vendredi 29 juillet 2016

Brèves du 29 Juillet 2016

« Ahora el tiempo nos cambió
« Y será para siempre
« No dudes por favor
« Lo dice el corazón
« Europe's living a celebration
« Todos juntos, vamos a cantar
« Europe's living a celebration
« Nuestro sueño - una realidad »

Sous couvert de paroles simples pour ne pas dire simplistes, avec le renfort, parfois nettement dispensable, de musiquettes tout aussi basiques, voire carrément composées à l’orgue Bontempi par un sourd épileptique ; le Grand Concours Eurovision de la Chanson a depuis ses origines lointaines en 1956 (Alice Sapritch faisait déjà ses adieux depuis douze lustres) envoyé au casse-pipe des titres bien sentis dont le double sens était chargé, un peu comme l’haleine de Sue Ellen le lendemain d’une dégustation gratuite à gogo au musée du whisky…

Alors qu’on pensait bêtement à une passion adultère entre un jeune homme et une femme mariée  avec « Nous les amoureux » Grand Prix 1961, Jean-Claude Pascal se faisait porte-drapeau de la cause gay cinquante ans avant le mariage casse-cul et broute-minou… Même limonade pour « La source » classée troisième en 1968 par la voix d’Isabelle Aubret et ses célèbres yeux qui pissent : Une bétasse histoire de femme fontaine ? Non, une sordide relation d’un viol en forêt par trois gorets…

Et en 2002, alors que la tranche de gouda et le hyène pleine d’implants (pour ceux qui ne seraient pas introduits dans le milieu, Dave et Marco Fogiel) se gaussaient grassement des rondeurs encore fortement girondes de l’espagnole Rosa, la comparant à une grosse vache, ce qui est du dernier raffinement pour une ancienne obèse comme la mère Fogiel, celle-ci (je veux dire, la chanteuse) nous assénait sur un rythme endiablé et avec un accent andalou à couper à la castagnette un « Europe’s living a celebration » dont certains couplets prennent un relief particulier à l’aune des récents évènements…

« Maintenant le temps nous a changé, et ce sera pour toujours… ».

Oui, nous avons changé… Même si Rouleau Essuie-glace bêlait la main sur le paquet et le micro à un mètre au-dessus de la bouche qu’il n’a pas changé, le fait est que nous ne sommes plus ce que nous fûmes et nous ne sommes pas ce que nous seront… Bien que vous fîtes ce que vous pûtes…

Le temps de vous laisser avaler un double Aspro 500 et vérifier dans le Bescherelle la justesse de la concordance des temps, et l’on sera dans l’obligation de poser la question à mille balles, et je ne parle pas de celles du Bataclan : l’Europe est-elle en guerre civile ?

La réponse hélas me paraît dramatiquement évidente… Nous n’en sommes qu’au début de nos effarements, de nos haut-le-cœur et de nos indignations… Economisez vos larmes, parce qu’à mon avis, nous allons en laisser couler beaucoup dans les mois à venir…

Mais rassurez-vous, nous aurons toujours le plat de nouilles fade et l’aboyeur catalan pour nous seriner que leur détermination est totale… Et mon cul, c’est du poulet-curry ?

Le premier qui me dit qu’il ressemble plutôt à un plat de jelly anglaise dans un train cahotant ne prendra pas ma main… Car je ne pourrais que louer son esprit de transition. Eh oui ! Les anglais ont débarqué, et ce n’est pas le signe d’une ménorrhée comme on pourrait le croire, mais bien de nos royaux rosbifs Kate et William qui ramènent leur fraise dans le Gers… Pays réputé pour le foie-gras truffé, ce qui risque de donner des idées de truffage à la béchamel au rejeton du mannequin de crash-test chez Mercedes…

Puisque l’on cause de dindes, qu’elles soient fourrées à la gelée royale ou simplement remplies à la semence roturière, je vous toucherai un mot de Melania Trump, la pub vivante pour la chirurgie esthétique qui s’est démonté les mâchoires pour devenir l’épouse de la plus horrifiante moumoutte orangée mondiale. Figurez-vous que l’épongeuse de Donald aurait menti sur son CV, affichant un diplôme qu’elle n’aurait pas obtenu sur son site Internet. Qui du coup a disparu de la toile… C’est pas en France que un tel couac se produirait, hein, Raticha ?

Comme la rayeuse de parquet est d’origine ultra-méditerranéenne, il est logique de causer de nos relations avec l’islam. Actuellement, y aurait comme qui dirait une boulette de couscous dans l’encensoir et comme un bout de merguez qui racle le fond de gorge de notre Marianne… Evidemment, l’incandescent chorizo matignonnesque, qui reconnaît à demi-mots un « échec » de la justice dans le meurtre du cureton (j’appelle plutôt ça un fiasco intégral), sodomise les diptères en prônant une nouvelle relation avec l’islam… Du genre, on use le prie-Dieu et on attend serein de se voir offrir un sourire à la kabyle ?

Soyons honnêtes, l’islam est critiqué de tous côtés et y a un de ce putains de roulis dans les versets, sataniques ou pas ; mais c’est tout de même grâce à lui que Diam’s a fini par fermer sa gueule… Et on devrait prôner une conversion visant Louane, Zaz ou Christophe Willem, trois mousmées qui nous reposeraient les tympans en burqa…

N’empêche que… Faudra quand même ne bander que d’une à Rio durant les JO, nonobstant la présence avantageuse de nageuses charpentées comme des déménageuses est-allemandes et des plongeurs bâtis à la Tom Daley (moulebite garni et dangereusement ajusté et muscles affûtés à faire flaquer un garçon-coiffeur de la Place des Vosges)… Les autorités policières viennent d’arrêter un brésilien d’origine libanaise lié à Daesh sans bouillir, qui n’était pas en visite de santé dans la cité des cariocas… Mais puisque le poussif poussah sudoripare élyséen nous dit que tout va bien…

Rien ne va plus, à l’opposé, entre Jean-Marc Morandini, la pelle à merde des audiences télé, et ses ex-copines Marco et Matthieu Delormeau…. Même que ça vire dans l’affaire des castings cradingues au pugilat façon Cage aux Folles, catch dans la boue avec crêpage de chignons assorti… C’est salaud, quand on sait ce qu’on coûté les implants de la Fogiel… La peau du cul, et pas parce qu’il s’est fait tambouriner la lessiveuse par le tambour à jet rotatif du perruquier…

Et le 29 juillet 1948 s’ouvraient chez les détenteurs séculaires du fair-play (qui sont en parallèle les champions de la faux-cuterie) les premiers Jeux Olympiques de l’après-guerre. Londres accueillait cette olympiade meurtrie par les horreurs guerrières en souhaitant que l’Europe vive une célébration… Europe’s living a celebration…

jeudi 28 juillet 2016

Brèves du 28 Juillet 2016

« Det är sommar'n som bor i dig, sommar'n som gror i dig
« Sommar'n som ler i dig, sommar'n du ger åt mig
« Du är sommar'n som aldrig säger nej
« Sommar'n som bor i dig, sommar'n som ler i dig
« Sommar'n som aldrig säger nej »

Est-ce l’été qui vit en toi, l’été qui grandit en toi, l’été qui sourit en toi, l’été que tu me donnes… Tu es l’été qui ne dit jamais non…

Oui, je sais, en suédois comme en français, ça ne veut pas dire grand-chose, cette doucereuse ballade qui représenta la Suède à l’Eurovision 1973, par la voix du duo Nova, avec le renfort d’un trio de bobonnes bleutées assurant les chœurs à la manière des inimitables voix féminines des anciennes pubs d’Antenne 2 (vous savez, la pomme rouge et les « Ah, ah, doudoudou… »)…

Mais il faut bien parler, non ? Parler pour ne rien dire, ou ne rien dire pour parler… Cela ressemblera toujours hélas que trop à un discours politique ou à une déclaration officielle de l’un de nos politocards préférés…

Et en ce moment, pourquoi vous le cacher, nous sommes de gros gâtés… Entre les flatulences verbales du poussah élyséen qui se chie dans le froc de devoir prendre des mesures contre les enturbannés, les coups de boutoir impatients du Chorizo incandescent, et les débordements verbaux hystériques du nain à talonnettes ; vraiment, on a l’embarras du choix, on est des coqs en pâte, des gamins affamés dans une confiserie…

Evidemment, je ne parle pas ici de la diarrhée verbale de Monseigneur Vin-Etroit qui a profité de l’hommage au cureton égorgé pour y aller de son quatrain contre le mariage gay… Bien que torchant souvent des papiers qui ressemblent à de la merde, je ne tiens pas à en rajouter une couche…

C’est vrai quoi ! Il convient de s’indigner comme il se doit du mariage casse-cul et broute-minou, une véritable honte pour les enfants…Les enfants qui préfèrent évidemment se faire élargir la porte arrière par l’abbé Rétif (un boit sans soif) que de voir deux hommes ou deux femmes s’ausculter les amygdales…

Bah, ce n’est pourtant que billevesées, fadaises et gaudrioles carabistouillesques destinées à distraire la valetaille puisque de toute façons, quoi qu’il arrive, tout va bien !

Tout va bien, et je dirais même mieux, tout va très bien !

Mais si, tout va très bien ! Pas d’attentat sanglant depuis deux jours ! Une trêve incroyable nous est accordée par les enturbannés, qui apparemment n’ont pas encore encaissé les derniers virements reçus de l’Arabie Saoudite…

Tout va très bien, Madame la Comtesse ! Puisqu’on nous parle de choses parfaitement capitales, des plongeurs ayant retrouvé dans une épave coulée au large de la Suède depuis 1676 ce qui pourrait être un fromage, une pâte rappelant la texture d’un foie gras et exhalant une forte odeur de levure et de roquefort… Alors qu’il s’agit tout bêtement de la crème de beauté de Line Renaud…

Tout va très bien, Madame la Duchesse ! Les Jeux Olympiques de Rio s’annoncent à la porte et rien ne semble parfaitement prêt pour accueillir les athlètes… C’est un grand charivari de travaux inachevés et de peinture pas encore fraîche, d’infrastructures inopérantes et de baie polluée… Ah, ça va être croquignolet ! Une chose toutefois est prête… Les sachets de cocaïne estampillés au logo olympique sont d’ores et déjà en possession des dealers… A côté des bouteilles d’eau minérale, évidemment…

Tout va très bien, Madame la Vicomtesse ! A Paris, on tue des vieilles dames pour sept euros, le maigre butin de ce vol à l’arrachée qui a coûté la vie à une octogénaire… Bah, au Bataclan, c’était encore moins cher, c’était pour deux balles…

Tout va très bien, Madame l’Archiduchesse ! La classe politique s’indigne de la mort du cureton de Saint Etienne du Rouvray, mais oublie fort opportunément de mentionner que la Police avait fait une note évoquant un attentat imminent… Y aurait-il eu des failles ? A vue de nez, assez large pour y passer de front à douze…

Tout va très bien, Madame la Marquise ! Tout roule, comme sur des roulettes… Enfin, presque tout, puisque le Pape François, aux JMJ polonaises, en célébrant une messe, rate une marche et tombe… Quelle perte de vitesse de la religion ! Jésus marchait sur l’eau, et l’autre glisse sur une estrade…

Tout va très bien, en France, ce 28 juillet 1976, puisqu’à quatre heures treize du matin, on décapite Christian Ranucci, meurtrier présumé d’une petite fille… Ce gamin de vingt-deux ans a toujours clamé son innocence, et le procès bâclé (torché en deux jours) dans un climat de haine n’a pas permis de faire la lumière sur ce meurtre… D’autant plus que le livre « Le pull-over rouge » publié deux ans plus tard cultive le doute sur la culpabilité… Mais puisqu’on vous dit que tout va très bien… 

 

mercredi 27 juillet 2016

Brèves du 27 Juillet 2016

Hollande est-il une réincarnation moderne de Bernadette Soubirous ?

Dussé-je déplaire aux punaises de sacristies, aux grenouilles de bénitier, aux affolées du rosaire, aux intégristes de l’encensoir et d’une manière plus générale aux catholiques ; il faut bien reconnaître que le culbuto sudoripare élyséen a de troublantes ressemblances avec la sainte française qui a fait de son bled perdu une capitale internationale de la bondieuserie mercantile…

Bernadette est dans la grotte, Flamby aussi,  avec sa gueule de coquille ébréchée sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, qui est son chemin de croix présidentiel…

Bernadette a eu des apparitions avec la vision répétée de la Sainte Vierge… Hollande aussi, il voit apparaître Sainte Inversion de La Courbe du Chômage tous les matins en se rasant…

Bernadette était née à Lourdes, Pépère aussi, est lourd avec son angélisme de ravi de la crèche…

Bernadette au commencement de ses visions, a eu beaucoup de mal à convaincre son entourage de ce qu’elle causait régulièrement avec un néon bleuté… Le Tout Mou rame sa race pour convaincre les pigeons hexagonaux que tout va mieux, que la reprise est là, que le chômage est en récession…

Bernadette est la sainte préférée des français ; et le Porcinet de la rue de Bièvre préfère les seins au français…

Quoi qu’il en soit, Bernadette est dans la grotte, et Hollandouille est dans la merde…

Il est dans la merde parce que les français ont les pieds dans le sang… Un sang que certains estiment impur qui abreuve nos sillons… Un sang que l’idiotie humaine fait couler plus souvent qu’à son tour, pour des considérations tellement futiles qu’elles pourraient presque nous faire rire…

Un sang qui, je le crains, risque de couler en jets bouillonnants encore longtemps avant que quoi que ce soit ne soit fait contre ces dangereux lobotomisés enturbannés…

Je sais, je vous habitue généralement à plus de légèreté, plus de formules primesautières, voire effrontées… L’actualité a toutefois déversé une chape glaçante sur nos consciences, et les déclarations de nos guignols politocards, si elles endorment la plupart des pimpins, ne peuvent rassurer les esprits éclairés, en tous cas ceux qui ont la lumière à tous les étages…

Jugez plutôt du défilé de faux-cuteries :

Le Bibendum élyséen : « Cette guerre contre le terrorisme, nous la gagnerons ». Ouais, ben si c’est comme avec la courbe du chômage, on n’a pas fini de se faire décimer, tiens…

Le Chorizo matignonnesque : « L’exécutif a tous les outils pour combattre les terroristes ». Bah alors ? Qu’attendez-vous pour vous mettre à l’établi et raboter du fiché Z à tour de bras ? Evidemment, si c’est la même caisse à outils que celle de Pépère, on n’est pas dans le bousin… Et faut-il qu’ils aient envie de s’en servir…

La peste blonde, Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen, la nouvelle salope vauclusienne, alors qu’elle appelait à rejoindre la réserve militaire : « Je suis prête à me faire mettre sous les drapeaux »… Avec la hampe, les fanions et le porte-drapeau en prime… Fut un temps où l’on chantait de se défoncer sous les palétuviers, se prendre sous les laitues, de s’aimer sous l’évier… Désormais, on se fait mettre sous les drapeaux… Une question de garde-à-vous, sans doute…

L’échantillon ex-élyséen, représentant en chanteuses aphones : « L’Etat doit la vérité aux français »… Ben voyons, ce mec a passé cinq ans à l’Elysée, et il ne sait pas encore comment fonctionne le char de l’état… Il s’imagine que Pépère et le Pétillant vont annoncer la bouche en cœur qu’ils n’en ont rien à braire qu’on se fasse massacrer, du moment qu’ils sont bien en sécurité et grassement payés…

Bon, on aimerait, évidemment, croire à cette unité affichée des différents responsables religieux suite à la mort du cureton de Saint Pétaouchnock-les-Mobylettes… Tout comme on croyait au Père Noël quand on avait quinze ans…

Tout comme Froome croit au Père Noël quand il dévoile ses ambitions… Le piquousé à l’eau claire en cuissard mouleburnes a dû trop pédaler en plein soleil pendant la Grande Boucle, parce qu’il s’est chopé un melon démentiel… Delon en comparaison est d’une pusillanimité maladive…

L’anglais dopé à l’infusion de rôti bouilli sauce menthe vise le triplé Tour de France, Tour d’Espagne et Jeux Olympiques… Bah, c’est faisable, suffit qu’il remplace l’eau claire par de la Badoit, voire de la Perrier s’il veut jouer vilain, et le tour est joué…

L’actualité est anxiogène au possible, c’est sans doute pour ne pas verser encore plus dans l’intégralement flippant que les media ne nous parlent pas de l’attaque suicide antikurde qui a fait plus de quarante morts en Syrie aujourd’hui… Bah, ce sont de bougnoules, alors bon…

Ça non plus, ils ne vont pas s’en vanter… Alors que nos mass-merdia s’étaient fait des gorges chaudes de Timothé Fournier, le héros mort pendant la partie de camion-bowling niçois après avoir sauvé sa femme enceinte de sept mois, n’existe vraisemblablement pas… Ah ! le sérieux de la presse d’investigation…

Et puis, c’est tellement plus simple de poser à longueur de journal télévisé les bonnes questions, les interrogations qui fâchent : « faut-il publier la photo et le nom des terroristes »… Avec deux polémistes dont une presque baisable, Eric Zemmour, des micro-trottoir bidonnés et le témoignage d’un juge anti-terroriste (ça fait sérieux…), on tient une bonne heure…

Et le 27 juillet 1963, André Courrèges organise son premier défilé de haute-couture. Si l’immaculé couturier est connu, et réputé pour ses tenues blanches d’inspiration futuriste, il débuta de manière plus classique, bien qu’imposant le port du pantalon à une époque où les femmes ne portaient pas encore la culotte… Ce qui ne les empêchait pas de ne pas être dans la grotte… 

mardi 26 juillet 2016

Brèves du 26 Juillet 2016

« En die mensenlevensmallemolen
« Gaat door tot je er draaierig van bent
« Maar jij blijft je toch vasthouden
« Al vind je het niet leuk meer
« Want naast de molen is te onbekend »

Et ce manège des vies humaines tourne à nous en étourdir, mais l’on se cramponne même si on ne l’aime plus car ce qui vient ensuite sur ce carrousel est tellement inconnu…

Désolée chère Heddy Lester, vous, aimable cruchette batave qui représentâtes les Pays-Bas au Concours Eurovision 1977 habillée en sapin de Noël rose et parée de cette chansonnette cucul « De mallemolen », mais si ça continue à ne pas finir, je ne vais plus vraiment vouloir me cramponner à ce putain de manche de ce bordel de pompe à cul de monde pourri !

Et ce qui vient ensuite sur ce merdier de manège ignoble n’est hélas pas tellement inconnu… Ou à tout le moins douloureusement prévisible…

Et d’ailleurs, si vous vous attardez un instant sur les chaînes d’infos continues, vous savez les bidets à jets rotatifs qui vous projettent de la merde dans les mirettes tous les quarts d’heure avec des manchettes attrape-gogos que même France Dimanche n’oserait plus utiliser, vous ne pouvez qu’être inexorablement gagné par un sentiment de nausée inextinguible…

On en est arrivé à ne plus se demander si les enturbannés vont frapper aujourd’hui, mais combien de fois ils auront frappé…

Depuis le weekend dernier, c’est un vrai festival… Si l’Allemagne paye un lourd tribut, de l’autre côté du Rhin, ce n’est pas flambard non plus…

Non content de faire des strikes sur la Promenade des Anglais, ces enculés de terroristes égorgent des prêtres façon Aïd-El-Fitr dans nos églises…

Ils canardent à tout-va dans un hôpital berlinois… Ils font tout sauter en Somalie à plusieurs endroits à la fois…

Dites, Messieurs qu’on nommait à tort grands, combien de temps encore allez-vous laisser ces enturbannés nous dégommer, nous égorger, nous faire sauter, nous décimer comme du bétail avant de réagir ? Et quand je dis réagir, c’est réellement réagir de manière concrète et visible ; ce n’est pas d’arborer une face de poussah constipé à la télé, de déplorer un geste ignoble et inacceptable, et d’annoncer avec des trémolos d’acteur raté dans la voix plus de fermeté…

Evidemment, c’est tellement plus confortable, c’est tellement plus douillet de continuer à enculer les mouches à propos de Nice, de ferrailler comme des chiffonniers pour déterminer si la fliquette niçoise était une menteuse, une affabulatrice, une mytho, une esbrouffeuse ou simplement une andouille… C’est tellement commode de se répandre en soutien faux-cul à tel ou tel incapable gouvernemental et d’enfumer l’opinion sur la détermination sans faille de la France à aller jusqu’au bout des choses pour parvenir à arriver à permettre d’en venir à bout.

Messieurs les politocards, par pitié, fermez vos claquemerdes une bonne fois pour toutes sur vos états d’âme, vos opinions personnelles, les aveux à peine voilés que vous étiez informés et vos sentiments profonds… Ça ne fera pas revenir à la vie les 84 quilles de bowling niçoises, ni le curé de 86 balais égorgé ce matin à Saint Etienne du Rouvray…

Agissez ! Comment faudra-t-il qu’on vous le dise ! Combien de morts encore vous seront-ils nécessaires pour enfin vous sortir les doigts du derche et prendre les mesures qui s’imposent ? Combien de centres commerciaux, d’églises, de parcs d’attractions, d’écoles, d’hôpitaux devront-ils être la cible de Daesh sans bouillir pour qu’enfin on voie une réponse concrète ?

Combien de fois encore va-t-il falloir se fader les déclarations ineptes de Christine Boutin qui chiale des larmes de crocodile sur les martyres du vingt-et-unième siècle et propose comme seule ligne de conduite de se laisser dégommer ? On sait qu’elle meurt d’envie de se faire sauter, mais tout le monde n’est pas dans son cas…

Rassurez-vous, chair à canon, cibles vivantes, prêt-à-sauter hexagonaux, l’Etat a pris la mesure de la catastrophe qui grandit comme un cancer foudroyant : Flamby a déclaré que Daesh nous avait déclaré la guerre… Bravo au Bisounours ! Et on l’applaudit pour son « nous devons faire la guerre en respectant les droits »… Les sous-merdes revenant de Syrie, fichés S et placés sous bracelet électronique qui ont zigouillé le cureton ont respecté les droits, eux ? Sombre pov’con irrécupérable !

Non, sérieux, il y a le feu à la maison France, et le Pépère Lonely’s Socialo Branquignol Band est le seul à ne pas le voir…

En Allemagne, ils n’ont pas tant brassé d’air… Deux attaques, heureusement moins mortelles qu’en France, et paf ! Augmentation des policiers dans les rues, renforcement des contrôles dans les gares, les aéroports, aux frontières… Elle ne prend pas le pouls de l’opinion, Encula Merkel, avant de s’autoriser à penser à une éventuelle action préalable à une intervention…

Pas évident d’avoir envie de se masturber les zygomatiques après ça, hein… Et pourtant… Pour se changer les idées, pourquoi ne nous adonnerions-nous pas au jeu qui fait führer en ce moment, l’exagérément con Pokémon Go ? Avec de vrais flingues dans les quartiers pénitentiaires des fichés S… Ça soulagerait la population carcérale, on ferait des économies, et on aurait moins de préposés à se faire sauter en public…

Bon, les addicts à ce jeu à la con devraient vite être éradiqués, puisqu’ils marchent n’importe comment n’importe où… A l’instar de ce conducteur bisontin qui jouait à Pokémon Go en conduisant et qui finit dans un muret, devant une patrouille de police… Et la Maison Poulaga a joué à l’attrapage de son permis de conduire…

Et le 26 Juillet 1975, le Tour de France crée le maillot à pois, synonyme du meilleur grimpeur (pour l’anecdote, DSK l’aurait demandé pour l’ensemble de son œuvre…).

lundi 25 juillet 2016

Brèves du 25 Juillet 2016

Et maintenant, qu’allons-nous faire ?...

Cette question terrible, je ne cesse de me la poser depuis hier soir, comatant mollement avachi sur le canapé devant un épisode inédit mais déjà vu cent fois de Barnaby (des morts violents, la légiste qui fait sa forte en thème devant le vieux dépassé et le jeune minet barbu qui ne pense qu’à se la flanquer dans le plumard).

Que vais-je faire de tout ce temps que sera ma vie ? Maintenant que tu es partie, grande boucle percluse de coureurs en cuissard mouleburnes qui se piquousent à l’eau de Vittel ; ahora que te has ido, émotion palpable et vaines polémiques nauséabondes suite au camion-bowling sur la promenade des anglais ; now that you have gone, Loi Travail et ton triple 49-3 qui a élargi le derche de tous les parlementaires…

Nan, mais c’est vrai quoi ! Si encore on nous resservait une bonne louche bien dégoulinante de cette indigeste salade niçoise dont nos mass-merdias nous gavent telles des oies de concours… On pourrait cuver notre demi-mètre cube de merdouille médiatique sur le dos, en faisant des petits prouts de bonheur assouvi en repensant à l’invraisemblable pataquès entre la policière et le Sinistre de l’Intérieur.

S’il n’y avait pas ces quatre-vingt-quatre morts à cause de l’impéritie de l’ensemble des services publics, on serait presque tenté d’en rigoler tant ça ressemble aux anciens envois de fleurs par torche-cul du lundi interposés entre la ravie de la crèche avignonnaise et la gueularde parigote, ci-après Mireille Lemaire et Georgette Mathieu…

Qu’allons-nous faire en regardant la tévé sur les chaînes brasseuses d’infos qui vous matraquent tous les quarts d’heure les mêmes images insoutenables d’enfants qui meurent, d’adultes qui ont mouru et de jeunes qui vont mourir, avec le gros plan sur les flaques de sang… Limite s’ils ne sponsorisent pas par l’Etablissement Français du sang…

En parlant de sang, la Banque du sang à Alep a été bombardée et réduite en miettes, de sorte que la moindre égratignure peut se révéler mortelle là-bas… Si maintenant on se met à bombarder toutes les banques de produits du corps humain, le CECOS a intérêt à blinder ses murs… Quoique par chez nous, le bombardement de la banque du sperme, c’est un gang-bang avec Brigitte Lahaie…

D’ailleurs, on se demande si elle ne va pas être obligée de ressortir ses habits de travail, se faire récurer la nursery à plaisir et rechaper les loloches, Brigitte… Ben oui, vu que son émission sur RMC (Ramone-Moi le Cratère) a été soudainement retirée de la grille dès ce lundi. Après le coïtus interruptus, le programus interruptus… Virée parce qu’elle ne voulait plus éponger la rédaction ?

Et maintenant, que vais-je faire ? Me laisser tenter par faire la bombe ? Euh, à moins qu’elle ne soit glacée ou pour fire du cheval, je passerai mon tour… Parce que depuis Nice et la camion-bowling, ça tombe comme à Gravelotte : à Kaboul on a les boules et en Allemagne, on se magne pour rentrer chez soi et ne pas traîner dans les centres commerciaux ou les festivals de musique… Un siphonné du bocal sulfate ou nous fait un remake de Rambo en beuglant « Inche Allah » (pêche aux moules, moules, moules) ou « Ah là, ah que Barre (et pourquoi pas Jean-Jacques Servan-Schreiber, tant qu’on y est ?) et c’est immanquable, les enturbannés de Daesh sans bouillir revendiquent…

Si ça continue, ils vont nous revendiquer le temps pourrave de juillet…

Et maintenant, qu’allons-nous faire ? Mes frères, mes sœurs (parce que dans ce marigot, y a drôlement plus de frangines en robes à taffetas que de camionneurs tendance Gabin dans la Bête Humaine), oncles, tantes (même remarque que plus haut…), cousins cousines, et toute la parentèle, nous devons être fort (et pas uniquement sur le pèse-personne) et offrir un front uni face au malheur implacable qui nous frappe de plein fouet comme ce connard en BX qui avait pris l’autoroute à contresens malgré ses deux grammes sept dans chaque œil…

Nathalie André, la grande prêtresse des divertissements sur France Télévisions et qui était responsable du choix français à l’Eurovision, celle qui nous a permis de nous ramasser une mémorable avant-dernière place avec Lisa Angell, quitte France 2 pour des « projets personnels » (traduire qu’on l’a virée…).

J’entends déjà le chœur des veuves corses, des pleureuses algériennes professionnelles et des foldingues hystériques du falbalas de la chose eurovisuelle se tarir les canaux lacrymaux à dresser le panégyrique laudatif de la dame ; qu’ils vouaient aux Gémonies de la malédiction éternelle quand la bobonne en noir s’était vautrée dans le classement l’année dernière…

Calmez votre douleur indicible, les filles ! En remplacement, France 2 a bombardé Nicolas Marinos qui a d’ores et déjà dû faire ruiner un slip à Edoardo Grassi. Pour peu que le Nico soit adepte de la promotion canapé sur matelas Marinos, il conviendra alors de laisser pisser le Marinos sur le mérinos… Et inversement…

Et maintenant, qu’allons-nous faire ? Surtout ne pas donner rendez-vous à cet allemand poissard, Richard Gutjahr, qui se trouvait à Nice et à Munich lors des attentats… Richard BonneAnnée…Tu parles ! Un candidat à la Loterie Nationale, ouais !

Et maintenant, qu’allons-nous faire ? Mais, glandouiller moins d’une semaine et ensuite se délecter des retransmissions télévisées des JO de Rio, où l’immense Teddy Riiner a été désigné porte-drapeau français. C’est clair qu’on nous chouravera pas la bannière tricolore… Mais qu’il fasse gaffe, Teddy… Porter le drapeau aux JO peut rendre complètement con… La preuve ? David Douillet l’avait porté, naguère…

Et pour l’instant, que faisons-nous ? Indignons-nous de ce cadavre découvert trois jours après dans les toilettes d’un fast-food australien, preuve irréfutable que les wallabies se tapent de la propreté de leurs tinettes… Scandalisons-nous, si il nous reste un peu de temps de ces trente-huit morts, dont seize enfants, lors d’une pendaison de crémaillère malgache, dans un incendie accidentel (Accidentel, c’est pas intéressant…)… Et opposons-nous fermement avec les détracteurs aux compteurs Linky, soi-disant générateurs d’ondes maléfiques… Ces mêmes détracteurs qui gueulent comme des veaux que l'on égorge dès que la 4G ne passe plus sur leur smartphone…

Et le 25 juillet 1992 s’ouvraient les Jeux Olympiques d’été de Barcelone, avec une cérémonie inaugurale toujours aussi pénibles à regarder, qui dure des plombes et pendant laquelle on se dit toujours, et maintenant, qu’allons-nous faire pour tromper l’ennui ?

vendredi 22 juillet 2016

Brèves du 22 Juillet 2016

« Video, video, (video), den kører nat og dag
« Video, video, (video), når jeg ska' slappe af
« Bar' et tryk på knappen, ja, så' der gang i kassen
« (Åh...) jeg er videoman »

Et tout passe, et tout lasse, et tout casse…

Oh ! Comme il semble loin, le temps où même les chansons danoises du Concours Eurovision de la Chanson célébraient la vidéo débarquant dans les foyers grâce aux cassettes VHS et aux magnétoscopes…

Comme elle semble antédiluvienne cette époque où il fallait craindre un coinçage de la bande dans l’affreux mécanisme automatique au moment psychologique du film ou de l’émission !

Comme c’était loin, cette année 1982 où Brixx le groupe danois eurovisuel ânonnait ce navrant « Vidéo vidéo » ; et pourtant… Trente-quatre ans à l’échelle de l’histoire, c’est à peine moins qu’une micro-chiure de mouche dans une piscine olympique…

Mais comme le susurrait de manière veloutée Joe Dassin à toutes celles qui aimaient la soupe « Il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité »… Pourtant, tout ceux qui prennent de la bouteille ou un coup de vieux (même s’ils ne sont pas mariés à Michou ou à Serge Dassault) se souviendront que c’était du dernier chic d’avoir ce monstre qui pesait un âne mort trônant sous la télé couleur à tube cathodique à l’aube des années quatre-vingt…

Démodé un temps par le laserdisc, puis ringardisé par le lecteur DVD, le magnétoscope s’était fissa retrouvé à prendre la poussière dans les garages et les caves. Sauf en Chine, où apparemment Funai, le dernier fabricant au monde de magnétoscopes, en écoulait plus de 730.000 par an.

Quand on dit que les faces de citron, c’est l’avenir ; je me permets de rigoler sous cape…

Eh bien, ça y est, le magnétoscope est officiellement mort après une agonie digne du Caudillo : Funai a cessé la fabrication… Et le magnéto partira bien vite rejoindre tous ces objets qu’on nous avait à un moment donné imposés comme étant absolument indispensables mais qu’on avait très vite délaissé en les considérant comme ringards, tels les Minitels, balais Bissel, téléphones à cadrans rotatifs, machines à repasser et albums de François Feldman…

Terminés, les séries mal enregistrées, tronquées au début ou à la fin à cause d’une programmation hasardeuse, les bandes neigeuses et floues à force de visionnages intensifs… Au-revoir ces putains de cassettes qui se bloquaient à moitié introduites alors que LE programme à ne pas rater aller commencer… Adios le bruit caractéristique de l’éjection des cassettes…

Même si le vinyle, donné pour mort il y a vingt ans, ne cesse de renaître de ses cendres, il n’est pas certain qu’on regrette la qualité d’image de la VHS… L’histoire ne se rembobinera pas forcément cette fois-ci…

Par contre, ce qui risque de tourner en boucle sont les images ou les nouvelles d’attaques à l’arme blanche, à l’arme automatique ou au camion Diesel… Comme à Munich, ou des coups de feu ont été entendus dans un centre commercial ce vendredi soir… Va-t-on être contraints de nous habituer à ce Far-West moderne ?

La réponse semble être désespérément oui, puisque le Tout Mou élyséen n’en loupe pas une pour nous attirer les foudres des enturbannés. La dernière en date ? Il met des moyens d’artillerie à disposition de l’armée irakienne… Et il sera le premier à s’étonner quand ça pètera dans tous les coins de France ou que des innocents perdront la vie sous les balles d’illuminés par intermittences (à cause du Coran alternatif)… Pauvre nouille !

Dans la catégorie des nouilles, je puis vous présenter la collection complète de chez Rivoire et Carret, c’est dans un joli écrin dénommé Parti Socialiste… Je sais qu’on ne tire pas sur les ambulances, mais Cambadélis, qui réussit l’exploit d’être plus adipeux qu’une motte de beurre, plus con que Pépère et plus fat que le Chorizo matignonnesque, a fait très fort. Le parangon de la médiocrité a gazouillé une photo du « pot de fin de session des sénateurs socialos, entre tristesse pour nos morts et espoir pour la France »…

Cambadélis, l’Hépatoum politique ; une pensée pour nos morts au pot des sénateurs socialistes, entre deux coupes de champ et le goinfrage de cacahuètes. car quelques cadavres n'empêchent pas l'apéro entre inutiles… Faut savoir vivre, merde ! Vivre et laisser mourir…

Ou alors, ne pas laisser mourir, comme à Nice, où la municipalité refuse d’effacer, sur demande de la Justice, les images de la vidéosurveillance du 14 juillet… Ça ne sent pas mauvais, ça empeste le dossier bien pourrave d’incompétence et de laxisme… Mais rassurez-vous, les pimpins tous justes bons à voter et à vous faire enculer dans les grandes largeurs par les impôts dont on nous assure qu’ils n’augmentent pas mais qui nous mettent quand même un trou de balle comme l’entrée de la Fontaine de Vaucluse : vous ne saurez rien de ces remugles nauséabonds sur le je-m’en-foutisme gouvernemental…

Par contre, comme le zizi de Pierre Perret, vous saurez tout sur la validation par la Cour de Cassation du renvoi en correctionnelle de Christine Lagarde, dans l’affaire Tapie… Décidément, diriger le FMI ne vous attire que des merdez… DSK, puis Lagarde…

Profitons-en néanmoins pour souhaiter un bon anniversaire à Mireille Mathieu, l’incontournable coupe à la Playmobil qui chante en roulant les « r »… Mais ne lui dites pas qu’elle a 70 ans, elle ne vous croira pas… De toutes façons, elle n’est jamais arrivée à compter jusque-là, alors…

Et toutes nos félicitations à Romain Bardet, qui a remporté l’étape du jour du Tour de France et qui se classe second ! Un français sur le podium, quelle nouveauté ! Attendez, Amir sixième à l’Eurovision, Bardet et son cuissard mouleburnes deuxième de la Grande Boucle des piquousés à l’eau d’Evian… Y a un truc qui tourne pas rond…

Et le 22 juillet 1979, Bernard Hinault, surnommé le Blaireau, remporte son deuxième Tour de France consécutif. Evidemment à l’eau claire et aux biscottes sans sel… 


jeudi 21 juillet 2016

Brèves du 21 Juillet 2016

« The gauntlet has been thrown
« My colours have been shown
« Now I seek my impossible dream… »

Et dire qu’on en a eu une qui a osé commencer sa chanson par le mythique « I have a dream » du pasteur Luther King !

Cette « une », c’est Glennis Grace, une couineuse à nichons batave qui n’a pas réussi à qualifier les Pays-Bas pour la finale du Concours Eurovision 2005, qui s’est crue inspirée par la grâce divine mais qui n’était que grasse dans son décolleté…

Maintenant, je cherche mon impossible rêve… Outre que cela sent le plagiat du fameux « Rêver un impossible rêve » de l’Home de la Mancha, cette rengaine datée et soporifique aura au moins eu le mérite de permettre à la majorité de l’Europe d’aller se changer l’eau du bocal à olives…

N’empêche, on peut se moquer à cent sous de l’heure de Génisse Grasse, mais elle avait cent fois raison, le bestiau ! On recherche tous un impossible rêve…

J’ai un rêve… Un rêve de plus d’humanité entre les hommes et les femmes de cette planète bleue, d’un peu moins de bêtise et d’incompréhension entre nous, de biens moins de guerres, de morts et d’attentats…

Euh, v’la que je parle comme une candidate à Miss France, maintenant…

Toujours est-il que j’ai un rêve… Un rêve d’où tous les connards, les enflures, les enculés de la pire espèce sont exclus, définitivement et ad vitam aeternam… Un rêve sans Kendji, sans Eric Zemmour, sans Manuel Valls, sans Karl Lagerfeld, sans Christine Bravo, sans les enturbannés de Daesh sans bouillir…

Car j’ai un rêve… Et pas un cauchemar, pas un cauchemar où ces ramassis de sous-merdes se réjouissent sans pudeur du mal fait et promettent le pire des avenirs aux français, en promettant de frapper Paris, Nice, Marseille… Tout ça parce qu’on aurait rigolé sur des caricatures du prophète ? Et si vous appreniez un jour que le prophète, il bouffait du porc et qu’il était pédé comme un phoque, vous feriez quoi ? Vous vous auto-assassineriez ?

