- Mais qu’elle est con
celle-là, mais qu’elle est con ! Elle est conne à bouffer de la bite par
paquet de douze sans élan ni vaseline ! Ah si je ne me retenais pas, je
lui casserai son parapluie et je ferais la danse de la pluie, tiens !
-
Quel est donc cette saute d’humeur soudaine, mon cher Gérard ?
Le Gérard en question, c’est un
grand bonhomme d’un mètre quatre-vingt-dix taillé en culturiste, toujours
habillé de cuissards moule-chouquettes de couleurs fluo, de son patronyme
complet Gérard Broc (oui, comme le broc à eau car comme il le dit
spirituellement « on me remplit, et je me vide ») et accessoirement
manche à couilles quasi-officiel de Guy-Louis, la folle du falbalas qui fait
office de fils à M’âme Pichet (décidément, on reste dans les pots à flotte…).
- Eh ben, Monsieur le
Groniqueur (excusez-moi, j’ai le rhume), c’est cette connasse de Boutin, vous
n’avez pas lu ses dernières déclarations ?
- Si, si, d’une fesse discrète,
et encore, j’ai honte pour elle de l’avoir torché avec un tel ramassis d’insanités…
- Non mais franchement, oser
lâcher comme une flatulence malodorante que l’homosexualité serait une
abomination… Avec la tronche qu’elle se trimballe, elle explique à elle seule
pourquoi y’a des frangins qui deviennent des sœurs…
- Que voulez-vous, tout le
monde n’a pas la chance de se taper son cousin…
- Ouais, ben je vais vous dire
une bonne chose, on devrait lui décerner la médaille du mérite, à ce pauvre
homme… Que certains types soient contraints de se taper du boudin de Prisunic
en surpoids et minijupe rose bonbon et QI de poulpe mort, je veux bien le
concevoir, on n’a pas toujours sous la main un Tom Daley en moulebite
généreusement garni pour vous rembourrer le corridor à prouts ; mais
délibérément choisir de fourrer une punaise de sacristie qui n’accepte que la
position du missionnaire les bras en croix et bardée de crucifix et de rosaires
en écoutant l’Anus Dei en grégorien par le Chœur des Moines de l’Abbaye de
Solesmes, là y a un truc qui m’échappe…
- Mon cher, il y a des déviants
partout ! Je connais même des amateurs du Concours de l’Eurovision, c’est
vous dire…
Je m’avance peut-être
inconsidérément, mais je ne vois pas vraiment Titine la gazée à distance
particulièrement dépitée à l’annonce de la mort des suites d’une crise
cardiaque à l’âge de 78 ans de Régine Desforges, l’auteur de la série La
Bicyclette bleue, connue pour ses textes sulfureux qui lui avaient souvent valu
la censure… Par une pirouette, elle était l’épouse du petit-fils de François
Mauriac, le Révérend-Père Paillard des Jardins qui n’était pas particulièrement
porté sur la gaudriole dans l’écriture…
- Et que pensez-vous de la
nomination de Manuel Valls à Matignon, mon cher Gérard ?
- Comme je disais encore hier
soir à Guy-Louis, je lui affolerai bien volontiers le chorizo, au Pétillant… On
dira ce qu’on veut, mais en tant que méditerranéen, il doit être bien velu du
torse et des dessous de bras, et très porté sur la corrida avec planter profond
de banderilles… Ah moi, je lui secouerai bien les castagnettes dans son habit
de lumière mouleburnes…
- Oui, ça vous verrez ça lors
de votre prochaine soirée Ibérisme et sodomie à sec avec Stéphane Bern… Je vous
parle moi de sa côte de confiance, au Pétillant… Vous avez vu que les français
ne lui font confiance qu’à 41 % au lendemain de sa prise de fonctions… Fini
l’état de grâce…
- Bah, ils se consoleront avec
Anne Hidalgo, elle va être en état de garce pendant six ans à la Mairie de
Paris, ça compense…
- Tout de même, Gérard, il ne
décolle pas bien haut… D’accord, il est plombé par Pépère qui culmine à 25 %…
- C’est toujours mieux que le
vol MH 370 de la Malaysian Airlines, qui doit être à la côte de – 10.000 mètres
à l’heure qu’il est…
- Faudra que je demande à
Morgan Bourc’his un point sur la profondeur du sondage…
- Vous le connaissez, la copine
à Pierre Frolla ? Celui qui est sous l’eau toujours tellement moulé dans
ses combinaisons de néoprène qu’on lui voit non seulement le sexe mais aussi la
religion ?
