mercredi 23 décembre 2015

Brèves du 23 Décembre 2015

Allez, on se connaît suffisamment bien et je sais au surplus que vous n’êtes plus de jeunes damoiseaux à peine déniaisés ni des rosières ayant coiffé Sainte-Catherine sans avoir vu le loup dans la bergerie ; donc je me permets de vous poser brutalement la question :

Est-ce que vous la sentez ?

Non, mais je veux dire, est-ce que vous la sentez bien ? En êtes-vous tout entièrement pénétrés ? L’avez-vous laissé entrer totalement en vous et cheminer jusqu’aux replis les plus intimes de votre anatomie secrète afin d’y répandre en cataractes la substantifique moelle de son suc ultime ?

Evidemment, j’en connais qui en sont déjà à s’essuyer dans les rideaux en ayant lu ces quelques lignes qui siéent plus à Régine Desforges qu’à Jean Cau ; mais quitte à les ébranler (encore une fois) dans leurs convictions profondes, mes propos sont tout ce qu’il y a de plus pur !

Est-ce que vous la sentez, la délicieuse odeur de Noël ?

Humez-vous la fragrance parfumée des sapins de Noël croulant sous les guirlandes et les boules multicolores qui emplissent les salons, des pains d’épices et des massepains qui n’attendent que le feu vert parental pour se faire dévorer, des mets de choix qui vous rempliront la panse en faisant pétiller vos papilles d’un plaisir s’apparentant à l’orgasme alimentaire ?

Reniflez-vous la senteur particulière de ces jours de fête, où l’air semble plus léger malgré les emmerdements et où l’on est presque contraints de faire risette à cette empaffée du service comptabilité parce que c’est la trêve des confiseurs ?

A moins d’être un Morgan Bourc’his ou un Pierre Frolla capables de se filer en apnée pour des périodes qui vont de quelques minutes à « punaise la vache c’est trop trop long ! », vous n’avez pu faire autrement que d’en prendre plein les poumons…

L’esprit de Noël est en train de nous tomber dessus, même si c’est cette année un Père Noël en bermudas et tongs qui viendra déposer les cadeaux dans les souliers… Foin des querelles intestines qui nous pourrissent le quotidien, fi des petits tracas journaliers qui nous mettent le ventre en capilotade et l’esprit en haut-fourneau sidérurgique !

Allez ! Pressez-vous d’aller faire l’emplette des derniers présents à offrir à vos proches, des ultimes cadeaux qui feront bouillonner les récipiendaires et votre carte bleue… Les récipiendaires d’un légitime bonheur et votre carte bleue d’un échauffement cramoisi qui tend vers l’évaporation définitive…

Cadeau… ou pas cadeau ? Telle est la question cruciale… Cadeau ou pas cadeau à votre tante Marthe qui vous empeste à chaque visite avec ses robes chasubles qui schlinguent la naphtaline ; à votre nièce hystérique qui hurle à la mort dès qu’on hausse les sourcils en signe de vague réprobation ?

Qu’importe, puisque perso, je sais à qui j’offrirai des cadeaux, et qui en sera privé…

Cadeau, au parlement grec qui a largement approuvé l’union civile pour les homosexuels… Vous me direz, si la maison-mère ne légalisait pas les couples où le tambourinage de couscoussière par des merguez juteuses est de mise, c’était comme si Nabila ne reconnaissait pas la connerie et si les époux Balkany ne toléraient pas la fraude fiscale…

Pas de cadeau, à Neunœil de Montretout… Déjà parce qu’il est bourré aux as, avec ses fausses déclarations de patrimoine… Mais aussi parce que malgré ses boulons qui se dessoudent de plus en plus, le vieux conducator ne veut pas en louper une pour savonner la planche inclinée de sa fille… Il a prévenu que si le FN abandonnait le nom actuel, il était prêt à le récupérer… Le meilleur moyen pour que Marinette et ses Drôles de Dames ne lâchent jamais le morceau…

Pas de cadeau non plus à Flamby-Danette… On le sait, ce mec calamiteux n’est pas un cadeau pour la France, mais ses dernières décisions chafouines mettent définitivement en lumière un type intégralement mû par des raisons électoralistes et se contrecognant le coquillard avec une demi-patte de ptérodactyle enfariné des idéaux socialistes…

Notre Tout Mou national a maintenu la déchéance de nationalité au nombre des modifications constitutionnelles, contredisant les annonces de la Garde des Sots, bafouant ses prétendues convictions politiques, adoptant l’idéologie frontiste… Ce mec n’est plus une girouette, c’est un ventilateur lancé à vitesse maxi qui ne sait strictement plus quoi faire pour garder sa place…

Quant à notre tata des tatas, avec l’énième tarte dans le gueule qu’elle vient de prendre, si elle n’avait conservé qu’un iota de dignité, elle si prompte à ululer contre tous les racismes, elle devrait d’ores et déjà avoir démissionné, flanqué douze bombes à l’Elysée, et transpercé la poupée vaudou de Pépère de dix-huit-mille deux cent quarante six aiguilles enduites de curare…

Pas de cadeau pour Jawad, le logeur qui ne savait pas, qui de toutes manières n’était pas un cadeau… Devant les accablantes preuves, notamment les SMS carbonisants qu’il a envoyé aux flingueurs, le pseudo-benêt de service reconnaît qu’il « se doutait » qu’il logeait des terroristes… Nous, on ne se doute absolument pas qu’il se fout de notre gueule à cent sous de l’heure…

Pas de cadeau non plus pour Yassin Salhi, le ravagé du bulbe qui avait attaqué un site gazier voici quelques mois et décapité son patron… Il s’est pendu en prison aujourd’hui… Sans doute parce qu’on avait « Salhi » sa réputation… ou alors parce que les matons lui avaient offert un sauciflard pur porc et le disque de Louane pour Noël…

Cadeau, absolument, pour Rocco Siffredi, qui après des milliers de four à lasagnes garnis à la sauce béchamel sous pression, a rangé son démonte-pneu mais pas ses propositions plus ou moins salaces… Rocco Qui-se-raidit offre ses services pour enseigner la sexualité à l’école… Enfin, à l’école primaire, puisqu’en secondaire, c’est déjà trop tard et les gamins sont assidus en cours uniquement pour pouvoir prendre en temps et heure la pilule du lendemain… Initiative heureuse de Rocco… Enfin, si ça ne concerne pas les travaux pratiques…

Et enfin, je vous offre en cadeau, cet inoubliable morceau, « She’s like the wind », la chanson de la bande originale du film Dirty Dancing, qui depuis le 23 décembre 1987 fait mouiller des quantités industrielles de petites culottes et de strings fluos avec la danse lessive… euh, lascive de Patrick Swayze et Jennifer Grey… 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Guy-Louis, Amélie Mauresmo, Conchita Wurst, Josiane Saucisse, ainsi se terminent, en conclusion d’une année chargée en péripéties, en émotions et en cataclysmes d’actualité, ces chroniques en forme de brèves de presque pour l’année 2015. J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à les lire que j’en ai ressenti à les écrire… Le temps qui m’est imparti touchant à sa fin, je vous souhaite tout bêtement de passer d’excellentes fêtes de fin d’année, remplies de bonheurs, de joies et de moments complices en famille, en couple, ou comme il vous plaira !

