« Wat
dat war, dat war unklar
« Um
darum, sammer domma, bidde, wadde hadde dudde da?
« I am so curious, I just wanna know what you
there have… »
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Et vous, quoi
que c’est votre truc pour vous doper le moral les petits matins des lundis d’hiver
pluvieux et glaciaux ? Vous adoptez la perfusion de café, l’infusion de
vitamine C concentrée, ou l’intraveineuse de vitascorbol survitaminé ?
Vous préférez les substances plus illicitement frauduleuses ou fortement
déconseillées par la Faculté et votre apothicaire de quartier parce que ça
arriverait à faire chanter du rap à Georges Moustaki sous anesthésie générale ?
Vous poussez la goualante en vous savonnant l’entrejambes sous la douche à
grand renforts de canards au point que la concierge vous félicitera pour votre
imitation de Zaz ?
Dans mon cas
personnel qui me concerne à moi tout seul, je branche le magnétophone à
musicassettes, pour faire moderne à la sauce Juppé, je pousse le volume à en faire
trembler les baffles et je lance une ou deux interprétations live de notre
impérissable Concours Eurovision de la Chanson et je me retrouve avec un moral
identique à coquette sous perfusion de Viagra méga-concentré !
Le « Wadde
hadde dudde da » teuton défendu au Concours 2000 par Stefan Raab, trublion
de la télévision schleue habillé comme au temps des golden seventies, fait
partie de ces titres certes bébêtes mais dont l’orchestration me file une
patate dantesque, une méga-pêche pour imiter le cannelé chauve… Je me ferai
discret sur les paroles, dans le style de la mémère à clebs qui parle à son
chienchien pour savoir ce qu’il a dans sa guegueule, mais essayez de les
chanter d’une traite, et on en reparlera chez l’ostéo avec votre mâchoire
déboitée…
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Oh, si j’étais
vous, je ne m’avancerais pas plus avant, car vous risqueriez de faire de
mauvaises rencontres… Comme par exemple cet employé du renseignement allemand
qui vient d’être gaulé par la Polizei car flottait dans l’air teuton outre l’odeur
des saucisses et des pâtisseries de Noël à la cannelle, des soupçons de
préparation d’un attentat islamiste.
Cet allemand
d’origine espagnole de 51 ans, converti à l’islam, marié et père de quatre
enfants était également apparu dans des films pornographiques gay. Quand on
vous dit que les enturbannés sont de grosses cochonnes incendiées du portail à
Mars qui donneraient leur vie pour se faire sauter en public…
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Si vous y
tenez vraiment… Mais vous viendrez pas chialer après, hein, c’est à la loyale,
les yeux dans les yeux, le biniou dans le moulebite et le moule à gaufre dans
le saladier à sangria… J’ai dans la main une rondelle d’une quinzaine de
centimètres… Non, ce n’est pas un moulage du trouduc de Christophe Beaugrand
après une soirée Esotérisme, mythologie et sodomie à sec chez Stéphane Bern en
compagnie de Cyril Féraud et Willy !
C’est le
disque de Pierre Bellemare ! Oui, le célèbre moustachu à la voix de
stentor qui vous terrorifiait dans le transistor gamin a enregistré onze
standards de la chanson française, à 87 ans. Décidément, Pierre Jolieflaque n’a
pas peur du ridicule. Le temps que mes tympans cicatrisent, et je vous dirais
si c’est plus écoutable que le dernier Christophe Maé…
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Là, j’ai une
paire de mimines toutes prêtes à distribuer des mandales à l’envi et aussi une
paire de 43 fillette aux démangeaisons intolérables de flanquer des coups de
latte aux inconscients qui ont décidé de donner une suite cinématographique aux
« Aventures de Rabbi Jacob »…
D’autant plus
impardonnable, que c’est Danielle Thomson, qui avait collaboré au scénario
original, qui s’est décidé à commettre ce crime de lèse-majesté vis-à-vis d’un
incontournable de la comédie hexagonale… On ne décongèlera pas Suzy Delair, on
n’exhumera pas De Funès ni Henri Guybet ni Claude Piéplu, et l’on ne démitera
pas la fourrure de visoun de la vioque complètement sourdingue.
On modernise
la chose, on évoquera les enfants voire les petits-enfants de Victor Pivert et
de Rabbi Jacob… Et comme vraisemblablement Christian Clavier était trop cher,
on veut confier le rôle à une comique… Le rabbin original nous fait sa Dana
International et deviendrait Rabbi Jacqueline… Bref, ils vont encore tout
saloper comme dans la calamiteuse adaptation en comédie musicale…
Comme dirait
Marie-Ludovine Lamotenfeu de La Malbaise, « Pierre-Amaury, dégoupillez-moi
une bonne douzaine de crucifix et oignez de Saint Chrême une grosse poignée de
gousses d’ail bénies par Monseigneur Lefèbvre, nous avons des mécréants à
réintégrer dans le sein de Notre Sainte Mère l’Eglise »….
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Si vous
restez encore bien à genoux sur votre prie-Dieu directement ramené de Lourdes à
l’occasion de votre pèlerinage pour essayer de rafistoler les fruits de vos
fornications coupables avec le chauffeur-livreur de chez Buitoni (car le lundi,
c’est spaghetti), un beau quadrisomique intégral avec le sac à bave incorporé
et la quatrième chaîne en couleur, je vous ferai voir mon calndrier de l’Avent
new look. Pour ceux qui sont impatients de bouffer le chocolat au lait
dégueulasse des différentes cases, vous serez déçus, car il s’agit du
calendrier de l’Avent d’Europol avec les criminels les plus recherchés d’Europe…
Ça fait bander, avouez !
Quoi que c’était,
c’était pas clair, alors allez, dis-moi le, steuplait, quoi que c’est que t’as
là… Je suis si curieux, je veux juste savoir ce que tu as là…
Oh, ce que j’ai
dans ma télé ? Un culbuto sudoripare à cravate de traviole et teinture
brou de noix, le ton du fossoyeur dépressif qui vient d’enterrer un wagon de
jeunes morts par incendie dans une sacristie après une orgie avec le cureton un
soir brumeux de novembre dans la lande écossaise, le discours du mec qui a tout
réussi pendant cinq ans mais qui, par sacrifice pour la nation, ne se
représentera pas…
Et dire que
je viens de louper en direct à la tévé le meilleur de la Présidence
Hollandouille… Bah, N’ayez crainte que le chorizo impatient ira au casse-pipe
avec une délectation qui va friser le priapisme intégral…
Vire-toi que
je m’y mette… Cette invitation impérative fut fermement déclinée le 1er décembre
1955 par Rosa Parks, en refusant de céder sa place à un passager blanc dans
l'autobus à Montgomery. La campagne de protestation et de boycott contre la
compagnie de bus lancée par Martin Luther King durera 380 jours et aboutira le
13 novembre 1956, à ce que la Cour suprême des États-Unis casse les lois
ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. Tandis
que d’autre préfèrent le scooter… Autre temps, autres carrures, autres auras…
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