« Gi oss
en soloppgang med barnelatter og sang
« Vi
elsker far og mor
« Har
kjærlighet å gi til søster og bror
« Gi oss
en soloppgang og la vår drøm være sann
« Sammen
på håpets vei går vi hand i hand »
Dites… Y en a
un peu plus, j’vous le mets quand même ? Excusez d’ores et déjà de
galvauder de manière éhontée la phrase fétiche de M’sieur Labavette quand il
essaie de refourguer une tranche de six cent grammes de galantine de volaille
aux morilles et au roquefort à M'âme Jeanssen pour son souper ; mais là,
cela s’impose.
Par pitié, n’allez
pas voir en moi (difficile puisque je n’ai pas la lumière à tous les étages),
un dangereux gougnafier, un pignouf intégral ou un butor complet ! Vous
seriez bien en deçà de la réalité, et il ne sert à rien de me flatter, vous n’obtiendriez
rien de moi : pas une faveur, pas un passe-droit, pas le plus petit
autographe qui vaudra des millions dans quarante décennies, pas même l’autorisation
de zyeuter la pochette du pressage cubain de la contribution eurovisuelle
espagnole de 1973…
N’empêche qu’il
y en a un peu plus… Et j’vous le mets quand même ! Un peu plus de sirupeux
et d’écœurant tant c’est de mauvais goût et ça a mauvais goût, genre une bûche
de Noël parfum Grand Marnier-ratatouille et crème au beurre vanille-moka…
Une panouille
musicale sur une base d’orgue Bontempi et assortie de paroles d’un nunuche
achevé, qui bombarderait directement dans la Pléiade l’intégrale de Nadine de
Rithschild, où l’on vous cause qu’il faut donner des aubes avec des rires et
des chansons d’enfants, qu’on aime ses père et mère, nos frères et nos sœurs (et
je n’ai pas un marteau). Oui, donnez-nous un lever de soleil et laissez vivre
notre rêve, ensemble sur la voie de l’espoir, nous marchons main dans la main…
Ah, ça, c’est
beau comme du Yann Moix sous amphétamines, ou comme une chanson norvégienne de
l’Eurovision. Les puristes auront reconnu le catastrophique « Visjøner »
de 1992, interprété par la petite bombonne écarlate Merethe Trøan.
Rigolez,
ricanez, hurlez à la mort, sautez par la fenêtre, fusillez-vous les tympans à
grands coups de tisonnier chauffé à blanc… Mais reconnaissez qu’au final, elle
n’a pas si tort que ça, la saucisse norvégienne…
C’est quand
même plus agréable et facile à vivre, un monde où l’espoir existe… Où l’on n’est
pas obligé de rédiger son testament et dire adieu à ses gosses chaque fois qu’on
descend dans la rue ou qu’on va se balader dans un marché de Nowel…
En parlant du
groß enfoiré qui a foutu les boules dans le marché de Noël berlinois, on se
rend compte au fur et à mesure que les services secrets et de renseignements d’Encula
Merkel ne sont guère plus performants que ceux de Monsieur « Si j’avais
su, j’aurais pas renoncé »…
Anis Amri et
ses sucettes en bois du même métal, s’était déjà fait gauler à trois reprises,
et était même fiché… Sinon, tout allait bien… Et rassurez-vous, on ne vous prend
absolument pas pour des cons avec les déferlements d’infos instantanées et
invérifiables…
On n’essaie
pas non plus de nous rouler dans la farine… Ça c’est désormais le fait du
Chorizo impétueux, qui s’est fait enfariner lors d’un déplacement à Strasbourg
au cri de « 49-3 akbar »… Vu sa tronche de cake mal démoulé, ça lui
va bien, il manquait de levain, et il en aura certainement pris de la graine…
Lui, il ne
manque jamais d’air, et ce n’est pas un détail qui sent le gaz… Neunœil de
Montretout, qu’on pensait tranquillement en train de gagater en dessoudant ses
écrous à la Haus de retraite « Lili Marleen’s Déambulator », a encore
dérapé sur les homosexuels. Interrogé sur son acharnement contre les tarlouzes
et la tafioles et leur représentation à l’extrême-droite, le menhir blond n’a
pas fait führer en plaisantant que « Les homosexuels, c'est comme le sel
dans la soupe. S'il n'y en a pas du tout c'est un peu fade, s'il y en a trop,
c'est imbuvable ». un peu comme lui, quoi…
Pour ce
détenu américain qui a passé trente-et-un an emprisonné pour un crime qu’il n’avait
pas commis, c’est aussi la soupe à la grimace : imbuvable pour ses années
de tole, et bien fade au vu de l’indemnisation accordée à ce jour :
soixante-quinze euros… Exonéré d’impôts, espérons…
Un peu fade
également, le Christmas de la Couine british, qui a annulé son traditionnel
voyage pour les congés de fin d’année à cause d’un gros rhume… Tu parles !
Bebeth en avait ras le brushing de se coltiner ses tire-au-flanc de mistons. Entre
l’un qui trombine de la vioque défraichie, un autre qui jambonne tout ce qui
passe et l’autre dont on se demande s’il n’a pas épousé une motte de jelly pour
faire oublier aux médias qu’il aspire de la carotte, et si vous y rajoutez le rôti
bouilli à la marmelade de menthe et aux pois-gourmands frits à la graisse de
phoque, sans parler du pudding qui plomberait un apnéiste pour plonger à cent
dix mètres ; on comprend qu’elle ait plutôt envie de rester à Buckingham
peinarde…
Peinard… Oui,
mais comment rester peinard, orteils en éventail et détendu du bout bien calé
dans son Couille-croisées de Play-mec, quand il vous faut effectuer les
derniers achats de Noël… Dernière ligne droite pour les cadeaux, parcours du
combattant pour dénicher cette putain de Playstation 45-12 qui coûte un bras ;
cette chamellerie de tablette tactile ultraperfectionnée que cette feignasse de
Kévina dédaignera dans deux jours parce que son neurone a refusé de comprendre
la notice de cent quarante huit pages en coréen ; ce jeu abscons à
mi-chemin entre la pendaison des salaisons en Basse-Aquitaine et un épisode de « Jeu
de Chiottes » (Game of trône si vous êtes bilingue dans les deux langues)
qui nécessite quatorze piles d’un modèle uniquement réservé au marché
moldoslovaque et disponible après une attente de trois mois…
Cadeaux,
emplettes, achats, boustifaille, gueuletons, chocolats, boudins blancs, caviar,
foie-gras truffé et pipettes à jus… Arrêtez, n’en jetez plus, je vais
dégueuler, et sans serrer les dents pour retenir les meilleurs morceaux ! A
bas cette vision mercantiliste de Noël ! Revenons aux basique, au simple,
au vrai, au petit moutard qui a braillé à la vie dans une étable…
Et n’oublions
pas que parfois, le bonheur est simple comme un coup de fil… Mais chut !
Chut, chute… Le
22 décembre 2014, Jacques Chancel titube, vacille, et s’écroule, nous privant définitivement
de sa voix si reconnaissable, si inquisitrice et maïeuticienne à la fois dans
es inoubliables Radioscopie qui ont bercé les ondes de France Inter. Oui,
donnez-nous de quoi rêver, donnez-nous un soleil et laissez-nous vivre notre rêve…
Gi oss en soloppgang og la vår drøm være sann…

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