règlementées font grève aujourd’hui… Les avocats ont quitté la robe (non, on ne fait pas de nudisme, espèces de voyeurs vicieux), les pharmaciens ont laissé le pilon et ne mettront pas de suppositoires en orbite rectale, les notaires ont pris une minute pour défendre les leurs…

Rue de Solférino, ça sent le sang… Non, Ségolène Royal n’a pas oublié de mettre un tampon quand elle s’est assises sur le canapé blanc du grand salon de réception… Les têtes tombent, on décapite à tour de bras dans une allégresse et une fraternité qui donnerait presque envie de s’inscrire au FN… Les frondeurs du PS, les vilains canards noirs et boiteux qui avaient osé critiquer l’inaction itérative du Tout-Mou de l’Elysée, se sont vus écartés des commissions clé du l’Assemblée nationale… Règlement de comptes…. Ben naaaaaaaaaaaaaaaan !

Dans la série « Tant que le culot ne tue pas à coup de 22 long rifle, allons y gaiement », le vert qui rit jaune Jean-Vincent Placé se présente comme candidat à la Présidence du Sénat…. Un jeune blanc-bec arrogant et qui ne paie pas ses contraventions routières à la tête de la noble Assemblée où le seul excès de vitesse est lorsque l’on lâche le fauteuil-roulant du doyen dans les escaliers… Y en a qui ont un sacré estomac…

Question estomac, Luka Rocco Magnotta n’en manque certes pas… Puisque ce charmant garçon n’a rien trouvé de mieux que de zigouiller un chinois et de le dépecer… Et peut-être même d’en manger certains morceaux… non, non, pas une queue de citron à l’oignon… Si le dépeceur canadien reconnait certains faits, il plaidera la démence… On aurait pu le croire s’il avait été membre du PS et abonné au magazine de Nabila « Téléphone-Shampooing »…

Allez, une petite page sport, après le rouleau de printemps à l’oignon, ça fait toujours digérer et ça élimine les bourrelets… Pour son retour sur les courts, Rafael Nadal, l’espagnol au bras gauche surgonflé (me demandez pas à cause de quoi, je m’en branle… moi aussi) s’est payé Richard Gasquet… Enfin, façon de parler, puisqu’ils ont gardé toute convenance et leurs manches respectifs à la main… L’espagnol a laminé le français en deux sets… Y a pas eu corrida !

Le 30 septembre 1978, Olivia Newton-John et John Travolta vocalisent de concert sur « Summer nights » une bluette sucrée et addictive tirée de la comédie musicale Grease…

Et le 30 septembre 1978, à 19 heures 55, sur la troisième chaîne, la série d’animation française « Il était une fois… l’Homme » est diffusée pour la première fois. Cette série de vulgarisation scientifique et historique a été créée par Albert Barillé et raconte l’histoire de l’Homme, des origines de la vie jusqu’à nos jours, à travers la vie d’une famille. Avec la voix inimitable de Roger Carel et le drôle de compteur annuel, ces cinq minutes quotidiennes captiveront les minots de l’époque… Une époque où l’on savait éduquer et où l’on ne chantait pas en attendant que ça sèche…

 

lundi 29 septembre 2014

Brèves du 29 septembre 2014

- Moi je vous le dis comme je pense, M’âme Sauzède, y en a qui exagèrent dans des proportions que c’est pas permis de dépasser comme ça les bornes quand c’est qu’y a plus de limites…
- Ah ça, vous avez raison M’âme Jeanssen ! Quand je vois ces voyous avec leurs mobylettes faire les casse-cous avec leurs gros engins dans le square, je repense toujours à M’âme Lelongbec qui s’était fait bousculer par un de ces blousons noirs rien que tout exprès pour lui dérober son sac…
- Si c’était que ça ! Même pas foutu de finir le boulot, ce petit morveux… Ben quoi ? Vous allez pas de me dire non mais des fois… Faut bien se débarrasser des débris qui encombrent les caisses de retraite… M’âme Lelongbec, avec ses ordonnances du toubib, c’était le Dictionnaire Vidal à elle seule !
- Oh ben quand même, elle était bien malade…
- Vous rigolez ou vous plaisantez ? 98 ans, et autant de médicaments à prendre tous les jours… Elle qui a une santé de fer, c’est pas tout le monde qui ferait ses vitres sur un escabeau avec un plafond à 4 mètres…Enfin, j’dis ça, j’dis rien… y en a qui pourraient s’en inspirer parce que la Lopez du cinquième, c’est plus des vitres qu’elle a, c’est des miroirs sans tain tellement c’est sale…
- Ah ça, je dois reconnaître que vous avez raison, elle m’a toujours semblé d’une hygiène douteuse… Et pis, on dirait qu’elle sent…
- C’est pas qu’elle pue, mais disons que faut aimer le parfum de la morue marinée au vinho verde que sa tata Rodrigues lui envoie de Lisbonne en paquet fado…
- C’est dommage qu’elle se laisse aller ainsi, elle serait pourtant belle femme, si elle savait s’arranger…
- Ouais, si on veut, pour ceux qui aiment les pots à tabac avec de la moustache… N’empêche que y en a qui exagèrent que si ça continue, ça finira pas, comme disait Jacques Chaban-Delmas imitant Thierry Le Luron…
- Ne vous énervez pas, M’âme Jeanssen ! C’est mauvais pour votre prostate, d’après ce que j’ai lu dans les derniers conseils beauté de Rika Zaraï dans Ici Dimanche…
- C’est surtout pour mes oreilles, avec le groniqueur du second qui n’a pas arrêté de passer des disques qu’on se demande même comme ils ont été autorisés à la vente… Et vas-y que je te passe une guimauve irlandaise que tout le monde a oublié, une version japonaise par France Gall qui chante encore plus faux qu’en français, une version démo d’une chanson luxembourgeoise de l’Eurovision de la Bouse musicale…
- Ah mais c’est parce qu’il m’a dit qu’il avait mangé du vinyle samedi toute la journée, il écoutait ses trouvailles…
- Ouais, ben il ferait mieux de les écouter en sourdine avec un casque sur les oreilles, ça ferait du bien à tout le quartier…
- En parlant de faire du bien, M’âme Jeanssen, vous avez entendu à la radio que le Sénat avait basculé à droite ?
- Tellement à droite que le Front national a pénétré la noble assemblée dites donc ! Et même pas avec un papy la tremblote qui bave « Maréchal nous voilà » en faisant sous lui, non ! Avec David Rachline, un jouvenceau de 26 ans qu’on pourrait presque lui traire le lait du pif !
- Bah, ce sera toujours un peu de sang neuf au Sénat…
- Du sang neuf… Du sang bleu oui ! Du sang bleu marine, même !
- Remarquez, c’est un peu normal qu’il y ait eu un effet de balancier… Même le fief de François Hollande en Corrèze est passé à droite…
- Forcément qu’il y a eu effet de balancier… Avec un Président qui ressemble à un culbuto !
- Oh, M’âme Jeanssen, vous faites de l’humour…
- Ah parce que les fachos au Sénat, ça vous fait marrer vous ? Tsssssst, vous, vous auriez vécu pendant l’Occupation que vous auriez élu résidence secondaire rue de Lauriston…
- Vous croyez ? Y a des belles maisons par là-bas ?
- Ma pauv’ M’âme Sauzède, vous auriez pas dépassé la date de péremption depuis deux décennies que je me serai demandé si vous étiez pas la grand-mère de Nabila… Et pisqu’on parle de gros trucs qui passent leur temps à s’envoyer en l‘air, vous avez vu que la grève à Air France est terminée ?
- Voui, ils ont eu raison de cesser la grève parce que c’était bientôt le moment de la paie de fin de mois… C’est qu’ils ont perdu pas mal de sous, dans la compagnie…
- Oué, mais pas autant que le trou de la Sécu… 11,7 milliards d’euros de déficit qu’elle nous a annoncé, le lapinou exophtalmique sous acide… Pas possible, elle a des actions dans une fabrique de pelles, pour laisser le gouffre se creuser ainsi…
- Ça c’est la faute à M’âme Lelongbec et ses ordonnances en trois tomes…
- … Et peut-être aussi à tous ces glandos qui consultent dès qu’ils ont un pet de traviole…
- N’empêche M’âme Jeanssen qu’à partir d’un certain âge, faut savoir se ménager…
- Oué ben une qui se ménage pas, et qui ne ménage pas non tympans non plus, c’est Brigitte Bardot… A 80 ans sonnés, elle continue à vomir sa haine de ses semblables… Vous l’avez entendue chez Laurent Delamèche ? on aurait cru un programme de campagne de Marine Le Pen !
- Cépafo, mais quand même, elle a de la classe, non ? Refuser toute opération chirurgicale alors qu’on a été l’une des plus belles femmes du monde…
- Si vous voulez, mais m’est avis que le cerveau est dans le même état de décrépitude que la façade…
- Ne dites pas ça, il paraît que Guy-Louis, le fils à M’âme Pichet, la trouve sensationnelle…
- Peuh ! Qu’est-ce qu’il y connaît aux femmes, çui-ci ! Quand vous pensez qu’il est parti à Belgrade pour participer à la première Gay Pride organisée depuis 2010… Faut vraiment qu’il soit introduit dans le milieu…Surtout que c’était drôlement encadré par la Police…
- Ils défilaient aussi, les policiers ?
- N’importe quoi ! Vous confondez avec les Village People, vous ! Ils ont du courage les policiers de défiler devant des milliers de tapettes prêtes à leur péter le slip tellement elles mouillent de les voir mouler dans leurs uniformes près du corps…
- M’âme Jeanssen, vous faites pas du mal, vous allez encore flaquer, et va falloir passer la serpillière…
- Non mais ça va pas bien vous ? Vous avez pris un pèt au casque et vous ne vous en êtes pas remise… Tiens, j’préfère mourir avant d’être vieille que d’entendre pareilles sornettes…
- Vous avez raison de citer une des phrases de la chanson des Who, « My generation », M’âme Jeanssen… C’est justement le 29 septembre 1965 qu’ils ont sorti cette chanson symbole de la jeunesse britannique des années soixante…
- Mais vous avez pas fini de me causer de choses anciennes qu’elles sont mêmes plus d’actualité comme les robes de M’âme Rossignol ? Si vous continuez, vous allez me dire que vous voulez rentrer pour regarder le « Schmilblic », le jeu de Jacques Antoine et Jacques Solness qu’anime Guy Lux sur la première chaîne de l’ORTF à partir du 29 septembre 1969…
- A propos, M’âme Jeanssen, est-qu’on peut pousser le Schi-mi-li-bi-lic ?
- Si c’est pour le faire avancer, y’a des chances…

vendredi 26 septembre 2014

Brèves du 26 septembre 2014

« Oiçam, oiçam : o vento mudou e ela não voltou
« As aves partiram, as folhas caíram… »

Écoute, écoute, le vent a changé et elle n’est pas revenue… Les oiseaux sont partis, les feuilles sont tombées…

C’est par la voix mâle d’Eduardo Nascimento, le premier chanteur noir à fouler la scène du Concours Eurovision en 1967 que le Portugal espérait gagner la timbale lors du Concours de Vienne…Raté ! On ne peut espérer remporter le Grand Prix Eurovision avec une chanson évoquant l’automne, les amours déçues et la révulsante odeur de la pluie dans les bosquets parés de couleurs mordorées d’un parc où l’on viola pas moins de deux vieilles dames et quatre fillettes dans les dix dernières années…

Parlez-nous de choses primesautières et gaies, d’amourettes naissantes au creux d’un vallon verdoyant et parsemé de pâquerettes (même si le tourtereau se chopera des champignons au gland pour avoir besogné une jouvencelle délurée et pas très saine), de tendres serments d’amour éternel près des flots glougloutants d’une fraîche rivière de montagne (en évitant de montrer l’eau rougie par le sang des alpinistes qui s’y sont écrasés après avoir dévissé de huit cent mètres…), d’enfants riants à la vie et débordant de santé choyés par des parents comblés (comblés surtout de s’être enfin débarrassé de son frère ainé, un grumeau fini à la pisse qu’on a congelé façon Courjault et dont on a donné les restes au chien…

Voila, voila ce que devrait être une chanson qui vous met le moral, la pêche, la banane (et plus si appétence de salade de fruits) et vous rend capable d’affronter avec le plus indéfrisable sourire, le plus indéboulonnable « souriez cheese », le plus permanenté show-case de ratiches, la dernière journée de la semaine, au cours d’un mois qui n’a pas toujours été d’une joyeuseté exemplaire question actualité…

Se prendre de plein fouet dans la même semaine le discours de Flotte Mec à l’ONU, l’égorgement d’un randonneur par les allumés du turban à merguez, et le retour du ramoneur de l’aPhone 6, c’est quasiment plus rude que d’aller embrasser la vignette du pare-brise en cas de crash-test in vivo et sans ceinture…

Et au vu de l’actualité positivement délirante de ce vendredi, autant vous dire qu’après le roulage de pelle à la vignette, vous vous prenez en quelque sorte le coup du lapin avec craquement sinistre de cervicales en prime…

Franchement, vous n’avez guère envie de vous fendre la poire en lisant partout que le djihad est à nos portes, les couscoussières bourrées d’explosifs à nos gares et les barbus rêvant de nous offrir un sourire kabyle au coin de la rue… Et pourtant, ce doit être encore plus chobouillant que le thé à la menthe hypersucré de Farid l’arabe du coin, puisque l’ensemble des musulmans de France appellent à manifester contre l’Etat islamique au son de « nous sommes tous des sales français »… Y aurait comme une boulette dans le couscous que ça ne m’étonnerait guère…

Honnêtement, vous avez envie de vous taper bruyamment sur les cuisses en poussant des glapissements de cochon qu’on égorge mâtinés de bruits orgasmiques de chèvre asthmatique en apprenant que le Sénat, mouroir pour vieilles loques politiques cacochymes et qui ne font plus sous elles grâce à une double ration de couches Confiance modèle Eddie Barclay, risque de basculer à droite dimanche lors d’élections sénatoriales partielles… Cool le train de sénateur… on bascule à droite avant de passer l’arme à gauche…

Les yeux dans les yeux (et vous gardez les mains dans vos poches, petits dégoutants), vous n’hoquèterez pas façon Bouvard après avoir suivi le premier meeting de l’Ex qui encore une fois nous a fait le coup du changement…. C’est quand même tordant, tous les politiques, des amateurs de jogging à épaule en liberté aux culbutos sudoripares à cravate de traviole et trempeurs de croissants en scooter, nous beurrent la raie à nous promettre du changement… et tout reste désespérément pareil… C’est ça, le changement ? Alors, il est urgent de ne plus changer !

