« Envie de narguer, de
dire non
« Des yeux têtus collés
au front
« J'veux d'la colère
sur nos visages
« Je n'en veux plus des
nianiania n'insiste pas
« Propose moi ces
choses qu'on ose pas
« Je n'en veux plus
n'insiste pas regarde moi
« Ce n'est peut être
pas si difficile que ça… »
Il n’est pas véritablement connu
du grand public si ce n’est pour deux chansons qui voici plus de douze ans
avaient été diffusées sur les ondes, mais Cédric Atlan a su, en un album
méconnu à mon goût, concentrer une palette de sentiments non négligeables… Du
sympatoche « Enfin on plaît aux filles » au rythmé « Come in »,
en passant par le dépouillé « A trois grammes et demi du matin » qui
conviendrait si bien à nombre de mes confrères et consœurs qui se retrouvent
régulièrement la tête dans le cul (le leur ou un autre) dès que sonne le
weekend, Cédric Atlan me donne régulièrement la patate…
Et la patate, elle était
chobouillante aujourd’hui avec des yeux têtus collés au front et si ce n’est de
la colère sur nos visages, au moins une ferme détermination de ne pas se
laisser empapaouter par la Garde d’Esso, la tata des tatas, qui s’imagine la
mettre bien profond à la profession d’avocat en sortant de son chapeau d’illusionnistes
des réformes tout aussi saugrenues qu’irréalisables…
Elle voudrait la mort de la
profession qu’elle ne s’y prendrait pas autrement, la siphonée de la Place Vendôme…
Baisse de la rétribution allouée au titre de l’Aide Juridictionnelle (en
moyenne 50 %...), prélèvement sur les CARPA, création d’un statut d’avocat
salarié en entreprise, et je ne sais même plus quelle autre pitrerie, que M'âme
Taubira doit positivement trouver désopilante…
Toujours est-il que nous
nous sommes retrouvés aujourd’hui sur les marches du Palais de Montpellier pour
lui dire poliment, mais fermement d’aller se faire voir quelque part entre
Athènes et le Péloponèse, histoire qu’elle arrête de nous chercher des poux
dans la tête… Ce qui est désagréable, surtout quand vous arborez la coiffure en
peau de fesse façon Obispo…
Je sais que je vous
enquiquine profondément avec nos problèmes d’avocaillons pourris gâtés, que les
média s’ingénient à faire passer pour des enfants mal élevés pourtant blindés…
Alors, les yeux dans les yeux, je le dis et je le répète, à tous ceux qui s’imaginent
que nous sommes des râleurs pétés de thunes, clients, et autres greffières
malbaisées, venez passer du temps dans nos cabinets, et vous constaterez que
pour sortir à peine mille cinq cent euros de « salaire », il faut en
encaisser au bas mot cinq mille cinq cent euros…
Si vous avez le temps, je
vous parlerai des dizaines de milliers de confères qui n’arrivent pas à se
sortir une rétribution équivalente au smic tous les mois… je vous entretiendrai
de ces robes noires en redressement voire en liquidation judiciaire…
Mais bon, il semble que nos
rassemblements soient peut-être à remiser, provisoirement, dans le placard,
puisqu’un accord aurait été signé entre la chancellerie et les représentants « officiels »…
Evidemment, dès que les enflures du CNB entendent le chant des sirènes de la
mère Tautau, ils baissent leur froc…
Qui vivra verra…
Sinon, j’ai cru comprendre
que dans les futilités de l’actualité du jour, on ne pourrait éviter les
invariables fâcheux, broute-minou, brise-bonbons et autres casse-pompes qui
profitent de ce qu’un micro leur est offert pour se répandre en bavasseries
inutiles, conneries rocambolesques et autres gargarismes trouducutoires…
J’aurais aimé pouvoir ne pas
entendre la peste blonde, Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen, venir chuinter au
micro d'Apolline de Malherbe mercredi matin sur BFMTV et RMC et se prétendre "très
choquée" par les propos du Premier ministre, pour qui "il est hors de
question de laisser le FN remporter une région"… Elle va nous faire comme
Raticha Dati, la blondasse ? Un choc émotionnel ? Pourtant, avec la
famille qu’elle possède, elle devrait être blindée question déclarations qui
dépotent…
Le Pétillant n’est pas mal
non plus, dans son genre, en balançant une telle baliverne en pâture… Dommage
qu’il n’ait pas eu les coucougnettes de dire carrément « votez socialiste »…
Pas sur que ça ait eu le même impact…
L’impact dans la gueule
flétrie de vieux beau d’Alain Delon serait aussi assez violent, s’il m’était
donné la possibilité de le voir en face de moi… On sait que Rocco, Monsieur
Klein, ou la Veuve Couderc, n’a jamais eu une vision panoramique des choses et
a toujours eu un penchant surnaturel à imaginer que la parole d’Alain Delon
était encore plus percutante que la parole de l’Evangile…
On avait compris depuis
longtemps que l’exposition médiatique ainsi que la chaleur des projecteurs
avaient cette fâcheuse tendance de ramollir le cortex et les cellules grises,
avec les gagatismes frontistes de BB et les sorties connassières du moumoutté
de frais Guy Bedos… Alain Delon nous en offre un nouvel exemple en approuvant
chaleureusement les déclarations ineptes de la Poissonnière…
Poissonnière qui peut-être
sera-t-elle prise d’une folle envie de Béziers (avec la gueule qu’elle se
trimballe, c’est pas tous les jours qu’elle se fait détartrer le moule à
moutards), suite aux propositions de rapprochement de Robert Ménard… S’ils font
un gosse, ne le noyez surtout pas, faut le filer dans le formol et l’envoyer au
musée de l’homme, ça les fera marrer…
Moins « désopilant »
que le mouvement des avocats, les dernières déclarations de Bachar El-Assad, le
démocrate syrien qui après avoir reçu trois dépités français de droite (mais qu’allaient-ils
faire dans cette galère ?), a accusé Paris de soutenir le terrorisme…Ben
voyons ! Et Valérie Damidot fait de la super déco à la télé…
Et je ne peux occulter cette
déclaration fracassante, mais dont à peu près tout le monde se branle avec la
dernière des énergies, toute droit sortie du robinet à conneries de Zaz, la
crasseuse du hit-parade, qui se sent une envie de faire des tournées
"utiles" pour la planète… L’utilité, ce serait que tu fasses une
tournée sous ta douche, chérie…
Et le 28 octobre 1960 sort
sur les écrans le film de Louis Malle « Zazie dans le métro »,
adaptation burlesque du roman farfelu de Raymond Queneau, paru l’année
précédente. L’insupportable gamine délurée au langage trivial ne séduit pas le
public, malgré la présence de grands noms du cinéma tels Philippe Noiret, qui
se travestit en danseuse espagnole, cinquante-quatre ans avant Conchita Wurst…
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