« Le lundi sous la
flotte,
« C’est une chose que
l’on n’a pas souvent,
« Ça tombe comme à
Gravelotte,
« C’est quand on est
derrière les carreaux,
« Quand on travaille
que le ciel est gris
« Qu’il fait mauvais
sur les routes,
« Le lundi sous la
flotte… »
A force de s’égosiller à
chanter dangereusement faux et dans la clameur des lavabos qui se vident
« Le lundi au soleil » lorsque l’astre solaire dardait matutinalement
ses rayons sur un lundi matin aussi morne que la chevelure d’une actrice de seconde
zone qui n’aurait même pas les honneurs d’un trempage de croissant avec casque
de scooter assorti par le Tout Mou, il est arrivé ce qui, fatalement,
forcément, devait arriver…
Ben oui, il fait gris, il
fait humide, il fait frais… On est en octobre, et vous me direz, plutôt à
raison malgré votre prépondérance à mettre à côté de la plaque et à voter à
socialo au creux d’une vague bleue ou de prendre le maquis en Juin 45, qu’en
octobre, il est normal et même franchement courant qu’on ne se balade plus en
tongs les orteils à l’air, ni les dessous de bras libérés, délivrés, dans des
débardeurs de trois tailles trop petits pour votre cage thoracique, et qu’il
fasse mauvais…
Bah, de toutes façons,
j’abandonne sur une table le journal du matin ; les nouvelles sont mauvaises
d’où qu’elles viennent…
Je ne sais si vous avez
parmi vos chanteurs préférés Stéphan Eicher (et il ne fais pas crédit), que
vous rangez dans la catégories « vocalises nasales et autres tuyaux de
poêle » aux cotés d’André Dassary et de Christophe Maé, mais à moins de
débarquer d’un voyage interstellaire de quarante-sept années, ou du plateau
d’un jeu télévisé de TF1, ce qui démontrera que vous avez autant de QI qu’un
oursin agonisant, vous connaissez les paroles pessimistes de son
« Déjeuner en paix »…
Et aujourd’hui, je suis
cruellement en peine de vous offrir quoi que ce soit qui puisse être de nature
à peu près positive, ou en tous cas, pas trop pessimiste…
C’est d’une gaieté folle,
les attentats en Turquie… On savait les goûts de merde des turcs pour leurs
toilettes, on ne connaissait pas vraiment leur appétence à faire la fête et à
s’éclater tous ensembles… Avec des commanditaires qu’on aimerait improbables,
mais qu’on redoute de voir se confirmer… Si ce n’est la marque de lessive
préféré de Hollandouille, ce pourrait bien être le pouvoir turc…
Sans vouloir jouer les
oiseaux de mauvais augure, déjà que je joue au corbeau déplumé dans l’exercice
de ma coupable profession, je redoute de devoir m’habituer à mentionner les
bombes qui sautent (j‘ai pas dit les bombasses qui se font sauter, je ne suis
pas chroniqueur mondain) et les têtes qui tombent victimes d’un coup de sabre
enturbané des ravis de la casbah de Persil Anti-redéposition…
Et tant que les américains
ne mettront pas le hola et quelques tonnes de bombes sur les siphonnés d’Ariel
Liquide, on risque d’avoir telle l’épée de Damoclès la menace savamment
entretenue par les mabouls de chez Super-Croix…
Parce que sérieusement, ce
ne sont pas les frappes syriennes de l’armée française qui vont faire faire
dans leurs djellabas aux frappadingues de Bonux Machine… Vous l’avez entendu,
le Pétillant, se faire reluire la sulfateuse à moutards, en commentant les
derniers assauts tricolores ? « On aurait tué six djihadistes
français »… Et d’une, il n’est même pas sur qu’on les ait réellement
dégommé, et de deux, on imagine la puissance de la bombe pour faire autant de
dégâts… Un pétard du 14 juillet ferait plus de dégâts !
