« Ça
s'en va et ça revient
« C'est
fait de tout petits riens
« Ça se
chante et ça se danse
« Et ça
revient, ça se retient
« Comm'
une chanson populaire… »
Sans vouloir
faire offense au plus électrisé de nos chanteurs « pile électrique »
qui était toujours au courant sans avoir pour autant les fils qui se
touchaient, notre Claude François national qui à la différence de Paul Walker,
était un bon conducteur, j’aurais presque envie de fredonner une version
quelque peu modifiée :
« Il s’en
va et il revient
« Il ne
se sent pas du tout bien
« Il
regrette et il se tâte
« Et se
questionne, l’idée lui trotte
« Comme
un candidat socialiste »…
Ah, fallait
le voir se trainer comme une âme en peine, la cravate encore plus de traviole
qu’à l’accoutumée, la teinture brou de noix qui virait au maronnasse sale,
traînant ses pantoufles Babar sur les parquets élyséens, avec un pot de deux
kilos de Nutella à moitié terminé dans la main, et un donut entamé dans l’autre…
Vous
connaissez François… Depuis quatre ans et demi, vous avez pris la mesure de son
impossibilité à prendre une position et à la tenir (Julie s’est d’ailleurs
plainte à ce sujet…) ; vous avez pu admirer son art de la pointe et de la
contrepointe dans son pas-de-deux incessant ; vous avez goûté son art de l’intromission
parfois à la hussarde et sa dextérité dans le retrait de ses mesures…
L’annonce de
son renoncement à la candidature à la branlée électorale de mai 2017 a causé un
tel tsunami à gauche que l’adipeux Cambadélis en fut éclaboussé du haut de la
tour d’ivoire de la rue Solférino… François avait pris une décision… Il l’avait
prise seul, et en prime, c’était une décision importante…
La décision
grave et sérieuse, quoi. Pas la décision de tapette, le choix à deux balles,
genre « fromage ou dessert », « j’reprendrai bien de la tarte
pour la sixième fois, mais ça risque de faire péter les boutons de mon futal »,
ou bien encore « j’la sodomise ou j’l’encule ? »…
La résolution
quasi-cornélienne qui avait forcé le respect, même moi j’avais salué le sacrifice
du culbuto sudoripare et le bien qu’on devait normalement en attendre pour la France…
Et puis… Au détour de la troisième pizza XXL pepperoni-chorizo-choucroute-jarret
de porc-triple steack avec supplément fromages… Une réflexion qui naît sous la
teinture Baranne grand teint… Un doute qui point… Un « burps »,
pardon, c’est le mix cheddar-jarret qui est un peu lourd, un remords quant au
champ libre laissé au joueur de castagnettes matignonnesque qui ne perce pas
plus qu’un bouton d’acné sous deux centimètres de fond de teint…
Alors Flamby
pense… Pépère réfléchit… Tout-Mou 1er se tâte… Ah, comme il regrette
son renoncement ! Mais pourquoi a-t-il été assez con pour tout lâcher
alors qu’il allait y arriver, qu’il allait retourner cette foutue courbe du
chômage, c’était l’histoire de quoi… cinq, voire sept ans… Ah ça, il se la
mordrait et se la mâcherait façon Mister Freeze s’il pouvait !
Alors, il
rassure les visiteurs qui viennent lui présenter leurs condoléances pour la fin
de règne… il n’a pas annoncé son retrait de la vie politique, lui… Il s’imagine
encore être le sauveur de la gauche moribonde si le trempeur de chemises et
Méluche le cramoisi n’arrivent pas à accorder leurs violons… Il s’imagine que l’élection
est gagnable et qu’il pourrait être le synthétiseur des congrès socialistes…
Ou le décompositeur
terminal des gauchos, le Terminator façon flan mal emprésuré du peuple de
gauche…
Ça s’en va et
ça revient… Et ça revient parfois dans la tronche, façon boomerang mal dirigé
ou torgnole parfaitement ajustée… Beignet juridique et mandale médiatique pour
Titine Lagarde, la coupable pas responsable de l’affaire Nanard Seriously
Burned… Qui pourrait lui passer un kleenex brodé or, pour que Madame puisse
chouiner à son aise d’avoir été dispensée de peine et cracher son fiel
accumulé, car elle affirme avoir payé pour Sarkozy comme Juppé avait mangé pour
Chirac. Oh la vilaine aigrie, l’amère pisse-vinaigre ! Vitupérer pour une
dispense de peine… Tu ne voulais quand même l’absolution intégrale de la Cour
de Justice, avec mention d’honneur, palmes et fourragère, une coupe de mousseux
et des langues de chat !
De toute
façon, la Cour de Justice de la République sera bientôt un lointain souvenir
puisque le catalan en surchauffe veut la supprimer… Y en aurait un qui aurait
le cul tellement merdeux qu’il souhaite se débarrasser des rouleaux de
papier-cul que ça ne m’étonnerait qu’à moitié…
Comme ça ne m’étonnerait
qu’à moitié que nos voisins d’outre-Rhin ne nous enduisent de graisse de würste
et tentent de noyer le gefeltefishe dans un bock de bière concernant le
camion-bélier de l’autre soir…
La rigueur
allemande semble s’être transformée en un dilettantisme gendarmier tropézien… On
hésite sur le conducteur du camion (tunisien, polonais, moldo-slovaque), on barguigne
sur les responsabilités du mec arrêté… Pour finalement lancer une grande chasse
à l’homme aujourd’hui, bombardant que le tunisien recherché est armé et
dangereux. Evidemment qu’Anis Amri n’est pas un enfant de chœur… Et pourtant…
Anis aime les sucettes, les sucettes à l’anis…
Lorsque le
sucre d’orge, parfumé à l’anis, coule dans la gorge d’Anis, il est au paradis…
Et çà tombe particulièrement bien, puisque c’est aujourd’hui la journée
mondiale de l’orgasme. Je saurais me retenir et ne pas me savonner la planche
inclinée au savon noir pour éviter de glisser vers des gaudrioles grasses et inopportunes
à base d’andouillettes coulissantes, de moules farcies bien gratinées et de
couloirs à Bounty flattés par des spaghettis à moustaches et à béchamel sous
pression…
Mais vous
conviendrez que la journée de l’orgasme est typiquement le genre de journée
dont tout le monde se branle…
Et le 21
décembre 1959, Farah Diba épousait le Shah d’Iran, lui disant « oui »
en français et devenant la nouvelle Reine d’Iran, avant d’être sacrée chahbanou
en 1967 (tout comme Chaban avait sa chabana). Et c’était loin d’être une
chanson populaire…
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