« Tout éclate, tout
explose
« Jour et nuit, nuit et
jour
« Tous les êtres,
toutes les choses
« Sont unis dans
l´amour… »
Le plus électrique de nos
chanteurs modernes, le blondinet Claude François qui sautait partout et pas
seulement en scène ou devant les caméras de télévision, n’avait pas
foncièrement tort lorsqu’il hoquetait ce « Tout éclate, tout explose »
de sa merveilleuse voix de tête qui ressemblait à s’y méprendre aux
lamentations d’une scie sauteuse dont la lame se serait coincée dans une plaque
de contreplaqué trop épaisse…
Tout éclate, tout explose,
tout vole en éclats… Nos acquis, nos certitudes, nos doutes, nos pare-brise
sous l’action sournoises d’un gravillon ou d’une mémère à clebs qui traversait
sans regarder…
Et cette union dans l’amour
pose néanmoins question… Bon, il faut que vous le sachiez, et de préférence pas
dans mes bottes, le bondissant Cloclo n’avait pas pour particularité d’interpréter
des morceaux à la poésie glapissante ou d’un intellectualisme qui aurait pu
faire passer Sartre pour une décalque bon marché de Nikos…
C’est donc chercher
inutilement à sodomiser des diptères pas forcément consentants que de se poser
la masturbatoire question de connaître la nature de cet amour… Amour physique
au sens premier du terme, celui qui tâche les culottes et les draps et dans le
meilleur des cas vous attache un boulet aux pattes pour les vingt ans à venir ?
Amour plus immatériel pour des entités désincarnées et dont le caractère
volatil est encore plus subtil à capturer qu’une prise de position ferme et
définitive de Flamby l’Hollandouille ?
Voire !
Cet amour, c’est l’amour du
sensationnel, du paraître, du pognon, de la chair… Des éléments que l’actualité
a savamment dosé et mixé patiemment aujourd’hui…
Du sensationnel, du paraître,
de la paillette sur la perruque et de la poudre dans les narines, c’est bien
évidemment le fameux Festival de Connes qui déroule à compter d’aujourd’hui son
tapis rouge, ses lignes de coke et ses rangées de putes ukrainiennes aux lèvres
tellement gonflées qu’on se demande si elles ne font pas une allergie au latex…
Préparez-vous ce soir à
assister à un défilé de vieilles peaux (plus tirées que retendues), de jeunes
loups qui n’hésitent pas à le voir, de starlettes légèrement vêtues qui l’ont
vu depuis longtemps, le loup et toute la meute, des réalisateurs exotiques
venant de pays où il ne pleut pas (vu l’odeur qu’ils dégagent) et dont on
aurait toutes les peines du monde à situer sur une mappemonde, et au milieu de
tout ce maelstrom d’inutiles et de pique-assiettes, on devrait quand même
trouver quelques stars…
On peut encore ranger dans
cette catégorie notre Gégé national, le Deparidoff qui présente son film sur la
bite sur pattes du FMI… Pas en compétition officielle, bien entendu, mais peut-être
en diffusion de clôture…Rien de nouveau sous le soleil ni sous la lune de
Gérard, dont on est depuis belle lurette au courant de la générosité de ses
moyens, grâce aux Valseuses…
Egalement au rang des
vedettes, la suçoteuse de goulot de bouteilles de Schweppes, Nicole Kidman, qui
assure la promo d’un film à propos d’une actrice devenue princesse d’un
mouchoir de poche débordant de pognon pas très clean et qui finit en bouillie
dans une bagnole anglaise a fond d’un ravin… Une princesse en surpoids,
apparemment puisque le film s’appelle « Grasse »…
Amour du pognon, même sur la
Croisette, ce qui peut apparaître particulièrement dérangeant et inhabituel, je
vous l’accorde… Figurez-vous que Jean Dujardin aurait posé ses fesses (et le
reste, par voie de conséquence) dans une chambre cannoise à 35.000 boules… A ce
prix-là, il faut espérer pour Loulou que l’escort-girl (nom pratiqué et
pudiquement faux-cul pour désigner la bombasse à lèvres en forme d’aspirateur à
queues experte en finition manuelle) est comprise !
Dans le même domaine (pognon
contre amour et amour de la chtirlipoteuse de chipolatas à chantilly liquide),
l’équipe des 30 connasses en short qui s’enverront en l’air au Brésil a été
révélée… Et oh, surprise ! Giroud, Benzéma et Ribéry en sont ! (de la
liste de noms retenus, pas de la jacquette). Avec ce triumvirat de queutards invétérés,
le prix de la pute explose au Brésil… Faudra quand même leur expliquer, et là, c’est
loin d’être gagné, quelques menus détails sur les péripatétiputes brésiliennes…
Déjà qu’ils ont le plus
grand mal à faire la différence entre une mineure et une majeure (16, 17, 18,
autant de nombres qui leur sont inconnus), allez leur faire entrer dans la
boite crânienne la différence qu’il existe fondamentalement entre les filles et
les…. enfin, les… disons les Conchita Wurst ou les Jacinta Salchicha…
Si la liste fait état de
trente connasses en short prêtes à se faire décapsuler la bouteille de soda, c’est
que fatalement, une sélection eu lieu… (Si c’est aussi fructueux que la
sélection française pour l’Eurovision, les footeuses n’auront même pas le temps
de tirer un but et une pute qu’ils seront déjà de retour à Paris). Et parmi les
non-sélectionnes, Samir Nasri… Soit la merguez imbitable est véritablement une
calamité sur une pelouse, soit il a de gros soucis de raidissement de gourdin…
parce qu’on préfère la moule ou le pain de sucre, au Brésil, on trouve toujours
son bonheur…
Et comme tout est pognon, sensationnel,
paraître, et chair depuis des lustres et de nombreux candélabres, le 14 mai
1986, François LEOTARD annonce à l'Assemblée Nationale la privatisation de TF1,
la plus ancienne chaîne de télévision. Par ce changement de statut, le Ministre
de la Culture et de la Communication souhaite "favoriser l'existence d'un
secteur privé de qualité"… Quand on voit ce qu’elle est devenu, notre
première chaine, on se dit qu’il a eu le nez creux…
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