Ah ! M’sieur Fernand !
Comme vous aviez raison, comme vous aviez cent fois, mille fois raison lorsque
vous balanciez, énervé comme tout que « les cons, çà ose tout, c’est même
à ça qu’on les reconnait »…
Bon, on me fait signe en
régie que ce ne serait pas le respectable Fernand Naudin, mais un obscur
écrivaillon du nom improbable de Michel Audiard qui aurait mis cette formule
croustillante entre les lèvres de M’sieur Fernand…
Allons bon ! A ce
train-là, on finira par supputer que M'âme Jeanssen n’existe pas plus que l’inversion
de la courbe du chômage, et que Manu Macaron serait de gauche…
Les cons osent tout, il n’est
nul besoin de vous en informer, vous l’avez par vous-même observé, depuis votre
belle-mère, qui est certainement la seule au monde à réaliser un couscous de
porc sans préalablement cuire la graine de semoule et servir sans rire du
corned-beef en annonçant à la cantonade sur le ton de l’exploit qu’il
s’agissait d’un exotique pâté de singe, jusqu’à cette empaffée de Lopez du
cinquième qui s’obstine de vocaliser du fado lisboète toute fenêtres ouvertes
avec la voix de Chantal Ladesou…
Les cons, ça ose tout… comme
ce chauffeur ukrainien en transit en France qui, sur une aire d’autoroute
accroche cinq camions avec son bahut… Faut dire que le zigue reprenait le
volant après avoir descendu une bouteille de vodka avec un ami, et se
présentait à l’alcootest avec un respectable taux de 2,84 grammes…
Les cons, ça ose tout… à l’instar
des agents d’entretien du Musée de Bozano, en Italie, qui ont sans ménagement,
et sans en avoir conscience apparemment, mis à la poubelle une œuvre d’art à
tort. En voyant dans l’une des salles des bouteilles vides jonchant le sol, des
confettis, des cotillons témoins d’une soirée agitée et festive qui s’est finie
sur les quatre heures du matin par une gerbe dans les waters et un jet dans la
poire de cette salope d’attachée de presse… Alors qu’il s’agissait d’une œuvre d’art
intitulée « où allons-nous danser ce soir ? ». Elle sera renommée,
comme l’aurait chanté Sylvie Vartan, « ce soir je serais la poubelle pour
aller danser »…
Tiens, puisqu’on parle de poubelles
et de détritus, on va faire coup double avec nos cons qui osent tout… On nous
prie d’annoncer, un peu comme dans le carnet du Figaro, entre les fiançailles
de Marie-Apparition de la Motte-Beurrée et de Charles-Télésphore du Plessis-Vaugirard
de la Cottardière, et le faire-part de décès du Général en retraite Ferdinand-Hégésippe
Champignac de Montretout (dit Fais-Lesvoir) muni des derniers sacrements
chrétiens et d’une assurance-vie d’une brique et demi ; on nous prie donc d’annoncer
le prochain spectacle commun de Gad Elmaleh et de Kev Adams…
Le fécondeur de rejeton
monégasque et l’éternel ado attardé au sourire niais de dinde en vitrine du
volailler, ensembles sur scène ? Dès que pris seul à seul, ils ne
déclenchent pas une folle hilarité (la pub pour le Crédit Lyonnais pour l’un,
et l’ensemble de son œuvre pour l’autre) alors réunis… Je crains que même une
interview conjointe Valls-Ayrault sous-titrée en mongol septentrional soit plus
réjouissante…
Parfois les cons osent tout,
et c’est ce qui leur sauve la vie… En témoignent les deux pilotes français du
fameux Air Cocaïne, qui ont réussi, je ne sais pas quel stratagème, à s’échapper
et à revenir en France par des moyens dignes de migrants sous-développés. Je ne
vais pas dire qu’ils ont pris la poudre d’escampette, on pourrait en déduite
que je les ai dans le nez…
Les cons ça ose tout, et
surtout bousiller le travail d’honnêtes chroniqueurs radio… Bon d’accord, Alex
