vendredi 29 novembre 2013

Brèves du 29 novembre 2013



Avis à la population !

Je préviens à l’avance, je laisse les gens prendre leurs précautions, leur courage à deux mains si vous le voulez bien (premier à-peu-près sémantique qui fera sourire les habitués de France Inter), leurs jambes à leur cou et accessoirement leurs cliques et leurs claques ; je suis tour à tour magnanime (Tour Magne à Nîmes, deuxième jeu de mot pourri de la chronique) patient, compatissant (et non con pâtissant, qui est une andouille qui confectionne des gâteaux -troisième jeu de mot pourrave-) et compréhensif face à la bêtise humaine… Je ne suis ni ancien combattant, ni patron de bistrot, ni militant de gauche, et pourtant, j’en ai entendu des conneries dans ma vie…

Mais j’adresse cet avertissement tout aussi solennel qu’amical, et ainsi vous ne viendrez pas chialer après, c’est à la loyale, les yeux dans les yeux version Cas Huzac, le premier qui me pond une ânerie calibre Nabila, c’est-à-dire un truc que ne pourrait même pas pondre une poule qui serait passée du coq à l’âne au sens propre, un de ces lieux communs tellement élimés qu’on leur voit le fond de culotte comme aux candidates de la Star Ac’ (enfin, celles qui en portent, et généralement c’est par la gorge qu’on leur voit, tant elle gueulent fort) ou une de ces fadaises que même les mémères ménopausées les plus déglinguées n’osent plus hasarder chez le boucher qui leur tripote le mou pour leur chat…

Le premier qui me parle des bienfaits de l’exception culturelle française prend mon pied quelque part !

Non mais franchement, l’exception culturelle française !! Si je n’avais peur que mon rimmel se fasse la malle et que je ressemblas à Juliette Gréco le lendemain d’un triple pontage coronarien, je rigolerai avec toute la délicatesse, la classe et la distinction dont pourraient faire preuve Nadine de Rothschild, Régine et la Baronne Marianne von Brandstetter réunies, nues et pétées au Dom Pérignon millésimé, dans un bain de boue…

L’exception culturelle française ! Aurions-nous oublié que nous sommes la patrie de Guy Lux, d’André Verchuren, de Christophe Maé ? Pouvons-nous ignorer que nous abritons, à grand frais, en plus, des cerveaux (enfin, des boites crâniennes, ne soyons ni présomptueux ni aventureux) tels que Ribéry, Eve Angeli ou Félicien du Loft 2 ? Effacerons-nous de nos mémoires que nous devons subir les éditos d’Eric Zemmour, les émissions de Laurent Ruquier, les livres de Marc Levy et les films de BHL ?

Avons-nous chevillée au corps avec des tirefonds de 48 la fierté du drapeau lorsque l’on entend Zlatan Ibrahimovic (la Joconde suédoise qui fait perpétuellement la gueule malgré le byzantin salaire versé) affirmer sans rire qu’il n’a pas besoin de Ballon d’Or pour savoir qu’il était le meilleur… Question humilité, il ne craint personne, Zlatanou… Une vraie boutique à conneries avec toujours l’article en magasin !

L’exception culturelle française face à l’Eurovision… Bon, okie, ça fait un peu David face à Goliath, Samson face à Dalida… euh, Dalila (vous imaginez Dalida sans son, elle qui fut la reine du magnétophone sur scène ? -quatrième jeu de mot pourrissime, c’est l’orgie-)… ça fait limite mariage de la carpe et du lapinou…

Ah ben voui, quand même ! Quand on a l’idée d’envoyer au casse-pipe une chanteuse réaliste couinant comme Piaf une goualante poussiéreuse l’année où le courant pop-psychédélique déboule sur le Concours… Quand on sélectionne un abat-jour suintant et coassant comme une sous-Carla Bruni enrouée « la » chanson de Corneille alors que la Finlande envoie avec succès un groupe de hard-rock… Quand on dédaigne envoyer au Concours 1966 Mireille Mathieu avec une composition de Francis Lai et qu’on lui préfère un jeune inverti avec un balai dans le derche et une chanson de Claude Carrère que même Sheila a refusé de chanter (c’est vous dire le niveau et on appelle à la rescousse Morgan Bourc’his, spécialiste du sondage sous-marin à couper le souffle pour scruter le taux de nullité… )…

L’exception culturelle française ! Mais elle ne tient pas plus la comparaison ni la route qu’une Dauphine à pneus lisses sur une autoroute verglacée ! Vous prenez par exemple la Suède, pays qui a donné au monde ébahi ABBA, Saab et les harengs marinés, qui organise comme toujours sa sélection nationale, le Melodifestivalen… La lecture de la liste des participants à l’édition 2014 est éloquente, et risque de vous élargir le trou du fondement (je sais que pour certains, c’est mission impossible tant c’est le tunnel sous la Manche…) : Dr Alban, Alcazar, Helena Paparizou (gagnante de l’Eurovision 2005), outre les inévitables marathoniennes de la sélection uédoise (Shirley Clamp, Linda Bengtzing, Sanna Nielsen, Martin Stenmark…).

En France ? France 3 nous annonce sur le ton de l’exploit irréalisable qu’ont été présélectionnées Joanna, Destan, Twink-Twink… Au mieux connus dans leur quartier ou dans leur cage d’escalier… Je ne jette pas la pierre, Pierre, à ces artistes qui peut-être nous réserveront une excellente surprise… Mais je trouve que France 3 se foutrait un peu de notre gueule que ça ne m’étonnerait guère…

Tout comme on se moque allègrement de notre binette quand on nous balance, sans rire, que l’inversion de la courbe du chômage est entamée… Notre moral et nos économies (tant de patience que de bas de laine) aussi, puisqu’on se rend compte que Sapin, le Ministre de nos Sous qui n’est pas du bois dont on fait les flûtes et qui manie artistiquement la langue du même métal se paye ouvertement notre tête…

Tout Mou Premier, lui, au moins, reste dans le sobre et le vague puisqu’il ne donne plus de date à l’inversion de ladite courbe… Encore un couac, mais me direz-vous, on n’en est plus à un près dans le marigot au canards gouvernemental…

Puisque nous touchons du doigt, et rassurez-vous, je ne vous proposerai pas un toucher rectal, même si l’objet en question est une merde, les périodes des fêtes de fin d’année, réjouissons-nous comme il se doit du grand retour de l’affreux petit animal de compagnie électronique japonais, le Tamagochi. Eh oui, la bébête qui fait tout comme les vraies est de retour… Le Tamago mange, le Tamago dort, le Tamago chie… (elle est chiée, celle-là, hein ?)

Et à être dans le caca (le Coq, emblème français, n’est-il pas le seul animal à chanter les pieds dans la merde ?), restons-y encore un peu avec la mésaventure australienne de Justin Bieber (Juste Imbibé prononcé à la française), sommé par le premier édile de Gold Coast de revenir et nettoyer les graffitis laissé par les admiratrices de la tête à claques canadienne sur les murs de l’hôtel où il résida. Le blondinet obligé de retirer les merdes qu’il a produites ? On ne va quand même pas lui demander de saborder l’intégralité de sa production discographique, tout de même !

Ne sabordons pas les anniversaires de ce 29 novembre, puisqu’en 1516, François 1er signe une « paix perpétuelle » avec les suisses (qui voudrait envahir la Suisse, à moins d’être amateur de pendules à coucou ou de chocolat ?) ; en 1943, les FFI sont créées pour rassembler les divers mouvements de résistance et préparer le débarquement allié ; en 1945, Tito prend le pouvoir en Yougoslavie, s’affranchit du joug soviétique et devient le mouton noir des communistes ; en 1953, Pierre Poujade crée un mouvement de défense des commerçants et artisans ; et en 1982, FR3 met à l’antenne la Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, l’irremplaçable Pierre Desproges.