Je vous embrasse chaleureusement en remerciement de votre attention et de vos commentaires, et vous retrouve bientôt ; à vous Cognacq Jay, à vous les studios !

mardi 22 décembre 2015

Brèves du 22 Décembre 2015

- Ben tiens tant que vous y êtes, M’sieur Labavette, mettez-moi donc une tranche de galantine aux olives, et pis aussi un aspic en gelée, que c’est le réveillon après-demain alors, hein, comme on dit ya pas à dire, moi c’est c’que je dis…
- Alors ça y est, vous préparez les préparatifs préparatoires d’avant le réveillon, M'âme Jeanssen ?
- En quelque sorte… Mais pardon ! Recevoir du monde croyez-moi que ça me coûte… Dans tous les sens du terme ! Vous vous imaginez pas que ça va vouloir manger du fromage à chaque repas, et que j’en suis pour remiser mon Gévéor 9,5° au fond du placard parce que c’est trop apre pour leurs palais de princesses…
- Ah que voulez-vous M'âme Jeanssen, la jeunesse d’aujourd’hui, c’est plus ce que c’était quand c’était autre chose que ce que c’est de nos jours… J’la fais plutôt épaisse la tranche de galantine, sinon ça se tiendra pas…
- Allez-y, flanquez-moi une tranche de six cent grammes, pendant que vous y êtes… A m’enfiler un truc lourd indigeste et qui me pèse sur l’estomac, je prend carrément le dernier Yann Moix, non mais oh !
- Il est encore en vente, c’te chose-là ? J’avais entendu dire par M'âme Rossignol qu’à son neveu dans une maison d’édition qu’ils voulaient pas réimprimer parce que y avait des lecteurs qui devenaient aveugles…
- Eh ben au moins, ils passent du côté obscur de la farce, ils évitent de saigner des paupières devant les photos de Nikos Moussaka, les robes Desigual et les décors des Douze Coups de Midi…
- Le côté obscur de ma farce, M'âme Jeanssen, c’est le fond du ravier…
- Dites, M’sieur Labavette, vous êtes aussi navrant que le dernier Star Wars…
- Ah vous n’avez pas aimé, M'âme Jeanssen ?
- Le jour où vous me verrez aller au cinématographe pour zieuter de telles inepties intercosmiques, vous prenez le fusil, les chevrotines et vous sulfatez dans le tas… Donner mes sous pour des superproductions américaines ? Plutôt me faire trucider avec l’intégrale de Kendji Girac en turc et en 78-tours ! Figurez-vous que j’ai croisé M‘sieur le Groniqueur ce matin et qu’il m’a fait un résumé du « Réveil de la Force »… Drôle de titre, vous trouvez pas ? Il a ptet pas osé me dire « Érection matinale »…
- Oh, c’est pas son genre…
- De quoi donc ? A dresser les couleurs sous la couette sur les coups des six heures pétantes ? Z’avez qu’à voir les frais de pressing qu’il se cogne tous les mois… Enfin, j’dis ça… j’dis ça !
- Mais que vous en a-t-il dit ?
- Ben, en gros que c’était limite scandaleux que les scénaristes aient palpé aussi cher pour un scénario aussi convenu, plat et pompé sur les épisodes antérieurs de la série… Déjà qu’ils se sont pas cassé la nénette pour les dialogues qui pourraient rivaliser avec ceux d’un mauvais épisode de « Poubelle la vie », ils n’assomment pas les spectateurs avec des tirades à la Shakespeare revisité par Lucchini sous acide…
- Le genre à ne pas te lessiver les neurones…
- Voila M’sieur Labavette, le style que même Nabila ou Steevy comprennent du premier coup… M’sieur le Groniqueur aurait apprécié le côté années 80 avec les clins d’œil aux précédents épisodes, et les anciens personnages récurrents… Paraît même, sans vouloir spoiler, que la Princesse Leïa a perdu ses téléphones (à l’heure du portable, c’est pas dommage), que Han Solo a pris de la bouteille (dans tous les sens du terme), et qu’on retrouve pas l’infect nabot vert…
- Willy Rovelli déguisé pour la Saint Patrick ?
- Mais non ! Comment qu’il m’a dit ? Mètre Yoga ? Ou Doubledécimètre Soda ?
- Encore un nom à dormir dehors avec un billet de logement, moi j’vous dis, M'âme Jeanssen !
- Ou devant l’écran, parce que franchement, ça vaut pas toute la publicité tapageuse faite pour ce côté obscur de la farce… Tiens, en parlant de farce, mettez-moi donc un hecto et demi de chair à saucisses…
- C’est comme si vous l’aviez ! Dites, en parlant de chair à saucisses, ça me fait penser que j’ai entendu que la célèbre Madame Claude, patronne d’une célèbre réseau de pépées de luxe, les chairs à saucisse en question, avait cassé sa pipe dimanche dernier, à 92 ans…
- Ben, à force d’en faire tailler à ses filles, c’était un peu normal qu’elle casse, non ? Enfin que voulez-vous, c’est comme ça, et pis c’est tout… N’empêche qu’elle sera partie avec ses secrets concernant ses clients… Elle avait parait-il un carnet d’adresses phénoménal, et qu’entre autres, le Shah d’Iran, Kennedy et le grand ponte de Fiat, qui venait se faire réajuster les niveaux…
- Question niveaux, un qui ne le maintient pas, c’est le Président… Dites, M'âme Jeanssen, vous avez vu comment il nage pareil que dans un baril de choucroute tiède avec ses mesures antiterroristes ? Il ne sait pas comment se défaire de sa proposition ubuesque de déchéance de nationalité…
- M’sieur Labavette, je vous le dis depuis le jour où que c’est qu’on l’a élu comme candidat gauche de gauche que Flotte Mec était une catastrophe sur scooter… Il balance sans cesse des foutaises en l’air, et attend de voir si elles retombent comme des merdes molles ou pas… Dans ce dernier cas, il est vachement enquiquiné pour opérer le rétropédalage habituel…
- Bah, ne vous inquiétez pas, il fera comme d’habitude… Il enverra Valls mouiller sa chemise et se prendre les tomates flétries et les œufs pourris, et laissera Taubira aboyer les communiqués officiels aux journalistes…
- Pendant ce temps, sa côte de popularité s’effrite, comme on dit à Bruxelles… Et redescend à 27 pour cent se satisfaits… Vous me direz ce que vous voulez, mais on est certains qu’il y a au moins 27 % de crétins profonds en France…
- Et encore, vous ne comptez pas les téléspectateurs des téléréalités… Ça fait grossir le cheptel tout ça… Et en période de fêtes, les dindes se font rares…
- Ne me rappelez pas le prétendu civet de dinde fermière aux douze aromates et aux kumquats confits d’il y a quatre ans, hein… Un ragout de ptérodactyle rassis à la Ajax ammoniaqué et aux oranges moisies, oui ! J’en ai recrépi les tinettes pendant trois jours…
- Qu’y puis-je si vous êtes réfractaire à la bonne cuisine ?
- J’ai un estomac en zinc, j’vous ferai savoir ! Même que je mangerai un poulet avec la grippe aviaire que ça me ferait pas plus qu’un chamallow ramollo…
- M’enfin, M'âme Jeanssen, Stéphane Le Foll du gouvernement des guignolos l’a annoncé, l’épidémie de grippe aviaire est sous contrôle, et de toutes façons, elle ne se transmet pas à l’homme…
- Ben voyons, c’est tout comme le nuage de Tchernobyl qui a freiné net sur les Alpes pour pas traverser la France… Et si on vous dit que Tapie est honnête, Christophe beaugrand hétérosexuel, Christine Bravo sobre et Nabila intelligente, vous allez le gober…
- Ah me parlez pas de la téléphoniste-shampouineuse à faux seins ! Je peux pas la voir !
- Ben c’est pas un scoop ça ! Elle et Dieudonné arrivent ex-æquo en tête des personnalités les plus détestées de 2015… Vous me direz qu’ils s’y emploient à plein temps… Et dans la suite du classement, Sarko et Valoche, Eric Zemmour et sa tête de fouine malingre, Hollande et son bide de culbuto, Hanouna et son rire de hyène hystérique sous hélium… Quand on pense que Kev Adams n’est que dix-septième…
- Ah bah moi j’l’aime bien, l’éternel ado attardé, attardé dans tous les sens du terme… Il me rappelle mes terrines de tête de veau persillade…
- Ah ben alors, faut le marier avec Nabila ! En plus de la tête de veau, vous aurez le saindoux, les mamelles et l’emballage plastique pour les fricandeaux…
- Tssst ! Ce serait un mariage contre nature, un peu comme si vous unissiez Steevy et Amélie Mauresmo… Non, M'âme Jeanssen, parlez-moi plutôt d’une union mythique, célèbre, emblématique… un peu comme Simone Signoret et Yves Montand…
- Ça tombe bien, puisqu’ils se sont mariés le 22 décembre 1951 à Saint Paul de Vence, où ils se rencontrèrent et eurent un coup de foudre réciproque… Faut faire attention à l’amour, c’est pareil à la foudre, ça fout droit…
- Tant que ça vous laisse raide…