Et pourtant, le changement, c’est parfois positivement retournant… Savez-vous qui va se faire introduire pour la première fois à Paris, entre le 9 et le 15 novembre (même si à mon humble avis, ce n’est pas la première fois qu’il se prend un coup d’andouillette à jus dans le corridor à prouts) au Crazy Horse ? Le dernier vainqueur du Concours Eurovision, Josiane Saucisse, ou Conchita Würst, si vous pratiquez le bretzel-bière… Franchement, un travelo dans un des temples incontestés du nu féminin chic, ça risque de faire bizarre… Un peu comme si vous filiez Mauresmo au beau milieu d’un sauna gay… Ah non, mauvais exemple…

Et puisqu’il faut savoir se retourner de temps en temps pour ne pas rester les yeux dans les yeux comme des chiens de faïence, débutez dès à présent à vous oindre la porte du garage arrière avec toutes les matières graisseuses que vous pourrez trouver à portée de main (huile, vaseline, saindoux, cheveux de Claire Chazal) : le Gouvernement, déjà largement porté à pratiquer d’intenses et douloureuses saillies arrières sur les contribuables français a semble-t-il décidé de nous en mettre quelques centimètres de plus dans el derche sous peu : hausse du prix du gazole, et « probable » hausse du tabac au mois de janvier prochain… Décidément, amis fumeurs, réjouissons-nous, on a l’alcool pour oublier qu’on clope…

Qu’importe, le Gouvernement, toujours à l’écoute des sans-dents et autres suceurs d’allocs, a indiqué que les chomistes seraient mieux indemnisés, grâce à des droits rechargeables induisant une durée d’indemnisation accrue… Et comment inculquer le goût de l’effort de la récompense à des gens qui palpent plus à se gratter les réserves ADN toute la sainte journée plutôt qu’à bosser ?

Le travail, une valeur qui va à la dérive et à vau l’eau, comme le Manureva d’Alain Colas, disparu en mer, et dont Serge Gainsbourg en fera une chanson, interprétée par Alain Chamfort et qui est commercialisée le 26 septembre 1979.

Et ce 26 septembre sera une double date musicale, puisqu’en 1983 s’éteint à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer du pancréas, Tino Rossi, le roucouleur corse le plus actif de toute l’histoire de l’île de beauté… Cinquante ans de carrière, des quantités industrielles de petites culottes ruinées, des centaines de disques publiés, des centaines de millions vendus, et un wagon de standard dont l’inusable « Petit Papa Noël »… Et ce Marinella dont vous connaissez tous cette version gaillarde : Marinella, j’ai pris tes jambes pour tes bras, mais quand je m’en suis aperçu, j’avais mes lèvres sur ton cul »… 

 

jeudi 25 septembre 2014

Brèves du 25 septembre 2014

« Ooh... que ferons-nous de la terre
« S'il n'y reste que des pierres
« Ooh... si nos folies meurtrières
« Pouvaient enfin se taire
« Laissez briller le soleil »

Si je n’avais quelques bons amis qui trempent dans ce milieu depuis les ongles de pieds pédicurés de frais jusqu’au dernier millimètre des bouclettes surlaquées, et si je n’étais pas animé de tendres sentiments à l’égard de la manifestation musicale annuelle que l’on aime détester mais que l’on déteste aimer, et si je n’éprouvais quelque compassion pour le peuple d’outre-Quiévrain (c’est vrai, quoi, quand on subit les imitations d’André Lamy, les chansons d’Annie Cordy, et les films de Chantal Ackermann, on serait presque épaté qu’il n’en subsiste point quelques séquelles), je vous dirais tout de go que la citation introductive liminaire pour commencer le début des prémices du départ est aujourd’hui une grosse bouse…

Je ne le ferai pas, et ce pour plusieurs raisons :Premièrement parce que c’est la moindre des politesses d’être un minimum courtois, urbain et policé en société, fût-ce face à des butors malappris qui ne mériteraient même pas la corde pour les pendre et à peine un bon coup de rotule dans le service trois pièces… Deuxièmement, parce que la Belgique a eu au Concours Eurovision un parcours suffisamment douloureux pour ne pas en rajouter dans la constatation banale et évidente de sophismes propres à défoncer des portails largement ouverts… Et troisièmement, « Laissez briller le soleil » qui finit dix-huitième sur vingt-et-un en 1988 n’est pas une grosse bouse… c’est une immense bousasse !

Mais je ne suis pas là pour vous dire des horreurs, et vous faire par le menu l’inventaire de toutes les merdouilles eurovisuelles, parce que sinon, nous en aurions pour la nuit… Non, je souhaiterais au contraire attirer votre vénérable attention sur la profondeur des paroles de « Laissez briller le soleil »… Si l’on veut bien excuser la construction syntaxique assez cavalière qui ferait passer Marguerite Duras pour une traditionnaliste de la pire espèce, il faut s’interroger sur la pensée profonde (entre deux mètres cinquante et soixante-dix décamètres, on attend la remontée de l’apnéiste mesureur pour vous le confirmer) de notre devenir si nous détruisons tout ; de la nécessaire mise en veilleuse de nos pulsions meurtrières et vengeresses…

Nulle question ici de la vive pulsion de meurtre qui vous vrille les tripes lorsque la grille du guichet de la Poste vous tombe sur les doigts après une heure de queues au milieu de cassocs et de bambins morveux et braillards sous prétexte « que c’est l’heure et qu’on va pas faire des heures sup’ pour faire plaisir au grand patronat’, ou lorsque une mémère à clebs embaumant la savonnette surannée et la pisse fermentée vous grille votre tour dans la queue à la supérette du quartier avec l’affirmation fallacieuse qu’elle n’a qu’un paquet de biscottes (ainsi que douze boites de ronron, deux sachets de colle à dentier, un presse-purée, une boite à outils version François Hollande, deux caisses de boudoirs vanillés, deux bouteilles de Vichy Célestins, un blister de couches Confiance modèle Eddie Barclay, et un wagon d’infusions Saveurs du soir) et que de toute façon, à son époque, quand elle était jeune, on avait le respect du cheveu blanc (oué, surtout qu’au début des années vingt, à son âge on était déjà refroidi depuis belle lurette…)…

Je vous entretiens ici de la pulsion meurtrière d’homme, la volonté d’extermination façon nettoyage par le vide, le dézingage en quantité industrielle, la résolution des places de parking façon génocide rwandais, bref, la folle envie (qui je vous le rappelle est biterroise, puisque vous avez tous entendu parler de la Folle envie de Béziers) de parvenir à une hégémonie mondiale sans que personne puisse vous en féliciter, puisque vous avez buté tout le monde…

Si vous reviennent en mémoire des souvenirs à base de chemise kakis, de bras tendus et de moustache ridicule, vous pouvez vous les remettre bien au chaud dans la culotte… La solution finale de l’autrichienne avec la mèche (vague cousine germaine timorée de Conchita Würst qui n’osa pas la barbe intégrale) est une amusette pour pucelle en chaleur ou demi-tante à moitié déflorée analement… Là, nous parlons des siphonnés du turban, des enrhumés de la merguez, des mabouls de la couscoussière… Les allumés de l’Etat Islamique, ou Daesh, pour faire plus BFM TV, qui souhaitent tout simplement zigouiller tous les mécréants et multiplient enlèvement et égorgements…

Le dernier en date, Hervé Gourdel, heureux bénéficiaire d’un sourire kabyle, a plongé le village de moyenne montage de Saint Martin de Vésubie dans le désarroi… Henri Troyat avait écrit la neige en deuil… Titre prémonitoire, hélas…

Au lieu de respecter la douleur de la famille et l’affliction des proches, Fleur Pellerin arrive comme une fleur pour lancer sa remarque bien lourdasse sur la « responsabilité » de la presse de n’avoir pas diffusé la vidéo de la décapitation… On a déjà eu Brigitte Bardot à 80 balais et François Hollande en gros plan, on va arrêter les images insoutenables, hein…

Si vous ne voulez plus d’images insoutenables, et le son qui va avec, alors ne vous branchez pas sur l’émission de Cyril Hanouna… Ce dernier a eu la faiblesse de recruter Nabila en qualité de chroniqueuse… Ce que la téléphoniste à shampooing a accepté… Faut dire qu’elle avait au départ compris « grosse niqueuse »…

Et de toute façon, Nabila n’aura jamais a subir ce que vient de passer Mathilde Seigner, opérée en urgence d’un kyste au cerveau… Vu qu’elle n’en est pas pourvue…

On se demande si cet habitant de Locquirec (Finistère, Bretagne, France… a priori) est également pourvu d’une cervelle… Afin de se procurer pleine vue sur la mer, ni une ni deux, il a découpé à la massette une roche orthogneiss, gneiss d’origine magmatique très ancienne et rare… D’accord, je savais que l’air breton attaquait les neurones aussi violemment que le cidre et les crêpes sautées au chouchen et au far breton, mais là, c’est un cas d’école…

Cas d’école aussi chez Sarko… Vu sa taille, on croit qu’il vient d’en sortir… Et question embobinage de l’opinion, il a été à excellente école… Le voila ce soir dans le Nord pour ce qu’il appelle son retour au peuple… Et dans un geste de folie, il s’aventurera à en toucher ?

Tel le Christ Rédempteur, Sarko devrait-il aller tripoter de la fesse musclée et du zizi mâle dans les douches du PSG, où actuellement, ça tombe encore plus qu’à Gravelotte… Après Thiago Silva, et Zlatanou, c’est au tour de Lavezzi de se blesser et d’être indisponible… C’est plus un club de foot, c’est un hôpital !

Tout va mal, ma pauv’ dame ! C’est presque la veille de l’apocalypse ! En tout cas, c’est ce que chantait Barry McGuire le 25 septembre 1965 avec son indémodable « Eve of destruction »…

Et le 25 septembre 1972, c’est le Point qui parait en kiosque pour la première fois… Fortement inspiré de Life et de Newsweek, l’hebdo plutôt libéral va se tailler une bonne part dans le lectorat, arrivant même à la rentabilité dès 1975. Avec un nom pareil, ils s’étaient vite mis au point… 


mercredi 24 septembre 2014

Brèves du 24 septembre 2014

« Må... må... må... må... må... må skynde meg å
« Gå... gå... gå... gå... gå... gå slik at jeg kan
« Nå... nå... nå... nå... nå siste bussen hjem
« Ha... ha... ha... ha... ha... ha... ha det riktig
« Bra... bra... bra... bra... bra... bra, ikke glem å
« Ta... ta... ta... ta... ta sovemedisin
« Små doser er bra, må slappe litt av
« Skru på din radio, du har jo sov-i-ro »

Imaginez-vous confortablement installés au Royal Albert Hall de Londres, un samedi soir d’avril, le smoking luisant tout frais sorti du teinturier, la chemise de gala en poil de queue de lama peigné avec les boutons de manchette qui vont bien, le nœud papillon au ras du double menton… A votre droite, une vieille lady tout ce qu’il y a d’anglais avec le dentier simiesque, la mise en plis victorienne, le col glacé avec l’œil assorti et la nette impression qu’elle a dépendu ses rideaux de salle a manger pour se fringuer… A votre gauche, quelque chose apparemment de plus comestible eu égard à son âge, un compromis entre le trumeau et le cageot, à mi-chemin entre la gargouille de Westminster et la punaise de sacristie, heureux mélange d’un cheval de trait et de Pauline Carton, son plat de nouilles graisseuses d’un roux typiquement irlandais dégoulinant sur des épaules grêles émergeant d’une robe fourreau vert pomme…

Autant regarder droit devant vous, sur la vaste scène où s’ébat sur un rythme syncopé et rapide le clone masculin du grumeau de gauche qui, micro en main, s’inquiète à intervalles réguliers de l’heure qu’il peut bien être… Et s’il le faisait en français, ou dans une langue à peu près intelligible, comme de l’anglais.. Mais non, Môssieur nous chante son stress en norvégien… En norvégien ! Y a bien qu’à l’Eurovision de la Chanson qu’on entend une fois par an du norvégien… Ah ben merde alors, vous êtres en pleine représentation du Concours Eurovision 1968, et à, y a de quoi faire montre de stress… à l’instar de Odd Børre qui chantait justement un truc vaguement musical appelé « Stress » et qui s’est lamentablement viandé dans les profondeurs du classement…

Le stress… Maladie des temps modernes qu’il est commode d’accommoder à toutes les sauces, dès que l’on a pas envie de faire, dire ou subir un évènement… Gare au stress au boulot si vous êtes de ces professions qui ne glandent rien et qui palpent un max tels qu’avocats…

Le doux plaisir de devoir se farcir une procédure pénale en attendant devant le Juge des Libertés et de la Détentions, qui ferait mieux de se rebaptiser Juge de la Détention… L’orgasme de te prendre la décision de maintien en détention provisoire puisque de toute façon, ton client est un dangereux criminel qui au bas mot a dû décimer l’équivalent des Tours Jumelles de New York…

Le stress… Présent partout, à tout instant, à tous les niveaux… Du sol au plafond, des chaussettes à la casquette, de la binouze de l’apéro à la prune du dijo…

Et pourtant, plus besoin de stresser ! Pépère l’a dit, Pépère l’a fait ! Il a inversé la courbe du chômage ! 11.100 chômeurs inscrits en moins en août…. Victimes d’insolations, noyés en eaux profondes pour avoir surestimé leurs capacités pulmonaires, heureux passagers d’Air Malaysia ?

En parlant de connards qui dézinguent pour le plaisir, gros coup de stress en Algérie où il semble bien probable que l’otage français ait été décapité par les enturbanés… Quelle lâcheté, quel absence de toute humanité chez ces enculés qui prétendent agir au nom d’un Dieu qui n’est ni le mien ni le votre… Et encore, quand je dis enculé, ce n’est pas une insulte, doit bien y avoir dans le lot quelques sodomites…

Coup de stress aussi chez les cigaretiers qui vont encore essuyer un coup de tabac de la part de la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, et son si charmant regard de lapinou myope sous LSD pris dans les pleins phares de la berline… Non contente de vouloir encadrer l’usage de l’e-clope (au risque que les fumeurs ne puissent plus l’encadrer), Marisol Lapinou va exiger des paquets de clopes neutres… A ce moment-là, faut aussi uniformiser le prix… Inacceptable de payer le prix de Marlboro et de se retrouver avec des Fortuna !

Stress aussi chez le Pétillant version 2 qui nous pète un coup de Calgon à l’encontre des connards d’Air France… Manu sort le martinet, les talons aiguilles et le costume de Mickey (ah oui, les trois sont vendus en lot au rayon gros cochons du Sex Shop « SM 69 » du Boulevard de Clichy) et martèle qu’il faut que la grève cesse… Et de sa voix sépulcrale de méga-basse fumeur de Gitanes sans filtres, il leur aurait lancé « si ça continue, ça finira pas »… Les syndicalistes qui s’emploient à faire couler Air France en ont mouillé leur slip de rire…

Stress aussi chez le représentant en talonnettes qui peut désormais souffler un grand coup, genre Morgan Bourc’his qui refait surface après six minutes d’apnée, suite à la suspension de l’enquête pour corruption le visant… Dites, vous croyez vraiment qu’on essaierait pas de nous le vendre comme l’homme providentiel face au Porcinet sudoripare amateur de croissants ? Si ça continue, ça finira pas… Et ça va finir par se voir…

Il ne manquera plus que la une de Match avec son a-Phone 6, une interview chez Claire Chazal qui pourra ainsi se faire un solo de mandoline sous le bureau en gémissant des complaisances au Nain, et un cirage de godasses chez Ruquier et le tour sera joué !

Allez, pour laisser échapper tout ce stress, que diriez-vous d’une petite chanson ? Ça tombe bien, le 24 septembre 1957, Elvis Presley publie sa nouvelle chanson « Jailhouse rock », le rock du bagne… Tiens, ça pourrait plaire à Sarko, non ?

Et le 24 septembre 1973, quelques jours seulement après le coup d’Etat qui a renversé Salvador Allende, la gauche chilienne s’en prend un nouveau coup derrière les esgourdes en apprenant la mort de Pablo Neruda. Pour les jeunes générations, le nom de Pablo Neruda évoque plus un gymnase, un lycée de banlieue ou un square de cité sensible que le grand poète qu’il fut, en parallèle avec une carrière diplomatique. Prix Nobel de littérature en 1971, Pablo Naruda laisse de superbes poèmes et un peuple dans un désespoir total… Gros coup de stress…

mardi 23 septembre 2014

Brèves du 23 septembre 2014

« Oh no, it's raining again
« and you know it's hard to pretend.
« Oh no, it's raining again
« Too bad I'm losing a friend »

On m’a parfois accusé d’opportunisme et de diverses choses plus ou moins ressemblantes mais tout aussi déplaisantes quant à cette chronique… Et pourtant là, présentement, à l’heure qu’il est, je suis contraint, dussé-je dire acculé de la manière la plus brutale (et quand on accule brutalement, on n’est pas loin du viol et de la déchirure anale) de vous proposer en guise d’entame introductive pour commencer liminairement le début du commencement des prémices cette chanson, qui colle au contexte comme un chewing-gum à la semelle de votre mocassin en véritable peau de fesse d’agneau élevé sous la mère à un smic et demi la paire…

Il pleut encore… Eh oui, c’est depuis hier officiellement l’automne, et comme pour être pour une fois raccord, la météo prend ses habits de pluie et de fraîcheur aujourd’hui… On supporte le slip, et la tong qui jusqu’à maintenant vous faisait suer comme un cochon est désormais quelque peu trop légère… Bref, on va se refaire pousser le poil sous les bras histoire d’avoir un peu plus chaud le matin et on n’hésitera pas à oublier le passage sous la douche, histoire que la couche de crasse tienne plus chaud…

Mais ne dites pas que je ne vous gâte pas… Non seulement, je vous choisis une chanson en rapport avec l’automne et la pluie, mais en plus je choisis le « It’s raining again » de… Supertramp (que les français appellent toujours « super-trempes » certainement à cause de leur tendance à arborer des auréoles sous les aisselles pendant leurs concerts)…

Et pas seulement ! Super-trempe aussi en hommage à notre Président Normal qui attire plus souvent qu’à son tour les foudres des cieux et se retrouve immanquablement rincé dès qu’il se hasarde en extérieur… Flotte Mec qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller prononcer un discours sur le climat à l’ONU… Encore une brillante idée qui tombe à l’eau…

Pépère en a eu ras le bol de se prendre la foudre avant les foudres de la Chancelière, alors il a eu la brillante idée d’envoyer le Pétillant.2 se faire remonter les bretelles à Berlin… Et le pauvre Manu en chie des ronds de bretzel salé tant la grosse saucisse teutonne est inflexible… Manu aurait préféré rencontrer sa petite sœur, Emmanuella Merkel, surnommée Ulla… D’ailleurs il le répète à qui veut l’entendre qu’il manque Ulla Merkel…

Puisque l’on parle de ces pratiques courantes dans la Grèce antique et que les candidats atteints de crises d’hémorroïdes préfèrent éviter sous peine de rejouer le saigneur de l’anneau, signalons cette déclaration qui fera mal au c.. des mariés gays et lesbiens… Laurent Wauquiez, la tête de nœud qui coache l’Ex, souhaite en effet abroger la Loi Taubira une fois revenu aux responsabilités…Pourquoi ? Son compagnon ne veut pas se marier ?

Allez, ne tirons pas sur les ambulances, ni dans les ambulances, quoique ça a l’avantage qu’en cas de petite mort effective, on est équipé question matos médical… Il faut dire que le pauvre Wauquiez, il va devoir avaler des paquets de couleuvres s’il compte effectivement coacher le petit… Jack Lang en avait bavé plus que sa teinture bihebdomadaire en 2007 quand il avait inconsidérément pris sous sou aile Notre Dame du Poitou, la Sainte-Ursule de la Bravitude, l’Immatriculée Contraception de la connerie à répétition, Ségolène Royal… Gageons que ce fut une sinécure…

Sinécure également, ou peu s’en faut, la gestion de la crise à Air France, dont plus aucun pilote n’a envie de s’envoyer en l’air à cause d’hôtesses et de stewards pas assez accortes… Outre l’emmerdement maximum des usagers, encore une fois pris en otage, c’est tout un pan d’économie qui vacille et risque de s’effondrer si la situation ne se débloque pas… Et comme économiquement parlant, tout va bien en France…

Tout va tellement bien qu’on nous régale d’un nouveau billet de dix euros… soi-disant plus difficilement falsifiable que son prédécesseur… Vu ce qu’on peut de nos jours acheter avec dix euros, qui aurait l’idée de se casser le bonnet à falsifier ce genre de billet…

Ou alors, il faut s’appeler Thevenoud… Eh oui, l’administrativement phobique refait parler de lui… Non content de ne pas payer ses impôts, son dentiste, son loyer, ses croissants, sa pute, l’ancien secrétaire d’Etat ne payait pas non plus l’EDF… Bon d’accord, ce n’était pas une lumière, mais ce n’est pas une raison !

