mercredi 9 avril 2014

Brèves du 09 avril 2014

Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle… Parfois, au gré de nos pérégrinations solitaires au royaume des pensées et des réflexions, royaume dangereusement désaffecté pour certains, on se prend à imaginer des choses, à déformer la réalité de ses travers incommodants pour fantasmer un monde parfait, dénué de ses scories vous pourrissant la vie…

Si j’avais un corps de rêve au lieu d’une bouée au niveau du bide… si les confrères et consœurs avaient ne serait-ce qu’un petit-pois de jugeote dans le crâne au lieu de leur haute estime d’eux-mêmes et leur prétendue infaillibilité… si les journalistes télé et radio pouvaient arrêter d’enculer les mouches à longueur d’antenne et de colonnes… si les politiciens cessaient de nous prendre pour des poupées gonflables en nous la mettant bien profondément dans les grandes largeurs…

Ce serait à vrai dire un monde presque parfait, et l’on s’ennuierait alors ferme…

Restons donc dans notre médiocre réalité, où tu tombes plus souvent qu’à ton tour sur un connard en face de toi (à moins que tu ne décides à le retourner, mais ça, ça relève de ta vie privée et de tes préférences intimes) ; où la télé ouvre tout grand le réservoir à fumier avec ses émissions de daube animées par des dindes même pas fourrables ; où la journée commence mal quand tu entends Christophe Maé le matin à la radio…

Entendre le nain de jardin à la voix de tuyau de poêle et monté sur ressorts sera toujours un supplice supérieur en intensité au plus démago discours politique récité avec la conviction d’un figurant de série B… Hein ? Mais non, je ne vise pas le discours du Pétillant qui a fait pschittt…. Valls avec son indéboulanable confiance en soi (le genre « ah putain, mais qu’est-ce que je suis brillant ! Si je n’étais pas aussi bien coiffé, je me ferai bien une chaloupée crémeuse sur le colosse de Rhodes ») nous a fait le coup de la déclaration de politique générale… Le truc inutile, qui fait ronfler tout le monde, mais qui excite les journalistes…

Ne nous y trompons pas, le Pétillant à coiffure de Playmobil a endormi les foules à grands coups de déclarations fumeuses et généralistes, entre poussées de lyrisme quasiment non feint et questions habilement éludées (la question qui fait tousser comme une taffe de Gitane sans filtre, celle des 50 milliards d’économies, semble s’être volatilisée)…Bref, il a fait du Hollande à la sauce Valls…

S’il n’avait fait que cela, on pourrait considérer qu’il fait joliment la voix de son maître, lui donner une tape affectueuse sur la moumoute et le ranger gentiment dans le placard en attendant la prochaine intervention « de combat » au JT de la craspec de la première chaine… Avec son discours à trous, il conserve le même cap, celui d’un immobilisme attentiste qui a déjà mené Hollande dans le mur et les abysses sondagières, le Pétillant nous fait son Z’Ayrault sous Guronsan…

A moins qu’il n’ait enterré la madone de Notre Dame des Champs en même temps que la politique hollandière des deux dernières années… Bah, ce ne serait en fait que deux années supplémentaires perdues à faire n’importe quoi… Depuis plus de trente ans, on fait à peu près n’importe nawak en affirmant les yeux dans les yeux que c’est pour le bien de la France et que de toutes façons, ce qui disent que c’st pas bien sont rien que des imbéciles qui n’ont rien compris et qu’ils sont même pas visionnaires comme celui qui vous le dit en vérité mes frères et sœurs…

Quoi qu’il en soit, le Pétillant a mis dans sa poche le Palais Bougon qui a voté la confiance à son Gouvernement de combat naval… Valls, c’est un peu le Géricault de Pépère… Il va déployer tout son art à nous dépeindre le radeau gouvernemental de la Méduse avec de jolies couleurs , avec une voix de gros fumeur qui va faire flaquer les pucelles en chaleur et les tafioles de la Place des Vosges…

Autant vous dire qu’avec le discours du Pétillant, on peut toujours gratter pour trouver autre chose dans les futilités de l’actualité… Faut aller très profond, à la manière d’un Pierre Frolla (qui a presque fait dans sa combi moulante lors du tremblement de terre de l’autre jour… ), pour découvrir une info croustillante…

Il ne vous sera pas insensible de savoir que la PS va changer de tête puisque Harlem Désir va entrer au Gouvernement en qualité de Secrétaire d’Etat… C’est marrant, tout de même… Quand les socialos veulent se débarrasser d’un Premier Secrétaire encombrant ou incompétent (pour le coup, Harlem cumule…), ils le promeuvent à la candidature à l’Elysée ou lui refilent un secrétariat d’état où sa propension à l’incompétence s’épanouira tel une fleur au soleil…

Vu son bilan nullissime au PS, il fallait bien lui trouver une porte de sortie… Comme on n’allait pas rejouer la comédie dramatique de Bérégovoy ou de Grossouvre, il était moins salissant de lui donner un joujou où il pourrait continuer à accumuler les gaffes… Au moins, ça donne du taf aux chansonniers…

Pour le reste, c’est confondant de platitude et de vacuité… on dirait le programme gouvernemental de Flamby, dites donc… Pas une vedette qui se soit faite pincer le nez dans la poudre… Pas un inverti pur sucre en moulebite garni qui vienne minauder sur les réseaux sociaux qu’il aime la bite dans la gorge… Même pas une vague histoire de coucherie contre-nature ou hors mariage chez les Grimaldi ou les Habsbourg… Alors que le printemps fait monter la sève, les glands de ce monde et les têtes couillonnées n’ont même plus la tige verte… A continuer comme ça, les torche-culs du lundi vont être obligés de titrer qu’Albert du Rocher se tape son bobsleigh et laisse sa nageuse sud-africaine se taper la garde nationale… Heureusement qu’elle n’a pas rencontré Blade Gunner, Charlène… elle aurait eu un peu plus de plomb dans la cervelle… une première à Monaco…

Et le 9 avril 1967, la deuxième chaîne de l’ORTF proposait une nouvelle série relatant les aventures flirtant avec l’irrationnel de James West et Artemus Gordon… Bien avant le World Wide Web, c’est un autre WWW que les spectateurs ortfiens découvrent : le Wild Wild West, plus connu dans l’Hexagone sous le tire des « Mystères de l’Ouest »… Avec deux héros se déplaçant toujours en train, la SNCF s’en est-elle inspirée pour son immortel slogan « Laissez-vous prendre par le train » ? Mystère, mystère… et pas de l’Ouest pour le coup, mais franchement à l’ouest…

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