vendredi 11 avril 2014

Brèves du 11 avril 2014

 « Chez nous, chez nous, chez nous, chez nous
« Chez nous, chez nous, chez nous, chez nous
« C'est vraiment une chance qu'on ait fait connaissance
« Lorsqu'aux dernières vacances, tu es venu chez nous
« Traversant l'Atlantique, tu avais, c'est classique
« Des idées romantiques sur les gens de chez nous »

Ne cherchez pas Milady à quatorze heures (c’te feignasse roupille comme un sonneur après s’être tapé ses 700 grammes de gâteaux secs), ne cherchez pas de rapport avec la choucroute, il n’y en a pas !

Mais alors, pourquoi diable nous infliger la chanson française de l’Eurovision 1966 (l’une des pires en date) alors que le weekend pointe insidieusement son nez avec la promesse de deux jours de beau temps doux, propices aux éclosions d’orteils pédicurés et au dessous de bras fraîchement épilés mais d’où le déo fut banni voici des lustres ? Pourquoi nous balancer cette rengaine mièvre et déjà rance à l’époque, promise à Sheila qui la refusa (c’est vous dire si c’était mauvais) ?

C’est ma façon à moi de rendre hommage au compositeur de cette scie pleurnicharde qui vient de nous quitter… Claude Carrère, puisque c’est lui, s’est par la suite heureusement gardé de ferrailler à nouveau avec l’Eurovision, préférant piquer ses sous à sa protégée, la petite-fille de français moyens… Imitant Barclay, il lança son label de disques, qui se tailla une belle réputation dans les années 70 et 80 avec la signature de quelques pointures de la chanson française, comme Claude François ou Dalida… Ah oui, Carrère avait aussi parfois l’âme d’un archéologue…

Restons dans l’archéologie, les vieux machins et les fossiles avec la confirmation que le controversé papyrus mentionnant la « femme de Jésus » est bien ancien. Bigre ! S’il devait s’avérer exact que le Christ était marié, voila qui jetterait une sacré pierre dans le jardin des tenants du célibat des prêtres ! D’un autre côté, ça mettrait fin à la rumeur selon laquelle le multiplicateur de pains aurait été plutôt porté sur la baguette de ses apôtres que sur la mouflette de cette salope de Marie-Madeleine… Le doute était permis, un mec juif de trente-trois ans, qui vit encore chez sa maman et à qui on ne connaît aucune aventure féminine… y avait de quoi lui proposer un poste de garçon-coiffeur chez Ponce Pilate…

Oh, je sais, vous vous en lavez les mains… Et les mains, on se demande si Pépère les a si propres que ça… A force de les tremper dans la fosse à purin de la politique et de ses magouilles, on garde à la fin sur les mimines une fragrance qui évoque facilement les WC publics d’une aire d’autoroute paumée en plein mois d’aout… Sa cuisine autour des nominations aux postes clés, qui s’apparente plus à une distribution de hochets, provoque un tollé, aussi bien à droite qu’à gauche… Rhooooooo ils sont adroits d’être aussi gauches, à gauche…

Tout aussi adroits, mais quand même franchement plus à droite, les idolâtres du bouledogue blond, qui multiplient les avanies sur leurs listes électorales… Bon, on ne va pas chercher des poux dans la perruque des frontistes (généralement, ils préfèrent porter le crâne rasé, ça va mieux avec le casque à pointe) pour les quelques éligibles légèrement décédés puisque Tibéri et mémère avaient fait au moins aussi fort en leur temps à Paris, transformant le Père Lachaise en vivier d’électeurs… Mais là, ils nous ont quand même enrôlé un type auteur en 1979 d’une fusillade mortelle à Belle-Ile-en-Mer… Et tout cela vient vous faire des leçons sur la moralisation de la vie politique…

Moralisation, ou simple ruse d’ancien avocat en vue d’amadouer ses juges ? Maurice Agnelet nous a fait son mea culpa avec pour le même prix son confiteor en demandant pardon à la famille Le Roux pour le mal qu’il a pu leur faire par son attitude et ses propos depuis la disparition de l’héritière du magot familial en 1977… Pas un mot en revanche sur sa responsabilité dans cette affaire hors normes, ni sur sa propre famille qui s’est publiquement arraché les tripes lors du procès…

Versons dans le culturel et la verdeur du Temple incompressible de la belle langue française que c’est comme ça qu’il faut qu’on la cause que même Ribéry il avait pas vu qu’on pouvait parlationner aussi chouettement entre deux reniflements et une turlutte zahiesque… Alain Finkielkraut devient immortel… L’imbitable philosophe réac’ accède à l’immortalité ? ah ben merde, moi qui croyait en être rapidement débarrassé…

Et par là même on va se débarrasser de la chronique jusqu’à lundi… Ben quoi ? Vous n’avez jamais de baisse de forme, vous ? Il ne vous arrive jamais de racler le fond du saladier en vous disant qu’il faudrait bien ralentir le rythme ? Pas une fois vous vous êtes mordu les doigts jusqu’au coude après vous être mis une cartouche et en sentant les cheveux pousser à l’intérieur de votre crâne ?

Surtout que l’anniversaire de la mémoire du jour doit vous emplir de charité chrétienne… C’est en effet le 11 avril 1963 que l’on publie l’encyclique de Jean XXIII « Pacem in terris »… La paix sur Terre… Quand vous saurez que c’est aussi le titre français de l’imbitable Grand Prix Eurovision 1982 « Ein bißchen Frieden » de la fadasse Nicole, vous comprendrez qu’on ait vite envie de partir en weekend… Que ce soit « chez nous » ou ailleurs ! 

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