Post coitum omne animal triste
est, sive gallus et mulier...
Rassurez-vous, je ne vais
pas entamer cette semaine par de trouducutesques citations latinisantes sur la
tristesse de l’animal après le simulacre de la reproduction, à l’exception
notable du coq et de sa poule… ah non pardon, de la poule, plus communément
désignée dans les couches sociales aisées et pratiquantes « la femme »…
Mais que le vous le vouliez
ou non, le latin, bien que langue morte (à la différence de celle de DSK…),
nous a léché, pardon ! laissé de bien belles formules dont la pérennité se
vérifie encore de nos jours…
Après la jouissance, vient
une période de tristesse plus ou moins importante et explicable… Après un pic
dont l’intensité est évidemment proportionnelle à la dextérité de votre
partenaire à se servir de son propre pic (à sirop ou à glace, si vous êtes un
adepte de Basic instinct), vous voila plongés dans un marasme qui ferait passer
Buster Keaton pour un De Funès sous acide…
Cette période de latence
durant laquelle la pire des catastrophes semblerait à vos yeux une simple
péripétie, je la vis depuis samedi soir…
Post eurovisionem, omne eurofanus
triste est…
Après l’Eurovision, tout
eurofan est triste… surtout si son pays s’est mangé une raclée mémorable au
Concours !
Triste parce que son favori
n’a pas gagné, parce que le gagnant vous donne de boutons (et pas seulement
ceux de l’herpès génital que vous vous êtes chopé en baisant à couilles
rabattues dans les coulisses du baisodrome européen), parce que son pays ne
finit pas à la place espérée…
Vu le résultat absolument
désolant de la France, on a de quoi célébrer cette première dernière place avec
la pompe, la joie et la fraîcheur qui s’impose, en écoutant un requiem de
Mozart dans un caveau désaffecté un soir de pleine lune…
Evidemment, la gamelle de la
France fait rigoler la toile et déclenche des avalanches de jeux de mots velus
sur la barbe qui bat la moustache d’un poil… Tant qu’on en vient pas aux poils
de cul, cela restera correct…
Enfin correct… Vous le
subodorez, la victoire du Jésus en robe de soirée fait tousser dans certains
milieux où le goupillon, le crucifix et le mariage en famille sont nettement
plus répandus que le poppers, le gode ceinture et les soirées interlopes…
Et notre gazée à distance s’est
fendue d’un gazouillis pour s’émouvoir du Grand Prix Eurovision 2014… Fallait
bien une connasse pour balancer une connerie décalée sur la victoire de
Conchita Saucisse… Boutin a battu Barjot d’un jet de chapelet…
Et suite à l’annonce des
résultats samedi soir, et faisant litière de la déclaration complètement idiote
de la Conchita Saucisse sur la dédicace de sa victoire à la paix dans le monde,
ou une idiotie dans le genre, que même une candidate recalée aux Miss France n’aurait
pas osé imaginer (dans le même temps, elles n’imaginent pas… et ne pensent pas
non plus…), les résultats des demi-finales furent révélés…
Avec son lot de surprises,
bien entendu ! Pour ma part, je fus choqué de la décevante quatorzième
place sur seize de la Belgique, alors que la prestation d’Axel Hirsoux fut
bouleversante d’émotion…
Pas surpris, en revanche, de
la gamelle ramassée par Israël, avant-dernier de sa demi-finale… C’était
putassier, gueulard, sans finesse… Et c’était « ça » que les eurofans
avaient classé premier dans leurs prédictions… Excusez-moi deux secondes, j’ai
mon rimmel qui se fait la paire tellement je me marre…
Encore une fois, les
eurofans ont mis à côté de la plaque, encore une fois notre chanson a fait un
bide (et il faut reconnaître que c’était mérité malgré leur prestation sans
bavures)… Encore une fois France 3 va jouer les poètes maudits en ergotant que
c’est l’Europe qui n’a rien compris… Ce qu’on a compris, nous, téléspectateurs
moyens, c’est que la France se fout complètement du Concours ! Marie-France
Brière, reviens !
Bon, on ne vas toute de même
pas faire le réveillon sur l’Eurovision, parce que certains plats servis samedi
soir étaient franchement bourratifs, ou avaient nettement dépassé la DLUO…
Faudrait-il s’attarder sur
la nouvelle bourde de la tata des tatas, la Garde d’Esso ? Faut pas la
traiter de fausse note ministérielle, comme le fait le gros adipeux Collard…
Elle n’a pas desserré le dentier de toute la Marseillaise, jouée lors de la
célébration de la commémoration de l’abolition de l’esclavage… Hymne national
qu’elle compare ensuite à un karaoké d’estrade… Pour une personne aux
responsabilités, ça la fout bien, y a pas à dire…
Et le bouledogue blond en
rajoute une couche en demandant la démission de Christiane Banana (une
lointaine cousine de Conchita Chorizo… euh, Saucisse !)… s’indignant comme
à son habitude… Et lorsque Marine s’apercevra que la Garde Des Sots est noire,
ça va être Hioshima sous sa perruque…
Et le 12 mai 2001, au Parken
Stadium de Copenhague, se déroula le Concours Eurovision de la Chanson qui vit
la victoire de l’Estonie avec une chanson oubliable « Everybody »… Et
la France, renaissant de ses cendres eurovisuelles telle le phénix, terminait
quatrième grâce à la voix de Natasha Saint-Pier qui n’avait que son âme à cette
époque-là… Et c’était déjà ça… D’autres n’ont qu’une moustache… Ce qui est loin
d’être au poil !
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