« Ça nous fait
rire, sourire et dire
« Laisse aller
la musique
« Les gens
s'agitent, s'excitent, vont vite
« Laisse aller
la musique
« Qu'est-ce
qu'on peut faire… »
Finalement, ce serait à peu de choses près le mariage de
la carpe et du lapin… L’union entre le commun et le soutenu, entre Apostrophes
et les Concons à Cancun, entre Steevy et Paris Hilton… Bref, les épousailles
des opposés, des irréconciliables…
Arriver
à caser une chanson de Stone et Charden dans une chronique qui essaie
désespérément d’élever le débat pour, comme le gueulait la naine australienne,
« aller plus haut » en employant des mots de plus de deux syllabes
qui donnent des mots de tête à Nabila, de temps à autre des vers parfaits avec
césure à l’hémistiche, et même parfois, il faut que vous le sachiez et que eux
le sachiassent, des conjugaisons qu’on eût cru abandonnées depuis la Troisième
République, il fallait oser et avoir la foi chevillée au corps avec des
tire-fonds de 36…
Mais
c’est mon sentiment profond en ce premier matin d’avril où les poissons vont
certainement fleurir… Et franchement, on peut dire ce qu’on veut de notre
Pépère Normal, mais il faut lui reconnaître un sens du timing rocambolesque…
Annoncer le 31 mars la nomination d’un nouveau Premier Ministre plus de deux heures
après la sortie de l’info sur le Net, c’est à tous les points de vue une
annonce qui fait pschitt…
Espérons
que notre nouveau et encore pétillant Premier Ministre n’annoncera pas la
composition de son Gouvernement aujourd’hui même, on risquerait de prendre ça
pour un gag…
Mais
si vous le voulez bien, prenons les choses dans l’ordre… A y est !
Z’Ayrault a terminé son purgatoire, et peut désormais rentrer tranquille chez
lui faire mumuse avec son gros naéroport dont personne ne veut !
Franchement, on ne le regrettera que très modérément, le licencié d’allemand
pas licencieux… Avec sa tête de sifflet à découper les cierges, son col glacé
avec un œil assorti, il n’inclinait pas à la franche rigolade, Jean-Marc la
poilade… A peine plus joyeux que Jospin un jour de brouillard sur les pavés du
Nord, notre ex-premier sinistre…
Grand
favori pour succéder à Z’Ayrault, le fringant et pétillant Ministre de
l’Intérieur, Manu Valls avec sa bouille de psychopathe et sa voix de gros
fumeur venu d’outre-tombe… Son nom s’est apparemment imposé comme une évidence,
puisque Pépère avait loué récemment le film de Lautner « Laisse aller…
c’est une Valls »…
Avec
son caractère bouillonnant de latin, Manu est d’origine espagnole, et ses
réparties testostéronnées, les français passent de Bonne nuit les petits à Gym
Tonic !
Et
enfin, nous avons un exécutif complémentaire l’un de l’autre… Valls a l’eau
gazeuse, et Pépère a de plus en plus la forme d’une bouteille de Perrier…
Dans
son allocution télévisée, Flamby, toujours en direct du Père Lachaise comme aux
temps glorieux du 20 heures de Gicquel, a affirmé la nécessité d’un remaniement
avec une équipe resserrée et soudée… Déjà, on paiera un peu moins
d’incompétents à se rouler les pouces sous les ors de la République, et rien que
pour ça, ça nous le rendrait presque sympathique, notre Porcinet sudoripare à
cravate de traviole…
Une
chose est certaine, il y a au minimum deux ministres qui ne redoubleront pas au
sein du Gouvernement Valls… Duflot prévoit déjà de repartir occuper ses
logements réquisitionnés, et la Garde des Sots a décidé de remonter
définitivement dans son cocotier, laissant un joli bousin place Vendôme…
Pépère
finalement serait moins con qu’il ne le laisse paraître, et Dieu sait qu’il n’a
pas beaucoup d’efforts à faire, puisqu’il se montre machiavélique en nommant le
Pétillant Manu à la tête du char de l’Etat… Imaginez ne serait-ce qu’un instant
que Valls supprime les 35 heures, vire les roms, baisse les impôts et
rétablisse un semblant de sécurité… Eh bien, la droite n’a plus de programme
pour vingt ans, et Marine peut repartir cultiver les choux-fleurs à La Trinité
Sur Mer…
Quoi
qu’il en soit, la nomination de Valls va faire valser l’opinion et lui procurer
un état de grâce momentané, ce qui plaira aux parisiens qui viennent de prendre
pour six ans un état de garce… Et le Valls à mille temps, a mis le temps et
Paris qui bat la mesure, qui mesure notre émoi, nous fredonne déjà une valse et
laissera éclater sa joie…
Souhaitons
que le Valls qu’a mis l’temps ne soit pas une vache à mille francs, chère à
Jean Poiret…
Cette
nomination aura au moins eu le mérite de relancer la vente de serpillières dans
des proportions dantesques… Place des Vosges, ça flaque à tout va devant le
physique avenant du Pétillant qui devra se secouer le goulot pour faire péter
le bouchon… Ça va écluser du sopalin, au Gay-Tapant, la boîte louche préférée
de la mère Fogiel ! On va en faire bouillir, des strings léopard rose fluo
indélébilement tâchés du sirop d’homme !
Ça
ruisselle aussi à la télé et à la radio… Pensez donc ! Claire Chazal se
balade avec une alèse pliée en huit entre les jambes, Carole Gaessler présente
le journal les deux pieds dans une bassine pour éviter d’inonder le studio,
Patrick Cohen va encore faire des trucs cochons avec les micros d’Inter demain
matin, et Thomas Sotto se secoue déjà l’andouillette à purée dans la prévision
de la matinale d’Europe n° 1…
Ça
va couiner façon film X dans les rédactions où les journalistes n’auront plus
besoin de se mouiller les doigts pour tourner les pages des quotidiens… Même
Elkabbach, rentré en hâte de La Mammounia, s’est refait le brushing genre Mary
à tout prix…Pour une fois qu’il se passe quelque chose d’intéressant au sommet
de l’état depuis deux ans…
Cet
enthousiasme quasi-orgasmique n’est pas unanimement partagé Rue de Solférino où
les dentiers ont au moins autant grincé que les portes mal huilées à l’annonce
de la nomination du Pétillant, fortement populaire auprès des français, mais
peu consensuel à gauche… Que de grands moments en perspective !
De
grands moments, on en vivra aussi du côté du Rocher, où le Bal de la Rose a été
l’occasion de constater une fois encore la tension palpable entre Caroline et
Charlène, la déménageuse de l’amateur de bobsleigh… La principale cause de bisbille
entre les deux femmes serait la succession au trône. Caroline espère que le
couple princier n’aura pas de garçon pour qu’Andréa puisse prendre la relève…
D’après Stéphane Bern, grand spécialiste des têtes couillonnées et des glands
de ce monde, quand on connaît les goûts intimes d’Albert, il n’y aurait pas
grand risque…
Et
le 1er avril 1965, après avoir pris des cours de chant, avec le
succès que l’on sait et que l’on entendra douloureusement tout au long de sa
carrière, Régine publie "Les Petits Papiers", écrite et composée par
Serge Gainsbourg, une petite perle d’inventivité. Et avec la formation du
nouveau Gouvernement, il faudra sans doute être dans les petits papiers du
Pétillant…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire