« Cazeneuve,
nous voila !
« Devant
toi le sauveur de Hollande
« Nous
jurons, nous les sans-dents
« De
t’aimer et de suivre tes pas… »
Amis,
sentez-vous l’odeur de vert-de-gris qui s’est répandu sur l’hexagone depuis
hier ? Avez-vous ressenti cette secousse sismique qui a fait glisser
Matignon vers la rue de Lauriston ?
Evidemment,
ces questions perfides peuvent faire rire jaune, comme l’étoile de la même
couleur qui ornait artistiquement chaque revers de veston israélite il y a
quelque temps… Mais si vous voulez bien être honnêtes avec vous-mêmes pendant
une infinitésimale partie de temps, vous condescendrez (et pas seulement à la
cave) qu’avec son bitos et son long manteau de cuir, notre nouveau Premier
Sinistre ressemble à s’y méprendre à l’un de ces courageux citoyens français qui
ne rechignaient pas à prêter main forte à nos joyeux envahisseurs teutons
durant la dernière guerre…
Cazeneuve, un
gestapiste bon teint ?Loin de moi l’idée de penser une chose pareille,
mais certaines prises de vue de Bernadino ne donnent pas précisément envie de
lui taper sur l’épaule en rigolant à l’avance de l’histoire de la pute à la
jambe de bois…
Le titre
envié de Premier Sinistre lui va comme un gant à un pis de vache, et nul doute
que Bernardino saura faire honneur à son titre pour les cinq mois qui lui
restent à tirer avant le grand déménagement socialo…
Putain, cinq
mois ! Cinq mois encore à se coltiner le porcinet sudoripare à cravate de
traviole et casque de scooter siglé d’un croissant humide… Cinq mois à se fader
le Tout Mou élyséen qui n’en loupera plus une, si ce n’était déjà le cas :
il va épouser La Tché (si lui était son con cubain, elle est une conne
poitevine) ; il installe Julie au Petit Trianon ; il nationalise les
croissanteries ; il fait de Vespa une Régie Nationale ; il se fout
une perruque poudrée sur la tronche ; il se fait appeler François Deux et
de Versailles, il fait bander la France, comme disait Sardou…
Flotte Mec n’a
plus rien à perdre ! Il ne se représente pas (grâce à un salutaire instant
de lucidité digne des plus miraculeux miracles lourdesques), il sait qu’il
barbotera dans la Fosse des Mariannes des sondages jusqu’à la fin de son
mandat, alors, il se fait plaisir…
Déjà, la
démission du Pétillant a dû lui tacher le slip, tant le Chorizo bouillant
paraissait le traumatiser… Alors, pour éviter tout quiproquo, il a nommé
Cazeneuve à Matignon, c’est pas le genre de mec a faire du barouf pour avoir du
rab’ de frites à la cantine…
La nouvelle
du jour, c’est évidemment qu’il y aura désormais une case neuve à Matignon…
Preuve est désormais faite que le catalan incandescent avait une case en moins…
Mais même neuve, je crains que ce ne soit une case vide… Cazevide, ça lui va
bien, à Bernardino, vu qu’il est à peu de choses près aussi transparent qu’un
pare-brise explosé…
Case-Neuve à
Matignon…Ça fait dancing borgne à Cuge-les-Pins, façon le Macumba Fizz, 125
route des Epluchures à Berck-sur-Dégueulis… Dans le même temps, après les
Valses matignonnesques du chorizo bouillant, ça va swinguer rue de Varenne…
Dommage que
Pépère n’ait pas nommé comme Premier Sinistre la Grande Jajat, l’intégriste de
la théorie du genre, voire Marifolle Touteraide, le lapinou drogué
gouvernemental… A l’instar d’une Edith Cresson mitterrandienne, on aurait
ouvert notre télé chaque jour en se demandant quelle connerie elle avait pu
pondre. Ségo a opposé un niet définitif… Les conneries, c’est son domaine
réservé !
Dans le
domaine de la primaire socialiste, si Vincent Peillon se déclare candidat (le
genre d’info qui fait même pas deux interlignes en quatrième d’une feuille de
chou de quartier), Sylvia Pinel, qui fanfaronnait comme candidate des Radicaux
de gauche, rentre dans le rang après avoir pris connaissance de ses sondages :
Monsieur 3 % c’était Flamby, elle, c’est désormais Madame 0 %... Un produit nature,
sans goût, sans saveur… sans intérêt quoi !
Entre les
commentaires polis, pour ne pas dire ennuyeux voire même ensommeillés des
journalistes qui ne bandent que d’une de la nomination de la Caze-vide, et les
atermoiements gauchistes visant à un « tout sauf le Pétillant éventé »,
l’actualité ronronne doucement, coincée entre les décombres de Saint Nicolas et
les promesses mercantilistes d’un Noël encore une fois prévendu aux enseignes
commerciales…
AH ! Noël !
Ses guirlandes, ses sapins, ses chiées de moutards agglutinés autour d’un Père
Noël qui pue la naphtaline et la sueur rancie qui hurleront à la mort une fois
que le pervers pépère les aura pris sur ses genoux, ses animations de rue d’un
bon goût terminal, comme à Brest où des danseuses de pole-dance sur le marché
de Noël créent la polémique et le malaise…
A ce
train-là, on aura droit aux Chippendales sous viagra pour les baptêmes coptes l’année
prochaine, les peep-shows en hors-d’œuvre aux bar-mitzvahs six mois après et le
Crazy Horse Saloon officiera lors des obsèques catholiques dans deux ans…
Décidément,
les bretons ne font jamais rien comme les autres, puisqu’un sondage révèle qu’un
breton sur trois a déjà conduit ivre ; les deux autres n’arrivant pas à
mettre la clé dans le Neiman ou étant trop petits pour arriver aux pédales…
Quel beau pays que la Bretagne. Faudrait que la Lopez nous y fasse un « Destination
terre inconnue » un de ces jours…
Ça ferait un
succès d’audience, de découvrir la cueillette des crêpes dans les immenses
champs de crêpières en fleur, au petit matin, éclairés par la frêle lueur des lampes
à huile fonctionnant au chouchen, d’assister à la mise à mort des choux-fleurs par
des bigoudènes psalmodiant la Paimpolaise en bas-finistérien médiéval, de voir
comment on fait du bruit dans Landerneau…
Avant d’en
terminer, un conseil shopping de Noël pour les indécis : si vos rejetons
ou votre cher et tendre ne jure que par les infâmes panures grasses du KFC,
offrez-lui les bougies parfum poulet KFC commercialisée par l’enseigne… Moins
couteux, faites fonctionner votre friteuse remplie d’huile rancie ouverte dans
le salon…
Alors qu’il
convient de souhaiter un joyeux anniversaire à l’occasion de ses 37 ans à
Lambros Choutos, réputé foutebaleur grec (réputé car choutos au butos…),
réjouissons nous de l’arrivée, le 7 décembre 1963, au sommet des hit-parades de
Sœur Sourire et de sa si équivoque chanson « Dominique ». Prémonitoire
en ce qui concerne le devenir de Strauss-Kahn : Dominique-niquie-nique…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire