vendredi 28 novembre 2014

Brèves du 28 novembre 2014

Le premier qui me traite inconsidérément de poule mouillée risque fort de se prendre une mandale tendance bourre-pif à la Fernand Naudin qui risque de lui déchausser le dentier, et des imprécations fort peu civiles destinées à aller pratiquer avec ses coreligionnaires des pratiques en vogue à Athènes, au Cap d’Agde et dans les salons de coiffure du Marais, qui permettent très rapidement de s’asseoir sur un petit suisse sans l’écraser…

Poule mouillée ? Namého, eussiez-vous proféré insidieusement « poulet mouillé », mon ire courroucée eût été moindre et je vous aurais épargné d’aller vous faire dilater la rondelle par un pripapique surdimensioné… Avec les quantités de flotte que je me suis reçu sur le paletot ce matin, j’aurais pu me faire de la soupe pour une quinzaine non-stop…

Evidemment, il se trouvera toujours de beaux esprits pour me dire que j’aurais mieux fait de ne pas m’aventurer sous le courroux céleste, ou que je devais me munir d’un parapluie, nonobstant mon risque zéro question brushing…

Croyez-vous vraiment que je me serais désolidarisé de ma couette en ce matin d’apocalypse météorologique si je n’avais rien eu à faire dehors ? Surtout avec l’insomnie que m’a causé ce putain d’orage à deux heures du matin… Imaginez-vous un instant que je me sois risqué sans mon pébroque sous la pluie battante ?

Bref, pour résumer la chose, sans vouloir paraitre sec (ce que je n’étais plus bien que contrairement à ces dames, je ne mouillasse point), je me trouvais dehors au moment d’apogée de l’orage, et je me suis trouvé trempé comme une culotte zahiesque à la vue de la merguez ribérienne…

Pratique, quand vous avez le jeans collé aux cuisses, les chaussettes qui marinent dans les godasses et que votre crâne en peau de fesses ruisselle comme une boule de glace placée dans un hammam… Et qu’il n’est que onze heures du matin et que vous n’avez pas prévu de revenir chez vous avant le soir…

Ah, tout de même, comme dirait M'âme Jeanssen, si c’est pas malheureux de voir c’qu’on entend et d’entendre c’qu’on voit ! Et je précise aux sodomisateurs de diptères, ressasseurs de banalités météorologiques et autres bécasses patentées que je mordrai au sang celui ou celle qui me servira la moindre approximation sur le changement climatique…

On est à deux jours de décembre, on se prend des décalitres de flotte sur la poire et il fait quasiment vingt degrés… Pas la peine de me seriner qu’il n’y a plus de saisons… Va plus y avoir de poudre de riz sur ta vilaine face de mémère à clebs ménopausée tellement je vais te claquer la gueule si tu continues…

Du laquage de beignet, il y en a pas mal à l’ANPE, enfin, au Pôle Emploi selon la nouvelle dénomination du ramassis de feignasses à cheveux gras et glandeurs professionnels, où il aurait été dénombré pas moins de 89 millions d’euros de fraude sur neuf mois… Je sais que le chômage est une fatalité qui peut nous toucher toutes et tous un jour ou l’autre, mais j’ai comme dans l’idée que certains abusent, non ?

Abus également dans le domaine des intempéries… Je ne sais pas qui a l’idée géniale d’ouvrir les vannes célestes aussi généreusement, mais faudrait voir à diminuer le débit… Et je parie qu’il se trouvera encore des pétasses météorologiques tendances Dhéliat ou Souami pour venir vous assurer avec le sérieux d’un Pompidou annonçant la mort du Général que nous manquons d’eau…

Manque d’eau, mais pas de manque de culot chez notre Pape pop, qui après avoir rendu visite aux saucisses de Strasbourg, s’en va prêcher les tinettes à la turque d’Istanbul… C’est chié, quand même comme posture… En plus, avec ses grandes jupes blanches, si jamais il lui prend l’envie de tester les chiottes du kebab du coin, il va en ressortir moucheté marron et trempé jusqu’aux hanches… Rappelez-vous la puissance des chasses d’eau…

Laissons couler encore un instant la flotte pour se plonger avec les délices d’un naturiste qui exécute un saut de l’ange dans une piscine à 3 degrés, avec la dernière déclaration fracassante du Pétillant. Jamais avare d’une platitude qui en mettra plein la vue au pékin moyen, surfant sur la vague boueuse des inondations, Manu, son rictus de grand brûlé à vif qui rôtit sous une lampe à souder et sa voix de gros fumeur de Gitanes sans filtre, a annoncé, sans rire, que le climat serait « grande cause nationale » en 2015… Si le gouvernement lui réserve le même traitement que le chômage, on n’a pas fini de tremper dans la gadoue…

Gadoue toujours, avec la décision du Tribunal de Commerce dans l’affaire à rebondissements de la SNCM : redressement judiciaire avec période d’observation jusqu’en mai prochain. Combien vous pariez qu’il n’y aura plus une seule grève jusqu’à cette date butoir, et que le bordel cégétiste reprendra après… Ah ça, ils se seront appliqués à la couler, l’entreprise…

Mais tant que le Roi n’est pas mort, le Roi ne coule pas… Et Pelé, hospitalisé depuis lundi dernier pour une infection urinaire, va mieux. Le Roi Pelé, 74 ans, aux arrêts de jeu supplémentaires, ne pouvait pas décemment annoncer qu’il avait chopé la chtouille en récurant le four à cake d’un travelo brésilien…

Allez, si le bruit incessant de la pluie vous permet d’écouter de la musique, pourqoi ne passeriez-vous pas un bon vieil album de chansons des années soixante ? Rappelez-vous cette chanson que Frank Alamo avait adapté sous le titre « Le chef de la bande »… Eh bien, les créatrices en furent les Shangri-Las qui publièrent le 28 novembre 1964 « The leader of the pack ».

Et le 28 novembre 1956, Roger Vadim, se prend pour Dieu et crée B.B. … Avec la sortie du film « Et Dieu… créa la femme », le jeune réalisateur propulse Brigitte Bardot, Christian Marquand et Jean-Louis Trintignant au rang de stars internationales. Le scénario est banal, une jeune orpheline allumeuse enflamme tout les slips de Saint-Tropez et trois bonshommes se disputent son amour, mais l’explosion sur pellicule de la sensualité de la pulpeuse Bardot déchaîne une hystérie médiatique qui fait voler en éclats le mariage Vadim-Bardot, submergé par les torrents de réactions positives ou haineuses…

Des torrents… Tiens, encore de la flotte… Comme s’il en pleuvait !

jeudi 27 novembre 2014

Brèves du 27 novembre 2014

« Les conneries, c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer »…

On voudrait être iconoclaste qu’on pourrait perfidement susurrer que Michel Audiard ne s’est pas foulé la Remington portative en tapuscrivant cette réplique savoureuse d’un film tout aussi savoureux… Oui, on enfonce les portes largement ouvertes à deux battants, mais finalement, qu’importe, puisque nos pavillons d’esgourdes en frémissent de plaisir en entendant ces gouleyantes réparties issues du film « Le cave se rebiffe »…

Attention ! Que l’on soit bien d’accord, je n’ai à aucun moment parlé de double biffle dans la cave, hein ! Que les assoiffé(e)s de cette gifle sur la joue avec la bite de son partenaire rengainent leur minou ou leur stylo à jus dans leurs sous-vêtements, je n’ai parlé que du cave qui se rebiffe… Le lourdaud se révolte, le gravos nous fait une colère saine, quoi…

Si les conneries, comme les impôts, se paient toujours, et généralement au prix fort, certaines personnes qui font les beaux jours des feuilles politiques, des magazines sportifs et des torche-culs sur papier glacé devraient douloureusement douiller une fois la facture présentée…

Entre les débiteurs de conneries au mètre cube et ceux qui persistent trop lourdement sur leurs aneries verbales ou scripturales, on a de quoi monter un musée de la bêtise humaine de douze salles et trois annexes, tant les impétrants se bousculent au portillon…

A tout seigneur, tout honneur… Frank Ribéry, le Francis Bacon revisité par Picasso et Dali sous acide du foutebale français, ne manque que rarement une occasion d’ouvrir son claquemerde pour enfiler les idioties aussi facilement que Zahia… La dernière en date (idiotie, pas enfilage) concerne le Ballon d’Or qui, selon Frankie Belle Tige, ne voudrait plus rien dire… Oui, surtout parce qu’il n’a jamais réussi à l’obtenir…

L’obtiendra-t-il ? On peut plus que raisonnablement en douter, malgré le grand déballage de conneries en gros du Nain à talonnettes… Quasi certain de prendre une branlée lors de l’élection à la Présidence de l’UMP, Hervé Mariton (dont le nom évoque un bouillon de viande concentré du siècle dernier avec le slogan « Mariton est si bon que c’est l’éjaculation du marmiton ») appelle au vote utile en sa faveur… Le vote utile, c’est quand tout est perdu et que vous voulez emmerder le favori…

A mi-chemin entre la connerie et la vacherie déguisée, le directeur de Paris-Match reconnaît que Valoche Rottweiler aurait commis quelques maladresses en choisissant de raconter sa vie avec le Tout-Mou… Des maladresses qui te procurent des coucougnettes en or massif, je veux bien en faire tous les jours…

Je ne sais par contre pas si les couilles de Gourcuff sont en or, je ne fréquente pas assez assidument les douches des vestiaires de son club de foot et ne suis que très raisonnablement introduit dans le milieu, mais une chose est certaine : le reste du bonhomme est en carton. Après les adducteurs la semaine dernière, Yohan « chochotte » Gourcuff se plaint du dos afin d’échapper aux entraînements… La dépêche ne précise pas s’il s’agit ou non du bas du dos…

Baignons encore quelques instants dans le monde de nos connasses en short avec le passage en correctionnelle ce jeudi de Brandao suite à son coup de tête sur Motta… Mais rien n’est prévu suite à son coup de bite dans la motte à Motta…

Paiera-t-elle cher son impôt connerie ? La question est posée à Babeth de Rosières, la cuisinière au nom de cuisinière, qui accuse Mimie Mathy de racisme. Outrée de s’être fait passer à la casserole par Babeth, l’échantillon d’actrice se demande si « elle est folle ou quoi ».. .sous entendu, la négresse mal baisée qui a besoin de promo et qui crache sur mon immense talent…. Mimie, raciste ? Franchement, c’est petit… et ça fait ton sur ton…

Une fois le total fait, il faut payer l’addition, et allonger la monnaie… Et parfois même s’allonger… ou se faire allonger… Spécialité corse, où vous le savez, dans les restaurants, le coup de feu est bien souvent après la fermeture… C’est à Ajaccio qu’un homme de 45 ans s’est fait refroidir au bas de son immeuble… Ça commençait presque à manquer…

Ça nous manquait aussi, les annonces fracassantes du Ministère de l’Intérieur concernant leur croisade anti-djihad… Aussi efficace que les croisades antialcooliques de la Prévention Routière… Et pourtant, un réseau supposé de propagande djihadiste aurait été démantelé dans l’Ain… Faute de pouvoir courir efficacement les gros gibiers, on déquille les lampistes pour faire peur aux illuminés enturbanés… Avec ça, ça doit se pisser dessus de trouille en Syrie…

Finalement, les conneries, il n’est pas automatique qu’on les paie… Certes, c’est comme les impôts de nos célèbres expatriés fiscaux, mais c’est aussi parfois grâce à l’interaction du Président des Etats-Unis… Comme chaque année à l’occasion des fêtes de Thanksgiving, Barack Obama va gracier une dinde… Autant vous dire que c’est l’effervescence chez les pétasses amerloques, de Kim Kardashian à Nicole Ritchie en passant par les décalques des Britney Spears et consorts… Il parait qu’en France, Nabila a demandé à Pépère de la gracier…

Et pour payer tant les conneries que les impôts, vous ne disconviendrez pas qu’il est nécessaire d’avoir de l’argent… Ah ! L’argent, l’argent, l’argent ! Ou, comme le chantait ABBA qui, le 27 novembre 1976, était numéro un français avec ce titre : « Money, money, money ».

Et le 27 novembre 1985, les Studios Walt Disney, décidément toujours très actifs aux alentours de Noël, sortent leur 25ème classique d’animation, « Taram et le Chaudron magique »… Taram est un jeune porcher et apprenti-mage, qui va se mettre en chasse de ce chaudron doté de puissants pouvoirs, demeurant introuvable et évidemment convoité par un méchant tout vilain… Pesant et sinistre, sombre et limite effrayant pour une production Disney, le long-métrage sera un échec cuisant à sa sortie… Comme quoi, on ne fait pas toujours les meilleures soupes dans les vieux chaudrons…

mercredi 26 novembre 2014

Brèves du 26 novembre 2014

« Tu parles trop, j'entends du soir au matin
« Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
« Tu fais :" Bla bla bla bla "
« C’est ton défaut »

Pour une fois que l’entame n’est pas eurovisuelle, j’en connais déjà qui vont venir se plaindre pendant deux heures au téléphone en disant que non, c’est pas vrai que je parle tout le temps, et que pour la faire taire, même un camion-toupie de béton à prise rapide ne suffirait pas…

Il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, que je ne vise par cette entame introductive pour commencer le début des prémices aucune consoeur qui pourrait peut-être avoir des tendances à se répandre verbalement… J’en connais un bon paquet qui vont me faire nettement la gueule demain après avoir lu la chose…

Après une journée de dingo, tendance « j’ai pas le temps de rien faire et les dossiers urgents s’amoncellent tels un Aconcagua juridique », la chronique du jour sera des plus brèves, et je m’en excuse bien platement…

Tu parles trop… Les Chaussettes Noires n’avaient pas tort lorsqu’ils chantaient cela au début des années soixante… Vous connaissez forcément dans votre entourage des personnes atteintes de loghorrée chronique… Mais ces bavards irrécupérables, on les trouve aussi dans l’actualité…Le genre à toujours l’ouvrir à tout propos, pour fatalement balancer une idiotie, une horreur ou un lieu commun.

Notre garde d’Esso n’est évidemment pas en reste, dès qu’il s’agit d’ouvrir bien largement sa moulinette à conneries. S’indignant qu’un policier blanc ayant tué un jeune noir ne soit pas poursuivi, la tata des tatas s’est fait nettement recadrer par le porte-parole du Gouvernement, Stéphane La Folle, estimant qu’il fallait se garder de tout commentaire sur ce qui se passait outre-Atlantique… Mais alors, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir dire comme conneries ?

Des conneries, on en célèbre aujourd’hui l’anniversaire avec les quarante ans du vote de la loi Veil sur l’avortement… Affrontant vent debout et avec une dignité qui force le respect, Madame Veil défendit son projet de loi devant un hémicycle masculin et haineux, essuyant insultes, vilainies et allusions sur son passé de déportée… Pour éviter de donner naissance à de tels butors, l’IVG se justifiait d’autant plus…

Tu parles trop, Nico… Le représentant en talonnettes et chanteuse aphone ne sait plus au donner de la moumoutte pour séduire l’électorat, et ratisser large… Passe encore sur son retournement de veste sur le mariage pour tous, et autres joyeusetés qu’il est prêt à fournir au public qui lui demande… Mais là, l’Ex a justifié la nomination de Raticha Dati au ministère de la Justice par ses origines maghrébines… « ça a du sens » assène-t-il… On savait que le nain avait un grain, là, il nous montre qu’il a carrément toute la salière…

Tu parles trop… Thierry Lepaon ne fera pas le beau dans les jours qui viennent après les dernières révélations du Canard Enchaîné… Après la rénovation à grands frais de son pied-à-terre parisien avec les fonds du parti, Titi a fait rénover son bureau pour la modique somme de 62.000 €… Fidèle à sa tradition communiste, il va certainement nous pondre que les photos sont truquées…

