« Chez nous, chez nous, chez nous, chez nous
« Chez nous, chez nous,
chez nous, chez nous
« C'est vraiment une
chance qu'on ait fait connaissance
« Lorsqu'aux dernières
vacances, tu es venu chez nous
« Traversant l'Atlantique,
tu avais, c'est classique
« Des idées romantiques
sur les gens de chez nous »
Ne cherchez pas Milady à quatorze
heures (c’te feignasse roupille comme un sonneur après s’être tapé ses 700
grammes de gâteaux secs), ne cherchez pas de rapport avec la choucroute, il n’y
en a pas !
Mais alors, pourquoi diable
nous infliger la chanson française de l’Eurovision 1966 (l’une des pires en
date) alors que le weekend pointe insidieusement son nez avec la promesse de
deux jours de beau temps doux, propices aux éclosions d’orteils pédicurés et au
dessous de bras fraîchement épilés mais d’où le déo fut banni voici des lustres ?
Pourquoi nous balancer cette rengaine mièvre et déjà rance à l’époque, promise
à Sheila qui la refusa (c’est vous dire si c’était mauvais) ?
C’est ma façon à moi de
rendre hommage au compositeur de cette scie pleurnicharde qui vient de nous
quitter… Claude Carrère, puisque c’est lui, s’est par la suite heureusement
gardé de ferrailler à nouveau avec l’Eurovision, préférant piquer ses sous à sa
protégée, la petite-fille de français moyens… Imitant Barclay, il lança son
label de disques, qui se tailla une belle réputation dans les années 70 et 80
avec la signature de quelques pointures de la chanson française, comme Claude
François ou Dalida… Ah oui, Carrère avait aussi parfois l’âme d’un archéologue…
Restons dans l’archéologie,
les vieux machins et les fossiles avec la confirmation que le controversé
papyrus mentionnant la « femme de Jésus » est bien ancien. Bigre !
S’il devait s’avérer exact que le Christ était marié, voila qui jetterait une
sacré pierre dans le jardin des tenants du célibat des prêtres ! D’un
autre côté, ça mettrait fin à la rumeur selon laquelle le multiplicateur de
pains aurait été plutôt porté sur la baguette de ses apôtres que sur la
mouflette de cette salope de Marie-Madeleine… Le doute était permis, un mec
juif de trente-trois ans, qui vit encore chez sa maman et à qui on ne connaît aucune
aventure féminine… y avait de quoi lui proposer un poste de garçon-coiffeur
chez Ponce Pilate…
Oh, je sais, vous vous en
lavez les mains… Et les mains, on se demande si Pépère les a si propres que ça…
A force de les tremper dans la fosse à purin de la politique et de ses
magouilles, on garde à la fin sur les mimines une fragrance qui évoque
facilement les WC publics d’une aire d’autoroute paumée en plein mois d’aout…
Sa cuisine autour des nominations aux postes clés, qui s’apparente plus à une
distribution de hochets, provoque un tollé, aussi bien à droite qu’à gauche…
Rhooooooo ils sont adroits d’être aussi gauches, à gauche…
Tout aussi adroits, mais
quand même franchement plus à droite, les idolâtres du bouledogue blond, qui
multiplient les avanies sur leurs listes électorales… Bon, on ne va pas
chercher des poux dans la perruque des frontistes (généralement, ils préfèrent
porter le crâne rasé, ça va mieux avec le casque à pointe) pour les quelques
éligibles légèrement décédés puisque Tibéri et mémère avaient fait au moins
aussi fort en leur temps à Paris, transformant le Père Lachaise en vivier d’électeurs…
Mais là, ils nous ont quand même enrôlé un type auteur en 1979 d’une fusillade
mortelle à Belle-Ile-en-Mer… Et tout cela vient vous faire des leçons sur la
moralisation de la vie politique…
Moralisation, ou simple ruse
d’ancien avocat en vue d’amadouer ses juges ? Maurice Agnelet nous a fait
son mea culpa avec pour le même prix son confiteor en demandant pardon à la
famille Le Roux pour le mal qu’il a pu leur faire par son attitude et ses
propos depuis la disparition de l’héritière du magot familial en 1977… Pas un mot
en revanche sur sa responsabilité dans cette affaire hors normes, ni sur sa
propre famille qui s’est publiquement arraché les tripes lors du procès…
Versons dans le culturel et
la verdeur du Temple incompressible de la belle langue française que c’est
comme ça qu’il faut qu’on la cause que même Ribéry il avait pas vu qu’on
pouvait parlationner aussi chouettement entre deux reniflements et une turlutte
zahiesque… Alain Finkielkraut devient immortel… L’imbitable philosophe réac’
accède à l’immortalité ? ah ben merde, moi qui croyait en être rapidement
débarrassé…
Et par là même on va se
débarrasser de la chronique jusqu’à lundi… Ben quoi ? Vous n’avez jamais
de baisse de forme, vous ? Il ne vous arrive jamais de racler le fond du
saladier en vous disant qu’il faudrait bien ralentir le rythme ? Pas une
fois vous vous êtes mordu les doigts jusqu’au coude après vous être mis une cartouche
et en sentant les cheveux pousser à l’intérieur de votre crâne ?
Surtout que l’anniversaire
de la mémoire du jour doit vous emplir de charité chrétienne… C’est en effet le
11 avril 1963 que l’on publie l’encyclique de Jean XXIII « Pacem in terris »…
La paix sur Terre… Quand vous saurez que c’est aussi le titre français de l’imbitable
Grand Prix Eurovision 1982 « Ein bißchen Frieden » de la fadasse
Nicole, vous comprendrez qu’on ait vite envie de partir en weekend… Que ce soit
« chez nous » ou ailleurs !
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