- Ah ben vous savez, M’sieur
le Groniqueur (pardonnez-moi, je suis encore enrhumé… vous savez ce que c’est,
à force de se balader le zgeg à l’air, on attrape des rhumes de quéquette…),
comme ils le disaient l’autre jour à la télé dans « Le retour de la Momie
des Ch’tis à Mykonos », y a une aiguille sous le rocher quand c’est qu’on
voit que le déclin il est après la pogée…
- Oui, Gérard, et si vous
aviez eu des lettres, enfin autres que celles composant votre nom, vous m’auriez
dit avec votre beau sourire qui appelle la bite à dix lieues à la ronde que la
Roche Tarpéienne est bien proche du Capitole…
- Oh moi vous savez, de Toulouse,
à part Jean-Pierre Mader et les saucisses, je ne connais rien…
- Décidément, chaque époque
à les Socrate qu’elle mérite…
Si j’ai à cœur (voire même à
trèfle si l’on se pique de se tenir à carreau) de vous relater ces bribes de
conversation avec le camarade du fils à M'âme Pichet, le sculptural et
body-buildé à force de suées à soulever de la fonte et de suppositoires humains
dans le fondement, Gérard Broc (qui aime à se faire remplir avant de se vider,
vous connaissez), c’est que la dégringolade après avoir atteint le pinacle
(non, Gérard, ce n’est pas un surnom de la sulfateuse à col roulé) est d’autant
plus rapide que l’ascension fut fulgurante (oui, Gérard, même sans Viagra, ce
peut être fulgurant, regardez DSK…).
Et l’actualité se charge
incessamment de nous le rappeler, dans ses petites futilités qui passeraient
inaperçues aux yeux du plus grand nombre sans une poignée de fouille-merde qui
plongent inlassablement en apnée (au péril de leurs poumons et de leur combi
moulechouquette tant le lisier de l’info est corrosif pour le néoprène) dans l’immense
fosse septique de l’information…
Plus dure est la chute, et
plus dure est la vie (le vit, lorsque l’on est un chobouillant du slip), lorsqu’on
a connu les honneurs des sunlights, des caméras et de la brosse à reluire
populaire…
Prenez par exemple le Blade
Gunner sud-africain qui est passé de la gloire des podiums à l’austérité froide
d’une salle d’audience, tout cela parce qu’il a tiré un coup aux toilettes…
combien de VRP ont fait de même sans se retrouver à la barre pour avoir mis un
coup de barre ?
N’empêche, si vous êtes un
aficionado des retransmissions télévisées de procès à sensations, vous pûtes
voir Oscar Pistorius complètement effondré à la barre… Emotion ? Coup de
mou ? Rien de tout ça, il avait simplement oublié ses prothèses…
Prenez un autre exemple :
notre Pétillant qui va aujourd’hui nous faire son grand numéro d’illusionniste
en prononçant son discours de politique générale devant une assemblée qui s’en
cogne comme de leur première chaussette et qui n’est que très modérément portée
à lui accorder sa confiance… Même certains dépités PS se tâtent… Outre la
sensation de plaisir humide que ça doit leur procurer, si à gauche, on ne se
fait pas confiance…
Franchement, comment
voulez-vous avoir confiance en un mec qui se trimballe une tronche digne d’avoir
enterré toute sa famille dans un village du Pas de Calais un matin de décembre
par moins quinze et cinq centimètres de verglas ? Si en plus le type est
une chichiteuse question boustifaille… Au pays de la gastronomie, de Troisgros,
de Jacques Borel et de Burger King, ça ne pardonne pas ! Figurez-vous que
le Pétillant serait allergique au gluten, ce qui le prive de pâtes, gâteaux et
autres joyeusetés de notre table… En plus, outre cette subite allergie, il n’aime
pas le poisson et ne jure que par la viande rouge… Ou alors, il a mangé à l’Elysée
avec le Président chinois, et se dit que si à Matignon, c’est aussi
dégueulasse, mieux vaut prendre des précautions…
Des précautions, il en faut,
et au minimum de la taille d’un éléphant obèse dans un magasin miniature de
porcelaine fine, pour évoquer avec toute la délicatesse et le doigté d’un
proctologue amateur de fist-fucking le séisme de magnitude moyenne qui a secoué
au premier sens du terme le Sud-Est hier soir… On se met en branle pour en
connaître la cause… Les ravages de Parkinson ? Une crise généralisée de
tremblements de mémés à cheveux bleus de la Promenade des Anglais ? une chute
inopinée de Valérie Damidot ?
A moins que ce ne soit un
crash-test en prévision du Festival de Connes… Ben voui, faut bien voir comment
vont réagir les injections de botox et les prothèses de silicone lors de la
première sauterie-partouze « Champagne rosé, caviar sevruga et
godes-ceintures » sur la terrasse du Martinez…
Restons sur la Côte d’Azur
pour évoquer une affaire criminelle encore mal élucidée, trente-six ans après
les faits… Alors que l’on juge pour la troisième fois le présumé assassin d’Agnès
Le Roux, le fils de Maurice Agnelet jette un pavé dans la mare en affirmant que
son paternel aurait occis la riche héritière en Italie… A coups de gressins ?
Enfin, dramatique raccourci
dans Presse-Océan qui rapporte qu’une étudiante nantaise s’est faite violer
sous un porche… En fait, elle a pris son pied SOUS un PORc dans une PorsCHE…
Franchement, ces journalistes… quels mystificateurs… Pour un peu, ils
arriveraient à nous faire croire que le Pétillant est de gauche…
Et le 8 Avril 1967, à
Vienne, alors que le Concours Eurovision de la Chanson célèbre Sandie Shaw et
son « Puppet on a string », la chanson luxembourgeoise, arrivée
quatrième avec 17 points, marque assez modérément les esprits puisque son
interprète, Vicky, chanteuse grecque faisant carrière en Allemagne, y a mis
autant de cœur que pour chanter l’annuaire 1948 de la Lozère en jerk… Et
pourtant, il suffira de la version instrumentale de Paul Mauriat pour en faire
un numéro un américain… Le titre de la chanson ? « L’amour est bleu »…
L’amour est bleu comme un orange…
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