Ce qui change, c’est que rien ne change, et c’est ce qui change tout…
Rassurez-vous je n’ai nullement regardé d’un peu trop près le fond du saladier géant de sangria hier soir, lorsque la soirée s’est prolongée…
Il serait illusoire de penser que l’on peut amener les gens à modifier leur façon de penser, de voir ou d’analyser les choses… Les cons resteront cons, les nombrilistes continueront à se regarder le bide comme s’il s’agissait de la gare de Perpignan, centre du monde daliesque, et tout ce petit monde campera farouchement sur ses positions en estimant évidemment que l’autre a forcément tort puisqu’eux-mêmes détiennent la vérité ultime…
Et au lendemain de la célébration du 59ème Concours Eurovision de la Chanson, ce qui change, c’est que rien ne change, et c’est ce qui change tout…
Les cons restent cons, avec une bien ridicule et déplacée levée de boucliers de la part de quelques inutiles politiques nationaux qui viennent s’offusquer de la victoire de l’Autriche, et pas parce que leurs chocolats viennois vous flinguent le régime et vous font enfler les hanches comme le cierge d’un curé devant un enfant de chœur mignon à croquer…
Les nombrilistes persistent à se regarder égoïstement l’ombilic avec chevillée au corps l’inepte croyance que c’est l’Europe qui n’a rien compris et que la déculottée française n’est pas de leur faute…
Cette exceptionnelle chronique, exceptionnelle non pas par le contenu, quoiqu’elle puisse peut-être rivaliser avec certaines bavasseries médiatiques de certains chroniqueurs qui sous prétexte de liberté d’expression laissent exploser leur xénophobie crasse tout en se faisant éponger la nouille par des professionnelles de la cajolerie buccale à finition manuelle à la nationalité furieusement étrangère ; cette chronique donc est exceptionnelle puisque dominicale… Mais il eût été cruel de vous priver des résultats de l’Eurovision.
Aussi reprendrais-je (sans revenir sur les prestations, déjà évoquées lors des demi-finales et qui sont restées quasiment les mêmes) dans l’ordre du classement final les 26 pays qui se sont plus ou moins bien illustrés hier soir à Copenhague :
1er Autriche (290 points) : Eh oui, cela dût-il faire particulièrement mal aux viragos de l’ordre moral français (Titine Boutin est aux Quinze-Vingts depuis hier soir minuit et demi), mais c’est un travelo qui remporte la timbale 2014 ! Un Jésus en robe de soirée armé d’une chanson vaguement idiote, mais dont les sonorités james-bondiennes ont su plaire… Aurait-elle gagné sans le buzz provoqué par son apparence qui dérange ? C’est possible, car Thomas Neuwirth chante juste… et apporte la preuve une fois de plus que ce que les autrichiens font de mieux, ce sont les saucisses…
2ème Pays-bas (238 points) : C’est tout le paradoxe de l’Eurovision qui se voit résumé entre l’Autruche (oups, pardon, l’Autriche, c’est la plume dans le c… de Conchita qui m’a enduit d’erreur) et les Pays-Bas : autant le pompier putassier à grands renforts de pyrotechnie peut plaire, autant l’intimiste bien ficelé et authentique peut tirer son épingle du jeu. Morceau country sans envolées lyriques mais avec une vraie atmosphère, « Calm after the storm » finit très brillamment et c’est réconfortant de voir que ce n’est pas parce qu’on ne fait pas partie d’un bloc qu’on ne peut briller…
3ème Suède (218 points) : Pourra-t-on m’expliquer comment cette insipide copie d’un fond de tiroir de Céline Dion finit sur le podium ? Certes, c’est bien chanté, avec le volume de décibels requis par une blonde qui grimace ce qu’il faut pour s’attirer les votes… Mais ça reste froid comme un matin de décembre à Stockholm, ça ne dégage pas d’émotion…
4ème Arménie (174 points) : Là encore, le Frankenstein d’Erevan et sa bobine de déterré réussit à se hisser haut avec une chanson difficile d’accès (enfin, pour mes oreilles en tous cas) qui a dû largement bénéficier des votes de la diaspora arménienne… M’est avis qu’Aznavour a explosé son forfait pour voter pour Aram…
5ème Hongrie (143) : Donné favori, Andras ne s’en sort pas trop mal avec une chanson commune, mais aux paroles sur un thème grave. Est-ce cela qui a freiné son ascension, ou est-ce parce que les minettes et les invertis étaient encore à se laver l’entrejambe souillé lorsqu’il s’est agi de voter ?