Et le 29 novembre 1981, Natalie Wood se noie au large des côtes californiennes, mais les circonstances de son décès restent vagues, c’est le cas de le dire. Consacrée en 1961 pour son rôle de Maria dans « West side story », l’actrice morte à 43 ans semble frappée par la malédiction du film « La fureur de vivre » dont les principaux acteurs connurent des morts violentes (James Dean au volant, et Sal Mineo d'un coup de poignard). Heureusement, l’exception culturelle française ne joue pas en ce domaine…

 

jeudi 28 novembre 2013

Brèves du 28 novembre 2013



C’est tout de même marrant, les effets pervers du mimétisme… Cette reproduction involontaire des comportements et attitudes d’autrui s’observe à tous les niveaux dans notre vie quotidienne… Je passerai rapidement sur la stratégie adaptative d’imitation que développent les animaux et les végétaux, voire même les légumes (regardez au Sénat, ils ronflent tous en même temps lors des séances, et lorsque le benjamin (85 ans aux prunes desséchées anciennes) s’oublie et fais sous lui, c’est incontinent (c’est bien le moment de le dire) un tsunami jaune et marron qui déferle dans l’hémicycle)…

Le mimétisme le plus digne d’intérêt s’observe chez nos frères humains… bon, et chez quelques tantes aussi…

Nous avons tous plus ou moins tendance à reproduire ou à copier des comportements, des attitudes, des tics de langage… Car il faut que vous le sachiez, et de préférence dans la cuvette sinon la Lopez du 5ème pique sa crise devant les étrons gras et odorants et nous chante du Sheila en portugais toute la journée… De l’easy listening en portos, why not ? Mais du Sheila…. J’étais contre l’utilisation du gaz sarin dans le métro de Tokyo, c’est pas pour autoriser à une version fado de « Adeu o meu amor » devant une merde molle pendouillant sur le rebord en porcelaine…

Il faut que vous le sachiez, donc, que tout le monde copie tout le monde… Parfois ça aboutit à quelque chose de grande classe, notamment dans le domaine de la peinture… Mais le plus souvent, on écope d’un truc assez minable, genre les premières beuglantes de Piaf revues par Lara Fabian aphone, un style intégralement pompé par Patricia Kaas…

Chez Monsieur Tout le Monde aussi, on imite, on copie, on singe…. Un exemple ? Tenez…. Prenez par exemple cinquante dingues du falbalas (oui, oui, des folles tordues et hystériques parmi lesquelles vous pourrez glisser quelques femmes…) et vous les lâchez dans un magasin en vogue (traduire un endroit où vous ne trouverez rien à moins de 150 € et rien au dessus de la taille 36) le jour de l’ouverture des soldes… Eh bien, vous les verrez toutes hurler à la mort comme lors du dernier concert de Vilaine Fermière (sauf que là, c’était parce que les chansons étaient vraiment à hurler), cracher comme des lamas sur leurs coreligionnaires en se disputant un tee-shirt en latex lamé rose moiré tellement serré qu’il les obligera à faire des apnées chaque fois qu’elles l’enfileront (le tee-shirt, pas le coreligionnaire…), laboureront les stands patiemment arrangés façon Brigitte Bardot agricole (ben oui, « Je ne reconnais plus personne en Massey Ferguson »), manqueront de se pâmer devant un string léopard tellement échancré qu’il est vendu avec un chausse-pied pour loger le service trois pièces….

Un autre exemple ? Mettez deux mecs, modèle courant, derrière un volant, cliquez la ceinture, claquez la porte en ayant mis le contact… Eh bien, ils se transformeront aussitôt en d’irascibles chauffards capables des pires audaces automobiles et jurons autoroutiers...

Pas encore convaincu ? Disposez autour d’une table basse et d’un canapé deux-trois hétéros modèles courant (du genre slip kangourou qui baille, pétant au lit et se grattant les coucougnettes au réveil), un casier de bières fraîches et un saladier de chips bien grasses (mais moins que leurs blagues) et lancez un match de foot… Le dernier des timides se muera rapidement en un bourrin première pression, jurant comme un charretier devant la passe manquée de Benzema et sifflant l’arbitre en l’invitant à aller faire un tour du coté des tinettes…

Eh bien, chez nos people, c’est pareil ! Il est particulièrement étonnant d’entendre toutes ces célébrités qui racontent subitement avoir été harcelées à l'école, on découvre que les concernés auraient été à l'école. Epatant, non ?

Epatant aussi la destitution de Silvio Berlusconi du Sénat italien… Bye bye Cavaliere et comme aurait chanté Domenico Modugno à l’Eurovision 1959 « ciao ciao bambina »… Adieu les jeunes escort-girls tendues comme des arcs bandés au maximum... Arrivederci les soirées bunga bunga où l’on tirait les rideaux avant les putes… Et bonsoir les soirées tisanes Saveur du Soir…

Question tisane, pisse-mémé et autres breuvages imbuvables, on va avoir du lourd dans le domaine eurovisuel cette année… Vous le savez, la France a décidé de recourir à une sélection télévisée pour sélectionner le candidat hexagonal qui ira se faire ridiculiser à Copenhague en mai prochain. Bon, ne vous affolez pas, France 3 n’organisera pas l’équivalent franchouillard du Melodifestivalen suédois, on se contentera d’une page spéciale dans l’émission dominicale de Natasha St-Pier…

Remarquez qu’il vaut peut-être mieux, vu les candidats retenus par France 3 et un aéropage de téléspectateurs, gens du spectacle et eurofans, au nombre duquel un certain Olivier Daube… Le moins qu’on puisse dire est que la sélection porterait bien le même nom… Twin Twin, un trio déjanté ; Destan, un ersatz boutonneux des 2be3 ; et Joana, demi-finaliste d’une Satr Ac’ quelconque… Ne jetons pas l’opprobre ni le bébé avec l’eau du bain d’ores et déjà, et attendons d’écouter les bouses, pardon, les chansons retenues…

N’oublions pas que les fans sont de très mauvais pronostiqueurs et ne veulent entendre que ce qui leur plait concernant leur Concours. Souvenons-nous que l’on prédisait le meilleur au couineur corse qui s’est rétamé le soir de la finale en 2011 et que les eurofans vouèrent Jessy Matador aux Gémonies, alors qu’il s’en sortit très honorablement et fit de sa chanson un tube de l’été 2010.

Et l’actu dans tout ça ? Bah, pour vous dire que NKM suspend sa campagne pour se rendre au chevet de son papa victime d’un AVC (sage décision Nathalie !), et qu’on a adjugé à plus de 140 millions de dollars un "livre de psaumes" datant de 1640, le premier ouvrage imprimé sur ce qui allait devenir le territoire américain, et que les connasses en short du PSG en ont mis deux aux grecs (les gourmands !)… Est-ce réellement utile ?

Ce qui est utile, en revanche, c’est de se souvenir que le 28 novembre 1615, Louis XIII épouse Anne d’Autriche ; que le 28 novembre 1947, le Général Leclerc meurt dans un accident d’avion ; que le 28 novembre 1956, Vadim « crée la femme » en mettant en vedette BB ; que le 28 novembre 1964, les Shangri-Las lancent « The leader of the pack » que Frank Alamo chantera en français comme « Le chef de la bande » ; et que le 28 novembre 1979, le réseau téléphonique français est entièrement informatisé (ce qui n’empêchera pas pendant encore quelques années de parler plus facilement DU téléphone qu’AU téléphone…).

Et le 28 novembre 1948, le premier appareil photo Polaroïd, le Polaroïd 95 est mis en vente dans un grand magasin de Boston au prix de 89,75 dollars. Cet appareil photographique instantané permet d'obtenir directement des photographies argentiques monochromes, puis en couleurs à partir de 1963 avec l’invention du film Polacolor… Clic clac, merci Kodak !

mercredi 27 novembre 2013

Brèves du 27 novembre 2013



Parfois, on se demande à juste titre qui des hommes politiques et de manière plus générale les personnages publics, ou des équipements électroménagers sont les plus intelligents ?

Oui, je sens qu’à la lecture de cette question, votre front se plisse d’horribles rides d’incompréhension qu’une demi-litre de botox ne pourrait combler et vous vous demandez si le froid ambiant n’aurait pas par hasard surgelé les quelques neurones qui faisaient de la résistance dans ma boite crânienne, ou si je n’aurais pas échangé mes cigarettes habituelles contre des clopes qui font marrer…

Ni l’un ni l’autre ! Malgré l’abondante taïga capillaire, je ne frôle pas l’aventure de la congélation neuronale, et je grille toujours la même marque de cibiches…

Cette question, elle se pose nécessairement lorsque vous écoutez d’une oreille un peu moins que distraite les nouvelles radio-télévisées… Est-ce que nos people sont plus ou moins cons qu’un réfrigérateur ?