Si tous ceux qui n’ont pas la lumière à tous les étages ou qui pédalent pour alimenter par intermittences la dynamo, nous aurions certainement résolu le problème de l’intégrisme et des illuminés barbus de tous poils, notamment ces dangereux andouilles de l’EI, qui auraient enlevé un touriste français qui faisait de la randonnée en Algérie… Une forme de suicide des plus exotique, en fait…

Finissons en beauté, si l’on peut dire, avec cette américaine qui s’est fait implanter un troisième sein pour la coquette somme de 20.000 dollars… Pour le même prix, perso j’aurais tenté la greffe d’un premier cerveau…

Et le 23 septembre 1967, les Box Tops affranchissent ce qui sera leur unique tube… mais quel tube ! Torché en moins de deux minutes, sur un rythme implacable, ce tube qui finit numéro ce jour doit beaucoup à la voix grave et rocailleuse du chanteur Alex Chilton, que l’on imagine se gargariser à l’alcool fort et aux clopes sans filtre… et qui n’a pourtant que seize ans lors de l’enregistrement… N’allez pas croire qu’avec ce titre, les interprètes étaient timbrés… 

 

lundi 22 septembre 2014

Brèves du 22 septembre 2014

Vous aurez beau dire ce que vous voulez, mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… Vous avez beau développer des trésors d’ingéniosité et mettre en place des ressources inespérées… ça foire lamentablement, ça capote de la manière la plus lamentable qui soit, bref, c’est Waterloo morne plaine sur toute la ligne, une cata complète, bref, un échec cuisant et complet…

Lorsque les astres ne sont pas avec vous, qu’ils ne se sont pas donné le mot pour que la réussite vous accompagne au cours de votre tentative, vous pouvez toujours vous brosser pour tenter de mener votre entreprise à bien…

Vous loupez votre permis de conduire à cause d’un connard en bus qui vous coupe la priorité… vous vous mangez la moquette dans vos travaux d’approche et de séduction d’une bombasse qui fait péter tous les boutons de braguette aux messieurs qu’elle croise… Vous prenez la onzième place dans un concours au taf où ne sont retenus que les dix premiers… Vous faites de la politique et votre interview capitale vire à l’eau de boudin…

N’y voyez-là bien évidemment aucune allusion à la soporifique prestation de l’Ex hier soir, au journal du Playmobil de la Deux… Autant de temps pour si peu de choses… Mais il faut le comprendre Sarko… Deux ans qu’il ne pouvait pas l’ouvrir officiellement… entre la gratteuse de guitare qu’on pourrait envoyer comme ambassadrice de l’aPhone 6 et le duo de perruches Fillon-Copé qui ont stérilisé la droite à force de se bouffer les couilles suite à la cataclysmique élection de 2012, il y avait de quoi se la prendre et se la mordre…

Et bien depuis hier, c’est officiel, Sarko est revenu… revenu de tout, des siens, de la politique, du diable vauvert… Et il a changé… oui, c’est un tic chez lui, il affirme tous les cinq ans qu’il a changé, alors que c’est le même petit bonhomme imbu de pouvoir et de lui-même, qui cherche évidemment à entuber à nouveau les français en leur promettant non plus des monts et merveilles mais carrément le grand chambardement promis et chanté par Guy Béart…

Le seul souci, c’est que l’ex-locataire de l’Elysée ne séduit plus, son numéro de charme ayant déjà été usé en 2012 quand il a été laminé par le Tout Mou… Si près de trois-quarts des sympathisants de droite s’affirment ravis (et on peut donc en déduire qu’ils aiment l’avoir profondément quelque part à aimer quelqu’un qui leur a couté un certain nombre de milliards d’euros, le peuple français ne partage pas aussi largement cet enthousiasme aveugle…

Bien qu’il s’en défende, le représentant en talonnettes se voit déjà reprendre un bail de cinq ans rue du Faubourg Saint Honoré, flanquant l’amateur de croissants à la porte à coup de casque de scooter dans le derche et imposant Carlita en première dame enrouée et botoxée… Encore faut-il qu’il arrive à se hisser jusqu’aux primaires, ce qui n’est pas gagné d’avance… Mais bon, tant que les média font mumuse avec cette marotte et cette marionnette à taille presque réelle, on oublie les conneries de Pépère, les menaces extérieures et nos emmerdements quotidiens…

DUssé-je dire, en lieu et place des conneries de Pépère, les hésitations erratiques du Gouvernement du Pétillant.2… Lequel a pris son courage à deux mains, et son sac à vomi dans l’autre pour aller la peur au ventre et les valseuses comme des grains de millet rencontrer pour la première fois la grande Saucisse de Berlin, la Kaizerin d’outre-Rhin, Frau Encula Merkel, et son sourire légendaire de bavaroise élevée à la bière et qu’on aurait uniquement sustantée depuis huit jours avec de l’Evian…

Autant dire que Manu ne bande que d’une à l’idée d’aller se frotter à la douce Encula qui va très certainement l’envoyer bouler comme un demi-bretzel lorsque le Pétillant.2 va entonner la valse de la Séduction et l’arpège de la réduction du déficit…

Je serais vicieux, je demanderais comment Manu est parti voir la descendante de Frida Oum Papa… Il n’a pas dû se cogner Paris-Berlin en berline… Naaaaaaaaaaan ! Il a pris l’avion… Alors que les pioltes d’Air France nous les brisent menu et font tout leur possible pour couler la compagnie, Manu s’en cogne et s’envoie en l’air ! Le Nouveau slogan d’Air France ? A nous de vous faire préférer le train…

Un train plutôt faiblard, notamment lorsqu’il s’agit de la forme de Zlatanou… Figurez-vous qu’Ibrahimovic, la Joconde du PSG, aurait des passages à vide… Faut le comprendre, à force de tringler tout ce qui passe dans un rayon de cinq cent mètres, à la longue, on a les valseuses comme les plombs de l’horloge à grand-mère et coquette qui refuse la haie… Et quand on a un burn-out sexuel (qu’on appelle dans les milieux autorisés et introduits un burnes-out), on est minable sur la pelouse… forcément !

De la pelouse à l’orifice médian et unique qui sert généralement à expulser certaines matières dont certains se complaisent à remplir leur bouquin ou leur disque, il n’y a pas loin, et je voudrais avoir une pensée émue pour les dix millions de trouduc qui viennent en l’espace de trois jours de claquer l’équivalent d’un smic pour acquérir le dernier ail-phone, qui évidemment est bourré de gadgets incompréhensibles et de fonctionnalités franchement inutiles… Au moins pourront-ils se la péter au bureau, à Pôle Emploi ou au Sauna du Gay-Tapant, 69 rue Sainte Croix de la Bretonnerie…

Je ne me la pèterai guère aujourd’hui car faute de combattants, je dois abandonner l’anniversaire musical… provisoirement j’espère…

Et le 22 septembre 1996, déboule sur nos écran une sitcom américaine mettant en scène six New-Yorkais célibataires et proches de la trentaine, vivant sur le même palier, trois filles, trois garçons et autant de complications. Il y a Rachel, enfant gâtée et pétée de thunes ; Monica, maniaque du chiffon ; son frère, Ross, ultra sentimental et amateur de vieux os ; Chandler, doté d'un humour au vitriol et d’un père travesti ; Joey, l'acteur raté et affolé du slip et Phoebe, la fofolle de service. Les Friends débarquent dans nos vies, et vont les squatter pendant plus de dix ans… Oh my God ! 

vendredi 19 septembre 2014

Brèves du 19 septembre 2014

« Orages, ô désespoir ! Ô inondations ennemies,
« N’a-t-il donc pas assez plu pour aujourd’hui
« Et ne suis-je trempé dans les caniveaux gorgés
« Que pour voir au final encore de la flotte tomber »

Les amateurs de belles lettres, les goulus de la Pléiade en édition De Luxe sur papier bible et reliure en peau de chagrin et peau de fesse de veau élevé sous la mère, les fétichistes de l’édition rare et originale des confessions salaces d’un Marquis de Sade au rabais avec les tâches en prime, les rats de bibliothèque qui souillent leur slip kangourou plus très frais en dévorant du Cioran, du Céline, du Duras ou du Delly, vont m’en tenir rigueur, je le sens…

On ne s’attaque pas à un tel monument de la littérature sans être au minimum un possédé par le Démon des Ch’tis à Mykonos, un sataniste dévoué aux bouquins de Marc Lévy, un dévot de la secte des admirateurs de Christophe Maé…

Franchement, oser pasticher ainsi les plus célèbres alexandrins de la langue française, c’est un peu comme si l’on colorisait « Les Tontons flingueurs », si l’on remixait les vocalises de la Callas et si l’on écrivait une suite aux Misérables genre « Cosette au bordel » ou « Javert et contre tous »…

Dussé-je passer pour un parjure prêt à retourner sa veste à en faire craquer les coutures, un fieffé menteur ou un éhonté qui change d’avis comme un vulgaire Eric Besson, je le dis haut et fort : c’est inadmissible !

On ne foule pas au pied ainsi la tirade des Nez d’Emile Zola !!! Nan mais c’est vrai quoi ! Laissons ce pauvre écrivain de la seconde moitié de la Renaissance reposer en paix avec son mari William Jexpire…

Et puisqu’il le faut, mouillons-nous plus que l’ourlet du pantalon en arpentant d’un pas allègre les flaques de l’actualité du jour, il faut dire aussi désopilante qu’une bassine de flotte sous un toit qui fuit…

Le désespoir des orages, donc avec les meurtriers orages dans le Languedoc-Roussillon, et la conférence de presse de Flamby… Il faut que vous le sachiez, et pas spécialement dans la colle ou mes bottes, mais les deux sont intimement liés… Mais si, Flotte Mec attire la flotte partout où il passe… A son investiture, lors de son voyage chez Encula Merkel, à l’île de Sein… Ce type est le remède à la sécheresse dans le monde ! Au lieu de nous enquiquiner avec ses réformes foireuses et ses mines de bloc de saindoux suintant, il aurait mieux à faire de démissionner et de se recycler en allant prononcer des discours (toujours le même, tout le monde s’en contrecarre) dans les zones asséchées…

Mais non, au contraire, le Tout Mou persiste, signe et se cramponne à sa fonction contre vents, marées et protestations qui montent de tous côtés, y compris de son bord. Et la quatrième conférence de presse du quinquennat Hollandouillesque donnait l’impression nette d’une fin de règne, d’une ambiance Titaniesque avec les membres du Gouvernement en musiciens de l’orchestre qui tirent la gueule et ne veulent même pas chanter le « Plus près de toi Mon Dieu »…

N’attendez pas que la lumière, l’action et la décision jaillissent telle une source de vif-argent de ce genre de réunion spectacle consternant où le surréalisme de la situation le dispute à l’inanité des réponses présidentielles… Pépère a été fidèle à ses habitudes : pas une décision ferme et définitive, de l’enfumage triple couche au mètre cube, des généralités oiseuses et du vent à un point que même une éolienne industrielle en verrait griller son rotor… Bref, un aveu de sincérité et d’impuissance…

Certes, les emmerdements volent en escadrille, mais ces derniers temps, le locataire de l’Elysée était à la tête d’un aéroport complet…. Valoche, ses ministres, son incapacité à gouverner… Manquerait plus que Thomas lui annonce qu’il se marie avec Tom Daley, et la coupe serait pleine… Nunc est bibendum… Bibendum, vu le pneu qu’il a autour du ventre, ça lui va comme un gant, non ?

Puisqu’on parle de gants, prenons-en et enfilons-les prestement pour parler d’une info qu’il faut manipuler avec la précaution d’un fildefériste parkinsonien transportant sur les haubans du viaduc de Millau un container de nitroglycérine suractivée un jour de mistral tempétueux. Ancien responsable politique de haut-niveau malgré sa taille qui ferait passer Willy Rovelli pour un géant, cœur d’artichaut au mauvais goût certain puisqu’après une bourgeoise coincée du corridor à cakes, et le recyclage d’une ancienne femmes à Jacques Martin, il donne désormais dans la chanteuse aphone et botoxée qui a déroulé suffisamment de câble pour faire Paris-Vladivostock et retour… Mais aussi jogger infatigable (il a dû racheter les anciennes guibolles de Pistorius), secoueur impulsif d’épaule (dangereux quand on ouvre une bouteille de Perrier), atteint d’une forme d’impatience chronique et auteur d’un « casse-toi pauv’ con » qui lui colle aux baskets comme les sans-dents hollandouillesques…

Oui, mes bien chers frères et sœurs (auxquelles il faut bien rajouter quelques tantes), en ce quatrième vendredi après la Pentecôte adventiste des chiites du Levant Occidental, et le sixième après l’épisiotomie de Sœur Maire-Jouissance de la Pénétration, Jésus est là, Jésus revient… Le Messie est à nouveau parmi nous… Messi ? Nein ! Messie ! Mais non ? ! Mais si !

Nicolas Sarkozy, dussé-je dire sa Luminescence cosmique Nicolas Sauveur de la Droite Sarkozy est enfin redescendu en ce bas monde pour sauver le bon peuple de droite… et de gauche également, parce qu’il n’est pas regardant, le représentant en talonnettes, et il distribue sa bonté à toutes et tous !

Peut-être même Brandao, le mec qui fout des coup de boule(s) à ses coéquipiers dans les vestiaires, pourra-t-il en bénéficier… La connasse en short a écopé de six mois de suspension ferme… Suspension ferme… Si c’est par les parties intimes, il a beau être fan de sado-maso, il va sentir sa douleur… Si c’est suspension à un croc de boucher, ça va exciter Sarkozy…

Je ne sais pas si ce sera de nature à vous exciter la nouille ou à vous inonder le matou, mais il faut que vous sachiez (dans la nature, la sciure ou dans le trou) que le 19 septembre 1957, Dalida reçoit un disque d’or pour Bambino, son premier et incontournable tube.