6ème Ukraine (113 points) : L’habituelle péripatétipute ukrainienne à gros seins à manières vulgaires obtient des votes de sympathie de males fresque frappés d’apoplexie devant sa plastique plastique, mais aussi dans une certaine mesure des voix de soutien contre la Russie… M’expliquera-t-on enfin le rapport entre le hamster qui court dans sa roue et le « Tick tock » de l’horloge ?
7ème Russie (89 points) : Injustement sifflées, les jumelles ont assuré un show sympathique qui ne restera pas forcément dans les mémoires… Pénalisées assurément par la situation politique…
8ème Norvège (88 points) : Avec une chanson aussi dépouillée, un passage aussi précoce dans la compétition, le charpentier norvégien s’en sort très honorablement… Décidément, beaucoup d’orages au concours cette année !
9ème ex-æquo Danemark (74 points) : Suffisamment entraînant pour ne pas être ridicule et suffisamment ridicule pour ne pas risquer une nouvelle victoire, la chanson d’amour cliché de Basim renouvelle le genre de la chanson eurovisuelle onomatopée remplie de boumbadaboum, dingadong, tom tom tom et autres raclements de gorge…
9ème ex-æquo Espagne (74 points) : Mine de rien, c’est la meilleure position des pays du Big Five ! Bon, on oubliera sa coiffure mouillée qui lui donnait l’air d’une tête de baudroie fraichement pêchée, on passera sur la robe moulante qui met encore plus en valeur son bassin imposant, et on essaiera d’oublier malgré la persistance rétinienne ses mines de morue en manque d’air… Dancing in the rain est assez convaincant même si cela aurait nettement gagné à être interprété intégralement en castillan…
11ème ex-æquo Finlande et Roumanie (72 points) : Bon, les finlandais ne méritaient pas mieux, c’était sympa mais ce n’était pas non plus d’une originalité à tomber de la chaise… Etonnant par contre que les roumains n’aient pas fait mieux… Et pourtant, c’était du déjà-entendu, et les hurlements de Paula ont dû faire exploser quelques paires de lunettes…
13ème Suisse (64 points) : Dommage que Sebalter nous ait encore une fois offert sa trombine de folle tordue sous ecstasy… La chanson était sympatoche…
14ème Pologne (62 points) : Comment une telle horreur a-t-elle pu marquer autant de points ? Bon, je passe sur le style musical discutable car chacun sa tasse de thé, mais la présentation scénique était à la limite du vulgaire le plus achevé ! Entre la Mère Denis qui se frotte la culotte quasiment seins nus et l’autre vicieuse de baratteuse qui remue son gros bâton tout dur, c’était dur de départager dans la vulgarité…
15ème Islande (58 points) : Essai coloré et sympa, le passage dans les premiers n’a pas arrangé la chanson… Dommage !
16ème Belarus (43 points) : Le Cheesecake de l’ersatz de Robbie Williams est toujours aussi transparent et l’on ne pouvait s’attendre à mieux au final…
17ème Royaume-Uni (40 points) : Les sujets de sa Très Gracieuse Majesté boivent encore une fois une tasse de bouillon qui n’a rien à voir avec du thé… Certes, c’est deux places de mieux qu’avec Mamie Bonnie, mais il n’y a pas de quoi chanter victoire ! Molly est molle avec ses spartiates dorées, son bijou de front et sa chanson formatée et ronronnante… C’est prévisible, c’est déjà entendu, c’est de l’anglais eurovisuel comme on n’osait presque plus en faire en 1990…
18ème Allemagne (39) : Et encore un trio de saucisses (pas viennoises, celles-là) pour l’Allemagne qui décidément perd la recette du succès eurovisuel. Pas convaincant pour deux sous, mollasson, ringardisé par les sonorités du piano du pauvre, la chanson s’oublie aussi vite qu’on l’a entendue… Ajoutez à cela des tenues qui feraient passer Encula Merkel pour un top-model (elle qui n’est actuellement que taupe modèle) et vous comprendrez la Koloßal dégringolade…
19ème Monténégro (37 points) : Démodé, mais gentillet, le colosse de Podgorica faisait rance, coincé malgré la patineuse directement sortie d’un album de Martine des années 50… Un gadin compréhensible…
20ème Grèce (35 points) : Est-ce dû à une soudaine crise généralisée d’hémorroides mais personne ou presque n’a eu envie d’aller se faire voir chez les grecs… Certes la chanson n’était pas mauvaise, mais la réalisation laissait à désirer et la trampoline était d’un affligeant…
21ème ex-aequo Italie (33 points) : Une Césarette vulgaire dans sa robe ras le mariage avec une chanson rock brutale et agressive qui donne envie que ça se termine au plus vite…
21ème ex-aequo Azerbaïdjan (33 points) : C’est toujours aussi mou, insipide, transparent, ennuyeux… Les Azéris se croyaient en terrain conquis et pensaient récolter des points même en envoyant une plante verte bêlant des platitudes… Raté !
