mardi 1 avril 2014

Brèves du 01 Avril 2014

« Ça nous fait rire, sourire et dire
« Laisse aller la musique
« Les gens s'agitent, s'excitent, vont vite
« Laisse aller la musique
« Qu'est-ce qu'on peut faire… »

Finalement, ce serait à peu de choses près le mariage de la carpe et du lapin… L’union entre le commun et le soutenu, entre Apostrophes et les Concons à Cancun, entre Steevy et Paris Hilton… Bref, les épousailles des opposés, des irréconciliables…

Arriver à caser une chanson de Stone et Charden dans une chronique qui essaie désespérément d’élever le débat pour, comme le gueulait la naine australienne, « aller plus haut » en employant des mots de plus de deux syllabes qui donnent des mots de tête à Nabila, de temps à autre des vers parfaits avec césure à l’hémistiche, et même parfois, il faut que vous le sachiez et que eux le sachiassent, des conjugaisons qu’on eût cru abandonnées depuis la Troisième République, il fallait oser et avoir la foi chevillée au corps avec des tire-fonds de 36…

Mais c’est mon sentiment profond en ce premier matin d’avril où les poissons vont certainement fleurir… Et franchement, on peut dire ce qu’on veut de notre Pépère Normal, mais il faut lui reconnaître un sens du timing rocambolesque… Annoncer le 31 mars la nomination d’un nouveau Premier Ministre plus de deux heures après la sortie de l’info sur le Net, c’est à tous les points de vue une annonce qui fait pschitt…

Espérons que notre nouveau et encore pétillant Premier Ministre n’annoncera pas la composition de son Gouvernement aujourd’hui même, on risquerait de prendre ça pour un gag…

Mais si vous le voulez bien, prenons les choses dans l’ordre… A y est ! Z’Ayrault a terminé son purgatoire, et peut désormais rentrer tranquille chez lui faire mumuse avec son gros naéroport dont personne ne veut ! Franchement, on ne le regrettera que très modérément, le licencié d’allemand pas licencieux… Avec sa tête de sifflet à découper les cierges, son col glacé avec un œil assorti, il n’inclinait pas à la franche rigolade, Jean-Marc la poilade… A peine plus joyeux que Jospin un jour de brouillard sur les pavés du Nord, notre ex-premier sinistre…

Grand favori pour succéder à Z’Ayrault, le fringant et pétillant Ministre de l’Intérieur, Manu Valls avec sa bouille de psychopathe et sa voix de gros fumeur venu d’outre-tombe… Son nom s’est apparemment imposé comme une évidence, puisque Pépère avait loué récemment le film de Lautner « Laisse aller… c’est une Valls »…

Avec son caractère bouillonnant de latin, Manu est d’origine espagnole, et ses réparties testostéronnées, les français passent de Bonne nuit les petits à Gym Tonic !

Et enfin, nous avons un exécutif complémentaire l’un de l’autre… Valls a l’eau gazeuse, et Pépère a de plus en plus la forme d’une bouteille de Perrier…

Dans son allocution télévisée, Flamby, toujours en direct du Père Lachaise comme aux temps glorieux du 20 heures de Gicquel, a affirmé la nécessité d’un remaniement avec une équipe resserrée et soudée… Déjà, on paiera un peu moins d’incompétents à se rouler les pouces sous les ors de la République, et rien que pour ça, ça nous le rendrait presque sympathique, notre Porcinet sudoripare à cravate de traviole…

Une chose est certaine, il y a au minimum deux ministres qui ne redoubleront pas au sein du Gouvernement Valls… Duflot prévoit déjà de repartir occuper ses logements réquisitionnés, et la Garde des Sots a décidé de remonter définitivement dans son cocotier, laissant un joli bousin place Vendôme…

Pépère finalement serait moins con qu’il ne le laisse paraître, et Dieu sait qu’il n’a pas beaucoup d’efforts à faire, puisqu’il se montre machiavélique en nommant le Pétillant Manu à la tête du char de l’Etat… Imaginez ne serait-ce qu’un instant que Valls supprime les 35 heures, vire les roms, baisse les impôts et rétablisse un semblant de sécurité… Eh bien, la droite n’a plus de programme pour vingt ans, et Marine peut repartir cultiver les choux-fleurs à La Trinité Sur Mer…

Quoi qu’il en soit, la nomination de Valls va faire valser l’opinion et lui procurer un état de grâce momentané, ce qui plaira aux parisiens qui viennent de prendre pour six ans un état de garce… Et le Valls à mille temps, a mis le temps et Paris qui bat la mesure, qui mesure notre émoi, nous fredonne déjà une valse et laissera éclater sa joie…

Souhaitons que le Valls qu’a mis l’temps ne soit pas une vache à mille francs, chère à Jean Poiret…

Cette nomination aura au moins eu le mérite de relancer la vente de serpillières dans des proportions dantesques… Place des Vosges, ça flaque à tout va devant le physique avenant du Pétillant qui devra se secouer le goulot pour faire péter le bouchon… Ça va écluser du sopalin, au Gay-Tapant, la boîte louche préférée de la mère Fogiel ! On va en faire bouillir, des strings léopard rose fluo indélébilement tâchés du sirop d’homme !

Ça ruisselle aussi à la télé et à la radio… Pensez donc ! Claire Chazal se balade avec une alèse pliée en huit entre les jambes, Carole Gaessler présente le journal les deux pieds dans une bassine pour éviter d’inonder le studio, Patrick Cohen va encore faire des trucs cochons avec les micros d’Inter demain matin, et Thomas Sotto se secoue déjà l’andouillette à purée dans la prévision de la matinale d’Europe n° 1…

Ça va couiner façon film X dans les rédactions où les journalistes n’auront plus besoin de se mouiller les doigts pour tourner les pages des quotidiens… Même Elkabbach, rentré en hâte de La Mammounia, s’est refait le brushing genre Mary à tout prix…Pour une fois qu’il se passe quelque chose d’intéressant au sommet de l’état depuis deux ans…

Cet enthousiasme quasi-orgasmique n’est pas unanimement partagé Rue de Solférino où les dentiers ont au moins autant grincé que les portes mal huilées à l’annonce de la nomination du Pétillant, fortement populaire auprès des français, mais peu consensuel à gauche… Que de grands moments en perspective !

De grands moments, on en vivra aussi du côté du Rocher, où le Bal de la Rose a été l’occasion de constater une fois encore la tension palpable entre Caroline et Charlène, la déménageuse de l’amateur de bobsleigh… La principale cause de bisbille entre les deux femmes serait la succession au trône. Caroline espère que le couple princier n’aura pas de garçon pour qu’Andréa puisse prendre la relève… D’après Stéphane Bern, grand spécialiste des têtes couillonnées et des glands de ce monde, quand on connaît les goûts intimes d’Albert, il n’y aurait pas grand risque…

Et le 1er avril 1965, après avoir pris des cours de chant, avec le succès que l’on sait et que l’on entendra douloureusement tout au long de sa carrière, Régine publie "Les Petits Papiers", écrite et composée par Serge Gainsbourg, une petite perle d’inventivité. Et avec la formation du nouveau Gouvernement, il faudra sans doute être dans les petits papiers du Pétillant…

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