Que ce soit à l’Eurovision,
où nos prétendues chansons massues se ramassent régulièrement des gamelles
dantesques, dans le domaine du sport où nous récoltons plus souvent qu’à notre
tour des branlées magistrales (et pas seulement dans les douches), ou encore en
politique où les guignols du grand cirque socialiste font pisser de rire tous
les dirigeants mondiaux ; la France a l’art et la manière de se montrer
parfaitement ridicule…
En commandant les frappes,
Flamby a encore dû tapoter de l’auriculaire sur le guéridon à grand-mère (fini,
les coups de godasse furibards qui déglinguaient les plots de boucher façon Khrouchtchev !), sortir le
pédalo de la remise et débloquer les crédit s pour acheter à crédit deux
pistolets à grenaille, une fronde, et deux boites de boules de gomme…
Et pendant ce temps, le
matador sans couilles qui fait le paon chez les mousmées en leur faisant le
coup du Trabadja la mouquère et leur promettant un coup de merguez dans la
couscoussière… Je n’arrive pas à comprendre Valls et ce voyage qui nous coutera
encore un bras… S’il tenait absolument à voir des arabes (c’est vrai que dans
l’entourage du pouvoir, y’en a pas beaucoup des basanés), il se prenait par la
main, chopait le RER A et allait respirer un grand bol d’air banlieusard… On a
chez nous des tas d’arabes, plus ou moins sympas, et lui, il lui faut de la
bougnoule exotique, de la couscoussière locale… Frimeur va !
Pas question de frimer, pour
les rugbymen français qui se sont pris une branlée, enfin je veux dire une de
plus que celle habituelle sous les douches, face à l’Irlande ; et qui
devront affronter les All Blacks au prochain match… Après les verts, les noirs
pour les bleus… On prépare les civières, les poches de glace, et les tickets
retour pour la France…
Enfin, retour en France si
Air France permet de s’envoyer en l’air… parce qu’au train où vont les choses,
il ne va pas rester grand-monde en liberté… Six salariés en garde à vue ce
lundi suite aux échauffourées de la semaine dernière… Et évidemment, Mélenchon,
en grande pleureuse professionnelle, se précipite dans les média pour ululer
contre leur arrestation… Pauvre con de Méluche, qui en est réduit, comme toutes
ces ex-gloires de la radio, de la télé, ou du disque, à lâcher des énormités
pour espérer avoir un peu de lumière médiatique sur sa lamentable solitude
politique... Bientôt, on va le voir dans Ici Paris avouer "Oui, j'ai
avorté de l'enfant que m'avait fait Alain Krivine"...
Ah oui, parce que ça se fait
beaucoup, en ce moment, la sortie de placard pipolesque ou sportive… Après
Mesdemoiselles Tom Daley, Ian Thorpe, on prépare activement celle de Cristiano
Ronaldo, déjà représentant officiel de moulebite hyparmoulants, qui s’affiche
« just married » avec une armoire à glace sous les palmiers, et on
célèbre celle d’Adam Rippon, patineur américain qui aime à les rouler, les
patins…
Toujours des mauvaises
nouvelles avec la énième greffe de cerveau qui rate chez Ribéry, autre rouleur
de patins pour putes de luxe mineures, qui déclare dans France Football, la
bible des décérébrés embierrés qui se grattent les couilles en jogging lycra
moulant le dimanche matin devant Téléfoot, qu’il est devenu musulman, mais que
ça lui manque de ne pas manger de poulet… Quelle andouille… De toute façon, il
s’en fout, il ne fourre que les dindes…
Et pour terminer, puisqu’on
parle de dindes, il faut que vous sachiez, et pas dans mes bottes de
préférence, que Shy’m serait à la colle avec le tennisman Benoît Paire, qui à
mon avis s’est servi de la sienne pour la séduire…
Et le 12 octobre 1974, la
deuxième chaîne de l’ORTF accueille la série américaine « Les Rues de San
Francisco », une série nerveuse et rythmée, mettant en scène les enquêtes
de Mike Stone, vétéran de la police de San Francisco
(23 années de service), et de son coéquipier, le jeune et impétueux Steve
Keller, qui, sorti détective assistant de l'école de police, doit faire ses
preuves sur le terrain. C’est l’alors fringuant Michael Douglas qui incarne le
jeune chien fou, remplacé à la fin de la série par Richard Hatch, aussi
transparent qu’une tranche de jambon industrielle…
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