23ème Malte (32 points) : Dégringolade incompréhensible, surtout pour un titre sympa et frais… Le passage en deuxième partie de show n’a rien arrangé et c’est bien dommage.
24ème San Marin (14 points) : Le seul avantage d’avoir dû subir la Monetta en finale, c’est qu’elle a eu ce qu’elle voulait, et qu’on devrait pouvoir s’en débarrasser l’année prochaine. La présence de Ralph Siegel, Mister Grand Prix, au piano (ce qui rappelait 1982 et la victoire allemande) n’a servi à rien pour sauver du désastre ce numéro daté et ridicule…
25ème Slovénie (9 points) : Une raclée imméritée pour la classieuse slovène et sa chanson datée mais correcte…
26ème France (2 points) : Là évidemment, depuis le temps que France 3 le cherchait, on l’a eu ! Enfin la France est dernière ! Cela n’était jamais arrivé depuis 1956, et même le fadasse Dominique Walter en 1966 avec son seul petit point avait réussi l’exploit d’être avant-dernier. La prestation des Twin Twin n’était pas mauvaise, ils ont assuré leur show, mais c’était mal réalisé et très honnêtement, la chanson rendait mal ; bref, c’était une bouse ! La claque est méritée !
Cette débâcle française emmènera-t-elle France 3 à réagir en prenant conscience que d’envoyer des artistes peu expérimentés au casse-pipe avec une chanson très moyenne est le plus sur moyen de se prendre gamelle sur gamelle ? J’en doute fort !
Je ne saurais que trop conseiller à Cyril Féraud soit de prendre des perfusions de bromures avant de commenter, soit de faire son coming out, parce que c’était chaud bouillant hier soir…
En définitive, la barbe l’a largement emporté sur la moustache… d’un poil (enfin, un poil de 288 points de différence, tout de même)…
Rassurez-vous je n’ai nullement regardé d’un peu trop près le fond du saladier géant de sangria hier soir, lorsque la soirée s’est prolongée…
Il serait illusoire de penser que l’on peut amener les gens à modifier leur façon de penser, de voir ou d’analyser les choses… Les cons resteront cons, les nombrilistes continueront à se regarder le bide comme s’il s’agissait de la gare de Perpignan, centre du monde daliesque, et tout ce petit monde campera farouchement sur ses positions en estimant évidemment que l’autre a forcément tort puisqu’eux-mêmes détiennent la vérité ultime…
Et au lendemain de la célébration du 59ème Concours Eurovision de la Chanson, ce qui change, c’est que rien ne change, et c’est ce qui change tout…
Les cons restent cons, avec une bien ridicule et déplacée levée de boucliers de la part de quelques inutiles politiques nationaux qui viennent s’offusquer de la victoire de l’Autriche, et pas parce que leurs chocolats viennois vous flinguent le régime et vous font enfler les hanches comme le cierge d’un curé devant un enfant de chœur mignon à croquer…
Les nombrilistes persistent à se regarder égoïstement l’ombilic avec chevillée au corps l’inepte croyance que c’est l’Europe qui n’a rien compris et que la déculottée française n’est pas de leur faute…
Cette exceptionnelle chronique, exceptionnelle non pas par le contenu, quoiqu’elle puisse peut-être rivaliser avec certaines bavasseries médiatiques de certains chroniqueurs qui sous prétexte de liberté d’expression laissent exploser leur xénophobie crasse tout en se faisant éponger la nouille par des professionnelles de la cajolerie buccale à finition manuelle à la nationalité furieusement étrangère ; cette chronique donc est exceptionnelle puisque dominicale… Mais il eût été cruel de vous priver des résultats de l’Eurovision.
