lundi 12 mai 2014

Brèves du 12 mai 2014

Post coitum omne animal triste est, sive gallus et mulier...

Rassurez-vous, je ne vais pas entamer cette semaine par de trouducutesques citations latinisantes sur la tristesse de l’animal après le simulacre de la reproduction, à l’exception notable du coq et de sa poule… ah non pardon, de la poule, plus communément désignée dans les couches sociales aisées et pratiquantes « la femme »…

Mais que le vous le vouliez ou non, le latin, bien que langue morte (à la différence de celle de DSK…), nous a léché, pardon ! laissé de bien belles formules dont la pérennité se vérifie encore de nos jours…

Après la jouissance, vient une période de tristesse plus ou moins importante et explicable… Après un pic dont l’intensité est évidemment proportionnelle à la dextérité de votre partenaire à se servir de son propre pic (à sirop ou à glace, si vous êtes un adepte de Basic instinct), vous voila plongés dans un marasme qui ferait passer Buster Keaton pour un De Funès sous acide…

Cette période de latence durant laquelle la pire des catastrophes semblerait à vos yeux une simple péripétie, je la vis depuis samedi soir…

Post eurovisionem, omne eurofanus triste est…

Après l’Eurovision, tout eurofan est triste… surtout si son pays s’est mangé une raclée mémorable au Concours !

Triste parce que son favori n’a pas gagné, parce que le gagnant vous donne de boutons (et pas seulement ceux de l’herpès génital que vous vous êtes chopé en baisant à couilles rabattues dans les coulisses du baisodrome européen), parce que son pays ne finit pas à la place espérée…

Vu le résultat absolument désolant de la France, on a de quoi célébrer cette première dernière place avec la pompe, la joie et la fraîcheur qui s’impose, en écoutant un requiem de Mozart dans un caveau désaffecté un soir de pleine lune…

Evidemment, la gamelle de la France fait rigoler la toile et déclenche des avalanches de jeux de mots velus sur la barbe qui bat la moustache d’un poil… Tant qu’on en vient pas aux poils de cul, cela restera correct…

Enfin correct… Vous le subodorez, la victoire du Jésus en robe de soirée fait tousser dans certains milieux où le goupillon, le crucifix et le mariage en famille sont nettement plus répandus que le poppers, le gode ceinture et les soirées interlopes…

Et notre gazée à distance s’est fendue d’un gazouillis pour s’émouvoir du Grand Prix Eurovision 2014… Fallait bien une connasse pour balancer une connerie décalée sur la victoire de Conchita Saucisse… Boutin a battu Barjot d’un jet de chapelet…

Et suite à l’annonce des résultats samedi soir, et faisant litière de la déclaration complètement idiote de la Conchita Saucisse sur la dédicace de sa victoire à la paix dans le monde, ou une idiotie dans le genre, que même une candidate recalée aux Miss France n’aurait pas osé imaginer (dans le même temps, elles n’imaginent pas… et ne pensent pas non plus…), les résultats des demi-finales furent révélés…

Avec son lot de surprises, bien entendu ! Pour ma part, je fus choqué de la décevante quatorzième place sur seize de la Belgique, alors que la prestation d’Axel Hirsoux fut bouleversante d’émotion…

Pas surpris, en revanche, de la gamelle ramassée par Israël, avant-dernier de sa demi-finale… C’était putassier, gueulard, sans finesse… Et c’était « ça » que les eurofans avaient classé premier dans leurs prédictions… Excusez-moi deux secondes, j’ai mon rimmel qui se fait la paire tellement je me marre…

Encore une fois, les eurofans ont mis à côté de la plaque, encore une fois notre chanson a fait un bide (et il faut reconnaître que c’était mérité malgré leur prestation sans bavures)… Encore une fois France 3 va jouer les poètes maudits en ergotant que c’est l’Europe qui n’a rien compris… Ce qu’on a compris, nous, téléspectateurs moyens, c’est que la France se fout complètement du Concours ! Marie-France Brière, reviens !

Bon, on ne vas toute de même pas faire le réveillon sur l’Eurovision, parce que certains plats servis samedi soir étaient franchement bourratifs, ou avaient nettement dépassé la DLUO…

Faudrait-il s’attarder sur la nouvelle bourde de la tata des tatas, la Garde d’Esso ? Faut pas la traiter de fausse note ministérielle, comme le fait le gros adipeux Collard… Elle n’a pas desserré le dentier de toute la Marseillaise, jouée lors de la célébration de la commémoration de l’abolition de l’esclavage… Hymne national qu’elle compare ensuite à un karaoké d’estrade… Pour une personne aux responsabilités, ça la fout bien, y a pas à dire…

Et le bouledogue blond en rajoute une couche en demandant la démission de Christiane Banana (une lointaine cousine de Conchita Chorizo… euh, Saucisse !)… s’indignant comme à son habitude… Et lorsque Marine s’apercevra que la Garde Des Sots est noire, ça va être Hioshima sous sa perruque…

Et le 12 mai 2001, au Parken Stadium de Copenhague, se déroula le Concours Eurovision de la Chanson qui vit la victoire de l’Estonie avec une chanson oubliable « Everybody »… Et la France, renaissant de ses cendres eurovisuelles telle le phénix, terminait quatrième grâce à la voix de Natasha Saint-Pier qui n’avait que son âme à cette époque-là… Et c’était déjà ça… D’autres n’ont qu’une moustache… Ce qui est loin d’être au poil !

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