jeudi 15 octobre 2015

Brèves du 15 Octobre 2015

« Mi sento una farfalla
« Che sui fiori non vola più
« Che non vola più
« Che non vola più
« Mi son bruciata al fuoco
« Del tuo grande amore
« Che s'è spento già
« Ma che freddo fa
« Ma che freddo fa… »

A n’en point douter, ce furent les paroles que bien des français se sont in petto répété ce matin, en mettant leur petit bout de nez mutin, aviné ou constellé de points noirs, dehors…. Ces paroles de Franco Migliacci qui mises en musique furent interprétées au Festival de San Remo 1969 par une jeune donzelle de seize ans à peine, Nada, je me les suis violemment répétées ce matin, alors qu’émergeant péniblement de la terrine de pâté géante qu’était devenue ma couche légitime, j’ouvrais volets et fenêtre pour faire pénétrer l’air frais de cette chantante matinée d’octobre…

Ouais, en fait, il faisait encore nuit quand je me suis levé, et question chantante matinée, j’ai bien vite refermé la fenêtre à cause du vent glacial qui soufflait…

« Ma che freddo fa »… Mais qu’est-ce qu’il fait froid !

En bon français, je ne pouvais pas ne pas râler sur la spectaculaire chute des températures, qui s’apparentent presque aux sondages de popularité de l’exécutif, qui va se poursuivre dans les jours à venir…

Les gelées sont à nos portes… Moi, elle sont dans mes placards, mais après, chacun range ses affaires comme il l’entend…

Alors que les deux péronnelles périmées de la météo sur la première chaîne glapissaient à s’en paumer le dentier sur le plateau il y a encore pas longtemps que le réchauffement climatique nous offrait une arrière-saison hyper agréable, et c’était tout juste si l’on n’était pas cordialement invité à ressortir le moulebite du placard pour aller faire bronzette sur la plage ; elles couinent désormais comme des vielles charnières de porte mal huilées qu’on n’a rarement eu aussi froid en octobre…

Et on fait quoi pour célébrer la chose ? On ouvre la porte du frigo pour se réchauffer, on fait une siesta dans le congélateur pour éviter les bouffées de chaleurs nocturnes et rendre hommage à Madame Courjault ?

Bah, il faut bien cause de quèkchose… Et je préfère autant qu’on s’épanche sur la météo et sur les températures caillantes qui vous obligent, messieurs, de ressortir la fourchette à escargot quand il s’agit de faire son petit pissou tranquilou dehors…

Non, parce que si c’est pour me ressortir les sempiternels lieux battus qu’a dégueulé la Tata des tatas ce matin sur Inter face à un Patrick Cohen qui a miraculeusement réussi a en placer une ou deux parmi la logorrhée inextinguible de la Garde d’Esso, qui pour le coup, nous a vraiment pris pour des sots…

Comme elle n’avait strictement rien à dire, si ce n’est de se sentir méchamment le postérieur entre deux chaises, Madame la Sinistre nous a servi l’habituel dégueulis de balivernes qui tapent à l’oreille mais qui sont parfaitement creuses, qui gagnent du temps, et comme dans tout bon porno qui se respecte, quand on n’a rien à dire, on le répète, la Tiatiane nous a quasiment tout fait en double !

Mais son coup d’éclat qui m’a fait hurler dans la voiture comme quand vous vous la coincer dans une porte rabattue à la volée, c’est qu’elle a osé affirmer sans rire qu’elle avait augmenté le taux de l’unité de valeur pour l’aide judiciaire… Ce taux est identique depuis des années, connasse !

Les connasses, ce n’est pas ce qui manquait aujourd’hui dans les futilités de l’actualité grelottante…

La plus belle, la plus intégrale, la plus brute de décoffrage, la plus « garantie sans matière grise », c’est la tête pas pensante de la CGT… On croyait que ce modèle n’existait plus, ou alors en laboratoire, pour des expérimentations sur les civilisations reculées, depuis la mort de Krazucki… Avec sa terrine de smicard lillois aviné, sa moustache tombante à la José Bové à peu près aussi propre qu’un paillasson à l’entrée d’un immeuble de vingt-six étages, Philippe Martinez se croit fin de jouer la politique de la chaise vide lors de la prochaine Conférence sociale organisée par Pépère…

C’est parce que ces andouilles de syndicalistes bornées boycotteront les palabres stériles que les choses avanceront ? Tu parles Charles ! Cela démontre juste encore une fois la largeur d’esprit panoramique de la CGT, mais au moins, ça coutera moins cher, parce qu’avec eux, CGT l’argent par les fenêtres…

Moins intégrale, parce que c’est bien connu que chez les artistes Eurovision, à l’instar des crevettes, c’est souvent plus rempli au niveau de la queue que de la tête ; Eric Saade, suédois de 2011 qui s’est cru finaud de proposer aux éliminatoires suisses pour le Concours 2016 un décalque de « Manboy », le titre qu’il défendait en sélection suédoise en 2010… Et même pas certain qu’il soit rembourré du slip, lui…

Pour le vérifier, il suffit juste de poser nu, comme viennent de le faire Eric Cantona et sa femme, en une du magazine Elle… Et vu la mine réjouie de Rachida Barkni, Ricou n’a pas été émotionné par les objectifs…

Connasses en bref aussi avec les dirigeants de France Télévisions qui mettent à pied Philippe Verdier, la Miss Météo de la Deux, parce qu’il a publié un bouquin climatosceptique… Ah, elle est belle, la liberté d’expression… Mais où est Charlie ?

Dans le genre vieille poule qui ne parvient pas à dételer, Chantal Goya se pose là… A 73 balais, elle nous refait une scène, en enfilant à nouveau le costume de Marie-Rose pour ses spectacles mythiques « La forêt magique » et « le Soulier qui vole »… Ça va pas faire très frais, l’ensemble…

Très frais, par contre, cette nouvelle qui nous vient d’Afriquie du Sud, où le bondissant Blade Gunner, le zébulon sur lamelles de ferraille qui tire tout ce qui bouge et s’imagine mettre du plomb dans la cervelle de sa blonde en la farcissant à balles réelles, sera libéré sous conditions, et assigné à résidence… Mais il faudra interdire à Oscar Pistorius, le mec monté sur suspension hydropneumatique comme les anciennes DS Citroën, d’aller tirer un coup aux toilettes…

Elle, ce n’était pas en tirant un coup qu’elle avait tenté de mettre fin à ses jours un mois après le suicide de son amant, Luigi Tenco, suite à l’échec de leur chanson au Festival de San Remo. Dalida tenta de mettre fin à ses jours à l'hôtel Prince de Galles à Paris, par overdose de barbituriques. Retrouvée inanimée, elle ne put remonter sur scène que le 15 octobre 1967 pour un Olympia mémorable, après 5 jours dans le coma et des mois de convalescence. L’histoire ne dit pas s’il faisait froid ce soir-là… 

 

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