lundi 21 décembre 2015

Brèves du 21 Décembre 2015

« Ich weiß, ich weiß, er kommt heut Abend, kommt zu mir heut Abend
« Und alles wird wie früher sein
« Ja, ja, ich weiß, er kommt heut Abend, kommt zu mir heut Abend
« Und lässt mich niemals mehr allein… »

Je suis positivement frappé par la régularité têtue avec laquelle les artistes eurovisuels s’opiniâtrent à enregistrer leurs gargouillis vocaux présentés au Grand Prix Eurovision dans la langue de Goethe, Thomas Mann et Hitler…

Dans le meilleur des cas, le résultat est très approchant d’un dégueulis de tripes façon Régine sous acide sur un vieux 78-tours rayé ; mais ressemble généralement à la retranscription musicale de l’écorchage à vif d’un cochon douillet…

En un mot comme en cent, les versions teutonnes des contributions eurovisuelles sont auditivement douloureuses, même si les textes restent dans le domaine de l’acceptable et ne versent pas irrémédiablement dans le loufoque, le mauvais, ou carrément le Pascal Obispo… Mis à part évidemment le légendaire « rosaroter lampion » de France Gall en 1965…

En 1966, alors que Michèle Torr qui succède à France Gall sous les couleurs luxembourgeoises avec un « Ce soir je t’attendais » enlevé mais interprété de manière trop crispée le soir de la grande sauterie, les saloupiauds de chez Fontana décident de lui faire enregistrer une version allemande, qui sent bon le lavandin de Provence et l’accent chantant de la demoiselle de Courthézon : « Er kommt heut’ Abend ».

Et pour celles et ceux qui ne se sont pas farci les déclinaisons schleues ni les versions des textes des discours de Goebels, le texte dit à peu près ceci : « Je sais, je sais, il vient ce soir, il vient à moi ce soir ; Et tout sera comme avant, Et il ne me quittera plus jamais… »

Guimauve au goût de schnaps plein pot, donc, mais en ces périodes de fêtes, il est bon d’introduire un peu de doucereux, de mièvre, de fadement sucré dans nos quotidiens fatigués par les violences incessantes des media…

Et ça ne loupe pas, depuis l’invention de la télévision, ou presque, on nous bombarde de navets cuculapralinesques durant les fêtes de fin d’année, ce qui n’est pas toujours pour déplaire, il faut hélas le reconnaître… Mais se farcir Sissi (cinématographiquement parlant) tous les 24 décembre, se tartiner les jérémiades de Mayerling à tous les coups, ça finit par peser au moins autant que la buche au marrons et à la confiture de rollmops et de groseille à maquereaux de la tante Marthe…

Heureusement, on nous débarrasse depuis quelques années de tout cela, avec les même émissions qu’à l’habitude, mais enregistrées fin octobre avec de la fausse neige sur le plateau, des bonnets de Noël et des costumes… Quel bonheur de se fader Jean-Luc Reichmann avec une tâche de plus, Arthur avec un bonnet idiot qui lui va aussi bien qu’une guêpière mauve fluo à Christine Boutin, Cyril Féraud qui passe son temps à tripoter les boules…

L’époque est apparemment propice aux retours, fussent-ils en grâce ou plus certainement en grasse vu les agapes qui nous tendent les bras, et nous eûmes ce week-end la surprise d’avoir quelques retours aussi sympathiques qu’un retour d’âge, ou de manivelle dans la tronche…

Le retour d’âge, ce n’est pas encore leur tasse de botox, à la basse-cour de TF1 qui est venue samedi soir ébrouer ses plumes de dinde devant la moumoutte recolorée de Jean-Pierre Foucault en vue de se faire élire Princesse des bécasses à grand coup de SMS surtaxés et de considérations oiseuses d’un jury qui n’avait strictement rien à foutre des impétrantes incapables de parler naturellement et qui débitaient en apnée le texte de quatre lignes consciencieusement appris depuis six mois…

Président du jury, Jean-Paul Gaultier, aussi coutumier des gourdases que peut l’être un végétalien à l’égard des steaks tartares ; assisté par Laetitia Milot, une plante verte made in TF1 qu’on a mis là pour faire joli et compléter le jury ; Kendji Girac, la Gitane sans filtre qui avec sa veste à faire hurler de douleur Mika nous a fait comprendre qu’il préférait le cigare à la moule ; Patrick Fiori, qui en goût de gonzesses est un gros beauf puisqu’il a tambouriné Lara Fabian, la corne de brume avec son regard de vache de l’Aubrac ; Anggun, qui question classement est disqualifiée, vu sa 22ème place à l’Eurovision ; et enfin Frédérick Michalak, rugbyman dont on voyait clairement qu’il n’avait pas la lumière à tous les étages depuis la dernière séance de tombé de savonnette dans les douches…

Pour le reste, ce fut comme chaque année un concentré de sourires forcés et de nichons refaits, un défilé de porte-manteaux au QI de calamars agonisants mais qui poursuivent tous des études supérieures…

Le retour de manivelle dans la tronche, c’est celui de Nanard le Sévèrement burné en politique… Franchement, à l’instar d’une Régine dont on se demande bien ce qu’elle revient faire sur scène avec ses quinze liftings, sa hanche en plastique, ses moumouttes qui collent mal et sa voix de cancéreuse de la gorge, que vient chercher Nanard dans le ring politique ? Ça ne lui apportera rien : il a déjà fait de la prison, et tout le monde le tient pour un escroc… Mis à part du pognon…

Du pognon, le survolté préféré des mamies aux cheveux bleus risque d’en croquer un paquet également lorsque son remerciement sera effectif… Julien Lepers sera en effet viré de la Trois en février prochain, et l’on entend déjà de là gronder les déambulateurs, claquer les dentiers dans les verres débordants de Stéradent, vrombir les anus artificiels en réaction à cette éviction clairement jeuniste…

Retour façon aigreur d’estomac consécutive à une orgie alimentaire avec des nouvelles du feuilleton Platini-Blatter, avec le verdict de huit ans de suspension rendu par le Comité d’Ethique de la FIFA (rien que le nom est cocasse) ; un verdict qui signe la mort des ambitions de Platoche et sa mise à la retraite définitive…

Et pourtant, la retraite n’a pas que du bon, quand on voit que le suspect qui aurait déposé une fausse bombe dans le vol d’Air France est un policier en retraite… Quand on dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés…

A déconner, autant le faire sur un grand pied, aussi en Nouvelle-Zélande a-t-on autorisé l’Eglise du Monstre de Spaghettis volant à marier ses fidèles… Faute de spaghettis volants, on a juste en France le Culbuto à croissants en scooter… Il est moins rigolo, mais tout aussi ridicule…

Et si, aujourd’hui, vingt-et-un décembre, vous entendez toute la journée des hurlements un peu partout sur votre passage, ce n’est ni une épidémie de doigts qu’on coince dans une porte, ni la conséquence de votre goût vestimentaire discutable, c’est tout simplement la journée mondiale de l’orgasme… Le genre de journée dont tout le monde se branle…

Et le 21 décembre 1972, séance branlette intellectuelle de haut vol sur la deuxième chaîne de l’ORTF, avec le premier épisode de la mini-série historique qui va illuminer les fêtes de fin d’année, « Les Rois Maudits », où Maurice Druon raconte l’histoire de la monarchie française depuis Philippe IV le Bel jusqu’à la guerre de Cent Ans. La sobriété des décors fut pour beaucoup dans le succès immédiat, mais la mise en scène remarquable et le jeu des comédiens , toute la fine fleur de l’époque, n’y sont pas étrangers non plus… Comme un goût de retour du classicisme… 

vendredi 18 décembre 2015

Brèves du 18 Décembre 2015

- Non mais elle va finir par s’affoler le stérilet, le garage à merguez sous pression, ou bien je la décalque contre le mur au rayon surgelés de la mer, qu’elle fasse ton sur thon avec les morues congelées ?
- Guy-Louis, si je n’avais pas l’insigne honneur de vous connaître dans les moindres recoins (enfin, pour parler de manière imagée), je me hasarderais à m’étonner de cette brusque saute d’humeur qui laisserait à penser que vous avez le coléromètre qui vire à l’écarlate cramoisi…
- M’enfin, M’sieur le Groniqueur, vous trouvez normal que ce rebut de raclure de bidet nous fasse son opération escargot à la caisse en plein boum d’avant-Noël ? Comme si elle avait besoin de pointer tous les articles sous prétexte qu’elle a des fins de mois étriquées ? Et la prime de Noël, gourdasse !
- Guy-Louis, voyons…
- Et si elle n’arrive pas à joindre les deux bouts, elle n’a qu’à aller en tâter sur le périph’… Mais vu sa tronche, même DSK débanderait…
- Mais enfin Guy-Louis ! Je vous avais rarement vu dans un tel état d’effervescence… Vous paraissez excité comme Kendji Girac au Salon de la Caravane…
- Ah ben tiens, la seule Gitane que j’aimerais fumer sans filtre…
- Si vous n’avalez pas la fumée, tout ira bien… Non, sérieusement, Guy-Louis, c’est l’approche des fêtes qui vous met dans de tels états ? Tripoter des boules et dérouler des guirlandes, ça vous fait des choses ?
- Ben évidemment, j’ai plus un slip de propre…
- J’en suis le premier étonné…
- Que je sois victime d’humidité intraslipesque dès qu’une vision agréable s’offre à mes yeux ?
- Non, que vous portiez des slips…
- Mais je ne suis pas un garçon facile, je vous ferais dire, M’sieur le Groniqueur ! J’ai même failli coiffer Sainte Catherine, alors autant vous dire qu’il n’y a pas si longtemps que je l’étais encore jeune fille, et j’avais vingt-cinq ans…
- Ah ben dites donc, vous parlez d’une rosière…
- En tout cas, moi, je sais rester tranquille, la coquette comme l’oriflamme de l’Hippodrome de Vincennes un jours sans vent, bien calée dans mon petit Couilles-croisées de Playtex… C’est pas comme la bite sur pattes du FMI, DSK, qui n’a de cesse de prendre des mesures sur l’égalité des sexes en pratiquant lui-même les sondages de profondeur dans tous les mitouzis de passage…
- Ne me dites pas qu’il a encore salopé une moquette de palace de luxe…
- Ah non, pas cette fois-ci… Le tringleur fou de la rue de Solférino aurait un enfant caché de cinq ans ! Quels chaudasses de la braguette au PS !
- Et quels copieurs surtout ! Ils veulent tous ressembler à Mitterrand. Fabius lui emprunte son air chafouin, ses manières florentines et son machiavélisme ; Hollande n’a réussi qu’à choper le pardessus et l’air niais en portant un couvre-chef ; quant à DSK, c’est les mistons qui déboulent des placards…
- Et Valls est le plus ressemblant, puisqu’il est de droite..
- C’st vrai Guy-Louis, la remarque est pertinente ! Valls est de droite et vous, vous êtes adroite…
- Vous m’excuserez si je ne me pisse pas dessus de rire, j’ai un rimmel à quinze boules le tube, alors j’ai pas envie de ressembler à Régine après une soirée en boite…
- Oh, quelle vision horrifique que la Choukroun garnie à quatre heures du matin avec les bas de contention sur les chevilles, la moumoutte acrylique qui se décolle sur les côtés, la hanche en plastique déboitée, l’anus artificiel qui fuit et les lèvres au botox déformées par le goulot de la bouteille… A côté de ça, les photos tweetés par Marine Le Pen seraient presque conseillées pour la relaxation en maternelle grande section…
- En parlant de ces photos qui n’ont ni queue ni tête… enfin, ni tête surtout… Ma copine la mère Philippot justifie les tweets de la blondinette… Ben tu m’étonnes ! Elle a trop peur de se prendre une mandale dans la tronche, la Florian ! Quoiqu’elle est sous certains aspects très chienne soumise…
- Dites, que vous jouiez à la bête à deux dos, à « si je te l’attrape, je te la suce », ou à « si tu avances quand je recule » avec la tête de nœud pensant du FN, ça ne regarde que l’intimité de vos chambres à coucher et les ressorts de vos sommiers… Mais n’allez pas trop loin dans la délation, ça pourrait nous couter cher…
- Dites, M’sieur le Groniqueur, on est dans une file d’attente au Shopi de la rue des Martyrs, pas au Pentagone avec les micros de l’œil de Moscou planqués dans le pot de fleur. Alors détendez-vous du string ! Je sais jusqu’où aller trop loin ! Je ne vais pas m’abaisser à faire ma Titine Boutin…
- De grâce, pas la gazée à distance ! Elle vient de se ramasser 5.000,00 euros d’amende pour provocation à la haine ou à la violence envers les homosexuels, alors modérez vos propos…
- Elle appelle à casser de la tante alors qu’elle se fait sauter par son cousin… Ça reste en famille tout ça…
- L’un dans l’autre…
- En parlant de s’emboiter, un qui l’a eu bien profond dans la couscoussière, c’est ce toulousain de vingt-deux ans qui s’est mangé deux ans ferme pour apologie du terrorisme après avoir qualifié les attentats du treize novembre de « magnifiques »…
- Il aurait dû rajouter magnifiquement horribles et le tour était joué… C’est sur qu’il a fait une erreur, c’est évident… C’est d’ailleurs ce qu’à déclaré Didier Deschamps à propos de Karim Benzéma dans l’affaire de la sex-tape de l’échantillon Valbuena…
- A mon avis, la seule erreur qu’il a pu faire, la grande merguez à la couscoussière pleine de semoule tiède, c’est de ne pas publier cette sex-tape sur Youtube ! Pour une fois qu’on avait un vrai couple qui jouait de l’andouillette à coulisse…
- Certes, mais parfois, les histoires d’amour finissent mal… Comme à Nantes, où après une violente dispute, une femme a été poussée hors du véhicule où elle était passagère et a été ensuite trainée sur près de deux kilomètres, retenue par la ceinture de sécurité…
- Ah ben merci ! Ça devait sentir bon la morue grillée tiens ! Et ça prouve aussi la dangerosité de la ceinture de sécurité… Au pire vous ressemblez à Moshe Dayan si vous avez la taille de Willy Rovelli, au pire vous l’avez mal bouclée, et vous pouvez faire le concours de sosies de Ribéry en cas de choc frontal…
- En ce cas vous serez à Moshé, Dayan…
- Dites, question potentiel comique, vous ; on vous flanque sur une scène, vous nous faites deux heures tous les soirs sur paris Première, et vous décrochez son autorisation de diffusion gratuite en huit jours…
- Ça risque d’aider Nicolas Tavernost, le patron d’M6 qui dépose un recours devant le Conseil d’Etat…
- Ben vous savez bien qu’on n’est jamais trop aidé…
- Quand on est comme vous si profondément introduit dans le milieu, je n’en doute pas…
- Quoiqu’il n’y ait que les voies du Seigneur qui soient impénétrables… Et souhaitons-le, parce que la sécurité des églises a été renforcée pour Noël… Ces connards d’enturbanés ne sont quand même pas cons au point de confondre le petit Jésus avec un sauciflard pur porc…
- En ce cas, ils risquent de prendre Mère Teresa, dont le Pape François vient d’autoriser la canonisation, pour un vieux morceau de bacon…
- Ah ben, elle aura attendu longtemps, la Mère, pour se faire tirer un bon coup de canon…
- Décidément, vous n’êtes pas sortable, vous faites du mauvais esprit Guy-Louis… Vous êtes un peu le Peter Pan de la jaquette… Ça tombe bien, le dix-huitième long-métrage d’animation des Studios Disney sortait en France le 18 décembre 1953…
- Oh, l’autre sylphide avec son collant vert mouleburnes ! Pas étonnant qu’il soit régulièrement utilisé par d'autres auteurs pour critiquer le studio, comme l'aspect (trop) sexy de la fée Clochette, l'usage de stéréotypes sur les Amérindiens et les métaphores homosexuelles autour de plusieurs personnages (Peter Pan en tête)… Un gamin qui s’habille en collant moulant à son âge, il finit par écouter du Mylène Farmer en dégorgeant de la merguez au Queen, c’est moi qui vous le dit !
- Au moins, il n’engrossera pas ce genre de morue à la caisse… Punaise, mais qu’est-ce qu’elle fout, c’te limace !...

