« Ahora el tiempo nos
cambió
« Y será para siempre
« No dudes por favor
« Lo dice el corazón
« Europe's living a
celebration
« Todos juntos, vamos a
cantar
« Europe's living a
celebration
« Nuestro sueño - una
realidad »
Sous couvert de paroles
simples pour ne pas dire simplistes, avec le renfort, parfois nettement
dispensable, de musiquettes tout aussi basiques, voire carrément composées à l’orgue
Bontempi par un sourd épileptique ; le Grand Concours Eurovision de la Chanson
a depuis ses origines lointaines en 1956 (Alice Sapritch faisait déjà ses
adieux depuis douze lustres) envoyé au casse-pipe des titres bien sentis dont
le double sens était chargé, un peu comme l’haleine de Sue Ellen le lendemain d’une
dégustation gratuite à gogo au musée du whisky…
Alors qu’on pensait bêtement
à une passion adultère entre un jeune homme et une femme mariée avec « Nous les amoureux » Grand
Prix 1961, Jean-Claude Pascal se faisait porte-drapeau de la cause gay
cinquante ans avant le mariage casse-cul et broute-minou… Même limonade pour « La
source » classée troisième en 1968 par la voix d’Isabelle Aubret et ses
célèbres yeux qui pissent : Une bétasse histoire de femme fontaine ?
Non, une sordide relation d’un viol en forêt par trois gorets…
Et en 2002, alors que la
tranche de gouda et le hyène pleine d’implants (pour ceux qui ne seraient pas
introduits dans le milieu, Dave et Marco Fogiel) se gaussaient grassement des
rondeurs encore fortement girondes de l’espagnole Rosa, la comparant à une
grosse vache, ce qui est du dernier raffinement pour une ancienne obèse comme
la mère Fogiel, celle-ci (je veux dire, la chanteuse) nous assénait sur un
rythme endiablé et avec un accent andalou à couper à la castagnette un « Europe’s
living a celebration » dont certains couplets prennent un relief
particulier à l’aune des récents évènements…
« Maintenant le temps nous
a changé, et ce sera pour toujours… ».
Oui, nous avons changé… Même
si Rouleau Essuie-glace bêlait la main sur le paquet et le micro à un mètre
au-dessus de la bouche qu’il n’a pas changé, le fait est que nous ne sommes
plus ce que nous fûmes et nous ne sommes pas ce que nous seront… Bien que vous
fîtes ce que vous pûtes…
Le temps de vous laisser avaler
un double Aspro 500 et vérifier dans le Bescherelle la justesse de la
concordance des temps, et l’on sera dans l’obligation de poser la question à
mille balles, et je ne parle pas de celles du Bataclan : l’Europe est-elle
en guerre civile ?
La réponse hélas me paraît
dramatiquement évidente… Nous n’en sommes qu’au début de nos effarements, de
nos haut-le-cœur et de nos indignations… Economisez vos larmes, parce qu’à mon
avis, nous allons en laisser couler beaucoup dans les mois à venir…
Mais rassurez-vous, nous
aurons toujours le plat de nouilles fade et l’aboyeur catalan pour nous seriner
que leur détermination est totale… Et mon cul, c’est du poulet-curry ?
Le premier qui me dit qu’il
ressemble plutôt à un plat de jelly anglaise dans un train cahotant ne prendra
pas ma main… Car je ne pourrais que louer son esprit de transition. Eh oui !
Les anglais ont débarqué, et ce n’est pas le signe d’une ménorrhée comme on
pourrait le croire, mais bien de nos royaux rosbifs Kate et William qui
ramènent leur fraise dans le Gers… Pays réputé pour le foie-gras truffé, ce qui
risque de donner des idées de truffage à la béchamel au rejeton du mannequin de
crash-test chez Mercedes…
Puisque l’on cause de
dindes, qu’elles soient fourrées à la gelée royale ou simplement remplies à la
semence roturière, je vous toucherai un mot de Melania Trump, la pub vivante
pour la chirurgie esthétique qui s’est démonté les mâchoires pour devenir l’épouse
de la plus horrifiante moumoutte orangée mondiale. Figurez-vous que l’épongeuse
de Donald aurait menti sur son CV, affichant un diplôme qu’elle n’aurait pas
obtenu sur son site Internet. Qui du coup a disparu de la toile… C’est pas en France
que un tel couac se produirait, hein, Raticha ?
Comme la rayeuse de parquet
est d’origine ultra-méditerranéenne, il est logique de causer de nos relations
avec l’islam. Actuellement, y aurait comme qui dirait une boulette de couscous
dans l’encensoir et comme un bout de merguez qui racle le fond de gorge de
notre Marianne… Evidemment, l’incandescent chorizo matignonnesque, qui reconnaît
à demi-mots un « échec » de la justice dans le meurtre du cureton (j’appelle
plutôt ça un fiasco intégral), sodomise les diptères en prônant une nouvelle
relation avec l’islam… Du genre, on use le prie-Dieu et on attend serein de se
voir offrir un sourire à la kabyle ?
Soyons honnêtes, l’islam est
critiqué de tous côtés et y a un de ce putains de roulis dans les versets,
sataniques ou pas ; mais c’est tout de même grâce à lui que Diam’s a fini
par fermer sa gueule… Et on devrait prôner une conversion visant Louane, Zaz ou
Christophe Willem, trois mousmées qui nous reposeraient les tympans en burqa…
N’empêche que… Faudra quand
même ne bander que d’une à Rio durant les JO, nonobstant la présence
avantageuse de nageuses charpentées comme des déménageuses est-allemandes et
des plongeurs bâtis à la Tom Daley (moulebite garni et dangereusement ajusté et
muscles affûtés à faire flaquer un garçon-coiffeur de la Place des Vosges)… Les
autorités policières viennent d’arrêter un brésilien d’origine libanaise lié à
Daesh sans bouillir, qui n’était pas en visite de santé dans la cité des
cariocas… Mais puisque le poussif poussah sudoripare élyséen nous dit que tout
va bien…
Rien ne va plus, à l’opposé,
entre Jean-Marc Morandini, la pelle à merde des audiences télé, et ses
ex-copines Marco et Matthieu Delormeau…. Même que ça vire dans l’affaire des
castings cradingues au pugilat façon Cage aux Folles, catch dans la boue avec
crêpage de chignons assorti… C’est salaud, quand on sait ce qu’on coûté les
implants de la Fogiel… La peau du cul, et pas parce qu’il s’est fait
tambouriner la lessiveuse par le tambour à jet rotatif du perruquier…
Et le 29 juillet 1948 s’ouvraient
chez les détenteurs séculaires du fair-play (qui sont en parallèle les
champions de la faux-cuterie) les premiers Jeux Olympiques de l’après-guerre.
Londres accueillait cette olympiade meurtrie par les horreurs guerrières en
souhaitant que l’Europe vive une célébration… Europe’s living a celebration…
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