« Moi, je veux mourir
sur scène, devant les projecteurs
« Oui je veux mourir
sur scène,
« Le cœur ouvert tout
en couleur
« Mourir sans la
moindre peine
« D'une mort bien
orchestrée
« Moi je veux mourir
sur scène,
« C'est là que je suis
née »
A tous les sceptiques, pisses-froid
et autres aigris de la critique qui ne voyaient en la grand-mère du Sphinx qu’une
momie même pas apte à se faire tripoter la bandelette dans une rame mal famée
du RER B un soir de brouillard londonien et tout juste bonne à roucouler des âneries
doucereuses et des inepties twistesques à en décoller le papier-peint de la
salle à manger ; j’oppose un démenti formel.
Non, le plus beau regard concave
de France, à égalité avec celui de Joe Dassin et de Clarence (de la série
télévisée Daktari), avait en elle du Jean-Baptiste Poquelin…
Non pas qu’elle se soit
faite tambouriner comme une souillon sur un coin de table à la fin d’un banquet
par trop arrosé par le créateur du Tartuffe, on pourrait c’est vrai penser que
vu son âge, cela aurait pu se produire, non ! Mais Mademoiselle Bambino a
pu parfois chanter des textes qui se rapprochaient de Molière… Qui s’en
rapprochaient, uniquement, parce que quand vous écoutez « Viva la pappa »
ou « Itsi bitsi petit bikini », on se dirige quand même à grands pas
vers le néant le plus total qui peuple si densément les texte de Didier
Barbeliien…
Dalida, notre Molière
moderne, qui à l’instar du célèbre piscénois voulait rendre son dernier souffle
sur les planches, avant d’être mise entre quatre d’entre-elles… Mourir en
scène, sous les sunlights et les caméras… Clamser selon un cérémonial réglé
comme du papier à musique… Rendre son âme à Dieu selon les us et coutumes
modernes…
Car de nos jours, on n’expire
plus dans son coin, tout bêtement, ce serait vraiment manquer de la plus
élémentaire décence…. Aujourd’hui, on se fait zigouiller au vu et au su de tous…
On inaugure son sourire berbère devant les caméras…On eurovisionne son seppuku
au soleil couchant… On mondovisionne les décapitations perpétrés par les barbus
enturbanés de Daesh…
Et on vient s’étonner, un
reste de bave aux commissures des lèvres que c’est absolument scandaleux de
retrouver un français au nombre des bourreaux et des raccourcisseurs… Ben quoi ?
Quand on procure par Internet la porte ouverte vers ce genre de dérive
frappadingue, quand on laisse ses gosses virer casaque sans lever le petit
doigt, faut pas s’étonner…. D’un autre temps, on leur aurait mis une bonne
paire de claques, au besoin, un an en pension chez les Frères et hop, on aurait
réglé le problème… Mais nâââân, faut laisser ces bambins libres, autonomes,
faut les laisser faire ce que bon leur semble…
Certes, l’exemple qui leur
est procuré par leurs ainés n’est que bien peu souvent reluisant… Regardez
Serge Dassault… D’apparence, ce pépère sénateur devrait plutôt inspirer la
confiance et le respect… Sauf que Pépère se sucrait grassement et aurait pu récupérer
jusqu’à 53 millions d’euros en liquide… Impossible de tout éponger, cela devait
ressembler à une inondtion incessante de billets… Des rivières de pépettes, des
rigoles de flouze, des cataractes de blé, des gouttières de biftons…
Ces valoches de pognons, ces
malettes de pesos, ce n’est pas nous, pauvres petits auxiliaires de Justice,
qui les connaissons habituellement… Les clients vont même jusqu’à inventer les
stratagèmes les plus délirants pour éviter de régler les honoraires… Comme ce
marseillais qui n’a rien trouvé de mieux que de régler son conseil avec des
pizzas… Réclamant un peu plus de 4.000,00 € d’honoraires, la robe noire n’a pas
fini de bouffer de la margarita et de la trois-fromages…
Puisqu’on parle de fromages,
parlons incontinent de notre Tout Mou national, Mister Flotte Mec, qui décide
de s’internationaliser dès que ça ne va pas pour lui (autant dire qu’il passe
tout son temps hors de nos frontières…), et qui cette fois a décidé d’aller
faire pleuvoir en Australie… Ah ça a dû leur faire bizarre, à Sydney, de voir
débarquer le benêt avec sa tronche d’émeu trisomique sortant de la poche d’un
kangourou…
De la trisomie au triangle,
il fallait oser, eh bien, j’ose, et c’est même à cela qu’on me reconnait, rappelez-vous
ce que disait Audiard… Je n’irai pas jusq’uà dire que ce sont des trisomiques
qui ont imaginé cette hideuse tour Triangle dont Madame le Maire de Paris (non,
non, pas Delanoë, l’autre…) veut gratifier la capitale… Et dont le Conseil de
Paris lui a clairement signifié qu’elle pouvait se la rouler en cône et s’asseoir
violemment dessus…
Au moins sera-t-elle ouverte
à d’autres horizons, d’autres possibles, d’autres visions du monde… Sans que
cela vous retourne, ou vous fasse un deuxième trou quelque part, il vous faudra
être forts et braves… Nadine Morano ne tweete pas que des conneries ineptes à
bouffer de la bite par paquets de douze avec une salade de saison… Réagissant à
la proposition de Sarko d’abrogation de la loi sur le mariage casse-cul et
broute-minou, Didine lui répond que les français attendent d’autres priorités
que la réécriture de la Loi Taubira… C’est qu’elle en deviendrait presque
sympathique, la poissonnière…
Pour autant, je n’éprouverai
qu’un sentiment de sympathie et un élan d’empathie des plus mesurés face à l’annonce
du mariage de Charles Manson, le siphoné qui a zigouillé Sharon Tate en 1969, 80
ans aux pruneaux cuits nouveaux, avec une « adepte de sa philosophie »
âgée de 26 ans… Quand on vous dit que les américaines sont givrées…
Ce qui peut-être confirmera
la question existentielle que se pose Var-Matin : La téléréalité rend-elle
fou ? Et de mettre pour illustrer le propos des photos de la téléphoniste
à nichons et de Loana, qui doit en être à 35 kilos en plus et autant de
tentatives de suicide… En tous cas, elle ne rend pas con… Les spectateurs et
acteurs le sont déjà pour regarder des bêtises pareilles…
En tous cas, les Beach Boys
nous révèlent le 18 novembre 1966 qu’ils font de la musique avec un
vibromasseur qui leur procure de bonnes vibrations, des « Good vibrations »…
Et le 18 novembre 1959, William
Wyler propose aux spectateurs médusés « Ben-Hur », un péplum
épique dont l'action se situe au Ier siècle, et qui restera comme un
monument de l'histoire du cinéma par l'ampleur de sa mise en scène et des
séquences à très grand spectacle comme la bataille navale, la course de chars,
et la crucifixion du Christ. Il demeure également l'un des films les
plus primés avec onze Oscars.
Et là, il n’arrêta pas son char, Ben-Hur…

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