- J’ai le privilège d’avoir
échangé à quelques reprises avec lui…
- Rhouuuuuuuuuuuuuuuuuuu… Dites
donc, lui au moins, il ne manque pas d’air… C’est comme les Mickey du
Gouvernement de combat naval… Toujours inspirés pour lâcher une ânerie, dites
donc… C’est comme Valls, moi, je lui inspirerai bien quelque chose…
- Dites, un bain de bromure, ça
vous tente ?
- Si vous venez me frotter le
dos, je ne dirais pas non…
- Eh ben, je sais que c’est le
printemps, malgré le temps de chiottes qu’on subit depuis le début de la
semaine, mais vous m’avez l’air d’avoir continuellement le venin à fleur de
peau, vous…
- Ne l’ébruitez pas, mais
Guy-Louis me surnomme Air France…
- Gnéééééééééé ?
- Ben oui, comme leur
slogan : départ tous les quarts d’heure, dans toutes les directions… Vous
vous êtes fait une transfusion de Nabila ce matin ?
- Ah non, j’ai horreur du vide…
- Eh ben, faut vous faire
remplir de temps à autre, vous verrez, ça fait mal sur les vingt premiers
centimètres, mais après, ça rentre comme dans du beurre…
- Ben voyons, ce n’est pas
parce que la Dingo du Poitou est revenue au Gouvernement qu’il faut me prendre
pour une motte de Charente-Poitou…
- Vous avez tort !
Charente-Poitou, ça rentre partout…
- Oui, eh bien en attendant,
astiquez-vous plutôt la nouille sur la Joconde…
- Ah non, désolé, je ne vais
jamais au Musée du Louvre… Je préfère de loin le Musée de l’Homme…C’est vrai,
on ne sait jamais, s’ils faisaient des conserves…
- Vous êtes aussi bouché que le
lavabo d’un sourd, vous ! Je vous parle de la Joconde des terrains de
foot, Zlatan Ibrahimovic… Il s’est blessé lors du dernier match du PSG, touché
à une cuisse…
- Tiens ! Je pensais qu’il
se faisait plutôt toucher à l’entrecuisse…
- Que voulez-vous, tout le
monde n’a pas le bonheur d’être enfant de chœur…
- Quoi qu’il en soit, après
avoir fait un pas chez les Géants, le Géant est sur un pied…
- Celle-là, vous me l’enverrez
en recommandé…
- Comme vous voulez… Je vous
lèche le timbre ?
- Non, non, sans façon,
affranchi comme vous l’êtes, envoyez-la en port dû…
- En parlant de ça, la nouvelle
est passée comme une lettre à la poste, mais j’ai lu que la Reine d’Angleterre
avait rencontré le Pape…
- C’est vrai, Gérard, Elisabeth
II (ce qui en euro fait Elisabeth 0,15) a rencontré le Pape Pop, avec une tenue
entièrement lilas…
- Je sais qu’elle a de la
famille à visiter à Rome, vu que c’est bientôt Pâques, mais elle aurait pu
faire une escale plus longue au Vatican… à moins qu’elle n’ait eu peur que sa
meute de corgis ne pisse sur la robe du pape…
- Ne vous en faites donc pas,
vous savez que ça ne l’aurait pas gêné, François, la mare de pisse des clebs
anglais…Dans sa boîte, on a l’habitude de marcher sur l’eau…
- Alors, là, Monsieur le
Groniqueur, vous me crucifiez…
- Cher Gérard, il est temps
pour moi de prendre congé, j’ai prévu de me faire une toile tout à l’heure pour
fêter l’anniversaire de la mémoire de ce 4 avril…
- Oh ! Un cinéphile !
Vous aimez vous secouer les pellicules, comme Frédéric Mitterrand ?
- Point du tout ! Je
pensais revoir « Le Dictateur », réalisé par Charlie Chaplin en 1939,
et sorti sur les écrans français le 4 avril 1945. Ce film satirique en noir et
blanc, joué par Chaplin, Paulette Goddard et Jack Oakie, est un véritable
pamphlet anti-hitlérien. Je vous conseille particulièrement le discours qui
clôt le film ; c’est à lui seul une leçon intemporelle sur le bien et le
mal qui s'adresse à l'humanité toute entière. Sa force didactique témoigne du
talent d'un réalisateur au sommet de son art…
- En parlant de sommet,
Guy-Louis vient de m’envoyer un texto… Lui aussi est au sommet, il a dressé le
chapiteau, il veut que j’emmène Popaul au cirque… Je vous lèche… euh, je vous
laisse !
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