mercredi 9 décembre 2015

Brèves du 09 Décembre 2015

- Mais Grands Dieux, M'âme Jeanssen ! Que nous vaut cet accoutrement de militaro-légionnaire à mi-chemin entre le Retour de la vengeance du fils de Terminator et un sapin de Noël extra-large revisité par Karl Lagerfeld ? Je sais que nous sommes en état d’urgence, que l’avenir n’est pas précisément rose fluo et que l’on entend déjà las bottes claquer en Picardie ; mais ne pensez-vous pas en faire un chouia de trop ?
- Dites, M’sieur le Groniqueur, mon quarante-trois fillette de chez Scholl, vous le voulez en cataplasme facial, ou en suppositoire ? On est au bord extrême de la guérilla urbaine avec les enturbanés, les frontistes et tout le reste de la planète, et vous voudriez que je me promène seulement vêtue de mon innocence et ma blouse en rhovyl réversible lavable anti-tâches de chez Daxon ?
- Je trouve quelque peu excessive, M'âme Jeanssen… Je comprends que les attentats de Paris vous aient impressionnée mais…
- Impressionnée ? Namého, chuis pas un magazine moi ! Je ne me suis pas faite tirer à 250.000 exemplaires, comme le fils à M'âme Pichet…
- Le plus étonnant étant que vous ayez réussi à vous faire tirer…
- J’ai la Scholl qui demande son décollage immédiat, direction votre dentier…
- Ne le prenez pas mal, M'âme Jeanssen, je faisais juste remarquer que vous me paraissiez quelque peu atteinte par la pandémie de frousse bleue que le Gouvernement s’ingénie à instiller depuis le treize novembre…
- Mais je m’en contre tamponne le Sloggi taille haute avec une balayette à chiotte usagée, des billevesées trouducutoires du Barnum élyséen ! Vous ne pouvez pas comprendre, vous et votre insolence jeunesse qui fond cependant comme une glace orange derrière une vitre en plein mois d’aout… Je crains pour ma vie !
- Mis à part un empailleur ou un croque-mort, je ne vois pas qui pourrait vous en vouloir…
- Figurez-vous que nous autres les femmes, nous sommes toujours attentables ! On cherche par tous les moyens à porter préjudice à notre fleur…Et toujours au moment ou que c’est qu’on est le moins sur nos gardes… C’est pour cela que je ne prends aucune risque pour descendre mes ordures…
- On dirait que vous balancez vos poubelles dans la bande de Gaza ou en Syrie, à voir votre harnachement…
- Oué, ben quand on m’aura retrouvée trucidée comme cette octogénaire lyonnaise dégommée d’une balle dans la tête dans un local à poubelles, vous ramènerez moins votre fraise, j’vous f’rai dire !
- Tout ça parce qu’elle et son julot ont voulu rejouer la nuit tragique de Blade Gunner… A vingt-cinq balais on mange des pruneaux dans les chiottes, à quatre-vingt, on avoine les bastos dans le local à poubelles… Tempus fugit…
- Question romantisme, les effluves de poisson pourri et de fromages tournés, c’est nettement moins émoustillant que la cologne Bien-Être et la brillantine Roja…
- Quoique, si tel est le cas, il faut reconnaître que les amants maudits sont restés discrets… pas comme cette vitrine nancéienne d’un magasin de prêt-à-porter haut de gamme où les deux mannequins exposés miment un missionnaire dans un décor chic…
- Vous auriez préféré une turlutte du Père Carambar dans un confessionnal ? Encore des coincés du slip et des étouffées de la gaine Playtex qui se sont offusqués de ça, m’est avis…
- Certainement, alors que c’est le monde entier qui s’offusque des propos irresponsables de Donald Trump concernant l’interdiction de pénétrer en Amérique pour les musulmans…
- Lui, il a dû interdire de séjour son coloriste… C’est pas Dieu possible une couelur aussi improbable… Même M'âme Saupiquet quand elle a voulu se corriger les racines à l’eau oxygénée teintée de jus de carottes, ça a pas donné un résultat aussi horrible…
- Le pire, c’est que ça a probablement atteint le cerveau…
- A qui ? A M'âme Saupiquet ? Vous rigolez, ça fait vingt ans qu’elle a la cervelle en béchamel à cause qu’elle a respiré de l’acide quand elle était partie à Woodstock, alors un peu plus ou un peu moins de vapeurs, hein…
- Mais non, je vous parlais de Donald Trump…
- Ah oui ? Oh ben vous savez, lui, il aurait dû en respirer un peu plus, il dirait moins de conneries…
