mardi 8 avril 2014

Brèves du 08 avril 2014

- Ah ben vous savez, M’sieur le Groniqueur (pardonnez-moi, je suis encore enrhumé… vous savez ce que c’est, à force de se balader le zgeg à l’air, on attrape des rhumes de quéquette…), comme ils le disaient l’autre jour à la télé dans « Le retour de la Momie des Ch’tis à Mykonos », y a une aiguille sous le rocher quand c’est qu’on voit que le déclin il est après la pogée…
- Oui, Gérard, et si vous aviez eu des lettres, enfin autres que celles composant votre nom, vous m’auriez dit avec votre beau sourire qui appelle la bite à dix lieues à la ronde que la Roche Tarpéienne est bien proche du Capitole…
- Oh moi vous savez, de Toulouse, à part Jean-Pierre Mader et les saucisses, je ne connais rien…
- Décidément, chaque époque à les Socrate qu’elle mérite…

Si j’ai à cœur (voire même à trèfle si l’on se pique de se tenir à carreau) de vous relater ces bribes de conversation avec le camarade du fils à M'âme Pichet, le sculptural et body-buildé à force de suées à soulever de la fonte et de suppositoires humains dans le fondement, Gérard Broc (qui aime à se faire remplir avant de se vider, vous connaissez), c’est que la dégringolade après avoir atteint le pinacle (non, Gérard, ce n’est pas un surnom de la sulfateuse à col roulé) est d’autant plus rapide que l’ascension fut fulgurante (oui, Gérard, même sans Viagra, ce peut être fulgurant, regardez DSK…).

Et l’actualité se charge incessamment de nous le rappeler, dans ses petites futilités qui passeraient inaperçues aux yeux du plus grand nombre sans une poignée de fouille-merde qui plongent inlassablement en apnée (au péril de leurs poumons et de leur combi moulechouquette tant le lisier de l’info est corrosif pour le néoprène) dans l’immense fosse septique de l’information…

Plus dure est la chute, et plus dure est la vie (le vit, lorsque l’on est un chobouillant du slip), lorsqu’on a connu les honneurs des sunlights, des caméras et de la brosse à reluire populaire…

Prenez par exemple le Blade Gunner sud-africain qui est passé de la gloire des podiums à l’austérité froide d’une salle d’audience, tout cela parce qu’il a tiré un coup aux toilettes… combien de VRP ont fait de même sans se retrouver à la barre pour avoir mis un coup de barre ?

N’empêche, si vous êtes un aficionado des retransmissions télévisées de procès à sensations, vous pûtes voir Oscar Pistorius complètement effondré à la barre… Emotion ? Coup de mou ? Rien de tout ça, il avait simplement oublié ses prothèses…

Prenez un autre exemple : notre Pétillant qui va aujourd’hui nous faire son grand numéro d’illusionniste en prononçant son discours de politique générale devant une assemblée qui s’en cogne comme de leur première chaussette et qui n’est que très modérément portée à lui accorder sa confiance… Même certains dépités PS se tâtent… Outre la sensation de plaisir humide que ça doit leur procurer, si à gauche, on ne se fait pas confiance…

Franchement, comment voulez-vous avoir confiance en un mec qui se trimballe une tronche digne d’avoir enterré toute sa famille dans un village du Pas de Calais un matin de décembre par moins quinze et cinq centimètres de verglas ? Si en plus le type est une chichiteuse question boustifaille… Au pays de la gastronomie, de Troisgros, de Jacques Borel et de Burger King, ça ne pardonne pas ! Figurez-vous que le Pétillant serait allergique au gluten, ce qui le prive de pâtes, gâteaux et autres joyeusetés de notre table… En plus, outre cette subite allergie, il n’aime pas le poisson et ne jure que par la viande rouge… Ou alors, il a mangé à l’Elysée avec le Président chinois, et se dit que si à Matignon, c’est aussi dégueulasse, mieux vaut prendre des précautions…

Des précautions, il en faut, et au minimum de la taille d’un éléphant obèse dans un magasin miniature de porcelaine fine, pour évoquer avec toute la délicatesse et le doigté d’un proctologue amateur de fist-fucking le séisme de magnitude moyenne qui a secoué au premier sens du terme le Sud-Est hier soir… On se met en branle pour en connaître la cause… Les ravages de Parkinson ? Une crise généralisée de tremblements de mémés à cheveux bleus de la Promenade des Anglais ? une chute inopinée de Valérie Damidot ?

A moins que ce ne soit un crash-test en prévision du Festival de Connes… Ben voui, faut bien voir comment vont réagir les injections de botox et les prothèses de silicone lors de la première sauterie-partouze « Champagne rosé, caviar sevruga et godes-ceintures » sur la terrasse du Martinez…

Restons sur la Côte d’Azur pour évoquer une affaire criminelle encore mal élucidée, trente-six ans après les faits… Alors que l’on juge pour la troisième fois le présumé assassin d’Agnès Le Roux, le fils de Maurice Agnelet jette un pavé dans la mare en affirmant que son paternel aurait occis la riche héritière en Italie… A coups de gressins ?

Enfin, dramatique raccourci dans Presse-Océan qui rapporte qu’une étudiante nantaise s’est faite violer sous un porche… En fait, elle a pris son pied SOUS un PORc dans une PorsCHE… Franchement, ces journalistes… quels mystificateurs… Pour un peu, ils arriveraient à nous faire croire que le Pétillant est de gauche…

Et le 8 Avril 1967, à Vienne, alors que le Concours Eurovision de la Chanson célèbre Sandie Shaw et son « Puppet on a string », la chanson luxembourgeoise, arrivée quatrième avec 17 points, marque assez modérément les esprits puisque son interprète, Vicky, chanteuse grecque faisant carrière en Allemagne, y a mis autant de cœur que pour chanter l’annuaire 1948 de la Lozère en jerk… Et pourtant, il suffira de la version instrumentale de Paul Mauriat pour en faire un numéro un américain… Le titre de la chanson ? « L’amour est bleu »… L’amour est bleu comme un orange… 

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