jeudi 17 décembre 2015

Brèves du 17 Décembre 2015

« Silas, la vie est une folie,
« Mais elle vaut bien les pleurs et les cris
« Silas, tiens bon, comme tu l’as promis
« Tu n’es pas le premier à chanter sous la pluie »…

Vous souvenez-vous de cette appétence toute particulière qu’avaient les responsables jeunesse d’Antenne 2 dans les années 70 et 80 pour les séries historiques venant de l’est, tournées avec des moyens dignes du pire film de boules albanais de la fin des années trente, des acteurs semblant tous droit sortis d’une greffe ratée du visage et des costumes hésitant entre le positivement dégueulasse et l’intégralement salingue ?

Jacqueline Joubert, la papesse des programmes jeunesse qui a importé Goldorak et autre japoniaiseries de type Candy pour son mythique programme Récré A2, devait faire une fixette inexpliquée sur ces scénarii de dramatiques qui méritaient assurément leur nom, mêlant dans une époque généralement floue mais variant entre la fin de la mode des sorcières réutilisées en torchères et le début des adieux de Line Renaud, des enfants crasseux, orphelins et soumis aux injustices tout aussi crasses d’adultes peu scrupuleux, des haillons que même Emmaüs n’oserait plus vendre pour serpillères, des aventures rocambolesques et des coups de théâtre finaux en forme de happy-end à l’amerloque qui fleuraient bon la patte de la RTV Ljubjana ou de la ZDF période est-allemande…

Ah ! Quelle génération de traumatisés du panard sale, du dessous de bras qui renifle et du visage nettoyé au fusain ces séries provoqua !

La seule évocation du nom de Branko Babic (à prononcer Babitch) vous renvoie instantanément dans la chevelure de feu (mais peignée comme un dessous de bras et crapoteuses comme une Zaz sans eau courante) de Zora la Rousse…

Et celle de Patrick Bach ? Non, ce n’est pas une cousin du petit-fils du concierge de la tante du voisin de l’illustre compositeur sur les préludes duquel la grosse Maurane a l’habitude de pleure en couinant ses chansons… Cet acteur allemand, depuis spécialisé dans le doublage choucroute-bière, fut découvert en France à l’occasion de la diffusion en 1983 de la mini-série d’aventures « Silas », dont la chanson du générique a nettement plus marqué les mémoires que les rebondissements mous du scénario…

Silas, la vie est une folie, et je pourrais à loisir reprendre cette affirmation à mon compte… Je ne sais si c’est l’approche des fêtes, les résultats des régionales avec l’appel d’air vers les costumes de la Wermacht, le climat politique général ou le contexte social délétère depuis les flingages du vendredi treize, mais on cumule les dingos, les sociopathes, les mabouls et les siphonnés qu’ont mis les doigts dans le générateur EDF interrégional…

Des mabouls, on en reçoit quasi-quotidiennement dans le cadre de notre boulot, de la pétasse hystérique qui s’est mis dans la tête de repeupler la France avec la plupart des tiges mâles capables de raidir en balançant l’eau bénite, et de réclamer postérieurement au coup de rein un autre versement de liquide consistant en une pension alimentaire au moins aussi généreuse que ses faux seins et aussi épaisse que la couche de maquillage, à la ménagère cocufiée à tour de bras pendant quarante-cinq ans qui décide d’en faire baver des ronds de chapeaux à son Don Juan en provoquant un divorce aux côtés duquel les coups de pute de Dynasty ne sont que pure roupie de sansonnet asthmatique…

Mais là, je crois que j’ai eu cet après-midi la palme du summum du Grand Prix du pinacle de l'Over-the-Top… Je passe sur l’apparence faramineusement dégueulasse du mec, ses mains recouvertes de plaies purulentes et d’un demi-centimètre de noir de fumée compacte, son haleine de momie décongelée à décoller le papier-peint de la pièce à côté, sa puanteur corporelle oscillant entre le cendrier dégueulant de mégots de Gitane sans filtre, le fond de cuve de Margnat Village et l’absence de toute ablution depuis plus d’une quinzaine… L’heure du diner est proche, et je ne voudrais pas vous fusiller l’appétit…

Que vous dirais-je alors de son babil complètement chtarbé où en comparaison les meilleures zlataneries récitées de tête par Ribéry prendraient allure de discours lacanien sur les digressions psycho émotionnelles de Spinoza après son traité de mécanique ondulatoire… Surtout quand il vous pond qu’il veut en plus de vos services s’adjoindre ceux d’une autre sommité du barreau… et de Ricou Dupont-Moretti… Vous imaginez comment Acquittator n’en a strictement rien à braire de ce siphonné de première bourre qui ferait mieux de finir l’année à Sainte-Anne…

Vivement que l’année se termine, parce que les mabouls sont partout !

En politique, où Robert Ménard rejoint en cela par Gilbert Collard et sa mèche graisseuse, propose un changement de nom du Front National, symbole très fort selon Bobby le Maire biterrois d’ouverture du Parti… A mon avis, la seule ouverture qu’il va voir, Bobby, c’est la porte de sortie…

Dans les vestiaires moites et remplis d’odeurs légères de slips souillés et de savonnettes vaselinées frénétiquement utilisées par les connasses en short, où José Mourinho, l’entraineur portugais de Chelsea s’est fait démettre de ses fonctions… Se faire démettre c’est bien, encore eût-il fallu qu’il se fasse mettre à l’origine… Vous me direz, dans un club anglais, mieux vaut fréquenter les mecs dos au mur et avec des slips blindés…

Dans les prétoires, où le polémiste Eric Zemmour, la pelle à merde des ondes qui s’enivre au Vichy, a été condamné jeudi à 3.000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans, qu’il accusait entre autre de nous entraîner vers le cahos… On ne nous a pas dit s’il était allé mangé un couscous pour fêter la décision pénale…

Dans les conciliabules de l’Assemblée Nationale, où Claude Bartolone, visiblement fort marri de s’être pris une branlée dimanche dernier, a préféré démissionner de son mandat de conseiller régional… P’tite bite va !