Aussi reprendrais-je (sans revenir sur les prestations, déjà évoquées lors des demi-finales et qui sont restées quasiment les mêmes) dans l’ordre du classement final les 26 pays qui se sont plus ou moins bien illustrés hier soir à Copenhague :
1er Autriche (290 points) : Eh oui, cela dût-il faire particulièrement mal aux viragos de l’ordre moral français (Titine Boutin est aux Quinze-Vingts depuis hier soir minuit et demi), mais c’est un travelo qui remporte la timbale 2014 ! Un Jésus en robe de soirée armé d’une chanson vaguement idiote, mais dont les sonorités james-bondiennes ont su plaire… Aurait-elle gagné sans le buzz provoqué par son apparence qui dérange ? C’est possible, car Thomas Neuwirth chante juste… et apporte la preuve une fois de plus que ce que les autrichiens font de mieux, ce sont les saucisses…
2ème Pays-bas (238 points) : C’est tout le paradoxe de l’Eurovision qui se voit résumé entre l’Autruche (oups, pardon, l’Autriche, c’est la plume dans le c… de Conchita qui m’a enduit d’erreur) et les Pays-Bas : autant le pompier putassier à grands renforts de pyrotechnie peut plaire, autant l’intimiste bien ficelé et authentique peut tirer son épingle du jeu. Morceau country sans envolées lyriques mais avec une vraie atmosphère, « Calm after the storm » finit très brillamment et c’est réconfortant de voir que ce n’est pas parce qu’on ne fait pas partie d’un bloc qu’on ne peut briller…
3ème Suède (218 points) : Pourra-t-on m’expliquer comment cette insipide copie d’un fond de tiroir de Céline Dion finit sur le podium ? Certes, c’est bien chanté, avec le volume de décibels requis par une blonde qui grimace ce qu’il faut pour s’attirer les votes… Mais ça reste froid comme un matin de décembre à Stockholm, ça ne dégage pas d’émotion…
4ème Arménie (174 points) : Là encore, le Frankenstein d’Erevan et sa bobine de déterré réussit à se hisser haut avec une chanson difficile d’accès (enfin, pour mes oreilles en tous cas) qui a dû largement bénéficier des votes de la diaspora arménienne… M’est avis qu’Aznavour a explosé son forfait pour voter pour Aram…
5ème Hongrie (143) : Donné favori, Andras ne s’en sort pas trop mal avec une chanson commune, mais aux paroles sur un thème grave. Est-ce cela qui a freiné son ascension, ou est-ce parce que les minettes et les invertis étaient encore à se laver l’entrejambe souillé lorsqu’il s’est agi de voter ?
6ème Ukraine (113 points) : L’habituelle péripatétipute ukrainienne à gros seins à manières vulgaires obtient des votes de sympathie de males fresque frappés d’apoplexie devant sa plastique plastique, mais aussi dans une certaine mesure des voix de soutien contre la Russie… M’expliquera-t-on enfin le rapport entre le hamster qui court dans sa roue et le « Tick tock » de l’horloge ?
7ème Russie (89 points) : Injustement sifflées, les jumelles ont assuré un show sympathique qui ne restera pas forcément dans les mémoires… Pénalisées assurément par la situation politique…
8ème Norvège (88 points) : Avec une chanson aussi dépouillée, un passage aussi précoce dans la compétition, le charpentier norvégien s’en sort très honorablement… Décidément, beaucoup d’orages au concours cette année !
9ème ex-æquo Danemark (74 points) : Suffisamment entraînant pour ne pas être ridicule et suffisamment ridicule pour ne pas risquer une nouvelle victoire, la chanson d’amour cliché de Basim renouvelle le genre de la chanson eurovisuelle onomatopée remplie de boumbadaboum, dingadong, tom tom tom et autres raclements de gorge…
9ème ex-æquo Espagne (74 points) : Mine de rien, c’est la meilleure position des pays du Big Five ! Bon, on oubliera sa coiffure mouillée qui lui donnait l’air d’une tête de baudroie fraichement pêchée, on passera sur la robe moulante qui met encore plus en valeur son bassin imposant, et on essaiera d’oublier malgré la persistance rétinienne ses mines de morue en manque d’air… Dancing in the rain est assez convaincant même si cela aurait nettement gagné à être interprété intégralement en castillan…
11ème ex-æquo Finlande et Roumanie (72 points) : Bon, les finlandais ne méritaient pas mieux, c’était sympa mais ce n’était pas non plus d’une originalité à tomber de la chaise… Etonnant par contre que les roumains n’aient pas fait mieux… Et pourtant, c’était du déjà-entendu, et les hurlements de Paula ont dû faire exploser quelques paires de lunettes…
13ème Suisse (64 points) : Dommage que Sebalter nous ait encore une fois offert sa trombine de folle tordue sous ecstasy… La chanson était sympatoche…
14ème Pologne (62 points) : Comment une telle horreur a-t-elle pu marquer autant de points ? Bon, je passe sur le style musical discutable car chacun sa tasse de thé, mais la présentation scénique était à la limite du vulgaire le plus achevé ! Entre la Mère Denis qui se frotte la culotte quasiment seins nus et l’autre vicieuse de baratteuse qui remue son gros bâton tout dur, c’était dur de départager dans la vulgarité…
15ème Islande (58 points) : Essai coloré et sympa, le passage dans les premiers n’a pas arrangé la chanson… Dommage !
16ème Belarus (43 points) : Le Cheesecake de l’ersatz de Robbie Williams est toujours aussi transparent et l’on ne pouvait s’attendre à mieux au final…
17ème Royaume-Uni (40 points) : Les sujets de sa Très Gracieuse Majesté boivent encore une fois une tasse de bouillon qui n’a rien à voir avec du thé… Certes, c’est deux places de mieux qu’avec Mamie Bonnie, mais il n’y a pas de quoi chanter victoire ! Molly est molle avec ses spartiates dorées, son bijou de front et sa chanson formatée et ronronnante… C’est prévisible, c’est déjà entendu, c’est de l’anglais eurovisuel comme on n’osait presque plus en faire en 1990…
18ème Allemagne (39) : Et encore un trio de saucisses (pas viennoises, celles-là) pour l’Allemagne qui décidément perd la recette du succès eurovisuel. Pas convaincant pour deux sous, mollasson, ringardisé par les sonorités du piano du pauvre, la chanson s’oublie aussi vite qu’on l’a entendue… Ajoutez à cela des tenues qui feraient passer Encula Merkel pour un top-model (elle qui n’est actuellement que taupe modèle) et vous comprendrez la Koloßal dégringolade…
19ème Monténégro (37 points) : Démodé, mais gentillet, le colosse de Podgorica faisait rance, coincé malgré la patineuse directement sortie d’un album de Martine des années 50… Un gadin compréhensible…
20ème Grèce (35 points) : Est-ce dû à une soudaine crise généralisée d’hémorroides mais personne ou presque n’a eu envie d’aller se faire voir chez les grecs… Certes la chanson n’était pas mauvaise, mais la réalisation laissait à désirer et la trampoline était d’un affligeant…
21ème ex-aequo Italie (33 points) : Une Césarette vulgaire dans sa robe ras le mariage avec une chanson rock brutale et agressive qui donne envie que ça se termine au plus vite…
21ème ex-aequo Azerbaïdjan (33 points) : C’est toujours aussi mou, insipide, transparent, ennuyeux… Les Azéris se croyaient en terrain conquis et pensaient récolter des points même en envoyant une plante verte bêlant des platitudes… Raté !
23ème Malte (32 points) : Dégringolade incompréhensible, surtout pour un titre sympa et frais… Le passage en deuxième partie de show n’a rien arrangé et c’est bien dommage.
24ème San Marin (14 points) : Le seul avantage d’avoir dû subir la Monetta en finale, c’est qu’elle a eu ce qu’elle voulait, et qu’on devrait pouvoir s’en débarrasser l’année prochaine. La présence de Ralph Siegel, Mister Grand Prix, au piano (ce qui rappelait 1982 et la victoire allemande) n’a servi à rien pour sauver du désastre ce numéro daté et ridicule…
25ème Slovénie (9 points) : Une raclée imméritée pour la classieuse slovène et sa chanson datée mais correcte…
26ème France (2 points) : Là évidemment, depuis le temps que France 3 le cherchait, on l’a eu ! Enfin la France est dernière ! Cela n’était jamais arrivé depuis 1956, et même le fadasse Dominique Walter en 1966 avec son seul petit point avait réussi l’exploit d’être avant-dernier. La prestation des Twin Twin n’était pas mauvaise, ils ont assuré leur show, mais c’était mal réalisé et très honnêtement, la chanson rendait mal ; bref, c’était une bouse ! La claque est méritée !
Cette débâcle française emmènera-t-elle France 3 à réagir en prenant conscience que d’envoyer des artistes peu expérimentés au casse-pipe avec une chanson très moyenne est le plus sur moyen de se prendre gamelle sur gamelle ? J’en doute fort !
Je ne saurais que trop conseiller à Cyril Féraud soit de prendre des perfusions de bromures avant de commenter, soit de faire son coming out, parce que c’était chaud bouillant hier soir…
En définitive, la barbe l’a largement emporté sur la moustache… d’un poil (enfin, un poil de 288 points de différence, tout de même)…
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