mercredi 21 décembre 2016

Brèves du 21 Décembre 2016

« Ça s'en va et ça revient
« C'est fait de tout petits riens
« Ça se chante et ça se danse
« Et ça revient, ça se retient
« Comm' une chanson populaire… »

Sans vouloir faire offense au plus électrisé de nos chanteurs « pile électrique » qui était toujours au courant sans avoir pour autant les fils qui se touchaient, notre Claude François national qui à la différence de Paul Walker, était un bon conducteur, j’aurais presque envie de fredonner une version quelque peu modifiée :

« Il s’en va et il revient
« Il ne se sent pas du tout bien
« Il regrette et il se tâte
« Et se questionne, l’idée lui trotte
« Comme un candidat socialiste »…

Ah, fallait le voir se trainer comme une âme en peine, la cravate encore plus de traviole qu’à l’accoutumée, la teinture brou de noix qui virait au maronnasse sale, traînant ses pantoufles Babar sur les parquets élyséens, avec un pot de deux kilos de Nutella à moitié terminé dans la main, et un donut entamé dans l’autre…

Vous connaissez François… Depuis quatre ans et demi, vous avez pris la mesure de son impossibilité à prendre une position et à la tenir (Julie s’est d’ailleurs plainte à ce sujet…) ; vous avez pu admirer son art de la pointe et de la contrepointe dans son pas-de-deux incessant ; vous avez goûté son art de l’intromission parfois à la hussarde et sa dextérité dans le retrait de ses mesures…

L’annonce de son renoncement à la candidature à la branlée électorale de mai 2017 a causé un tel tsunami à gauche que l’adipeux Cambadélis en fut éclaboussé du haut de la tour d’ivoire de la rue Solférino… François avait pris une décision… Il l’avait prise seul, et en prime, c’était une décision importante…

La décision grave et sérieuse, quoi. Pas la décision de tapette, le choix à deux balles, genre « fromage ou dessert », « j’reprendrai bien de la tarte pour la sixième fois, mais ça risque de faire péter les boutons de mon futal », ou bien encore « j’la sodomise ou j’l’encule ? »…

La résolution quasi-cornélienne qui avait forcé le respect, même moi j’avais salué le sacrifice du culbuto sudoripare et le bien qu’on devait normalement en attendre pour la France… Et puis… Au détour de la troisième pizza XXL pepperoni-chorizo-choucroute-jarret de porc-triple steack avec supplément fromages… Une réflexion qui naît sous la teinture Baranne grand teint… Un doute qui point… Un « burps », pardon, c’est le mix cheddar-jarret qui est un peu lourd, un remords quant au champ libre laissé au joueur de castagnettes matignonnesque qui ne perce pas plus qu’un bouton d’acné sous deux centimètres de fond de teint…

Alors Flamby pense… Pépère réfléchit… Tout-Mou 1er se tâte… Ah, comme il regrette son renoncement ! Mais pourquoi a-t-il été assez con pour tout lâcher alors qu’il allait y arriver, qu’il allait retourner cette foutue courbe du chômage, c’était l’histoire de quoi… cinq, voire sept ans… Ah ça, il se la mordrait et se la mâcherait façon Mister Freeze s’il pouvait !

Alors, il rassure les visiteurs qui viennent lui présenter leurs condoléances pour la fin de règne… il n’a pas annoncé son retrait de la vie politique, lui… Il s’imagine encore être le sauveur de la gauche moribonde si le trempeur de chemises et Méluche le cramoisi n’arrivent pas à accorder leurs violons… Il s’imagine que l’élection est gagnable et qu’il pourrait être le synthétiseur des congrès socialistes…

Ou le décompositeur terminal des gauchos, le Terminator façon flan mal emprésuré du peuple de gauche…

Ça s’en va et ça revient… Et ça revient parfois dans la tronche, façon boomerang mal dirigé ou torgnole parfaitement ajustée… Beignet juridique et mandale médiatique pour Titine Lagarde, la coupable pas responsable de l’affaire Nanard Seriously Burned… Qui pourrait lui passer un kleenex brodé or, pour que Madame puisse chouiner à son aise d’avoir été dispensée de peine et cracher son fiel accumulé, car elle affirme avoir payé pour Sarkozy comme Juppé avait mangé pour Chirac. Oh la vilaine aigrie, l’amère pisse-vinaigre ! Vitupérer pour une dispense de peine… Tu ne voulais quand même l’absolution intégrale de la Cour de Justice, avec mention d’honneur, palmes et fourragère, une coupe de mousseux et des langues de chat !

De toute façon, la Cour de Justice de la République sera bientôt un lointain souvenir puisque le catalan en surchauffe veut la supprimer… Y en aurait un qui aurait le cul tellement merdeux qu’il souhaite se débarrasser des rouleaux de papier-cul que ça ne m’étonnerait qu’à moitié…

Comme ça ne m’étonnerait qu’à moitié que nos voisins d’outre-Rhin ne nous enduisent de graisse de würste et tentent de noyer le gefeltefishe dans un bock de bière concernant le camion-bélier de l’autre soir…

La rigueur allemande semble s’être transformée en un dilettantisme gendarmier tropézien… On hésite sur le conducteur du camion (tunisien, polonais, moldo-slovaque), on barguigne sur les responsabilités du mec arrêté… Pour finalement lancer une grande chasse à l’homme aujourd’hui, bombardant que le tunisien recherché est armé et dangereux. Evidemment qu’Anis Amri n’est pas un enfant de chœur… Et pourtant… Anis aime les sucettes, les sucettes à l’anis…

Lorsque le sucre d’orge, parfumé à l’anis, coule dans la gorge d’Anis, il est au paradis… Et çà tombe particulièrement bien, puisque c’est aujourd’hui la journée mondiale de l’orgasme. Je saurais me retenir et ne pas me savonner la planche inclinée au savon noir pour éviter de glisser vers des gaudrioles grasses et inopportunes à base d’andouillettes coulissantes, de moules farcies bien gratinées et de couloirs à Bounty flattés par des spaghettis à moustaches et à béchamel sous pression…

Mais vous conviendrez que la journée de l’orgasme est typiquement le genre de journée dont tout le monde se branle…

Et le 21 décembre 1959, Farah Diba épousait le Shah d’Iran, lui disant « oui » en français et devenant la nouvelle Reine d’Iran, avant d’être sacrée chahbanou en 1967 (tout comme Chaban avait sa chabana). Et c’était loin d’être une chanson populaire… 

 

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