Sur les antennes, enfin, avec la décision loufoque du CSA d’autoriser la diffusion gratuite de LCI, chaîne d’info de TF1, alors que Paris Première et Planète + resteront payantes… Comme si on avait besoin d’une énième chaîne info anxiogène… C’est tellement mieux les directs électoraux de douze heures où les envoyés spéciaux interviennent toutes les dix minutes pour vous dire qu’il ne se passe strictement rien, en lieu et place de reportages potentiellement instructifs, ou de retransmissions de pièces de théâtre possiblement distrayantes…

Et le 17 décembre 1986, Le Nom de la Rose, un thriller franco-italo-ouest-allemand réalisé par Jean-Jacques Annaud, et adapté de l’œuvre éponyme d’Umberto Eco, arrive sur les écrans français. Guillaume de Baskerville, accompagné du jeune novice Adso de Melk confié par son père au clergé, mènent l’enquête en 1327 dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, où des moines sont retrouvés morts dans des circonstances suspectes…. Brillante adaptation avec un Sean Connery lumineux et un Christian Slater encore jeune fille, c’est un film à revoir souvent… Mais pas en écoutant la lamentable et couinante chanson éponyme, chantée par Moos, adaptation fatigante de Love Story… Y a des mabouls partout, décidément… 
 

mercredi 16 décembre 2015

Brèves du 16 Décembre 2015

Non mais… Mais c’est quoi ce Chabannais moderne, ce One Two Two du vingt-et-unième siècle, ce Panier Fleuri réactualisé, ce Sphinx des temps nouveaux ? En un mot comme en cent, non mais c’est qui ce bordel ?

Sérieux, c’est le boxon généralisé en ce moment au sein des futilités de notre actualité quotidienne… Alors que l’époque plaiderait avec toute la conviction d’un ténor du Barreau devant un dossier de Juridiction de Proximité pénale à l’AJ pour une trêve des confiseurs des plus souhaitées et méritées, nos politocards et les têtes d’affiche prennent un malin plaisir à se foutre sur la gueule avec une régularité et une férocité qui force le respect du plus pacifiste des paresseux chroniques…

Non mais c’est quoi ce merdier qui empeste le lisier fermenté à cent lieues à la ronde ? C’est quoi cet arène politique où l’on ne rêve que de baiser profondément la gueule de l’autre et de la lui mettre jusqu’à ressortir par les amygdales ? Enculer cet enculé de Wauquiez, ça peut être le fantasme ultime de certains, mais comme tout fantasme, il faut qu’il ne se réalise jamais !

Et dans ce but, raison garder je dois… Puisque le nouveau film voir je n’irai pas… Comme Monsieur Jourdain qui maniait la prose sans le savoir, le tas décrépi vert de la série cinématographique pratique l’anastrophe sans le savoir… Et Star Wars pratique le cassage de couilles consciencieux, en toute connaissance de cause !

Depuis le début de la semaine, on ne nous parle plus que du septième épisode de la sage Star Wars, septième volet qui est chronologiquement le premier puisque les précédents étaient les derniers de la série et que les premiers du péplum galactique s’intercalent comme un string en beau milieu. Vous avez compris ? Ah oui, c’est clair comme un tas de boue ou un discours sur la transsubstantiation intergalactique des athées eunuques équatoriens abonnés au gaz en période de jeûne eucharistique récité en allemand médiéval par Michel Rocard un jour où il était enroué…

Ah ! Petits padawans incapables de contrôler la Force, mais imbattables sur le côté obscur, surtout dans le noir ! Vous en avez ruiné, des slips à l’effigie de George Lucas ; vous en avez phosphoré, des nuits blanches à imaginer comment l’autre grande gigue noire s’est fait introduire dans le côté obscur ; vous en avez dessiné des cartes de France à la Mousline maison en repensant aux téléphones capillaires de la Pincesse Leïa !

Et depuis ce matin, vous pouvez assouvir votre passion dévorante pour les grands baraqués hypervelus… Mais la question lancinante est : parle-ton vraiment d’un film, ou n’est-ce qu’un assemblage de séquences dignes d’une série B, sans idée de cinéma, ni rebondissement surprise, uniquement produit au minimum syndical pour satisfaire la gloutonnerie Star-Warsique des groupies de la saga, noyée sous des déluges de marketing orchestré au millimètre…

J’ai dans l’idée qu’on veut nous vendre des vessies pour des lanternes, et que ce fameux réveil de la Force, à l’instar du duo comique gouvernemental depuis dimanche soir, ne soit en fait que le côté obscur de la farce…

En gros… Non mais c’est quoi ce bordel ?

Non contents de nous pomper près de dix euros pour voir un film qu’on pourra télécharger gratos dans trois mois depuis n’importe quel site, entouré par des spectateurs qui hurlent comme la plus vulgaire pisseuse devant un poster en position gynécologique de Kendji Girac dès les premières notes du générique et qui restent en transe tout au long du film en partageant copieusement leurs miasmes et leur virus de la grippe, on compte nous aspirer jusqu’à la dernière pièce rouge avec leur catalogue de merchandising de produits dérivés longs comme dix poteaux de Potard, avec l’opiniâtreté d’une Bernadette Chirac avec ses pièces jaunes…

Non mais c’est quoi ce merdier intégral ? On a pété les plombs, les padawans qui vont craquer leur PEL pour des sous-merdes graphées Star Wars produites à la chaîne pour dix centimes l’unité à Taïwan ou Hong-Kong ?

Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls… A péter les plombs s’entend, à fondre les fusibles, à accuser une descente du cervelet dans les semelles des bottes cloutées… Marinette, qui ne s’est pas encore parfaitement remise de son sextuple AVC électoral de dimanche et qui depuis récite Lili Marleen en allemand en aboyant « das was eine victorieuse défaite, ya mein General ! », a littéralement dépassé les bornes avec un tweet révulsant, figurant un corps décapité par les bons soins de Daesh avec la légende « Daesh c’est ça », en réaction à Jean-Jacques Bourdin, la pelle à merde de RMC, qui comparait le FN aux enturbanés…

Je vous préviens, mais la prochaine fois qu’on me chie dans les bottes à propos de l’Eurovision, je vous tweete le résultat du dernier frottis de Gigliola Cinquetti, et la sex-tape de Sakis Rouvas commentée par Karim Benzéma…

Non mais c’est quoi ce bordel ? Et j’allais presque dire, non mais allô quoi… Mais la greffe de cerveau continue à échouer chez Nabila, qui trouvé très spirituel de se payer le tête de la blonde, qui elle tweete des têtes sans corps, d’un « non mais allo quoi, vous passerez jamais nanananère »… Après ça, Jean-Michel Apathie et Bernard Guetta sont bons pour prendre leur retraite d’analystes politiques…

Non mais c’est quoi ce bordel, quand on apprend que les menaces terroristes contre le Bataclan étaient connues depuis le mois de février 2009, et que rien n’a été fait ? Vraiment, nos politocards sont en dessous de tout !

J’en veux pour exemple Claude Bartolone, battu aux Régionales, qui se fait porter pâle au perchoir de l’Assemblée Nationale pendant dix jours pour surchauffe… Ce que la droite qualifie de désertion… Connards de gauche, connards de droite…

Et connards télévisuels, itou ! La direction de France Télévisions est prise d’une irrépressible crise de jeunisme aggravée puisqu’après les rumeurs très insistantes de déboulonnage de la remuante Statue du Commandeur Lepers, c’est la trombine boucanée et mal peignée de Gérard Holtz qui tombe dans le panier de sciure… Fini ses commentaires insipides et excités sur le Paris Dakar… Si en plus, ils nous virent les somnifères des Chiffres et des Lettres, promis je repaye ma redevance !