Oui, j’ai un rêve, même s’il ne faut pas s’aventurer à rêver trop haut et trop fort en ce moment, de peur qu’une hache ou un camion ne vienne briser ce rêve… Le rêve d’un monde où nous n’aurions plus la frousse de sortir le soir et d’aller admirer le ciel sans craindre de le rejoindre plus tôt que prévu, d’un monde où les politiques arrêteront de faire leur show pour se flatter l’ego et se ruiner le slip…

Lui, il doit les acheter en quantités industrielles, et a été certainement promu client d’honneur du « Slip Français », c’est notre imbuvable Chorizo matignonnesque qui de jour en jour fait craquer le vernis de démocrate pour laisser apparaître le Poutine hexagonal…

J’aurais été lui, après la pelletée de huées qu’il s’est chopé à Nice, j’aurais mis la pédale douce (ou Beaugrand après une épilation) et j’aurais joué un ton en dessous… Mais l’imbitable Pétillant de la rue de Varenne n’en a cure et fait part de son agacement et juge inacceptable la remise en cause permanente de la parole de l’Etat…

Lui a l’Elysée, et on marchera avec le doigt sur la couture du pantalon et les journaux télévisés de l’ORTF téléguidées par Peyrefitte ressembleront à de fantastiques espaces de liberté d’expression…

Si l’on conteste la parole de Pépère, la tienne et celle de tes sbires, c’est peut-être parce qu’elle ne nous convient pas, et qu’on en a par-dessus la cafetière de vos salades…

Si la parole de la majorité provisoire est remise en cause, celle de l’opposition n’est pas toujours exempte de critiques… Surtout lorsqu’elle émane du gros boudiné adipeux à la mèche huileuse, naguère robe noire et aujourd’hui reconverti en chefaillon zélée de Marinette le bouledogue blond, Bébert Collard, selon qui Hollandouille a peur de déplaire à l’électorat musulman s’il agissait fermement…

Non, rassurez-vous, le Tout Mou n’est pas sectaire : il a la frousse de déplaire à toutes les catégories d’électorats…

Par contre, vu que les étrangers ne votent pas en France, Pépère s’en contrebranle et se lâche puisque de toute manière, il est déjà le vilain canard. V’la t-y pas qu’avant sa rencontre avec la nouvelle Dame Défaire, il souhaite un Brexit rapide, alors que les bouffeurs de rôti à la confiote de groseille à maquereau traînent les pieds… Il n’en rate pas une, Flotte Mec…

Le seul truc qu’il rate, c’est la protection des français… N’allez pas vous croire en sécurité, mes bichons, tout simplement parce que ces gogols gouvernementaux vous l’affirment. C’est du pipeau ! On se croyait en vigipirate, alors que l’on était en vigi-piratage…

Radicalisé récemment et rapidement, le camionneur niçois ? Ben voyons ! Lui et ses complices préparaient leur coup depuis près d’un an ! Vaste opération antiterroriste en cours à Argenteuil pour ferrer un gros poisson ? La pêche qu’on nous annonce miraculeuse risque décevante et la baleine attendue sera de la taille d’une sardine rachitique…

Ah oui, j’ai un rêve… Mais hélas, ce rêve s’évanouit dès que j’ouvre les yeux, le matin, pour affronter une journée où l’on se demande toujours si la barbarie aura sa place ou si c’est seulement la joie qui prédominera, à l’image de nos voisins belges qui ont aujourd’hui la frite…

Et le 21 juillet 1906, après des années de cauchemars et de rebondissements qui ont fait vibrer toute la France, Albert Dreyfus est finalement réintégré dans l’armée avec le grade de capitaine… Comme quoi, parfois, il est bon d’avoir des rêves… Ils se réalisent, de temps à autre… 

 

mercredi 20 juillet 2016

Brèves du 20 Juillet 2016

- Et sinon, vous aimez les films de gladiateurs ?
- Mais enfin, Guy-Louis, vous êtes folle, ou bien ?
- M’enfin, écoutez, je pensais qu’avec le débardeur rose fluo en lamé pailleté et le short moulant moutarde avariée, on est à même de se douter de quelque chose, non ?
- C’est sur que si l’on se déclare prêt à enculer les mouches, vous vous mettriez à vrombir telle une ruche… Mis à part ça, pourquoi me demandez-vous cela ?
- Généralement, quand on apprécie les films de gladiateurs, c’est qu’on a une propension naturelle à pleurer sa race de bonheur lorsqu’on s’en prend une bien épaisse dans le défilé à prouts…
- Votre côté poète me fascinera toujours…
- Oué, ben quand on aime se faire dévaster la station d’épuration, c’est qu’on a forcément eu on orgasme cet après-midi…
- Que me racontez-vous, Guy-Louis, vous avez bu, ou bien vous avez la tête complètement à l’envers…
- Dans mon cas, ce serait une raison sociale… M’enfin, M’sieur le Groniqueur, avec vous, je suis toujours d’une sobriété qui confine à l’aridité alcoolique…
- Et pourtant, vous aimez qu’on vous refasse les niveaux, votre côté cruche, sans doute…
- Que voulez-vous, je me vide quand on me remplit, je suis la vérification vivante des vases communicants…
- Et maintenant, on passe à la physique amusante en dix leçons…
- C’est toujours mieux que les cours d’apprentissage de langue par disques où on vous inculque le moldo-slovaque avec un professeur swazilandais parlant portugais…
- Ça doit être rudement compliqué, non ?
- Possible, mais en tout cas, je l’assimil…
- C’est cher non ?
- Pensez-vous, j’ai tout payé en liquide…
- Mais une bonne fois pour toute, pourquoi donc les copines de votre confrérie de sœurs se sont-elles toutes essuyées dans les rideaux ou le sopalin cet après-midi ?
- Mais à cause du Chorizo Incandescent matignonnesque !
- Dites, je sais qu’elles n’ont pas toujours un concombre, un plot d’autoroute ou une bitte d’amarrage à se mettre dans le fondement, mais honnêtement, pour parvenir à l’orgasme en matant le Pétillant de la rue de Varenne… Faut avoir fait une overdose de Viagra, ou s’appeler Mathieu Delormeau…
- C’était une image, du second degré, du pas terre à terre… L’enculage premier-ministériel était virtuel… Puisque la loi travail a été adoptée avec un troisième 49-3 dans la vue et une totale indifférence…
- Punaise, il est fort, le coco joli… Personne ne serait capable de se prendre un 147-9 dans la tronche, et lui, il ne les enfile au fur et à mesure, tranquille…
- Ah ça, c’est grâce à la vaseline « Toudanl’trou »… C’est sponsorisé par le Parti Socialiste, depuis 2012…
- Ah ça, ils doivent certainement les commander par avions-cargos entiers depuis un moment… Depuis qu’on essaie de nous faire avaler que les guignolos gouvernementaux maîtrisent la situation face aux menaces terroristes…
- Vous croyez qu’on n’est pas bien protégés, Pourtant, le Tout Mou élyséen nous l’a assuré l’autre soir dans le poste…
- Comme il aurait pu vous assurer que Françoise Dolto pète la forme, qu’Oscar Pistorius s’est fait faire une french pédicure ou que Tom Daley va se marier avec Lady Gaga…
- Oh mais ça c’est tout à fait possible… Parce que figurez-vous que l’amatrice de robes en carpaccio de limousine ferait une pause dans sa relation avec l’acteur Taylor Kinney…
- La dernière fois que j’ai entendu cette excuse bidon, c’était dans un épisode de Friends, avec la fameuse pause entre Rachel et Ross…
- Pour le coup, c’est la couineuse qui est rosse, puisqu’elle lui lance une perche en espérant le reconquérir…
- Guy-Louis, c’est plutôt lui qui devrait lui tendre la sienne, non ?
- Si vous voulez, mais bon, moi, le décrassage de moule pas fraîche, c’est pas mon rayon… Je ferais plutôt dans la merguez juteuse ou la Montbéliard à purée…
- Ce n’est plus un scoop, ça… C’est un peu comme la connerie humaine…
- A ce niveau-là, je crains qu’on n’ait franchi un nouveau degré, suite au stock-car niçois… J’ai vu qu’un type revendait des objets des victimes sur le Bon Coin…
- Vous m’excusez deux minutes Guy-Louis, je vais vomir, je conchie cette raclure de bidet et je reviens…
- Gardez-en encore un peu, parce que l’enquête aurait déterminé que le camion n’avait pas les autorisations pour rouler le quatorze juillet. Et donc, la question qu’on se pose c’est « comment qu’il a fait pour rouler jusqu’à là-bas sans qu’il soit repéré et coursé ? »…
- Le légendaire laxisme français, qui coûte la vie à 84 personnes… J’en ai la nausée…
- Autant qu’après le dernier disque de David Guetta ou le nouveau roman d’Amélie Nothomb ?
- Pire, c’est vous dire… Allez, pour s’en remettre, j’ai vu dans le journal qu’une femme de 44 ans avait tenté de traverser la Baie du Mont Saint-Michel avec son chien…à Solex avant de s’enliser…
- Elle avait oublié de l’équiper de flotteurs, sans doute…
- Le genre de bonne femme qu’on oublie volontiers sur une aire d’autoroute, à l’instar de cette bobonne oublié par son mari sur l’aire du Viaduc de Millau, de manière totalement involontaire soi-disant…
- Ouais, pour éviter de se prendre un coup de rouleau à pâtisserie…
- Une qui a dû en prendre un sacré dans le cigare, c’est Marifolle Touteraide, le lapinou sous acide du Sinistrère de la Santé, qui entend désormais faire interdire de la vente en France les Marlboro Gold, Lucky Strike, Vogue, Fortuna, Gauloises ou encore Gitanes au motif que leur seul nom serait une incitation à fumer car elles renvoient à des symboles de jeunesse, de chance, de succès ou de féminité.
- Je ne sais pas ce qu’elle a fumé, elle, mais ça devait être de la suractivée hyper-concentrée…
- Ah oui, elle comme siphonnée du cervelet, bonjour !
- Oh, M’sieur le Groniqueur, vous voulez pas me le refaire ? Avec votre voix grave de fumeur, ça me fait des choses que je peux pas vous dire mais que j’aimerai vous montrer dans ma chambre…
- Vous allez vous calmer la libido, vous ?
- Ah ben, écoutez, j’ai toujours ruiné des slips en entendant le « Bonjour » tonitruant et de plus en plus grave d’Yves Mourousi au Treize-Heures de TF1 près l’indicatif psychédélique de Catherine Chaillet…
- Ça tombe bien que vous parliez de Mourousi, qui ne fumait pas que des Gitanes sans filtre, mais aussi les Kendji Girac de l’époque, puisque c’est aujourd’hui son anniversaire, il était né le 20 juillet 1942.
- Ben vous voyez, lui au moins, il aimait les films de gladiateur ! Na !

mardi 19 juillet 2016

Brèves du 19 Juillet 2016

« J’irai pleurer à Bilbao,
« Sur le comptoir d’un vieux bistrot
« J’irai pleurer pour le plaisir
« Et même j’irai pleurer pour rire… »

Eh oui ! Depuis jeudi soir dernier, on en aura entendu, des trucs qui font mal aux oreilles, font vriller les tympans et font saigner les trompes d’Eustache !

Entre les déclarations à la mords-moi-le-nœud de nos politocards dangereusement vautrés dans la surenchère d’autant plus gratuite qu’on l’aura oubliée dans deux mois, les hurlements d’effroi des candidats de Fort Boyard qui feraient passer Christophe Willem poussant un contre-ut pour le nouveau Barry White, et les larsens insupportables des revendications à tout-va des enturbannés ; il y avait de quoi assurer de confortables fins de mois aux ORL de France et de Navarre…

Alors, quitte à vous fusiller le conduit auditif à grands coups de tisonnier chauffé à blanc, autant vous introduire avec la voix mélodieuse, parfaitement timbrée et à la justesse inégalable, de la Choukroun garnie, l’irremplaçable Régine, digne trisaïeule de Zaz, et son non moins impérissable « J’irai pleurer à Bilbao »…

J’irai pleurer pour rire… Parce qu’il ne faut pas mettre en danger l’industrie du mouchoir en papier en se tarissant quotidiennement les canaux lacrymaux (qui ne sont pas des canaux vénitiens) ; parce qu’il faut montrer à une certaine frange de la population mondiale que nous leur pissons à la raie sans toucher les bords (vu les tendances des derniers spécimens révélés au grand jour, ce sera aussi facile que de faire passer une Smart dans une bouche de métro) ; et parce que le rire est le meilleur médicament pour soigner les bobos de l’âme, même si je vous l’accorde, le goût est parfois un peu âpre.

Si tel est le cas, faites comme William Carnimolla qui fêtait sa première pipe : enfilez-vous (sans jeu de mots douteux) quatre whiskies cul-sec coup sur coup… Et le goût commencera à passer…

Rire, même si le goût rappelle les vasiers à marée basse, face à ce départ en couille de notre cher et vieux pays, comme disait Mongénéral… Ah ben si, quand même un peu… Quand le bas peuple s’aventure à huer l’exécutif investi d’une mission divine d’enfumage intégral et continu à grande échelle, c’est que le chaos et la chienlit sont à nos portes dans un tohu-bohu général…

Ou quand on agresse violemment une mère et ses trois filles à l’arme blanche parce qu’on leur reproche d’être trop légèrement vêtues… Ben quoi, c’est logique de larder de coups de couteau façon gigot à l’ail du dimanche des femelles qui ont commis l’impudence ultime de montrer leur jambes, et d’envoyer une gamine de huit ans à l’hosto en urgence absolue… Guy Bedos vitupérait sur les « salopes » de l’époque qui montraient leur cul mais qui étaient encore en crinoline dans leur esprit… Du côté des mecs, ils en sont pour certains encore à l’ère du silex non taillé…

Rire, même si ça sent carrément la merde en arrêtant un chauffeur de VTC du Val de Marne fiché S chez qui on retrouve des explosifs… D’accord, le mec aimait à s’éclater le week-end, mais vu son arrestation, on a une claire impression de tâtonnement façon « ah ben merde alors, on s’attendait pas à un tel truc »…

On a intérêt à porter des cierges pascaux gros comme des troncs de baobab pour remercier le barbu de ne pas avoir sauté plus tôt…

Et de ne pas avoir, encore, d’illuminés qui manient la hache comme un éventail dans un train allemand… Ils ont raison d’en causer dans le poste, ça va leur donner des idées…

Déjà qu’ils ont le cerveau échaudé par la canicule qui commence à faire péter les tubes à mercure des thermomètres et liquéfier les vieux dans les maisons de retraite, les média ont raison de leur proposer des nouvelles activités de plein air…

Rire, même si le goût de la politique version ketchup et Big Mac est aussi imbitable que son équivalent steak-frites… Rire jaune, ou orangé pour faire ton sur ton avec s moumoutte, des inconvénients routiers de Donald Trump, victime d’un accident de la route sans gravité, et indemne… N’empêche, quand on l’entend causer, on se dit qu’il a dû un jour servir de mannequin de crash-test avant l’invention des ceintures de sécurité…