Et le 19 septembre 1980, « Le tambour » de Volker Schlöndorff obtient l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère. Adapté de la première partie du roman éponyme de Günther Grass, ce film est surtout célèbre pour ce gamin aux yeux de batracien sous acide qui a fait frémir plus d’un cinéphile, et terrorisé plus d’un moutard… 

jeudi 18 septembre 2014

Brèves du 18 septembre 2014

« Glaub' an dich selbst,
« und dein Leben beginnt.
« Du musst dir vertraun
« und es wird gelingen. »

Pour les personnes qui ne pratiquent pas le bretzel-saucisse et s’en tiennent bien prudemment à la baguette-béret basque, l’introduction liminaire du début qui commence l’amorçage de ces lignes peut paraître aussi lumineuse qu’une tache de suie sur une robe d’avocat la nuit au fond d’un tunnel non éclairé… Pour celles qui ont pratiqué à outrance l’allemand (la langue, hein, pas l’ami Fritz et son casque à pointe) en souvenir d’une tante ou d’une grand-mère pionnière en matière d’innovation capillaire puisqu’ayant porté une coupe hyper-courte dès la Libération, ce serait limite insultant de vous en livrer la traduction… Et pour toutes les autres, ça n’a strictement aucune importance, puisqu’elles s’en contre-cognent le réservoir à prouts avec une prothèse de patte de cloporte trempé dans la pâte à beignets…

Et pourtant , il est de mon devoir d’éclairer votre lanterne, parce qu’il y en a qui n’ont pas la lumière à tous les étages et d’autres qui sont en coupure de jus à un point tel qu’ils doivent pédaler pour faire reluire leur vessie (qu’ils prennent pour une lanterne)… Mise dans la bouche de Su Kramer (c’est pourtant quelque chose de très correct, hein !), cette création répondant au titre de « Glaub’ an dich selbst » qui participa fort honorablement aux éliminatoires allemands pour le Grand Prix Eurovision de la Chanson 1972, c’est un appel à la confiance en soi : « crois en toi-même, et ta vie commence, Tu dois te faire confiance et cela réussira »…

Je ne suis pas loin d’être intimement convaincu, aussi intimement que l’on peut être pénétré par une idée derrière la tête que ces quelques paroles sont devenues depuis peu le leitmotiv indétrônable de notre irremplaçable Tout Mou… Non pour faire plaisir à Encula Merkel qui avec ses yeux de berger allemand battu et son tour de taille qui la fait s’assimiler à une micro-planète, formes girondes guère flattées par des tailleurs taillés en 1965 en RDA par un tailleur déjà à coté de la plaque, la bouffeuse de saucisses à la moutarde arrosées de schnaps se tamponnerait de François même s’il arrivait à Berlin sous le soleil en costume de Mickey en latex et debout dans un tonneau de graisse de phoque rance…

Il ne vous aura pas échappé que Flamby va affronter cet aprèm les journalistes au cours d’une conférence de presse, imitant honteusement, et sans envergure le Général… Les chaines d’info continue vous le cornent dans les mirettes et les sonotones toutes les vingt minutes… Comment le Porcinet sudoripare, qui ruisselle sous les bras à la moindre contrariété, va-t-il se démerder pour ne pas se transformer en fontaine sous le feu des questions qui, c’est une évidence, n’éviteront pas les sous-entendus sur le torche-cul du Rottweiler, la calamiteuse politique menée ou la rentrée positivement affreuse avec le remaniement et la confiance peau de chagrin du Pétillant.2…

Rassurez-vous, vous n’aurez pas de révélation fracassante, pas d’annonce propre à vous faire un deuxième orifice postérieur unique et médian, Pépère sera pépère et va brasser du vent façon soufflerie industrielle à un point tel que les articles pour les journaux de demain sont déjà rédigés… Si le trempeur de croissants à scooter était surprenant, c’est uniquement parce qu’il se serait pris les pieds dans le tapis en entrant…

Cependant, notre Normal 1er devrait se méfier de certains de ses ministres qui cherchent à se pousser du col en tentant de rivaliser de connerie avec lui… Mais c’est irréalisable mes chéris ! Jamais vous n’arriverez à égaler Flotte Mec !! Que Manu Macaron de Chez Ladurée en prenne de la graine (de chez Vilmorin)… Après avoir lâché sa macro-connerie sur Europe n° 1 sur l’illettrisme des bretons, il sort les avirons et présente ses regrets à qui n’en veut… Inutile, les principaux n’arriveront pas à déchiffrer l’article de journal…

Si l’on en est à l’article de journal, le Royaume-Uni en est lui peut-être à l’article de la mort avec la possible indépendance de l’Ecosse, laquelle se décide aujourd’hui par un vote qui promet d’être plus haletant qu’une finale du Concours Eurovision et dont l’issue, apparemment en faveur d’un refus de sécession, est moins prévisible que les dialogues d’une sitcom française genre Les Vertiges du retour d’âge des Mystères de l’amour chez Hélène et les tafioles...

Puisqu’on parle de tafioles et autre vidangeurs de spaghettis à moustache, un mot de Mathieu Valbuena, le footballeur miniature, qui a été opéré de l’appendicite récemment… Il parait que le chirurgien à cru qu’il était en train de jouer au Docteur Maboul, vu les dimensions réduites de la joueuse du Dynamo de Moscou…

Encore un mot de plaisirs anaux coupables et protégés sous le haut patronage de Saint Durex et de Sainte Vaseline (en l’absence notable de Notre Dame de Charente-Poitou, puisque Charente-Poitou, ça rentre partout), avec la rumeur voulant que le Gouvernement cherche à augmenter la CSG pour les retraités les plus aisés… Vous n’imaginiez tout de même pas que la suppression d’une tranche d’impôt ne serait pas suivie par une hausse d’autre chose ? Ou alors, vous êtes vraiment demeurés, mes pauvres bichons !

Allez, pour finir sur une note d’optimisme, cette nouvelle aussi réjouissante qu’inquiétante : Jeff Tremblay, canadien de 34 ans dont 16 de coma réagirait à la diffusion par IRM d’un film d’Hitchcock… Encourageant… Mais je n’ose imaginer la réaction si on lui avait diffusé en lieu et place un film de BHL ou de Chantal Ackermann… On l’aurait déposé six pieds sous terre, vraisemblablement…

Il n’est pas non plus certain que l’écoute de l’album « Paranoïd » par Black Sabbath, sorti le 18 septembre 1970, soit d’une aide précieuse en pareil cas… Parce que ça, c’est de la musique d’homme, du bon gros matos bien psychédélique, velu et couillu qui sent le benjoin, le patchouli et le pétard d’afghan…

Et le 18 septembre 1978, Récré A2 propose le premier épisode d’une série animée japonaise inspirée d’un manga et composée de 115 épisodes : Candy… L’histoire de cette orpheline américaine va ravir le cœur de toute une génération, en même temps que Capucin, son insupportable raton laveur, les infects Neil et Eliza, les cuculs Archibald, Alistair et Terry… et le mystérieux Prince des collines. Le générique français, interprété par Dominique Le Poulain, constitue une madeleine de Proust en vous amenant « au pays de Candy… »