Non mais c’est quoi ce bordel ? Quatre millions et demis d’euros pour une vente aux enchères d’effets personnels de Margaret Thatcher ? Y a bien que des anglais pour se ruiner à acheter de vieux chemisiers en polyester et à lavallière, se crêper le chignon pour une vielle moumoutte choucroutée à mort avec deux bombes de laques, ou se mordre l’œil à posséder le célèbre dentier proéminent de la Dame de Fer…

A défaut de le mordre, il a dû se mettre le doigt dedans, Tariq Ramadan (l’oignon) en affirmant que les musulmans de France devaient tenir un discours très clair sur l’islam en condamnant les extrémismes… C’est fou comme il y croit lui-même…

Et le 16 Décembre 1968, la première chaîne de l’ORTF mettait à l’antenne le premier épisode de « L’homme du Picardie », une série dramatique de quarante épisodes de quinze minutes relatant les aventures d’un artisan marinier, Joseph Durtol, patron du Picardie, un automoteur de 38 mètres où il vit avec sa femme Thérèse et sa fille Yvette, parcourant les canaux et les fleuves au gré des chargements qu'il obtient. Mais la condition des bateliers dans ces années 1960 est dure. L'histoire de la famille Durtol, mariniers de père en fils, s'inscrit dans les problèmes quotidiens d'une vie professionnelle montrés à la manière d'un reportage documentaire, avec autant de swing et de peps qu’un bol de yaourt avarié…. La série remporta pourtant un incroyable succès d’audience… Non mais c’est quoi ce bordel ?

 

mardi 15 décembre 2015

Brèves du 15 Décembre 2015

Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change…

Sage, et lucide, constat de Tancredi, dans l’unique roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, « Il Gattopardo », que les cinéphiles et Alain-Delonomanes aigus connaissent sous son adaptation cinématographique du « Guépard »…

Tout doit changer pour s’assurer le statuquo, la révolution étant bien souvent un retour sur soi-même…

Vous proposerais-je tout de go un verre d’eau sucrée avec deux aspirines fortement dosés, après cet exposé dont la haute teneur philosophique ridiculise dans les grandes largeurs les bavasseries matinales de Raphaël Einthoven sur Europe n° 1 qui encule consciencieusement les idées reçues avec la maestria particulière à ceux qui n’ont strictement rien d’intéressant à dire mais qui ne se gênent pas pour le répéter partout ?...

Eh oui, ça pulse, ça envoie, ça dégage du steak, ça dépote le moutard avec l’eau du bain, ça ramone les sinus comme un olisbos XXL dans un conduit auditif…

SI l’on veut garder les choses en l’état, il faut donc donner l’impression de vouloir tout changer, de remuer ciel, terre, et le reste pour y parvenir, avec évidemment le secret espoir qu’on en reviendra à l’état antérieur…

Ne vous y trompez pas ! L’agitation quasi-épileptique de nos politocards depuis les résultats de dimanche ne résulte évidemment pas d’une prise de conscience soudaine, de doigts imprudemment laissés dans la prise ou d’un soudain sentiment de culpabilité, le politocard de base étant livré à la votation publique dépourvu de couilles, de sens civique et de la moindre once de scrupule…

A tous les niveaux, ils ont senti, outre l’odeur de fumée consécutive au feu dans la baraque, l’odeur de la vase remuée bien en profondeur par les Drôles de Dames, et se sont dit qu’il fallait aérer la maison Politique France si l’on ne voulait pas que les électeurs se rendent compte qu’on les baisait jusqu’au trognon dans toutes les positions, sur tous les tableaux, et sans le moindre soupçon de vaseline…

Et depuis dimanche soir, les moulins de leur cœur tournent comme des ventilateurs géants modèle « Jean-Pierre Foucault » afin de brasser le maximum d’air, et donner l’illusion d’une prise de conscience des dangers courus par la Démocratie Française…

Rassurez-vous, rien de véritablement capital ou révolutionnaire ne sortira de cette agitation ! Mais on aura occupé les foules, on aura donné le change, et le tour sera joué jusqu’aux érections pestilentielles de 2017…

Ah ! ces élections ! Autant la droite que la gauche se font dans les frocs façon diarrhée aigue de devoir affronter la grosse blonde… Souillage de moulebite inutile ! La prochaine Présidente de la République, telle une Conchita Wurst républicaine, ce sera Amanda Lear, qui nous a posé sa candidature comme d’autre posent une pêche dans la porcelaine au fond du couloir à gauche…

Elle se prend pour Coluche, mémé ? Je veux bien qu’on essaie tout , le reste et son contraire, sans pour autant s’aventurer dans le Marineland, un domaine mal famé, peuplé par des rascasses vulgaires, des raies gluantes et quelques phoques aimant la queue de morue, mais Amanda Lear… Même à être un fanatique du changement…

Et le changement, si c’est maintenant comme le martelait Flotte Mec, ce n’est pas au programme élyséen… Fidèle à ses promesses de ne pas les tenir, le culbuto élyséen entend bien ne pas changer une équipe qui perd, et s’emploiera à conserver les mêmes incompétents colériques mouillant leur chemise pour des prunes…

Et croyez-moi, si vous avez jeté un œil sur Canal Plus hier soir, vous aurez comme quoi constaté que le changement n’a rien de bon… A la suite de la campagne publicitaire d’envergure déployée pour l’occasion, on pouvait espérer que le retour de Guignols allait être à la hauteur de leur sulfureuse réputation passée…

Las ! Le pétard était mouillé, l’humour passé à la ponceuse gros grains, les imitations poussives et les textes si éloignés des scuds de la grande époque qu’on croirait presque le cerveau de Ribéry perdu dans la stratosphère… Révolutionnaires, les Guignols ? En 1912 peut-être…

Tout change, mais rien ne change… Exit NKM qui a eu l’audace extravagante de critiquer la toute-puissance de sa Sainteté intergalactique Nabot-Minable 1er… Exit la blonde incendiée, bienvenue en qualité de numéro deux, et lustre-pompes officiel, aux tempes cendrées de Laurent Wauquiez, tout fraîchement élu à la tête de la Région Auvergne… Un lèche-cul professionnel, ne serait-ce que par son appétence toute particulière des soirées très gays données par une hystérique du falbalas qui fait courir tout Paris…

Mais non, je ne vois pas des tantes partout ! Je constate, comme le faisait Titine Broutin, la gazée à distance, que les gays sont partout ! Et quand vous zyeutez bien Wauquiez dans le fond de l’œil, vous serez vite convaincus qu’il est assurément du genre à aimer se faire tambouriner la couscoussière par une merguez bien juteuse, à en faire jaillir la semoule sous pression un mardi soir entre deux portes… Le genre vite fait sur le gaz, « j’écarte, tu bourres à fond, on s’essuie dans les rideaux »…

Lui, il a dû oublier son cerveau en s’essuyant dans les rideaux… Lui, c’est l’enseignant d’Aubervilliers qui a inventé une agression au cutter par un supposé enturbané évoquant Daesh, et qui au final, dort depuis hier dans une chambre insonorisée et toute capitonnée, avec un joli lit fixé au sol et un pyjama blanc à longues manches nouées dans le dos…

On a connu le film, navet intercosmique, « Elle voit des nains partout » ; on nous pond désormais le remake « Je vois des djihadistes partout »…

Le modèle courant du bas de plafond prêt à se faire sauter façon puzzle pour arriver la bite à la main devant les soixante-douze vierges goudoues à la puissance dix doit tout de même se répandre plus que de raison, puisque l’Arabie Saoudite, pas vraiment un modèle pour les droits de l’homme et la largeur de vue panoramique, a lancé l’idée d’une coalition avec trente-quatre autres pays musulmans pour combattre le terrorisme militairement et idéologiquement…

Combattons aussi le terrorisme de l’augmentation automatique et incessante des salaires, avec comme mascotte Myriam Et Les Conneries qui a annoncé que le SMIC ne bénéficiera pas cette année d’un coup de pouce… Mais au contraire d’un bon gros doigt bien dressé profondément dans le fondement des salariés…

Et le 15 décembre 1966, il n’aurait pas eu l’indécence de nous faire un dernier doigt d’honneur, ce n’était pas son genre, mais il nous laissait tout marris par sa brusque disparition. Walt Disney partait au paradis des dessins animés après avoir crée tout un univers de fantaisie et re rêveries où l’on aime venir se lover quand rien ne va à l’extérieur ; retrouver Mickey, Minnie, Donald et sa clique… Tout ces personnages qui font que, même quand tout change, rien ne change, heureusement…

lundi 14 décembre 2015

Brèves du 14 Décembre 2015

Bon ! On va pouvoir faire la lessive ! Parce que les petites odeurs tenaces et olfactivement déplaisantes, ça commençait à bien faire… D’autant plus qu’avec la chaleur des projecteurs, ça fermentait à vitesse grand V et les dernières interviews des quatrièmes couteaux des suppléants hypothétiques aux remplaçants des renforts complémentaires des doubles des têtes de liste se sont faite en apnée…

Depuis quinze jours, les journalistes de la presse écrite, radio-télévisée, et tout ce que la mediasphère peut compter de pigistes, envoyés spéciaux, scribouillards qu’on dépoussière pour la soirée et stagiaires tétanisés devant la caméra, n’ont plus un seul sous-vêtement de sec ni de propre…

Pensez donc ! Une telle campagne électorale dont le résultat du premier tour était certes des plus prévisibles mais qui devait être traitée avec la même intensité que si une nouvelle attaque terroriste s’était déclenchée sur Paris, on ne pouvait assurément pas garder un moulebite de propre et une culotte qui ne soit pas cartonnée…

Depuis le 6 décembre au soir, on ne comptait plus les lascives fellations de micro à France Inter quand les invités politiques dévoilaient leurs atouts cachés devant un Patrick Cohen désinhibé qui repeignait les dessous de table pendant la chronique d’Alex Vizorek ou de Vincent Dedienne (qui lui, nettoyait le tour à grands coups de langue gourmande)…

Anne-Claire Coudray, le réfrigérateur en mode dégivrage de la première, était toujours si impeccablement coiffée parce qu’elle modelait son brushing après ‘être frénétiquement fourragé l’entrejambes… Et le Playmobil à moumoutte en crin de lama andin de la Deux avait gagné trois centimètres en hauteur tant son falzar était amidonné par les projections incontrôlés suite aux déclarations de la Peste blonde…

Après l’orgasme final d’hier soir, suite aux dernières déclarations fracassantes qui déjà ne cassaient plus rien, on a essuyé les outils dans les rideaux, le sopalin ou la robe de madame, on a reboutonné les braguettes, remonté les fermetures-éclair des robes et remis les strings dans l’axe de la raie ; et l’on a ressenti ce vide post-orgasmique…

Ça n’a duré qu’un temps, car à peine la pression commençait à descendre à l’instar de la cocotte-minute dont la pastille de sécurité vient de lâcher, on recommençait à nous abreuver des sempiternelles billevesées faribolesques de nos politocards…

Quand j’ai vu suite aux résultats des élections, TF1 proposer le Diner de cons, j’ai pensé qu’ils faisaient comme sur ARTE, des soirées à thème… Manque de bol, ce n’était pas que le dîner de cons, mais le petit-déjeuner de cons, l’apéro de cons, et je prévois même une tisane de cons comme bouillon de onze heures…

Au lieu de balancer un grand coup de lave-vitres dans leur miroir, tous nos irresponsables politiques ont continué leur danse du ventre en se regardant intensément le nombril…

Et vas-y que je me congratule d’avoir rabaissé le caquet du candidat FN, que je me cire les godasses en affirmant avec toute l’immodestie dont je peux être capable que je suis le rempart ultime de la démocratie…

Ah c’est typiquement gaulois tout ça ! N’oubliez pas, chers compatriotes, que la France à pour emblème un coq, le seul animal capable de chanter avec les pieds fièrement enfoncés dans la merde…

Et question merde, c’est impressionnant comme les élus ont évacué la question des Drôles de Dames avec une facilité qui frisait la diarrhée… A croire qu’ils étaient contents de constater que la fuite des chiottes était contenue et qu’ils n’avaient de la merde que jusqu’aux genoux…

Tous nos politocards ont repris leurs petites et déplorables habitudes… Gilbert Collard qui arrive à trouver le culot de qualifier la branlée des Drôles de Dames de « défaite victorieuse » (j’ignorais qu’il se fumait ses champignons plantaires)… Sarko qui aboie sur tous et tout le monde et fait régner sa terreur personnelles (NKM qui se fait lourder parce qu’elle a critiqué le Grand Mini Manitou)… Hollande qui a dû tremper le croissant avec son uniforme de scooteriste…

Le seul qui a su dire les choses et faire preuve de clairvoyance, c’est Raffarin, qui malgré sa pente rude de la route droite et de son yes qui fight le no to win against the yes of the no, a compris qu’il fallait enterrer la hachette de guéguerre entre politiques pour en mettre plein la gueule aux fachos…

Ne croyez pas qu’il sera entendu, hélas ! A droite, le Nabot-minable fait vrombir la tronçonneuse pour faire tomber les têtes qui de toute façons, ne lui reviennent pas. A gauche, Le Drian bafoue la promesse socialiste du non-cumul des mandats en affirmant qu’il serait Président de Région et ministre, et le Pétillant se branle en s’écoutant parler, promettant encore une fois d’agir plus vite contre le chômage pour contrer le Front National…

Mais quel rapport avec la choucroute ? A ce train-là, Valls va nous promettre de gagner l’Eurovision pour faire chier Marine, Marion et Florian…

A croire qu’on nous prend définitivement pour des cons… Nous, une génération saine, avec un cervelet à peu près intact, élevée dans le respect des codes familiaux, des signaux tricolores et de la poire après le dessert… Alors, que feront les politocards de demain avec les gosses d’aujourd’hui, dont un sur deux jouerait au primaire à s’asphyxier, non pas en pétant dans leur col roulé, mais avec le dangereux jeu du foulard ?

Si, dans les cours de récréations, c’est la course au jeu le plus débile, alors que de notre époque, on avait des jeux plus sains qui ne finissaient pas toujours en touche-pipi ou au urgences ; la révolution est semble-t-il aux portes des hospices… Julien Lepers pourrait être remercié de la présentation de Question pour un Champion, l’inamovible jeu qu’il anime depuis 1988 et qui fait office de séance de cinéma de minuit dans les maisons de retraite…

Trop âgé pour la Direction, le survolté animateur hystérique de 66 ans risque de ne pas faire long feu mais pourra compter sur une horde de cheveux bleus, de dentiers et de couches Confiance pour le soutenir…

Et si jamais les hanches en plastique, les anus artificiels et les lunettes triple foyer ne suffisent plus, il faudra avoir recours au célèbre docteur Knock, pour qui toute personne bien portante est un malade qui s’ignore… Le célèbre toubib fumiste de Jules Romains voit le jour le 14 décembre 1923 sur les planches de la Comédie des Champs-Elysées, sous les traits de l’immense Louis Jouvet, qui reprendra le rôle plus de 2.000 fois avec son inimitable « ça vous gratouille, ou ça vous chatouille ? »… Pour ce qui est de la politique, en ce moment, ça nous irrite assurément…