Vizorek est belge, il travaille sur France Inter, et il n’a pas la langue dans
sa poche (c’est sa copine qui doit être contente). Mais ce n’est pas une raison
pour flinguer sa chronique comme l’a magistralement réalisé ce matin Gilbert
Collard, ancien avocat pompeux à mèche grasse devenu laquais servile, courbé et
tout dévoué à la gloriole de Marine…
Après le coup de flan de l’émission
de France 2, la sape radiophonique particulièrement vicieuse remet bien en
lumière l’essence même de ce parti dangereux, qui n’a de programme précis que d’emmerder
le monde…
Les cons, ça ose tout… Même
le pire, comme Damon Perry, cet Américain adepte de la série télévisée
"The Walking Dead" qui a tué un ami en utilisant des couteaux de
cuisine, une guitare électrique et un micro-ondes parce qu'il pensait qu'il
allait "devenir un zombie"… Comme si les téléspectateurs des « Mystères
de l’Amour » flinguaient leurs voisins à coups de gigot surgelé, de
vibromasseur chauffant et de gaufrier parce qu’ils pensaient qu’ils allaient
devenir cons…
Les cons, ça ose tout, et même
le reste, et sur ce point-là, la Garde d’Esso ne nous déçoit jamais… Cette
empaffée vicieuse au dernier degré tente par tous les moyens de diviser les
robes noires… Sa réforme de l’AJ sent le gaz ? Pas de souci, elle pond un
projet de statut d’avocat en entreprise en dernière minute, en affirmant que
tout le monde est d’accord… Mais tu vas finir par la fermer, ta grande gueule
de fieffée menteuse, et regrimper fissa dans le cocotier de l’oubli politique ?!
Les cons, ça ose tout… Et
surtout la remarque déplacée, le tacle mal à propos… Laurent Fabius, grand
habitué des déclarations sordides, en met plein la gueule à Manu Macaron en
rappelant, à la radio, l’air de rien, qu’à son âge, il était Premier Ministre…
Et il est fier de rappeler qu’il a été un des grands lèches-cul mitterrandolâtres
qui a gardé la langue râpeuse des années…
Les cons ça ose tout… Et
Flamby ne pouvait se priver de nous faire des déclarations grandiloquentes lors
de l’hommage national aux victimes du méchoui géant de Puisseguin… Il a promis
la vérité aux familles des victimes… Tu parles que ça va leur faire une belle
jambe !
Les cons, ça ose tout… Comme
en témoigne triomphalement Jean Roucas qui regrette son engagement au FN en
parlant d’une erreur déontologique… C’est confirmé, Roucas, qui déjà n’était
pas marrant du temps du Bébête Show avec ses lamentables imitations, ne s’est
pas amélioré avec le temps…
Les cons ça ose tout… Et
dans la catégorie, on ne pouvait laisser de côté Marifolle Touteraide, qui juge
les touchers vaginaux et rectaux sans consentement à des fins pédagogiques "inacceptables"…
Oh la vilaine frustrée… Tout ça parce qu’on lui a jamais gâté la fendasse quand
elle était hospitalisée… Ou alors, c’est que Monsieur s’y est pris comme un
manche…
Comment faire alors pour
éviter tous ces cons, pour se vider la tête sans avoir à mener une conversation
avec Mireille Mathieu ? Je pourrais vous conseiller de visionner « La
Grande Vallée » ce feuilleton américain qui débarque sur les écrans de la
deuxième chaîne de l’ORTF le 27 octobre 1968 et qui relate la saga de la
famille Barkley, à Stockton en Californie
à la fin du XIXe siècle, avec comme pièce maîtresse
Victoria Barkley, veuve énergique, dirige un ranch avec l'aide de ses trois
fils, de sa fille et du fils illégitime, métis, de son époux. Aux côtés de
Barbara Stanwyck, légende hollywoodienne, deux jeunes acteurs qui feront leurs
preuves, Lee Majors et Linda Evans, mais heureusement n’oseront pas tout…
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