« Mi sento una farfalla
« Che sui fiori non
vola più
« Che non vola più
« Che non vola più
« Mi son bruciata al
fuoco
« Del tuo grande amore
« Che s'è spento già
« Ma che freddo fa
« Ma che freddo fa… »
A n’en point douter, ce
furent les paroles que bien des français se sont in petto répété ce matin, en
mettant leur petit bout de nez mutin, aviné ou constellé de points noirs,
dehors…. Ces paroles de Franco Migliacci qui mises en musique furent
interprétées au Festival de San Remo 1969 par une jeune donzelle de seize ans à
peine, Nada, je me les suis violemment répétées ce matin, alors qu’émergeant
péniblement de la terrine de pâté géante qu’était devenue ma couche légitime, j’ouvrais
volets et fenêtre pour faire pénétrer l’air frais de cette chantante matinée d’octobre…
Ouais, en fait, il faisait
encore nuit quand je me suis levé, et question chantante matinée, j’ai bien
vite refermé la fenêtre à cause du vent glacial qui soufflait…
« Ma che freddo fa »…
Mais qu’est-ce qu’il fait froid !
En bon français, je ne
pouvais pas ne pas râler sur la spectaculaire chute des températures, qui s’apparentent
presque aux sondages de popularité de l’exécutif, qui va se poursuivre dans les
jours à venir…
Les gelées sont à nos portes…
Moi, elle sont dans mes placards, mais après, chacun range ses affaires comme
il l’entend…
Alors que les deux péronnelles
périmées de la météo sur la première chaîne glapissaient à s’en paumer le
dentier sur le plateau il y a encore pas longtemps que le réchauffement
climatique nous offrait une arrière-saison hyper agréable, et c’était tout
juste si l’on n’était pas cordialement invité à ressortir le moulebite du
placard pour aller faire bronzette sur la plage ; elles couinent désormais
comme des vielles charnières de porte mal huilées qu’on n’a rarement eu aussi
froid en octobre…
Et on fait quoi pour
célébrer la chose ? On ouvre la porte du frigo pour se réchauffer, on fait
une siesta dans le congélateur pour éviter les bouffées de chaleurs nocturnes
et rendre hommage à Madame Courjault ?
Bah, il faut bien cause de
quèkchose… Et je préfère autant qu’on s’épanche sur la météo et sur les
températures caillantes qui vous obligent, messieurs, de ressortir la
fourchette à escargot quand il s’agit de faire son petit pissou tranquilou
dehors…
Non, parce que si c’est pour
me ressortir les sempiternels lieux battus qu’a dégueulé la Tata des tatas ce
matin sur Inter face à un Patrick Cohen qui a miraculeusement réussi a en
placer une ou deux parmi la logorrhée inextinguible de la Garde d’Esso, qui
pour le coup, nous a vraiment pris pour des sots…
Comme elle n’avait
strictement rien à dire, si ce n’est de se sentir méchamment le postérieur
entre deux chaises, Madame la Sinistre nous a servi l’habituel dégueulis de
balivernes qui tapent à l’oreille mais qui sont parfaitement creuses, qui
gagnent du temps, et comme dans tout bon porno qui se respecte, quand on n’a
rien à dire, on le répète, la Tiatiane nous a quasiment tout fait en double !
Mais son coup d’éclat qui m’a
fait hurler dans la voiture comme quand vous vous la coincer dans une porte
rabattue à la volée, c’est qu’elle a osé affirmer sans rire qu’elle avait
augmenté le taux de l’unité de valeur pour l’aide judiciaire… Ce taux est
identique depuis des années, connasse !
Les connasses, ce n’est pas
ce qui manquait aujourd’hui dans les futilités de l’actualité grelottante…
La plus belle, la plus
intégrale, la plus brute de décoffrage, la plus « garantie sans matière
grise », c’est la tête pas pensante de la CGT… On croyait que ce modèle n’existait
plus, ou alors en laboratoire, pour des expérimentations sur les civilisations
reculées, depuis la mort de Krazucki… Avec sa terrine de smicard lillois aviné,
sa moustache tombante à la José Bové à peu près aussi propre qu’un paillasson à
l’entrée d’un immeuble de vingt-six étages, Philippe Martinez se croit fin de
jouer la politique de la chaise vide lors de la prochaine Conférence sociale
organisée par Pépère…
C’est parce que ces
andouilles de syndicalistes bornées boycotteront les palabres stériles que les
choses avanceront ? Tu parles Charles ! Cela démontre juste encore
une fois la largeur d’esprit panoramique de la CGT, mais au moins, ça coutera
moins cher, parce qu’avec eux, CGT l’argent par les fenêtres…
Moins intégrale, parce que c’est
bien connu que chez les artistes Eurovision, à l’instar des crevettes, c’est
souvent plus rempli au niveau de la queue que de la tête ; Eric Saade,
suédois de 2011 qui s’est cru finaud de proposer aux éliminatoires suisses pour
le Concours 2016 un décalque de « Manboy », le titre qu’il défendait
en sélection suédoise en 2010… Et même pas certain qu’il soit rembourré du
slip, lui…
Pour le vérifier, il suffit
juste de poser nu, comme viennent de le faire Eric Cantona et sa femme, en une du
magazine Elle… Et vu la mine réjouie de Rachida Barkni, Ricou n’a pas été
émotionné par les objectifs…
Connasses en bref aussi avec
les dirigeants de France Télévisions qui mettent à pied Philippe Verdier, la
Miss Météo de la Deux, parce qu’il a publié un bouquin climatosceptique… Ah,
elle est belle, la liberté d’expression… Mais où est Charlie ?
Dans le genre vieille poule
qui ne parvient pas à dételer, Chantal Goya se pose là… A 73 balais, elle nous
refait une scène, en enfilant à nouveau le costume de Marie-Rose pour ses
spectacles mythiques « La forêt magique » et « le Soulier qui
vole »… Ça va pas faire très frais, l’ensemble…
Très frais, par contre,
cette nouvelle qui nous vient d’Afriquie du Sud, où le bondissant Blade Gunner,
le zébulon sur lamelles de ferraille qui tire tout ce qui bouge et s’imagine
mettre du plomb dans la cervelle de sa blonde en la farcissant à balles réelles,
sera libéré sous conditions, et assigné à résidence… Mais il faudra interdire à
Oscar Pistorius, le mec monté sur suspension hydropneumatique comme les
anciennes DS Citroën, d’aller tirer un coup aux toilettes…
Elle, ce n’était pas en
tirant un coup qu’elle avait tenté de mettre fin à ses jours un mois après le
suicide de son amant, Luigi Tenco, suite à l’échec de leur chanson au Festival
de San Remo. Dalida tenta de mettre fin à ses jours à l'hôtel Prince de Galles
à Paris, par overdose de barbituriques. Retrouvée inanimée, elle ne put
remonter sur scène que le 15 octobre 1967 pour un Olympia mémorable, après 5
jours dans le coma et des mois de convalescence. L’histoire ne dit pas s’il
faisait froid ce soir-là…
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