- Eh bien dites-moi, mon cher Gérard, ça n’a pas l’air d’aller
très fort ce matin… Vous avez la mine chafouine et à peine moins fraîche que
Jeanne Moreau au lendemain d’un quadruple pontage coronarien sans anesthésie…
- Ne m’en parlez pas M’sieur le Groniqueur… Je suis dans un
état à peu près satisfaisant pour notre industrie pharmaceutique… j’ai total la
tête dans le cul…
- Mouais, chez certains, ça pourrait passer pour une fâcheuse
tendance à ne pas savoir où ranger ses affaires ; chez vous, c’est une
raison sociale…
- Ah mais pardon ! il faut que vous sachiez, et dans le
trou de préférence, que je ne goûte que peu ces pratiques trouducutesques de
récurage anal à la langue… Déjà, la vue, après avoir ça, vous pouvez vous
attaquer à Picasso et à Bacon, vous ne serez pas dépaysés… Ensuite, l’odeur,
merci bien, moi qui tourne de l’œil devant un bouquet de lys… Et puis
franchement le goût… Si vous tenez vraiment à terminer le plat de la veille
avec votre chéri, roulez-lui une pelle profonde, vous décollerez autant de
reliefs, et ça sera quand même un peu plus frais…
- Merci des détails, je sens que mon café tente
désespérément de revoir la lumière du jour par les voies aériennes supérieures…
- Rhooooooooooo qu’elle est chochotte celle-ci ! Parce
que vous croyez que tremper votre nouille dans la salle de jeu, ou ausculter
les amygdales, c’est plus hygiénique ?
- Guère plus, mais au moins, on ne risque pas de se
retrouver avec des bouts de PQ entre les dents…
Oui, chers amis, promis, la prochaine fois, je vous livrerai
des sacs à vomi avec la chronique…
- Non mais figurez-vous que hier, je me suis encore couché à
point d’heure, juste parce que j’ai voulu regarder la finale du Retour de
Cauchemar en cuisine de Qui veut épouser mon Concon à Cancun… Et comme après le
tunnel de pubs, y avait le meilleur du best-of du plus bien de Confessions
intimes…
- Ah, cet Himalaya de culture présenté par Christophe
Beaugrand, la copine à Ruquier, son jukebox humain…
- Ah oui, lui, toujours le micro à la main… et pis alors, tu
lui mets une pièce, crac, ça y est, il chante… Et si je lui mets le rouleau
complet, vous pensez qu’il me fera le hit-parade ?
- Non, mais des tâches sur les draps, certainement….
- M’enfin ! arrêtez de me dire des cochoncetés
pareilles, j’ai mis un slip propre, et va y avoir des traces quand je vais
arriver au boulot…
- Je préfère ne rien entendre… Mais enfin, Gérard, pourquoi
regardez-vous de telles idioties… Vous délecter de telles émissions en forme de
brosses à chiottes… Après, vous devez vous laver les dents au Canard WC…
- Ouais, ben dans votre métier ce n’est guère mieux…
regardez le procès d’Oscar Pistorius, le bomec avec ses spatules à pâtisserie
en guise de guibolles… Ne trouvez-vous pas qu’ils sont en train de récurer le
fin fond de la cuvette ?
- Forcément Gérard, il a tiré un coup aux toilettes…
- Ah permettez ! Perso, quand je tire un coup aux
tinettes, c’est Spontex et Ajax pour enlever la purée sur les carreaux…
Ah ce Gérard ! Un vrai Monsieur Propre ! Toujours
à astiquer quelque chose pour le faire reluire !
Un autre qui cherche toujours à se faire reluire, si ce n’est
à luire, tout simplement, c’est Valoche Rottweiler, jamais en retard d’une
vacherie en direction de Pépère… Pensez donc ! Non seulement, il la vire
sans ménagement pour aller tremper son croissant en scooter chez une actrice de
troisième zone… mais en plus, il rameute avec pertes, fracas, et tous les
égards sa précédente Ex et l’installe sous les ors de la République à un
ministère où elle va pouvoir donner toute latitude à sa conneritude…
Valoche nous rejoue le coup du tweet qui tue, alors que
Flamby part se faire rôtir le sombréro au Mexique… Le seul souci, c’est que son
tweet assassin risque fort de passer inaperçu, au milieu du tsunami
politico-merdiatique que provoque la nomination de Harlem Désir en tant que
secrétaire d’Etat aux affaires européennes, un hochet qui ne mange pas de pain,
et qui permet aux caciques de la Rue
Solférino de dégager l’encombrant et parfaitement inutile
Premier Secrétaire…
Et après, on viendra nous assurer que la politique n’est pas
une affaire de copinage… Hein ? Oui, Gérard, de co-pinage aussi parfois…
ya qu’à voir DSK…
Oui, ben tiens, puisqu’on parle de pinage… évoquons d’une quéquette
distraite les mésaventures de nos connasses en short toujours prêtes à se faire
inspecter les hémorroïdes à grand coup de gourdin à purée dans les vestiaires… Suite
à la pilée prise par le PSG, mais néanmoins prévisible étant donnée l’absence pour
cause de bobo à la cuisse épilée de frais de Zlatounet la Joconde, c’est au tour du Barça
de Messi de se faire sortir par l’Atlético… Mais non ? Messi !
La nouvelle passe quelque peu inaperçue, et c’est dommageable,
puisqu’on a appris la mort à 66 ans de Dominique Baudis, qui fut tour à tour correspondant
de l’ORTF au Proche-Orient, présentateur du JT de TF1 et de FR3, maire de
Toulouse, mouillé dans l’affaire Alègre et Défenseur des Droits… C’est un
cancer généralisé qui l’a emporté… Ils finissent tous comme ça ? bah, faut
pas généraliser… leur cancer s’en charge…
Et le 10 avril 1968, la 40ème Nuit des Césars
couronne, sous la houlette de Bob Hope qui assure la présentation, des valeurs
sures du cinéma, telles le film « Dans la chaleur de la nuit », « Devine
qui vient diner », mais également, avec le César de la meilleure actrice, Katahrine
Hepburn, pour sa magistrale composition dans ce dernier film… Et ce n’est pas
le scénario original d’un Diner presque parfait !
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