lundi 10 novembre 2014

Brèves du 10 novembre 2014

« Il y a des jours et des lunes »…

Sans vouloir poéter plus haut que mon luth, et tenter dans une tentative aussi désespérée que navrante (un peu comme lorsqu’on balance une pointure à l’eurovision avec une sous-merde dont même Zaz ne voudrait pas) de vous faire prendre des vessies pour des lanternes (parce qu’à ce compte-là, on se brûle), je voudrais pas non plus vous paraître louche… voire Lelouch, puisque c’est lui le réalisateur du film qui sert d’accroche… Et non pas la louche… La louche, c’est généralement ce que l’on serre… Ce qui fait sens puisque Dalida avait un frère presse-bite…

Tiens, en parlant d’Orlando, vous avez certainement encore la rétine toue cabossée de l’avoir vu samedi dernier chez Ruquier, la moumoutte dans le sens du ventilo, la teinture « roux mordoré un peu dégueulasse parce que cette connasse de coloriste a encore foiré sa mixture », les talonnettes modèle Sarkozy au pattes et la moue boudeuse de la vieille folle qui refuse de dételer et qui n’en finit pas de trouver un prétexte pour refaire un tour de piste médiatique…

Là, la sœur de la plus célèbre momie égyptienne, à défaut de se faire tripoter la bandelette par Ruquier et Aymeric Caron, le nouvel emblème de L’Oréal version « tignasse abondante de bobo végétalien qui se croit spirituel à fusiller les invités », était venu faire sa coquette en présentant un best-of… Rappelons que le best-of est composé des meilleurs morceaux d’un artiste, généralement décédé ou en besoin de liquidités, auquel on ajoute pour que ce soit vendeur un tantinet, ses plus gros succès… Je vous mets au défi de trouver un titre qui siée à ces deux catégories pour la mère Orlando…

Il y a des jours et des lunes… Il y a des jours où vous vous dites que finalement, vous auriez franchement dû faire le pont et laisser l’intendance se démerder des basses besognes administratives… Se fader une matinée de cassocs avec l’haleine Gévéor dès 10 heures du matin, en terminer enfin à près de 12 heures 45 pour courir à la Cour d’Appel et se tartiner les humeurs d’un triumvirat de magistrats plus imbuvables qu’imbibés et en prime une interminable plaidoirie de confrères qui ont oublié depuis des lustres que la concision était la clé de la séduction judiciaire…

Il y a des jours où il est carrément bandant de savoir le lendemain férié avec grasse mat’ à la clé et glandouille, ménage et repassage à la clé…

Il y a des jours où vous vous rendez compte que la personne qui partage vos nuits et vos jours est un immonde salingue qui va s’essorer la nouille dans tous les trous du quartier… et où vous allez ressentir une jouissance quasi-orgasmique à uriner sur sa collection de picture-disc de Mylène Farmer ou ses TéL2-Magazine des années 60…

Il y a des jours, où vous vous rendîtes compte que l’impossible se réalisait en voyant, au final d’un Concours Eurovision le score du Royaume-Uni rester désespérément vierge, cet infâmant et historique « nul points » est à mettre au crédit de deux blondasses couinantes (dont on arriverait à discerner avec difficultés parmi les deux une vague frome masculine)…

Il y a aussi des jours où vous souhaiteriez vendre jusqu’à votre dernière chemise plutôt que d’affronter l’harassante nullité au ras des pâquerettes de l’actualité…

Dites, ça ne vous donne pas envie de vous réfugier au fin fond de votre couette, boules quiès dans les esgourdes, d’entendre sur tous les médias les incessants développements de ce que certains appellent déjà l’affaire d’état Fillon-Jouyet… Oh, je sais qu’on en reparlera forcément, puisque ce genre de élire médiatique fait bander les journalistes et mouiller les présentatrice façon priapique pendant un long, trop long moment…

De plusieurs choses, l’une : Soit Fillion, qui déjà en chope une demi-molle exploitable en pensant à 2017, est véritablement con et ne se rend pas compte qu’il se flingue le panard définitivement ; soit Sarko a tellement peur de sa faire vider aux primaires de l’UMP qu’il se débrouille par tous les moyens à faire place nette autour de lui ; soit c’est Pépère qui tente désespérément de dévier l’attention…

Quoi qu’il en soit, ces séances de poignardements à répétition servent les desseins vert-de-gris de Marine Le Pen, qui se transforme en femme fontaine à la vue de cette nouvelle version de la nuit des longs couteaux…

Toujours dans les longs couteaux, le placement en détention de Nabila, la téléphoniste qui aurait planté son compagnon et aurait lors de sa garde à vue changé plusieurs fois de version… Bah oui, forcément, quand on a une mémoire de poisson rouge… Son avocat confirme d’ailleurs ce que tout le monde savait : Nabila ne « comprend pas pourquoi on l’a placée en détention »… Mon cher confrère, de toutes façons, elle ne comprend pas…

Bon, il n’y a pas qu’elle qui soit neuronalement déficiente… Et ce serait faire bien peu de cas des électeurs de Pépère, des lecteurs de Marc Lévy, des spectateurs (dussé-je dire du spectateur, vu le succès de ses derniers opus) des BHL, des auditeurs de Christophe Maé, voire des téléspectateurs des Concons à Cancun…

Il en faut, cependant, pour pouvoir gober les fadaises que le Macaron de l’Economie nous raconte… Manu nous promet en effet de mettre « beaucoup de pression » sur les sociétés d’autoroute pour « faire baisser les tarifs là où c’est possible »… C'est-à-dire nulle part… On ne le saurait pas banquier, et donc roué aux coups de putes, enfants dans le dos et enculades sauvages sans vaseline, on pourrait presque le penser pur et innocent…

Innocence jusqu’aux draps, qui s’en souviennent, en ce 10 novembre 1967 où les Moody Blues publient « Nights in white satin », le slow qui tue que Patricia traduira en français sous le titre « Mes rêves de satin »… Cauchemardesque traduction…

Et le 10 novembre 1959, suite au succès des premières émissions hebdomadaires chaque jeudi sur Europe n° 1, l'émission "Salut Les Copains" devient quotidienne , avec une diffusion du lundi au vendredi entre 17 heures et 19 heures, avec l’animation de Daniel Filippachi… Et ce légendaire gimmick « S.L.C. Salut le Copains » qui résonnait dans tous les transistors de nos parents… C’était des jours où on ne passait pas la nuit à vouloir décrocher la lune…

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