Rire, parce qu’on rit toujours des cruches qui n’ont rien d’autre que de la flotte dans la gourde supérieure, à l’instar de Madame Trump, publicité vivante pour les firmes de chirurgie esthétique, qui plagie allègrement un discours de Michelle Obama… Depuis qu’on lui a dit que pomper n’était pas tromper…

Rire, même si ça sent carrément le glauque, le slip tâché et l’arrière-cour de backroom dans l’entourage de Jean-Marc Morandini… L’ancienne pelle à merde de la téléréalité (souvenez-vous de son mémorable « Tout est possible ») se retrouve dans le tourbillon de la chasse d’eau des révélations sur les castings scabreux qu’il faisait passer à de jeunes hommes. Et lui de nous sortir l’orchestre symphonique de violons avec l’inévitable complot ourdi contre lui par son ennemi juré, la mère Fogiel, son prétendu ex-amant Mathieu Delormeau et le sosie porno belge de Juste Imbibé, qu’il accuse d’assassinat public…

Oui, oui, ça sent le règlement de compte entre folles hystériques à plein nez… Et franchement, au final, on s’en branle… Comme eux, quoi…

Rire, avant de voir de quel bois on se chauffe, ou à l’instar de Firmin, de quel gaz il se chauffe, puisqu’Engie lui a adressé une facture de gaz de 19.000 euros, et fait au surplus état d’une consommation électrique pour un an de près de 350.000 kWh. Oh le cachottier qui oublie de dire qu’il habite une centrale EDF et qu’il recrée la chaude ambiance des chambres à gaz… mais c’est un détail, dirait Jean-Marie…

Et le 19 juillet 1976 naissait Benedict Cumberbatch, qui s’est révélé au monde ébahi avec la mini-série Sherlock, adaptation contemporaine du personnage de Conan Doyle qui certes ne prête pas à rire, mais qui au surplus a abandonné l’odeur et le gout âpre de la pipe, afin d’être politiquement correct. Et pourtant, une bonne pipe, ça détend… Sauf lorsqu’on se fait sauter en public… 

lundi 18 juillet 2016

Brèves du 18 Juillet 2016

« Si tu vas à Nice,
« En chemin d’fer, en avion ou à cheval,
« Si tu vas à Nice,
« Tu auras la mer et les lampions de Carnaval… »

Ce que Roger Lucchesi n’avait pas prévu, lorsqu’il chantait cette samba-marche lauréate du Grand Concours de chanson du Carnaval de Nice 1961, c’est qu’il faudrait rajouter une pelletée de macchabées, un sacré soupçon de blessés, des rasades de traumatisés, et surtout un gros camion tout foufou qui roule n’importe où…

Jusqu’à ce quatorze juillet, la ville de Nice était pour moi une ville festive, sympathique, où mes grands-parents avaient séjourné à deux reprises entre 1960 et 1963, puis en 1982, et où j’avais passé des vacances estivales agréables. C’était pour moi une ville avé l’assent qui fleure bon la mozzarella di bufala, le chianti bien frais et les mectons qui parlent avec les mains… C’était une ville qui sentait la soca, la pancetta et les mimosas en fleurs… C’était la ville du Negresco, avec ses coupoles dit-on reproduisant le galbe de la poitrine de la maitresse du tenancier du bouge…

C’était aussi une ville où la consommation de couches Confiance modèle Eddie Barclay explosait depuis des années, où les mémés aux cheveux bleus emperlouzées comme des sapins de Noël font crotter sur les galets des réservoirs à pisse chétifs et toilettés de frais, où le pan bagnat se vend au prix du kilo de caviar chez Petrossian…

Nice, où il a fait bon flâner vers l’église russe, sur la place Albert Premier, dans la fraîcheur propice de la cascade de Gairault…

Nice, où jeudi soir dernier quatre-vingt quatre personnes venues admirer le ciel sont parties le rejoindre victimes d’un camion pas si fou que ça, qui a roulé près de deux kilomètres sur la Promenade des Anglais normalement fermée à la circulation, semant la mort et l’horreur dans le sillage de ses pneus…

Depuis, c’est la surenchère dans les medias… C’est à qui pondra la plus grosse énormité sur le sujet pour bien faire entendre sa condamnation ferme et définitive de l’acte de barbarie perpétré… C’est à qui dégotera le témoignage le plus lacrymal possible pour faire chialer dans les chaumières, avec la tâche de sang séchée, où la couverture de survie recouvrant le corps d’un bébé, suprême indécence…

Alors stop ! Arrêtez de déblatérer sur les causes, sur les raisons, sur les motivations, sur les conséquences… Arrêtez de nous gonfler le mou avec des déclarations toutes faites sur votre indignation et votre détermination…

On n’en peut plus des vos palabres ! On veut juste des actes, des actions, des choses concrètes qui nous feront penser que peut-être, on se soucie quelque peu de notre sécurité. Le Foll ce matin sur Inter nous a livré une pitoyable prestation de funambule joueur de pipeau, maniant le vide avec art…

On veut des actes, on veut des résultats ! On veut des expulsions, on veut des contrôles, on veut du sérieux pour qu’enfin on puisse espérer moins de morts !

C’est bien joli, ces bougies, ces prières, ces rassemblements et ces minutes de silence… Mais ce n’est pas ainsi qu’on combattra les enculés de Daesh sans bouillir !

Non, Monsieur le Pétillant chorizo incompétent matignonnesque, vous n’étiez pas le bienvenu à Nice pour verser une larme de crocodile et vous faire photographier sous toutes les coutures. Les huées qui vous ont accueilli étaient méritées. Car vous n’aviez strictement rien branlé depuis Charlie Hebdo, vous n’avez pas concrètement agi pour combattre efficacement les enturbannés, vous n’avez que brassé de l’air à en décoller la moumoutte de Jean-Pierre Foucault !

Oui, je suis en colère, Messieurs qu’on nomme grands, mais qui êtes si petits en réalité que Willy Rovelli fait figure de géant à vos côtés. Je suis furax parce que vous chialez avec les pleureuses au moment de la tragédie, vous aspergez la poudre de perlimpinpin pour vous faire bien voir des foules hébétées par le contexte, et vous réintégrez dare-dare votre douillette incompétence pour ne plus rien faire une fois la vague de tristesse passée…

Rassurez-vous, il y aura encore des Mohamed Lahouaiej Bouhlel pour briser des vies, des familles et des félicités sans nuages… Il y aura encore de ces siphonnés qui se réclament d’un islam abracadabrantesque tout en multipliant les conquêtes qui sentent la moule ou la frite… Décidément, ça doit leur faire tout drôle, aux enturbannées de Daesh sans bouillir de revendiquer des attentats perpétrés par des mecs dont la propension à la bisexualité est nette et tâtent du gourdin plus souvent qu’à leur tour…

Orlando, Nice… Va falloir se méfier des basanés qui sortent en boîte, picolent comme des éponges sponsorisées par Depardieu, n’ont pas lu une ligne du Coran et se tapent des vieux croutons de 73 ans… Ils ont le profil-type pour se faire sauter en public…

Décidément, un qui ne se fera jamais sauter en public est le Président turc, le si démocrate Erdogan, qui a essuyé samedi une tentative de coup d’état, vite transformée en eau de boudin directement évacuée dans des toilettes à la turque… Vu les premières mesures de rétorsion prises, on sent qu’il y aura de la place pour se garer prochainement à Ankara…

Et dans le flot nauséabond de l’actualité fétide, une navrante nouvelle est passée inaperçu, ou presque… Le retour à la maison mère de Raymonde Tillon, à l’âge respectable de 100 ans. Son nom ne dira hélas pas grand-chose aux jeunes générations mais Madame Tillon était une résistante de la première heure, qui a su dire non lorsqu’il le fallait… Autres temps, autres mœurs…

Et le 18 juillet 1960, la little miss dynamite Brenda Lee atteint le top des hit-parades avec la chanson « I’m sorry »… Moi aussi, quand on voit ce que devient le monde…