Bon, quand on voit Charlotte Rampling ou Catherine Deneuve, l’éternelle mémère en travaux du cinéma français, on se dit qu’à la limite, le frigo serait plus chaleureux… Quand on entend les énormités débitées au litre par Nabila, dont on a enfin la confirmation qu’elle est effectivement conne à bouffer de la bite par paquet de douze franco de porc… Quand on écoute la crasseuse de l’info et sa perruque pourrave se tortiller sur son siège en lisant son prompteur, on se dit qu’à la différence du frigidaire, ouverte ou fermée, y a pas de lumière à l’intérieur…

Et cette lumière intérieure, on se demande si la plupart de nos personnages publics, ou politiques en sont dotés… Certes, les illuminés dont partie de la vie de tous les jours, et il paraît que certains aiment à renforcer cette lumière intérieure en se carrant des allumettes, des bougies voire carrément des cierges pascaux dans le fondement…

Très sincèrement, on ne peut pas objectivement croire qu’il y a la lumière à tous les étages chez Dominique Voynet suite à ses déclarations étonnées sur la violence en politique… Ce serait presque Oui-Oui chez les Bisounours la blonde teinte en vert s’attendait à trouver… Et elle tombe en plein Rambo chez les niaquoués… On a vraiment envie de lui demander si elle se fout de notre poire, ou si elle est vraiment conne…

Une qui s’est bien payé notre tête, c’est la future ex-Madame Cahuzac, Patoune la dermato qui a bien un compte en Suisse, régulièrement alimenté et créditeur de fortes sommes. Et dire qu’elle était venu nous jurer la main sur le cœur qu’elle n’était au courant de rien… Eh oui, les conneries, c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.

En parlant de paiement, voila une note salée et qui ne cesse de s’alourdir : celle de l’OM, encore défait par Arsenal, et qui se retrouve en mauvaise position… Finalement, les seuls tirs que les marseillais ne ratent pas, c’est les bastos dans la tête…

Et si l’on parlait de notre Président Normal, qui de « Moi Président » en est passé à « Mou Président »… Alors que des décisions importantes sont attendues en politique intérieure, Pépère préfère envoyer des militaires faire mumuse en Centrafrique… Bon, on va pas le contrarier… pour une fois qu’il décide d’un truc…

La décision n’est pas encore prise, et les discussions risquent d’être houleuses et passionnées, sur la proposition de pénalisation des clients de prostituées… En fait, c’est le plus vieux débat du monde, et même si on décidait de faire cracher ceux qui paient ces dames en liquide, on ne pourrait mettre un flic derrière chaque client et chaque péripatéticienne…

Quoi qu’il en soit, si ces messieurs étaient mieux sucés chez eux, ils n’iraient pas se faire traire ailleurs… Alors, mesdames, à genoux, et au boulot !

L’auriez-vous parié ? Nikola Karabatic, le handballeur armoire à glace au nom de hardeur hongrois bas de plafond et dure de pine, assigne son ancien club sportif devant les Prud’hommes de Montpellier en paiement de près de 60.000 € de primes d’intéressement…. Le jeune hommes serait-il intéressé à l’intéressement ? J’eus été loin de le parier… vu qu’il ne parie jamais…

Prions-nous sur l’abondance des anniversaires de ce 27 novembre ? Vous risquez de perdre, puisqu’on pourra signaler en 1942 que la flotte française se saborde à Toulon… (Pépère lui le fait depuis l’Elysée) ; en 1960, Houphouët-Boigny est élu Président de la Côte d’Ivoire ; en 1963 sort au cinéma les « Tontons Flingueurs » ; en 1976 ABBA est numéro un en France avec « Money, money, money » ; et en 1982, Yakuhiro Nakasone est nommé Premier Ministre au Japon.

Et s’il n’y a qu’à sonner, passons un coup de fil ce 27 novembre 1980 avec le tout nouveau Digitel 2000. C’est le téléphone de demain, nous assurent les PTT en lançant ce symbole des techniques de communication du XXIème siècle, puisqu’il est équipé d’un haut-parleur qui permet une conversation à plusieurs, d’un bouton de réglage du volume du combiné et du haut-parleur, et d’un renvoi qui permet de basculer la ligne vers un autre numéro, en cas de déplacement urgent. Enfin, il propose quatre sonneries, plus ou moins atténuées… Ah, la science-fiction des années 80 !

mardi 26 novembre 2013

Brèves du 26 novembre 2013



Ce matin, lorsque j’ai péniblement ouvert un œil alors que le radioréveil me renseignait sur l’état de la circulation du périphérique parisien, ce qui est, vous en serez d’accord avec moi, d’une utilité capitale lorsqu’on habite à huit cent bornes de là, je ne pensais pas que la journée qui s’offrait à moi avec un chatoyant papier-cadeau et une faveur comme même Minnie Mouse n’aurait jamais osé arborer même au carnaval de Mickeyville serait aussi rude…

Heureusement le soleil brille malgré le vent qui vous fait rentrer la tête dans les épaules et faire un double nœud à coquette de peur de devoir recourir à la fourchette à escargots lorsque vous irez aux toilettes… Heureusement, vous ne confondez pas le dentifrice et la mousse à raser, et vous évitez ainsi d’avoir les ratiches qui sentent la lanoline… Heureusement votre café est à la température idoine pour éviter de vous bruler affreusement la gorge et vous condamner à parler pendant deux jours comme François Mauriac (le mec qui se gargarisait avec des oursins)… Heureusement que vous arrivez à caser vos fesses dans le jeans qui il y a peu vous serrait affreusement et faisait ressembler votre fessier à un bloc de jambon cuit sous vide… Heureusement que la Lopez du 5ème n’a pas eu la mauvaise idée de partir travailler à six heures trente en s’étant aspergée de « Fleur de morue », la dernière fragrance poissonnière des Marayeurs de Porto…

Oui, heureusement… Parce que la suite de la journée s’annoncera rude… Rassurez-vous, je n’ai pas prévu de concert de Sheila et Christophe Maé réunis, je n’entends pas (à tous les sens du terme) écouter le dernier album de Britney Spears, une soupe fadasse que même les sourds auront du mal à se farcir, il n’est pas dans mes projets d’acheter (et encore moins de lire) le dernier livre de Yann Moix (à moins que je n’aie une armoire particulièrement bancale à caler…

Rajoutez-y une actualité amorphe que le froid et la neige engourdit (du verbe engourdir, rendre gourd… et non pas donner le gourdin) et vous serez propulsé à grands coups de lattes dans le fondement vers le nirvana de l’information…

On touche au grandiose lorsque l’on arrive à tenter d’intéresser le pékin moyen avec des infos tels que les soupçons d’espionnage illégal chez Quick… Oui, oui, ce n’est plus l’œil de Moscou derrière le rideau de fer et le micro du Kremlin dans le pot de fleur ; c’est la tanche de merde entre deux éponges de Belgique qui regarde lequel de ses employés crache le plus dans les sandwiches… Eh oui, la délicieuse sauce béarnaise de leurs Giants, ce sont les expectorations de Jérôme, tuberculeux chronique…

Ah oui, comme dirait l’autre toqué sur France 3, « Bon appétit bien sur » !

Effectivement, après de telles précisions, votre sandwich a quelque mal à descendre… On pourrait même dire que la pilule est dure à avaler… En tout cas, son créateur a dû avaler de travers… Lucien Neuwirth, le père de la pilule contraceptive, est mort dans la nuit à l’âge de 89 ans. On lui souhaite bien du courage lorsqu’il se présentera devant Saint Pierre, qui devra néanmoins se souvenir du passé de ce gaulliste historique, résistant à 16 ans et parachutiste miraculé de la France Libre…

Encore une nouvelle dramatique qui va bouleverser la vie politique de la même façon que le retrait de la vie politique du constipé de l’Île de Ré en 2002… Dominique Voynet (vous savez, la fausse blonde qui se teint en vert) décide de ne pas se représenter aux Municipales de Montreuil. La raison ? Elle devrait se résoudre à des compromis, à des alliances, à des prises de position qui bousculent ses valeurs et ses convictions… Elle a surtout peur de se prendre une gamelle, oui…

Une gamelle, on en aura peut-être besoin pour aller quémander un croûton à la soupe populaire après la réforme fiscale que Z’Ayrault a inauguré hier en grandes pompes… Oui, à la soupe populaire, puisque les Restaus du Cœur se voient pris d’assaut par les professionnels de l’aide étatique… Parmi cette flopée d’assistés, combien de réels nécessiteux, d’accidentés de la vie, de personnes qui ont vraiment les pires peines à faire bouillir la marmite… N’oublions pas que la pauvreté, la vraie, ne s’expose pas, elle se cache…

Quant à la réforme fiscale lancée à grands renforts d’efforts de communication par le Premier Sinistre, elle risque fort de n’être qu’une nouvelle diversion politicienne, dans laquelle seront engloutis des sommes effrayantes, pour qu’au final, on l’enterre par la petite porte… Si c’est pour nous en prendre encore plus, autant laisser tomber le terme d’impôt sur le revenu, et lui préférer celui de « confiscation des revenus »…

Et quant à payer une redevance dont le montant devrait assurer des rentes inextinguibles à France Télévisions, autant regarder des programmes dont la qualité ne saurait être remise en doute…. Non, je ne me délecterai pas des parentèles de mononeuronaux qui répondent des âneries à Dechavanne, ni des élucubrations survoltées et musicalement fausses de Lepers, l’i-conne des maisons de retraite, ni des rebondissements pseudo-gay des Mystères de l’amour (quand on voit la tronche des deux nouveaux initiés aux délices anaux, on a envie de virer hétéro…)…

Heureusement que l’hommage à Georges Lautner se poursuit sur les écrans avec la diffusion de « Ne nous fâchons pas », toujours dialogué par Audiard… Moins percutant que les « Tontons flingueurs » le films pâtit de quelques longueurs malgré quelques scènes croquignolesques durant lesquelles Jean Lefebvre se prend des baffes (what else ?), Mireille Darc prend des poses, les Renault 8 Gordini jouent les filles de l’air, et les espions anglais marinent en apnée en attendant l’explosion de bombes…

Marinons si vous le souhaitez, en apnée ou non suivant vos capacités pulmonaires, avant de célébrer les anniversaires poussiéreux de ce 26 novembre, où en 1620 le Mayflower aborde Plymouth ; en 1812, la Grande Armée se prépare à passer la Bérézina ; en 1945, Charlie Parker enregistre son premier disque de jazz ; et en 1977, Marseille inaugure sa première ligne de métro (et là-bas, se faire poinçonner le ticket de métro aura une toute autre signification…).

Et le 26 novembre 1966, le Général inaugure l'usine marémotrice de Rance, qui est la seule au monde à pouvoir produire de l'énergie électrique grâce à la force des marées. On devrait créer une usine similaire avec l’utilisation du vent brassé par nos politiques qui finissent par le début et commencent par la fin…

Comme l’écrivait Audiard : « si vous tenez absolument à commencer par la fin, la conversation va tourner court »… 

lundi 25 novembre 2013

Brèves du 25 novembre 2013


Je dis pas que c’est pas injuste…. Je dis que ça soulage…

Pas forcément la plus connue, cette réplique tirée du film « Les tontons flingueurs » est l’œuvre de Michel Audiard, l’orfèvre de la langue verte qui a su insuffler à un film pas forcément bien accueilli à sa sortie en 1963 à cause peut-être de son scénario un peu décousu mais qui a gagné depuis sa place au Panthéon du cinéma français et que la télévision nous offrait dimanche soir en guise d’hommage à son réalisateur, Georges Lautner, disparu vendredi à l’âge de 87 ans.

Cette œuvre en noir et blanc qui met des couleurs au terme d’un weekend froid et venté, regorge de dialogues et de répliques cultes, servi par la fine fleur des comédiens de l’époque… Une époque que nombre d’entre-nous regrette sans parfois l’avoir connue. Une époque où l’on fumait comme des pompiers (le film est à tous moments une allégorie vivante à la SEITA), où l’on picolait comme des trous (avec une remarque fort juste sur l’alcoolisme des jeunes, déjà…), où les femmes étaient considérées comme des quantités négligeables, et en tous les cas comme de ravissantes idiotes (le rôle de Patricia en est un paradygme), où les dames (entendre les tenancières de boxons) étaient des personnes avec un sens moral malgré le caractère répréhensible de leurs activité (la prestation de Dominique Davray est succulents), où les gays n’avaient pas encore pris la forme des folles hystériques tendance Cage aux Folles et se retrouvaient sous les traits de cousins germains coquets (la réplique de Ventura à ce propos est un régal), où les Simca Versailles, les 2CV et les 404 pullulaient dans les rues parisiennes dépourvues des couloirs de bus chers à Notre Dame de Paris, où l’atmosphère était à l’insouciance…

Ce film ne fait pas dans la dentelle dans l’analyse des personnages, certes, et les bons truands prennent l’avantage sur les mauvais, forcément un peu demeurés et cruels (les Volfoni, incarnés par Bernard Blier et Jean Lefèvre, inspirent de la sympathie tant ils sont benêts). Et l’on pourrait presque le résumer avec la mythique scène de la cuisine où le « bizarre » va débrider les hommes en offrant un jeu d’acteurs tout simplement énorme…

Au surplus, les répliques sont imprimées dans la mémoire collective, et peuvent trouver encore application de nos jours… A une époque où l’on bannit la clope comme le plus terrible des poisons (mais où le haschisch et l’alcool font chez les jeunes générations des ravages dont il sera bon de s’étonner lorsqu’ils seront irréversibles), où l’on ose plus brocarder les « minorités visibles » sans avoir peur de se voir censurer ou à tout le moins cloué au pilori (alors que l’on met bien en lumière d’autres minorités comme les dindes de concours, ou les décérébrés congénitaux dans des émissions aussi plates que l’électroencéphalogramme d’un calamar congelé) et où l’on privilégie le paraître à l’être, en imposant des films où les gros bras frappent et flinguent à longueur de pellicule évitant ainsi aux scénaristes de se creuser le ciboulot pour pondre des dialogues percutants…

Si vous voulez bien jeter un rapide coup d’œil dans votre rétroviseur avant de déboîter pour vous introduire dans la file de cette semaine débutante, vous y verrez quelques futilités bien dérisoires de cette fin de semaine qu’il convient bien entendu de monter en épingle, vue l’actualité de ce lundi matin n’est guère portée sur le sensationnel…

Heureusement, les média n’ont pas été trop lourdingues sur les problèmes de circulation dus aux conditions météorologiques particulièrement détestables et aux importantes chutes de neige… S’il est toujours agréable de voir les bambins avec des mirettes écarquillées en apercevant le manteau immaculé, il est toujours aussi irritant de voir que les DDE n’apprennent rien des hivers passés et découvrent avec la même candeur feinte que la neige tombe aussi sur la route, et qu’une action préventive des engins peuvent limiter les galères…

Sitôt mise au placard la victoire trop parfaite pour être intégralement due au hasard de nos onze nouilles en short, c’est une nouvelle raclée pour les bleus… mais pas les footeux, non, les rugbymen, qui se sont fait laminer en Sudafriquie… Le rugby… un sport de vauriens joué par des gentlemen… alors que pour le foot, c’est tout le contraire !

On commence à parler du grand défilé de dindes prêtes à farcir, qui va se dérouler prochainement sur TF1 avec de grands renforts de plumes dans le derche, de déclarations convenues autant qu’éculées, de mèches en folie devant des ventilos à plein régime… Eh oui, l’élection de Miss France pointe le bout de son nez et le bout des seins de nos miss, autant refaits les uns que les autres… Et l’on apprend que nos miss sont allées se dorer la pilule au Sri Lanka, histoire de répéter la grande sauterie annuelle… Encore un grand moment télévisuel en prévision…

Un grand moment aussi, la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, qu’on nous présente comme l’accord qui va normaliser la situation… A voir, ce n’est pas dit que l’andouille de Téhéran n’ait pas une idée derrière la tête… Rappelez-vous qu’en 1938, on nous avait présenté l’accord conclu avec Hitler comme devant nous apporter une paix durable... Les cons ça ose tout…

On pourra évoquer aussi en mirant son rétroviseur (dont l’invention remonte à la Grèce antique, où les hommes de l’époque pouvaient ainsi voir qui venait leur rendre visite…) la victoire d’Alizée à Danse avec les Stars, grâce à la complicité de Grégoire Lyonnet, une tapette de concours qui a certainement été profondément affecté par l’autre nouvelle capitale du weekend.

Cette autre nouvelle, c’est l’incendie qui s’est déclaré au magasin Abercrombie des Champs-Elysées, apparemment dû à un problème électrique. Tous les vendeurs ont été mis hors de cause, vu que ce ne sont pas des lumières. Le principal suspect serait un obèse de taille 38, qui n’aurait pas supporté la vue de ces tee-shirts pour anorexiques patentés. Déjà qu’ils ne résistent pas à un lavage à froid, il ne doit pas rester grand-chose dans ce temple de la maigreur où les clients ont souvent perdu un os dans les cabines d’essayage (merci à Willy Rovelli pour l’ensemble de ces pensées !).

Puisque l’on est dans les cabines d’essayage, essayons sans plus attendre les différents anniversaires situés sur l’étagère du 25 novembre, puisqu’en 1959 s’éteint Gérard Philippe, immortel interprète du Cid, terrassé par une crise cardiaque à seulement 37 ans ; en 1960 naît John-John Kennedy, un futur pilote d’avion hors pair… ; en 1970 se suicide par suppuku Yukio Mishima, populaire écrivain japonais, après un coup d’Etat manqué ; en 1971 déboule « L’avventura » de Stone et Charden, une scie navrante qui va connaître un énorme succès ; et en 1981 arrive en France le nouveau dessin animé de Disney, Rox et Rouky.

Et le 25 novembre 1997, on apprenait la mort de Monique Serf, victime d’une infection pulmonaire foudroyante. Plus connue sous le pseudonyme de Barbara, la longue dame brune à l’aigle noir volant de Nantes à Göttingen venait d’achever son voyage, en léguant des chansons à la poésie engagée, à la beauté mélodique, interprétées d’une voix qui suscitait l’émotion. Je dis pas que c’est pas injuste… Mais est-ce que ça soulage ?

vendredi 22 novembre 2013

Brèves du 22 novembre 2013



Faute de grives, on mange des merles… L’heure quasi-prandiale de cette chronique est toute indiquée pour évoquer à juste escient cette maxime… Pour certains d’entre-nous, c’est déjà l’heure d’aspirer à la paille le tapioca-bromure dans le réfectoire sentant la pisse, les oublis fécaux dans la couche Confiance modèle Eddie Barclay et le boudin-purée de l’hospice des Vieux Glands à Saint-Jean-d’Heurs… pour d’autres, c’est encore le temps du petit jaune que l’on boit à petites gorgées (euh, je précise que le petit jaune n’est pas un asiatique friand de plaisirs bucco-pharyngés…) en grignotant des poignées de cacahuètes où l’on retrouve les traces de pas moins de quatorze urines et quelques grains de sel…

Faute de mieux, on se contente de ce que l’on a…. A défaut de se taper la dernière bombasse dans des draps de soie en buvant du champagne millésimé, on se fait mousser le spaghetti à crème en matant Penthouse tout en sirotant du mousseux tiède avec une paille (parce qu’on qu’à que deux mains…)

Faute de pain, les galettes sont bonnes, pour nos amis espagnols… Ne pouvons-nous nous délecter de sensationnels petits plats mitonnés avec amour et un chèque à triple zéro par une des sommités toquées du grand tralala gastronomique ? Rabattons-nous les triples zéros de la boustifaille de masse qui vous vendent des tranches de merde trop cuites entre deux éponges gorgées de sauces synthétiques ou des compressions dignes de César enrobées de pâte à beignet et suintant l’huile de friture rance…

Faute de brèves, on mangera des merdes… Car l’actualité du jour est inintéressante, dépourvue de piquant, dénuée du moindre intérêt…Bref, vide… Certes, pas aussi vide que le compte en banque d’un smicard qui tient à honorer toutes les taxes pondues par la basse-cour gouvernementale ou que la boite crânienne d’un candidat de télé-réalité qui reste persuadé que Chantal Goya a peint les Ménines ou que Christophe Maé est le plus grand chanteur actuel…

On a heureusement les interrogations métaphysiques de L’Equipe, le prêt-à-penser de la pensée beauf pour neneu en jogging acrylique qui se gratte les couilles devant Téléfoot, sur les menaces ressenties par Ribéry sur son Ballon d’Or… Grandement favori, le Picasso du borborygme se voit talonné par Ronaldo… Quand on connaît les goûts intimes de la brésilienne qui fait admirer son paquet gonflé à l’hélium pour des marques de moulebites griffés, on ne peut que souhaiter bien du courage (et accessoirement d’écarter bien les fesses) à l’amateur de tirs aux putes…

On pourra toujours frissonner devant les unes étonnées et enneigées de l’arrivée aussi soudaine que massive de l’hiver… Eh oui, messieurs les journalistes ! l’hiver, il neige… et il neige aussi sur la route, n’en déplaise aux employés de la DDE… On peut ressortir les couettes (pas celles de Sheila…), les couvertures polaires, les viandox bouillants et les feux de cheminée…

Heureusement que cette froidure se voit quelque peu tempérée par la faconde à l’accent chantant et qui embaume les calanques, les cigales et la lavande du maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui vient officiellement d’annoncer sa candidature à sa réélection… Bien sur, le monsieur n’est pas blanc-bleu, il a usé des ficelles et des dessous de tables politiciens comme tous ses collègues de droite ou de gauche… Bien sur, il fait montre d’une mauvaise foi toute méridionale… Mais il possède un tel bagout qu’on ne peut s’empêcher de le trouver sympatoche…

On ne les trouvait déjà pas terriblement sympas, nos connasses en short, qui se prenaient pour les maitres du monde tout en accumulant des résultats sportifs accablants… Les dernières déclarations puantes de Benzema, l’imbitable merguez émétique, ne vont pas arranger les choses ; ce petit bout de bâton merdeux affirme qu’on ne le forcera pas à chanter la Marseillaise… « L’Algérie c’est mon pays, la France c’est juste pour le côté sportif »… Surtout ne te prive pas de te casser chez toi, personne ne te retient… Et on viendra nous parler d’intégration réussie par le sport… La preuve illustrée par l’exemple…

Pour en finir avec les nouilles à crampons, soyez sympas et ne démotivez pas les troupes : ne dites surtout pas à Ribéry que les putes brésiliennes sont des travelos…

Le mieux ne serait-il pas de séquestrer cette bande de bras cassés et de bites en fleurs comme l’ont fait ce couple de sexagénaires britanniques qui ont réduit à l’esclavage pendant plus de trente ans trois femmes ? Non, la meilleure solution, ce serait de les congeler…

Dégelons-nous un instant afin de contempler les anniversaires de ce 22 novembre : en 1956, Alain Mimoun remporte le marathon aux JO de Melbourne ; en 1963, c’est le fameux assassinat de JFK à Dallas ; en 1972, le Commissaire Bourrel vit ses Cinq dernières Minutes : Raymond Souplex meurt ; en 1974, Mike Brant tente de mettre fin à ses jours en se défénestrant (encore un qui adorait s’envoyer en l’air) ; et en 1976, le plongeur apnéiste Jacques Mayol atteignait la profondeur de 100 mètres.

Et le 22 novembre 1975, le Prince Juan Carlos accédait au trône d’Espagne suite à la mort de Franco, sous le nom de Juan-Carlos 1er. Le nouveau roi, 38 ans aux paellas nouvelles, d’abord jugé falot et manipulable par les franquistes qui truffaient encore le Gouvernement, allait se révéler lors de la tentative de coup d’état le 23 février 1981… Et le regard de Sophie, désormais Reine, lors des cérémonies de couronnement se passent de commentaires… « Ça y est, on y est ! » Faute de grives, on mange des merles… un bel oiseau que le nouveau Roi… 

jeudi 21 novembre 2013

Brèves du 21 novembre 2013



Peut-être l’ignorez-vous, et le fait que vous ne le sachiez pas serait d’autant plus impardonnable, mais j’ai récemment changé de véhicule… La Titine commençait à montrer des signes de faiblesse et bien qu’encore vaillante malgré ses douze ans et demi, je la sentais prête à perdre ses écrous, m’entrainant dans un abîme de dépenses à côté duquel le trou de la Sécu ferait figure de nid de poule de tapette…

Jusqu’ici fidèle sochalien, j’avoue avoir cédé aux sirènes des drakkars noirs (les bateaux scandinaves, pas le parfum vomitif pour beaufs mal découennés qui vous révulse les narines et vous soulève l’estomac), des fjords immaculés (les vallées érodées par les glaciers, pas les spécialités laitières que je tétais au litre dans mes jeunes années), des harengs marinés (les poissons qu’on laisse pourrir avant de déguster ça en apnée et la bouche tordue, pas les vieilles à permanente bleue qui rissolent façon Piz Buin sur un balcon du Négresco), des Krisprolls (les petits pains à cœur de sable qui vous étouffent dès le café du matin), des Wäsa (les tranches de caoutchouc à goût émétique de graines), et des chansons du quatuor infernal (les vainqueurs du Concours Eurovision 1974 pour les musicophobes, ignares, incultes intégraux et autres Nabila…

J’ai donc décidé de partir à Stockholm pour y voir les modèles nationaux, et m’intéressant d’aussi près à la chose automobile qu’à la chose alimentaire, j’ai finalement vu en changeant de voiture ce que vaut le veau…

Bon, ok, vous n’êtes pas là pour subir des à-peu-près approximatifs, des calembours que même Laurent Ruquier trouverait douteux, ou des contrepèteries antédiluviennes…

J’avoue que depuis que je l’avais entendue sur un 33-tours de chansonniers, je brûlais tel Jeanne d’Arc au bûcher de vous la sortir… enfin je veux dire de vous la dresser… euh, de vous l’adresser…

Si je bafouille et je bégayer, si les mots sont flous dans mon esprit comme un objet proche dans l’œil d’un presbyte (qu’il soit ou non homosexuel), c’est que la fin de la semaine s’annonce bientôt… Tiens, je fais mon fonctionnaire ou mon glandeur, ce qui au final revient quasiment au même, le fonctionnaire arrêtant de glander à 16 heures…

Ce qui n’est heureusement pas le cas des futilités de notre actualité chérie, ces âneries qui permettent à ce billet d’exister quotidiennement…

Révélations en série aujourd’hui… Si si si !

Révélation quasi-miraculeuse à Météo France, bien qu’annuelle : en montagne, en novembre, généralement, il neige… Je vous accorde que Saint-Etienne n’est pas forcément en haute-montagne et que les 40 centimètres tombés hier sont assez inattendus… Et pourtant, il me souvient d’un 1er novembre niçois où la salope aux sept nains se couchait sur la vallée de moi…. je traduis : la blanche neige recouvrait la vallée des Merveilles…

Révélations en cascade sur le « tireur fou » de Libé (tiens, je ne savais pas que Nicolas Demorand, outre qu’il ait pris dix séances d’implants, quinze kilos et vingt ans avec ces lunettes moches, était plutôt porté sur le secouage de nouille dans la frisée ou la rondelle) : notre Ministre de l’Intérieur sinistre à l’extérieur annonce assez désolé que tout laisse à penser qu’il aurait agi seul… Dommage, Manu les Dents qui raient le plancher de l’étage du dessous ne pourra pas mettre un voyage à Marine et ses légions de crânes rasés…

Le Dingo de Libé apparaît comme les villages africains : avec une case en moins… Ce gentil frappé met en évidence dans des écrits un « complot fasciste » et fustige les médias… Rappelons nous simplement qu’il fut le troisième homme pour avoir acheté le fusil à pompe qui avait servi à Florence Rey et Audry Maupin en 1994 lors de leur mortelle randonnée parisienne…

Puisqu’on en est rendu à parler de faits-divers sanguinolents, et je n’irais pas jusqu’à évoquer les règles des demi-célébrités qui se complaisent à étaler leurs laiteries au fronton des kiosques à journaux et leur inculture crasse dans les diners en ville (mais vu qu’elles finissent toujours pas sucer le mec influent dans les chiottes, on ne leur demande pas de causer…), évoquons ce drame varois où un dracénois a sauvagement assassiné sa mère avec un harpon et une boule de pétanque avant de se pendre… Faut dire que la mère de Jésus était une vraie morue qui aimait à se prendre des boules dans le cochonnet… Et lui, a fini accroché au clou, comme son cousin de Nazareth…

Et enfin, pour clore ce rapide tour d’horizon, rappelons à tous les amateurs de trucs dégueulasses, suceurs de glaçons, pochetrons patentés, alcoolos mondains et autres bitureurs professionnels, que le Beaujolais nouveau est arrivé ! Après la percée du tonneau par Bernard Pivot, Monsieur Apostrophes aurait déclaré que la bibine était » robuste »… Entendez par là un vitriol imbuvable encore moins pissable… Il a des parfums de mures, de framboises même un petit peu de cerises nous assure-t-on… Vaudrait mieux qu’il ait goût de raisin, non ?

Aucun goût de bouchon pour les anniversaires du jour, puisqu’en ce 21 novembre, on se souviendra qu’en 1783 eut lieu le premier voyage en montgolfière (alors que le premier voyage de notre Mongole Fière lui a été donné par Tout-Mou lors de leur première nuit d’amour), en 1935 a lieu la première de « La Guerre de Troie n’aura pas lieu » ; et en 1963, le Concile Vatican II tolère l’abandon de la messe en latin…

Et le 21 novembre 1945 paraît le premier numéro de « Elle », hebdomadaire féminin qui se veut « magazine de mode créé par les femmes pour les femmes ». Il y réussira, étant le premier en France à utiliser des photos couleur. Fort aujourd’hui de 42 éditions, le magazine dirigé jusqu’en 1953 par Françoise Giroud est une image de la France… L’éternel féminin… Ben, c’est « Elle »… 

mercredi 20 novembre 2013

Brèves du 20 novembre 2013



« Wunder gibt es immer wieder
Heute oder morgen können sie geschehn
Wunder gibt es immer wieder
Wenn sie dir begegnen, musst du sie auch sehn »

Vous la connaissez par cœur, désormais, cette chanson allemande de l’Eurovision 1970 et sa traduction littérale que vous assène régulièrement : « Il y a toujours des miracles, Aujourd’hui ou demain, ils peuvent arriver, Quand un vous arrive, il vous faut le voir… »

Autant vous prévenir qu’aujourd’hui, pas besoin de chausser vos bésicles, d’enfourcher votre pince-nez ou de vous affubler de vos culs de bouteille pour voir passer le miracle, pareil à la caravane qui aboie quand le chien passe…

Il ne vous aura pas échappé, puisque la nouvelle a fait l’objet de quelques menus entrefilets dans certaines feuilles de chou régionales, que les connasses en short ont gagné leur ticket pour aller tâter de la péripatéticienne carioca aux frais du contribuable…

Eh oui, nos sales gosses mal élevés, aux chevilles au moins aussi enflées que leur compte en banque et le slip de Ribéry à la vue d’une allumeuse de quinze ans, ont comme par hasard planté trois buts aux Ukrainiens hier soir… C’est marrant, non ? Il leur fallait gagner par 3 à zéro pour se qualifier, et boum ! ils marquent justement trois buts… Je veux bien croire que nos nouilles en short se sont enlevés les doigts du couloir à prouts pour enfin faire ce pour quoi ils sont très grassement payés, mais il est des coïncidences des plus troublantes…

Il peut paraître pas totalement infondé de se demander si toute cette fanfaronnade témoin de l’inanité des valeurs actuelles de nos concitoyens n’est finalement pas organisée spécialement pour détourner notre attention des véritables problèmes… Ou comment notre Sinistre des Affaires qui lui sont Extérieures a pu à loisir employer les fonds alloués pour libérer Francis Collomp…

Masquer les vrais problèmes ? Parce que la France a des problèmes ? Allons, depuis le 6 mai 2012, l’Hexagone vogue dans l’océan de la félicité socialiste ! Les français barbotent dans le bonheur d’avoir élu le Président Normal qui va combattre les prétendues caisses vides que l’Ex aurait vidé durant son séjour ! Les contribuables nagent dans l’allégresse de l’océan des taxes, impôts, contributions et autre pompes à pognon que Tout-Mou a créé… Et comble de bonheur, ils nagent presque tous verticalement…

Heureusement que Z’Ayrault, le somnifère gouvernemental, est venu sur Inter ce matin nous pontifier de sa « remise à plat » de la fiscalité… tout en glissant évidemment que les baisses d’impôt promises par Flamby se borneraient en 2014 à une stabilisation des hausses des années écoulées… Z’Ayrault, c’est la Mère Denis des impôts : il nous rince, il nous essore… pour mieux nous étendre !

Une remise à plat… Tu parles, Charles ! Ça va discuter sans fin, lancer des hypothèses de suggestion de réforme, faire miroiter une simplification avec une retenue à la source… Du brassage d’air version soufflerie industrielle avec un statu quo intégral au final… Bref, c’est la remise à plat d’un gouvernement raplapla…

Et pour masquer tout cela, que nous propose-t-on ? Le hochet d’un tireur en cavale dans Paris, repris sur tous les tons du remplissage télévisé par les chaînes d’info continue, qui vous annoncent tous les quarts d’heure qu’ils n’en savent pas plus que la dernière fois… Dernière inutilité en date : grâce à l’ADN, on sait que c’est un tireur unique à Libé et à la Défense… A niveau-là de connerie, ils auraient dû rajouter que c’était un homme…

Puisqu’on en est rendu au degré zéro de la connerie, ou pas loin, je voudrais introduire un chroniqueur ciné… euh ! m’introduire comme chroniqueur ciné…

J’ai assisté hier soir, de manière aussi impromptue que quasiment contraint forcé, à la projection d’un film dont on m’assurait dès le départ que ce serait un film d’évasion… Niveau évasion, aucune envie de me taper les tribulations de Jéjé Cahuzac en Suisse… Et j’ai compris que niveau évasion, c’était surtout de la fuite des cerveaux dont on voulait me parler… C’est pas possible qu’un ou plusieurs mecs se soient usé le cortex à pondre un tel scénario… Je sais qu’il y a des scénaristes qui doivent payer leurs impôts et remplir le frigo (c’est pour cela qu’on laisse par pure charité chrétienne Arthur faire des blagues pas drôles, Yann Moix écrire des pavés pas lus et Zaz chanter des chansons pas écoutées… et pas écoutables)…

Il est peut-être mal venu de critiquer la tenue scénaristique et actoriale d’un film américain quand on appartient à un pays qui a produit, réalisé et mis à l’écran des sommets cinématographiques tels que « Deux enfoirés à Saint-Tropez », « Par où t’es rentré, on t’as pas vu sortir » ou « Le jour et la nuit » (merci BHL), mais faut bien avouer que « Evasion » est une belle bouse…

Retrouver Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger (tirés, botoxés et replâtrés comme de vieilles cocottes à la Gay Pride de la maison des retraite Les Vieux Glands) avec leur renversant jeu d’acteur (le sourcil droit pour Rambo et le fond d’œil vitreux pour l’autrichienne), les voir enfiler pendant près de deux plombes les situations les plus convenues et les plus attendues possibles… on a connu supplice plus doux, non ?

Ce n’est heureusement pas mal filmé, mais on y enfonce tellement les portes ouvertes que Steevy Boulay vient de se faire greffer une porte de grange aux fesses… Les clins d’œil aux glorioles passées des têtes d’affiche sont lourdingues et les dialogues feraient passer « Le Miel et les Abeilles » pour le dernier Finkielkrault…

En plus, le décor vous fait nécessairement penser à celui, en moins bien, de « Oz » la série des années 90 qui vous permettait de mater le boul de Chris Meloni à chaque épisode…

Heureusement que j’étais accompagné de bons amis, ça, ça sauve tout !

Le plan séquence des anniversaires du jour sera-t-il aussi affligeant que « Evasion » ? Impossible ! Puisque le 20 novembre 1945 s’ouvre le procès de Nuremberg (qui permettra d’exterminer quelques poignées de nazis) ; en 1953 les français se lancent à la conquête de Dien Bien Phu (avec le fracassant succès que l’on sait) ; en 1975 meurt enfin après un mois d’agonie le Caudillo ; et en 1977, les Bee Gees sortent « How deep is your love » (apparemment une invitation à aller au fond des choses…).

Et le 20 novembre 1947, celle qui allait devenir Bébête 2, oh pardon, Bebeth the Second, épouse en grand pompe (bien qu’on dise qu’elle ne soit pas une affolée de la frivolité buccale) celui qui devait devenir Duc d’Edimbourg et Prince Consort (avec les poubelles, une fois par semaine).. Une date qui fait mouiller le moulebite aux couleurs de l’Union-Jack de Stéphane Bern… 66 ans de mariage pour Elisabeth II et Philip… Une belle constance, même si on se doute que ce ne fut pas la fête à Popaul tous les jours, avec la dingue des Corgis…. Mais comme le dit la chanson, il y a toujours des miracles… 

mardi 19 novembre 2013

Brèves du 19 novembre 2013



Comme souvent, aujourd’hui, je me tâte… Et je me tâte d’autant plus ardemment que le sujet est délicat, fragile, et pourrait soulever certaines grimaces si on l’empoigne avec une fermeté trop directive… J’entends déjà les grommellements de réprobation et les roulements de mirettes outrés de certains qui trouvent quelque peu malsain que j’en revienne toujours au contenu du moulebite… N’oubliez pas que nous sommes programmés pour y penser un nombre incalculable de fois par journée, et que l’absence de ces pensées  propres à tâcher la tissu ou redresser les mats de cocagnes chancelants serait assurément regrettable…

Je me tâte, parce que ça me les casse… Je ne compte pas me les mettre sur coussin d’air ou me les envelopper d’ouate afin de ressentir nettement moins les incessantes atteintes extérieures à cette partie aussi charnue qu’intime de l’anatomie propre à tout homme, mais avouez que de la dernière ânerie gouvernementale aux dernières bouses musicales de Zaz et Christophe Maé en passant par le pavé imbitable du pisse-copie en vogue et le pensum en 16mm d’un gâcheur de pellicules gauchiste, on trouve toujours de quoi nous les briser menu…

Oui, ça me les casse… Lorsque l’on possède ma grâce, ma distinction et ma délicatesse naturelle (merci de ne pas rire…), on ne se hasarde pas à écrire de telles impudences vulgaires qui feraient passer les livres de Nadine de Rotschild pour le nanan de la littératures et les craderies de salle de garde de Patrick Sébastien pour les allitérations gouleyantes d’un Gainsbourg partie en Javaniaise…

Mais je vous le répète, ça me les casse…Ça me les casse bruyamment, et finement, et pour tout vous dire, ça me ferait même un petit peu chier…

Ce qui tombe on ne peut mieux, puisque ce 19 novembre est élu journée mondiale des toilettes… J’aimerai vivement rencontrer un jour, à temps perdu, le type qui a eu l’idée de créer une journée mondiale des toilettes… histoire de lui mettre violemment la tête dans sa journée, jusqu’à ce qu’il ait terminé de bouffer le tartre avec ses dents…

Franchement, oser bombarder une morne journée d’automne où les tonalités mordorées de la nature en phase de pré-hibernation vous font penser au choix à la robe d’un renard teint au brou de noix ou d’un shiba-inu passé à la Bétadine, ou bien au résultat de votre dernière biture à la Déspé après la paella de votre tante Marthe (qui s’obstine à la cuisiner avec de la choucroute, des harengs fumés et du gras-double cru), journée des toilettes… Même à Ankara, capitale de la cuvette en porcelaine qui vous fait chier et vous trempe les bas de pantalon (n’avez-vous jamais expérimenté des chiottes à la turque ?), on n’a jamais eu l’idée d’un truc pareil…

J’entends encore, et vous allez me surnommer la Jeanne d’Arc biterroise, les voix des pisse-froids, chauds du derche et tièdes du cerveau qui objecteront dans un trait de génie qui ressemblerait presque à la giclette miraculeuse de DSK sur Nafissatou que les toilettes en question peuvent aussi bien désigner les tenues vestimentaires…

Certes, de nos jours, la femme de ménage est devenue technicienne de surface ; le nain se voit appelé « Mimi Mathy » ; l’aveugle un non-voyant ; le vieux garçon un non-baisant et le con est un non-comprenant… Mais à ce niveau-là, si on prend nos tinettes pour des tenues vestimentaires, c’est vraiment parce qu’on a des goûts de chiotte…

Ceci étant, la journée des toilettes tombe bien, puisqu’on a une actualité de merde…

Actualité de merde avec ce dingue armé qui flingue à tout-va en plein Paris, et a collé deux pruneaux à un photographe de Libé… Deux précisions : un, c’est à Noël qu’on farcit les dindes ; deux, pour les dindes, il faut voir chez Endemol, qui organise l’érection de Miss France…

Si on n’est pas dans la merde, on n’en est pas loin avec les discours en arabe et en hébreu de notre Flamby, parti à Jérusalem pour ramener le modèle du mur des lamentations… Pour les quatre ans qui restent, on en aura bien besoin… Bizarrement, seule son allocution en couscous a été diffusée aux JT… Ça va faire plaisir à la Blonde, ça…

Si ce n’est pas de la merde, ça en a l’odeur : ignoble affaire de triple infanticide à Bar-le-Duc où la mère aurait étouffé ses trois gosses après une journée et une nuit à veiller l’ainée, grippée, qui chouinait sans cesse… Si tous les parents mis dans cette situation avaient û zigouiller leurs gosses, y aurait du souci à se faire dans la pyramide des âges…

Et ce soir, ne ratez pas les onze bouses en bleu qui vont tenter l’impossible : jouer au foot ! Nos connasses en short doivent mettre au minimum trois buts (et non pas mettre trois putes) pour espérer s’envoler au Brésil l’année prochaine… Limite ils s’en tapent, nos sales mioches… les brésiliens, ils les voient régulièrement au Bois de Boulogne, alors…

Au titre des anniversaires à célébrer aujourd’hui, 19 novembre ? Peu de choses croustillantes, en vérité, puisqu’en 1949, Rainier III devient Prince de Monaco ; en 1969 Pelé marque son millième but (et en 2013, Ribéry devrait tirer sa millième pute…) ; et en 1977, visite historique de Anouar El Sadate à Jérusalem, un geste qu’il payera de sa vie en 1981…

Et le 19 novembre 1980 sort en salle le film de David Hamilton, « Tendres cousines ». Plus esthétique qu’érotique, plus sensuel que charnel, le film raconte l’histoire de Julien, un adolescent de 15 ans, qui passe ses vacances à la campagne au côté de sa cousine, Julia, dont il est amoureux. Mais Julia, plus âgée que lui, est attirée par un jeune d’une vingtaine d’années. Tout change avec l’arrivée de la guerre et le départ des hommes laissant seul l’adolescent au milieu des femmes… Bref, rien de bien palpitant, si ce ne sont les sublimes images de David Hamilton… Avec l’évolution des mœurs, on aurait aujourd’hui en guise de remake « Durs cousins »… 

lundi 18 novembre 2013

Brèves du 18 novembre 2013



Comme souvent, je me hasarde, tel un papy cacochyme au volant de sa R12 marron avec le volant en moumoutte blanche, à prendre l’autoroute des idées reçues à contresens et à affirmer tout de go en ce début de semaine froide et pluvieuse qu’il est parfois bien dommage de partir en weekend…

Je vous en conjure, ne vous récriez pas, ne sortez pas les bidons d’eau bénite par Sa Sainteté le Pape Paul VI en 1974 ; ne vous collez pas en colifichet des tresses de gousses d’ail qui ne feraient que renforcer votre halitose à décoller le papier peint de la salle à manger ; n’exhibez pas, tels de phalliques invitations à vous faire profondément mais pieusement pénétrer par la foi divine comme les enfants de chœur le sont bien souvent par les cierges pascaux, des crucifix que même Christine Boutin, la Jeanne d’Arc gazée du Divorce pour tous, n’aurait pas osé brandir en pleine Assemblée Nationale…

Je disais aussi simplement qu’apparemment imprudemment que les fins de semaine peuvent réserver bien des surprises dans l’intarissable flot de futilités de l’actualité qu’il serait tout particulièrement dommage de les laisser sur le bord de la route, telle l’affectueuse boule de poils qui vous avait fait tremper le string dans la vitrine de l’animalerie de la rue Mouffetard (à moins que ce ne soit la rue Bouffetôt…) mais qui encombrait votre deux-pièces une fois arrivée à maturité complète et que vous n’avez aucun scrupule à abandonner en même temps que la belledoche sur une aire de repos accueillante…

Pensez donc ! Allais-je oublier tel l’Alzheimerien de première bourre le cinglant exploit de l'équipe de France de football face à l’Ukraine vendredi soir ? J’ai cru à un moment regarder une version footballistique de Masterchef tant nos connasses en short nous servirent une ratatouille imbouffable, même aux papilles affamées d’un somalien famélique ou d’un Brice Toussaint en rupture de Nutella ? Bref, onze nouilles en short qui nous ont fait une daube…

Oserais-je passer par pertes et profits l’évasion de Francis Collomp ? Une issue heureuse à sa détention, qui a ravi au plus haut point le Sinistre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, qui de cette manière a évité de remplir un nouveau chèque aux ravisseurs, avant de jurer la main sur le cœur où transite encore des reliquats de sang contaminé que la libération s’était fait sans mettre la main au portefeuille…

Comment pourrais-je faire peu de cas du nouveau sondage d’opinion présidentielle, encore et toujours sponsorisé par Morgan Bourc’his and company tant la côte de popularité de Pépère s’enfonce dans les profondeurs du Grand Bleu où nos apnéistes tricolores sont chez eux comme Borloo chez Nicolas, d’abyssales et inconfortables profondeurs guère roses puisque notre Président Normal ne recueille désormais plus que 20 % d’opinions favorables, un score jamais atteint par un Président sous la Vème République ? Même Tonton, au plus mal de son second septennat n’avait osé tutoyer d’aussi insondables cales de basse fosse… Il nous semblait avoir élu un bonimenteur corrézien, accessoirement socialiste, pas un spéléologue spécialiste de la Fosse des Mariannes, ou une réincarnation d’Haroun Tazieff, le gynécologue de Régine…

Bien peu prophète en son pays, Pépère a donc décidé de se faire mousser à l’international, loin de préférence, dans des contrées exotiques, retirées, ou peu dotées en moyens de communication post-moyenâgeux, où ses ratages à répétition ne sont pas ou peu parvenus… Et il soulève donc une vaguelette de sympathie en Israël où, à coups de déclarations de circonstances, il a réussi à se faire à peu près bien voir… Vous me direz, Pépère à Jérusalem, c’est logique…Quand il parle, c’est de l’hébreu, alors…

Toujours au Proche-Orient, impossible de faire l’impasse sur la demande d’ouverture d’une commission d'enquête internationale sur la mort de Yasser Arafat, formulée par Mahmoud Abbas… L’eau de boudin dans laquelle avait lamentablement coulé l’affaire de la fille d’Yves Montand ne lui ôte-t-il donc pas le goût de faire exhumer le reste moisi de napperon à carreaux du chef de l’OLP ?

Pouvons-nous ignorer cette gloriole française en golf, où Victor Dubuisson sort du bois et rafle la troisième place de la Finale Européenne de golf ? Pour une fois qu’un français brille à l’international autrement que par des frasques ou un crane un peu trop lisse où l’excès de sébum se remarque tel le blair de Cyrano…

Allions-nous snober cet énième crash aérien en Russie, où un Boeing 737 s’est écrasé, causant la mort de cinquante personnes et remettant au goût du jour la toute relative sécurité des vols en Russie ? Détail délicat, et qui trahit la persistance de la communication soviétique des hautes heures du régime communiste, la porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence nous informe qu’aucun enfant ne faisait partie des passagers… Oubliant au passage de mentionner que l'un des deux fils du président du Tatarstan et le chef de l'antenne locale des services de sécurité russes ont été tués dans l'accident…

Comment refuser de porter un toast à cette dépêche selon laquelle la pièce de charité, 456 litres d'un Meursault-Genevrières 1er cru, vendu au profit d'associations, a été adjugée à 131.000 euros dimanche lors de la 153e vente aux enchères des Hospices de Beaune… L’acheteuse chinoise a au moins eu le bon goût de ne pas rapatrier au pays du matin calme la même quantité de beaujolais nouveau, cette infâme piquette encore plus douloureuse à pisser qu’à boire dont le lancement sur orbite est prévu cette semaine...

Il serait inconvenant de passer sous silence le décès à l’âge respectable de 94 ans de Doris Lessing, écrivain britannique couronnée du Prix Nobel de Littérature en 2007 et guidée par son engagement politique et contre l'apartheid… Elle a ainsi écrit la dernière page de son Carnet d’Or…

De même, je ferai la publicité qui s’impose à ce couple de retraités américains, désireux de se payer une maison au Portugal, patrie de cerveaux tels Luis Rego, Vasco de Gama (l’inventeur de la lessive en poudre) ou de Cristiano Ronaldo (la connasse en short qui fait admirer son paquet dans des moulebites griffés et hors de prix), couple qui a fait l’emplette à un prix ridiculement bas d’une modeste ferme, vacante depuis au moins trois lustres et autant de lampadaires et flanquée d’une grange aux portes en acier soudées. Grange qui recelait un tombereau de voitures de hautes performances en état concours si l’on exclut la poussière, dont la valeur totale est estimée à plus de 36 millions de dollars… Il paraît que le couple s’est déclaré dépité, espérant trouver à l’intérieur une mine de morue séchée, les premiers poils de Linda de Suza et l’intégrale d’Amalia Rodrigues…

Dans ces conditions, vous comprendrez aisément que je me tamponne allègrement le coquillard avec une patte de cloporte enfarinée des broutilles de ce lundi matin…

Et pareils à ce couple d’amerlocs, forçons sans plus de ménagement la porte de grange des anniversaires plus ou moins poussiéreux de ce 18 novembre ; puisqu’en 1793 ouvre le Musée du Louvre, où sont mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises ; en 1951, Jean Vilar lance le Théatre National Populaire qui investit le Palais de Chaillot ; en 1960, les futures Chaussettes Noires auditionnent chez Barclay ; en 1966, les Beach Boys avouent utiliser des vibromasseurs dans leur tube « Good vibrations » ; et en 1978, terrible suicide collectif de 914 membres de la secte du Temple du Peuple, au Guyana…

Et le 18 novembre 1928, les spectateurs New Yorkais du Colony Theater applaudissent Mickey Mouse dans le film Steamboat Willie. Il s'agit de la parodie parlante d'un succès de Buster Keaton, un comique du cinéma muet rival de Charlie Chaplin, et la toute première apparition de la petite souris, initialement baptisée Mortimer mais rebaptisée suite à l’insistance de Madame Disney… Heureuse initiative ! Vous me voyez dire de nos jours que Pépère prend les français pour des Mortimer ?