« La vie glisse comme
du sable entre tes doigts
« Et tu sens le temps
qui te dépasse doucement… »
Le temps, et les évènements,
aussi… Et si je ne craignais pas de saloper définitivement mon petit pull
cachemire, j’irais presque jusqu’à dire que je me sens presque couler au fond,
avec les poids de l’horloge à grand-mère fermement noués aux chevilles, et que
glub glub glub blub blub…..
Pardon pour cet aqueux
intermède qui déborde, vu que tout corps plongé dans un bassin à ras-bord le
fait déborder et que vu mes dimensions, va pas rester grande quantité d’eau… Le
temps de me sécher le moulebite, et je suis à vous, et je vous fais quelques
observations sur la citation musicale introductive du début liminaire pour
commencer les prémices…
Le Concours Eurovision a ses
mystères insondables et insolubles, comme par exemple « qu’est-ce que Lara
Fabian a bien pu se coincer quelque part pour gueuler autant ? », « Pourquoi
les concurrents les plus masculins de ces dix dernières années sont-ils tous
des femmes ? », « Où puis-je me procurer la pochette espagnole
de la chanson autrichienne de 1968 chantée en français ? »… Je vous
en propose un autre, pourquoi diable Christer Björkman, qui représentait la
Suède au Concours 1992, et qui a réussi le coup de maître de se classer
avant-dernier, a-t-il enregistré une version française de son « I morgon är
en annan dag » soporifique ?
A moins de connaître
Mademoiselle Melodifestival dans les coin et à fond, ce dont je me passerais
avec soulagement, la réponse restera trouble… Et il nous restera ces vers d’une
poésie au moins aussi ebouriffante que les sonnets sonnés de Montaigne et
Ronsard réunis sur la brièveté de la vie… On ne l’avait jamais faite, la
comparaison temps qui passe, sable qui coule… Enfin, pas depuis la semaine
dernière…
Dans le même temps, que
voulez-vous attendre d’un peuple qui a donné naissance à ABBA, passe son temps
à bouffer des Wäsa, ces biscottes dégueulasses à goût de fosse septique, et des
harengs marinés aux effluves vomitives, et a installé le premier des ceintures
de sécurité en série sur ses bagnoles en 1959 ? De l’audace ? De l’originalité ?
De l’inattendu ? Autant demander directement à Hollandouille…
Question originalité
indéfrisable, je pense que François Fillon mérite une mention spéciale… Yéyé
comme un pot de yaourt et rock’n’roll comme une terrine de fromage de tête
persillé, l’ancien Premier Sinistre du représentant en talonnettes affirme qu’il
ira à la primaire, quoi qu’il arrive… Même une bombe sur son duplex ?
Dans le domaine des
politocards, comment ne pas ouvrir une voie royale, une haie d’honneur, et se
plier en deux comme des sous-ministres courbés et serviles à son passage dès qu’est
annoncé l’œil de verre de Jean-Marie Le Pen ? Qu’on partage ou non ses
idées à forts relents de vert-de-gris et de gaz (bien que ce ne soit qu’un
détail), le menhir borgne de la Trinité force le respect par sa pugnacité
inépuisable, sa haine indélébile qui écume aux commissures des lèvres et qu’on
prendrait presque pour un dentier mal collé, et son indéboulonnable culot…
Jean-Marie le Peigne, fier
de sa raie publique, décide de ferrailler jusqu’à ce que mort s’ensuive avec
fifille, et assigne le Font Nazi-on-Heil pour obtenir sa réintégration,
saupoudrant au passage ses demandes d’une réclamation de deux millions d’euros
de dommages et intérêts… C’est donc si cher que ça, les maisons de vieux pour
nazillons en retraite ?
Sans doute les bunkers et
les stalags sont-ils gardés par des chiens policiers, des bergers allemands sans
doute, et chaque matin, le lever des couleurs et le vidage des bassins se
fait-il au son de « Maréchal nous voila… » Un luxe qui a son coût…
Le luxe ne fait pas partie
de la vie quotidienne des policiers, qui apparemment en chient de ronds de
chapeaux à bords coupants depuis janvier dernier… En ont complètement ras le
bol et ont tenu à le faire savoir en manifestant sous les croisées de la Garde
des Sots, qui a joué aux abonnés absents… Courageuse dès qu’il s’agit d’ouvrir
son grand robinet à conneries devant un parterre dont elle sait qu’il ne
regimbera pas, mais téméraire, la tata des tatas !
Le manque de synchronisation
nous aurait peiné, mais le Pétillant s’est employé à le respecter avec une
rectitude qui force l’admiration… A peine les poulets s’étaient-ils dispersés
que le coq de Matignon nous pondait (un coq qui pond, c’est rare, hein !) une
bordée de promesses d’actes… Sur la longueur, les français vont fatalement s’apercevoir
qu’on les berce de mots, d’illusions et de promesses doucereuses mais qu’au
niveau des actes, c’est le néant intégral…
Néant intégral également
dans le choix des prénoms par les parents français… Le palmarès des prénoms
2015 consacre Louise et Léo, deux prénoms anciens… Alors que l’originalité dont
se targue le français aurait commandé le leadership de Brandon, Kevin,
Cassandra, Boulon-de-douze, Nutella, Godemiché ou encore Moule-à-gaufres…
Néant intégral, le retour,
avec la reprise de service après onze ans d’interruption, de « C’est mon
choix », la bouse télévisée de France 3 présentée par Evelyne Thomas, son
faciès passée à la ponceuse et sa bouche en chemin d’œuf, débarque sur Chérie
25… Putassière, racoleuse et vulgaire elle était, putassière, racoleuse et
vulgaire elle reste ; puisqu’on recherche pour la première émission « le
plus grand fan de Nabila »… Ça promet de grands moments télévisuels, ça…
Un autre grand moment
télévisuel, dans le « C à vous », où Michel Drucker a raconté que
Carla adorait chanter « High-li, heigh-lo, Sarko rentre du boulot » à
son échantillon présidentiel le soir… Blanche-Neige et les sept nains… on va
apprécier, en haut lieu…
On appréciera aussi la
nouvelle version d’Aladin que nous offre Kev Adams, l’éternel ado de bientôt
trente ans… Si le film ne quitte pas l’affiche avant que la colle des affiches
ne soit sèche, le verra-t-on s’astiquer la lampe ?
Sans doute c’est ce qui se
passera lorsque la promesse, énorme, de Miley Cyrus se réalisera… La siphonée
américaine a en effet promis de faire un concert en nu intégral, public compris…
Si la foule est compacte, je vous raconte pas, le lendemain, le nombre de mal
au cul, de marches en canard et de conversion à la tantouzerie…
Et fallait pas précisément
en être, en Egypte, ce 14 octobre 1981, pour reprendre les rênes du pouvoir
laissées vacantes par l’assassinat de Sadate… Vice-président de la République
arabe d'Égypte au moment de l'assassinat d'Anouar el-Sadate, Hosni Moubarak lui
succède le 14 octobre 1981, après la tenue d'une élection, et reste au pouvoir
jusqu'à sa démission contrainte, le 11 février 2011, conséquence de la
révolution égyptienne…. Et le premier qui dit que ces vieilleries, Sadate,
prend ma main…
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