Et vous, que comptez-vous
faire ce week-end ?
J’espère que la question ne
vous déstabilise pas trop… En ce vendredi glacial où l’on se demande si l’on ne
devrait pas ouvrir tout grands le frigo et le congélo pour tenter de rétablir
un peu de chaleur dans l’appart, cette interrogation abrupte, et quelque peu
inquisitrice de votre intimité la plus profonde (n’allez pas vous imaginer des
choses non plus en vous mettant en pose « gynécologique » ou examen
proctologique) surprendra certainement mes amis fonctionnaires…
Penser au week-end le
vendredi ? Mais vous nous prenez pour qui ? C’est dès le lundi après-midi
qu’on planifie le ouikènde… On évite le matin, parce qu’il faut bien se gratter
les couilles, fumer une clope à la machine à café pendant une heure et
expliquer par le menu le programme du week-end écoulé, avec la visite
casse-pompes de la belle-mère pot de glu, les enfants turbulents qui font
tomber le vase Ming authentique acheté la semaine précédente à un bradeur en
antiquités véritablement fausses en jouant à chat-bite, et la mêêêêêêrveilleuse
sortie du samedi soir où votre cher et tendre a dégueulassé le tapis du salon
en vomissant ses dix pintes de bière en rentrant à trois plombes du mat, bourré
à la Guinness comme un déménageur est-allemand, et la casquette de plomb que
vous vous êtes payée le dimanche après avoir fumé trois joint de népalais et
englouti deux Vittel-fraise (faut savoir parfois rester raisonnable…).
Mais pour le reste du commun
des mortels, on essaie d’imaginer ce que ces deux jours de relâche pourront être…
Si la météo est des nôtres, bien entendu… Les vendredis merveilleux de soleil
qui précèdent des samedis merdeux, on a eu notre compte, merci bien !
Si vous souhaitez vous
culturer l’ego et ne pas vous abêtir davantage devant les débilités télévisées
qui se limitent à des connasses en short qui vont se rentrer dans le lard, des
morues en bikini débitant des conneries monstrueuses d’ânerie à bouffer de la
bite par paquets de douze à longueur de téléréalité, choisissez donc de visiter
le Musée de l’Homme à l’occasion de sa réouverture…
Après six ans de travaux, un
peu moins que la séance quotidienne de maquillage de Catherine Deneuve, le
Musée revient tout pimpant avec de nouvelles merveilles à découvrir… Et pour peut-être
réfléchir au fait que finalement, même si la couleur de peau passe de l’ébène
au blanc Frigidaire ; le poil, de filasse à crépu façon moquette de crin ;
la bouche, de petite amande à grosses babines ; et le service trois pièces,
de dinette d’enfant à ménagère 48 pièces avec légumier assorti… Eh bien une
fois déhoussés de nos chairs, nos os sont tous les mêmes…
Mais, me direz-vous, que
fera-t-on des morceaux de viande une fois désolidarisés de nos os ? On
peut toujours demander à Spanghero s’il fait toujours des lasagnes pur boeuf au
cheval… Et comme dirait Guy-Louis, s’ils font des conserves, c’est tout
bénéfice…
Puisque l’on parle de l’homme,
et de ses attributs et divers appendices impair et médian, comment ne
pourrait-on pas parler de DSK, la quéquette pensante du PS et du FMI
(Fourre-Moi immédiatement) ? La société d’investissement de la bite sur
pattes de gauche est visée par une enquête pour escroquerie et abus de biens
sociaux… Et encore un cadavre dans le placard… Paraphrasant cette célèbre
accroche pour du cacao instantané : DSK, c’est exquis !
Exquis n’est sans doute pas
précisément le mot, et je doute que vous souhaitiez passer votre samedi et
votre dimanche à la découverte des abattoirs d’Alès, dans le Gard… Suite à une
vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, et vite devenue virale, les
groupies de la Fondation Bardot hurlent à la mort en s’étranglant sur les
conditions d’abattage des bêtes, en faisant presque passer les camps d’extermination
nazis pour des Club Med hyper accueillants…
Sans aller jusqu’à cautionner
des pratiques peu respectueuses de l’hygiène avec des risques de contamination
par des microbes divers et variés, il faudrait quand même que les excités du
droit des bêtes mettent le bémol et jouent un ton en dessous…
Dévorer votre bifteck-frites
trihebdomadaire ne vous dérangeait guère lorsque vous n’aviez aucune idée de ce
qui se passait dans les abattoirs, pratiques vraisemblablement ancestrales…
Qu’on décapite des
manifestants à peine majeurs, qu’on pende des tarlouzes qui ont juste eu le
tort de trop aimer les merguez, qu’on lapide des femmes simplement à cause de
leur état, ça ne vous affole même pas le cortex… Par contre, l’ignoble sort des
cochons, ça, ça vous révulse la prunelle… Sombres idiots, vous ne méritiez même
pas Hollande…
D’autres, dans le même
registre de bêtise crasse et d’inculture bouffie, ne méritent même pas les sept
dizaines de pucelles en chaleur qui leur sont promises une fois l’arme passée
définitivement à gauche… Témoin ce
tunisien déséquilibré qui blesse avec un couteau un fidèle au sein d’une
mosquée parisienne… Si les arabes se mettent à se zigouiller entre eux, que
va-t-il rester à Poutine et à Flamby pour dézinguer du bougnoule en Syrie ?
Faute de dézinguer les
djihadistes à la cuillère à œuf, notre Président Normal pourra toujours se
réconforter en regardant les socialos se dézinguer sur la question fondamentale
du référendum sur l’union de la gauche, que Cambadélis, surnommé la friteuse
tant il est adipeux et graisseux, vaut organiser à sa gloire. Bizarre, mais on
se doute déjà du résultat…
Je ne le connais pas perso,
vous ne le connaissez pas perso non plus, mais la nouvelle nous a fait du bien
à tous… Spencer Stone, le yankee du Thalys qui s’était fait poinçonner chez lui
(en tout bien tout honneur, hein !), est sorti de l’hôpital… Ben, ça nous
fait plaisir, c’est con, hein !
Pas con, au final, et pour
terminer sur une note fraîche, délicate, distinguée, ce jeune cambrioleur de 25
ans qui, pendant la commission de son méfait à Orléans a violé une femme de… 90
ans à qui il a imposé une fellation… Messieurs, mes frères, vous le savez
combien il est désagréable, et redoutable, de se faire peler le jonc avec des
marques de quenottes… C’est tellement mieux sans les dents…
Tellement mieux sans les
dents… Tellement mieux avant… C’est quasiment la même chose quand vous le dites
sans le dentier… En tous cas, c’était mieux avant, quand la télévision nous
diffusait des feuilletons optimistes, frais, sympas et pas prise de tête… Comme
celui que la RTF, alors chaîne unique de télévision française, diffuse à
compter du 16 octobre 1961 : « Le temps des copains », cent
treize épisodes de treize minutes narrant sur le mode optimiste l’amitié entre
trois étudiants de province et de milieux différents montés à Paris, et
constituant un témoignage sur le quotidien parisien des jeunes gens, avec la
présence notable dans le rôle de Lucien Gonfaron, de l’ineffable Henri Tisot,
imitateur officiel, et talentueux, du Général de Gaulle… Si vous ne saviez pas
qui faire ce week-end…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire