On ne le croirait pas, comme
ça, au premier regard, mais ce qui fut le tout premier livre imprimé par
Gutemberg (qui ne manquait pas de caractère) est une inépuisable mine d’idées
et d’inspirations (même si dans le club des idolâtres du fameux bouquin, on préfère
les aspirations de gamins en robe)…
La Bible, puisqu’il s’agit du
best-seller de la littérature pour grenouilles de bénitiers et punaises de
sacristie, est un ramassis de trucs qui feraient la joie des créateurs de
téléréalité (imaginez les Concons au Mont des Oliviers : qui va trahir le
premier ?; le lavement de panards avant la Cène : qui lavera le plus
de petons sans se choper une DME façon Georges Tron…).
Sans doute Jésus a-t-il
inspiré le ski nautique pieds nus en se baladant sur la flotte, voire même les
partouzes géantes d’Ibiza en se baladant partout avec une douzaine de mecs
célibataires dont on ne sait rien de leurs penchants affectifs et de leur
appétence à jouer des solos de flûtes à moustaches…
Et la multiplication des
pains ? Vous ne croyez pas que c’est une invention géniale, ça ? La
production en série et à grande échelle des siècles avant Henry Ford !
La multiplication des pains
(et pas dans la gueule, de préférence), je connais… Enfin, à mon humble niveau,
je ne me prends pas pour le Jésus de la chronique, je ne me prétends pas le
Dieu de la chose et je ne me fais pas accrocher aux clous…
La multiplication des pains
est pareille à celle des futilités de notre actualité chérie… Un jour, nous avons
une pénurie totale qui ferait passer un repas d’anorexie pour un banquet
gargantuesque, et le lendemain, il y aura pléthore…
Toujours dans la veine de
conneritude qui a fait sa gloriole depuis sa déclaration de bravitude sur le
grand mur des bridés, la Dingo du Poitou donne plein pot la mesure de ses
possibilités en interdisant le port du décolleté au Ministère de l’Ecologie…
Elle a peur que Flamby, venant lui rendre une visite impromptue, ne tombe en
arrêt façon setter anglais devant les laiteries affichées des collaboratrices ?
Et en plus, elle annonce ça la semaine des Saints de glace…
On ne sait décidément plus à
quel sein se vouer, puisqu’après l’interdiction ministérielle qui privera les
libidineux d’un Noël mammaire, ce sont les faux seins de Mouna Ayoub qui
mettent en vente les ménagères et autres ustensiles du Phocéa… Ça sent la
nouvelle opération chirurgicale, ça…
Afin de célébrer dignement
le premier anniversaire du Divorce pour tous, anniversaire qui est bien passé à
la trappe, ce qui tend à démontrer que ce n’était aux yeux des ardents
défenseurs qu’un aimable gadget qui a cessé de les amuser une fois obtenu,
Jodie Foster se marie… avec sa compagne photographe… Au moins pourra-t-elle se
faire légalement tirer… le portrait, et le reste !
Des nouvelles également de
notre Juste Imbibé, qui apparemment a encore une fois regardé trop profondément
dans le bol de sangria, puisque le couineur de mièvreries a publié sur un
réseau social une photo d’un sanctuaire japonais, perçu en Chine et Corée comme
le symbole du militarisme nippon passé… On savait depuis peu que le chanteur tête
à claques aimait à se faire pomper par ses congénères… On a confirmation qu’ils
ont aussi aspiré le cerveau…
Dans le registre des
futilités qui ne nous empêcheront pas de nous faire cuire des nouilles à la
margarine pour oublier le matraquage fiscal de nos prétendus gouvernants
socialistes, l’entrée de Stromaé au Guignols suscite le commentaire suivant du
belge à la voix insupportable : « c’est drôle mais ça fait bizarre »…
Eh ben, il était fort minable, ça, c’est formidable…
Apparemment, Flamby a
retrouvé la carte de fidélité « Grand voyageur » de Tonton dans un
tiroir à l’Élysée, puisqu’il annonce qu’il sera rendra dans les prochains jours
en Géorgie… Vu qu’il n’en branle pas une sur le sol national, autant qu’il
continue à ne rien faire à l’étranger… ça se remarquera moins…
Et l’anniversaire du jour
fait un écho parfait à cette dernière nouvelle… En effet, le 24 avril 1976, TF1
diffuse le premier épisode d’une série américaine, nouvelle adaptation assez
navrante d’un livre de H.G. Wells, où est venu s’égarer David Mac Callum… Son
titre ? « L’homme invisible »…
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