- Cépafo, M'âme Jeanssen, cépafo…
- De toutes façons, j’vais vous dire qu’au jour d’aujourd’hui de l’heure actuelle, si on devait museler toutes celles et tous ceux qui laissent leur robinet  conneries couler en permanence, il se ferait un silence de cathédrale…
- Oh vous, vous avez des noms en tête…
- Un peu mon neveu ! Et pas uniquement dans le domaine des pipoles, parce que là, même pas la peine de se baisser pour en ramasser, vous les cueillez à longueur d’émission… Tellement désireuse de vendre son dernier merdouillis sur pelloche, Elsa Zylberstein a prouté une de ces perlouses, que même mon pauv’ Raymond il en aurait pas craqué une aussi retentissante après douze cassoulets…
- Je ne m’attends pas à du Shopenauer…
- La gourdasse a déclaré que le regard de Lelouch rend lelouchienne… Ben voyons ! Et le regard de Ribéry rend complètement débile ?
- Ah oui, le dernier Lelouch, avec Jean Dujardin… Quand même, passer des gugusses des Nous C Nous et de Chouchou à The Artist, OSS 117 et Lelouch, il est remarquablement touche-à-tout !
- Ah il me tripoterait l’oscar que je ne dirais pas non, hein ! quand je le vois avec son maillot moulebite ajuté dans le dernier OSS 117, je peux pas vous dire ce que ça me fait, M’sieur le Groniqueur, mais la dernière fois, j’ai bousillé un panty et j’ai eu toutes les peines du monde à ravoir mon fauteuil en chintz mordoré rose à motifs bayadère vert pomme…
- Non, non, ne me dites pas, je préfère l’ignorance à l’imagination de la scène… D’autant que dans le landerneau politique, ça va bon train, également, les conneries… Manuel Valls a affirmé qu’il restait à Matignon même si le FN remportait des régions… Un, on ne lui a rien demandé ; deux, on s’en branle intégralement, et trois, plus on le dit, moins on le fait…
- Mais qu’il gicle, le Pétillant ! De toutes façons, un mec qui trempe les chemises en quinze minutes, c’est intenable, et ça coute une fortune en pressing, alors…
- Ah, puisqu’on parle de se faire repasser, le troisième kamikaze, qui s’est fait repasser tout seul au Bataclan a été identifié…
- Et à quoi bon, Bon Dieu ? Vous voulez lui remettre la Légion d’Honneur, ou bien ?
- Effectivement, c’est pas l’info capitale du jour…
- Et l’autre siphoné du turban, Syed Farook, le dégommeur dingo de San Bernardino, vous croyez pas qu’il est bien décalqué du cortex ? Il reçoit 28.500 dollars sur son compte, et il part se faire truffer le buffet… Tu parles qu’il en aura profité de son pognon…
- Le destin, M'âme Jeanssen, le destin… Regardez Patrick Féré, ce légionnaire tatoué qui devient à plus de cinquante ans baryton verdien, alors que sa mère lui mettait des tartes parce qu’elle trouvait qu’il chantait mal… Maintenant il s’éclate !
- Oué, comme l’autre connasse en short, Bénzéma, malgré qu’il soit mouillé jusqu’au bout de la racine de tifs dans l’affaire de la sex-tape de l’échantillon, qui dit s’éclater sur les terrains avec le Réal de Madrid…
- Vous savez, tant que ce n’est pas Ronaldo qui lui éclate la couscoussière avec sa merguez juteuse…
- Ah mais me dites pas qu’ils font des pédérasteries de tafioles pédé avec des hommes eux aussi…
- Oh vous savez, ça se fait dans tous les milieux… Regardez l’une des Drôles de Dames du FN, Mademoiselle Florian Philippot… Il se fait régulièrement récurer l’usine à Suchard…
- Oui, mais en politique, c’est le sport national de se la mettre bien profond…
- Certes… Mais en d’autres temps, ce n’était pas pareil… Comme en Roumanie, au temps béni du génie des Carpates, Nicolae Ceausescu, premier secrétaire du Parti ouvrier roumain, qui consolide son pouvoir en devenant le 9 décembre 1967 président du Conseil d'État de Roumanie, poursuivant la voie tracée par son prédécesseur, mélangeant une certaine autonomie sur la scène internationale et un autoritarisme rigide en politique intérieure, teinté de népotisme. Jusqu’à sa destitution et son exécution, en décembre 1989…
- Mais qu’est-ce que vous avez à flinguer les vieux en ce moment ? Le prochain qui m’approche près des poubelles, je lui flanque une grenade dans les ratiches, namého !

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