Tu parles trop… Un que l’on entendra pas pendant quelque temps, c’est Lorant Deutsch, le prolifique auteur de Métronome, Hexagone et autres sommes sur la France profonde. Victime d’un grave accident de scooter, et sérieusement blessé, l’acteur a annulé la promo de son dernier bouquin… Il aurait dû prendre le métropolitain, lui qui l’avait vanté…

Allez, je brise là mes babillages… L’heure est tardive, l’énergie qui m’anime est à peu près aussi élevée que celle d’un calamar mort… Juste le temps de passer le premier disque de jazz enregistré par Charlie Parker le 26 novembre 1945 et il sera temps de faire dormir les yeux…

Et le 26 novembre 1977, Gaston Deferre, alors maire de Marseille, inaugure en grande pompe la première ligne de métro marseillaise, reliant Château-Gombert à Saint-Charles… Là bas, se faire poinçonner le ticket de métro prendra rapidement une toute autre signification…

mardi 25 novembre 2014

Brèves du 25 novembre 2014

Moi, j’suis heureux !

Il n’est pas dans mes intentions aujourd’hui de paraphraser bien maladroitement le sketch de mon homonyme auvergnat pour qui le café se prenait forcément avec deux croissants, ni d’évoquer de manière plus qu’elliptique le titre de la chanson que Bernard Sauvat défendait lors du Concours de la Chanson Française 1980…

Il n’est pas plus dans mes envies de vous faire part de considérations oiseuses sur la possibilité d’un commencement d’espoir d’être d’humeur à peu près acceptable aujourd’hui parce que l’on se serait levé du pied droit…

Non, ça, certainement pas !!

J’ai dû me lever une heure plus tôt pour cause d’audience à l’extérieur, je me suis effectivement levé avec quarante-cinq minutes d’avance la tête largement enfouie dans un container de pâté ultra-compact parfumé au coaltar, je me suis pelé les miches en prenant ma douche parce que le radiateur électrique de la salle de bain n’avait pas eu le temps de chauffer suffisamment, j’ai à peine avalé un demi café, je me suis pris vingt minutes de retard dans les gencives à cause de ces putains d’embouteillages montpelliérains à la mords-moi-la-queue que ça m’excite, j’ai dû convaincre le client présent sur l’audience qu’il était absolument nécessaire de déposer le dossier plutôt que de le plaider, ce qui éviterait surtout de finir à midi et demi, je me suis fait rincer le reste de brushing par la pluie battante…

Mais sinon, ça va ! J’suis heureux ! Heureux comme le jeune boutonneux qui vient de rouler sa première pelle (l’auscultation d’amygdales  avec échange de germes, hein, pas le roulage effectif de l’outil de jardin) et qui effectue une danse du ventre solitaire à l’arrêt de bus… Content comme le bambin qui vient de déballer devant le sapin de Noël précisément LE jouet qu’il désirait et qui en sautille de bonheur en ululant des onomatopées joyeuses… Ravi comme celui de la crèche à pousser des « yesssss » compulsifs avec un sourire de bravasse fini à la pisse…

J’ai trouvé dans ma boite aux lettres, au retour de cette escapade montpelliéraine, un paquet qui contenait deux vinyles qui n’appellent pas de remarques particulières chez le pékin moyen, mais qui font mouiller les eurofans, l’une des deux contributions italiennes au tout premier concours Eurovision en 1956, un truc introuvable et généralement hors de prix, et sur lequel je suis tombé pour le prix d’un paquet de clopes et de deux torche-culs sur papier glacé…

Je pouvais glisser au coin de la rue et m’étaler de tout mon long sur un étron de merde grasse, un dossier à merde pouvait ressortir du saloir comme par magie, mon associé pouvait me lancer un fion désagréable et infondé, Flamby pouvait décréter l’état d’urgence après avoir déclenché une nouvelle intifada en proposant un sandwich au sauciflard pur porc à Mahmoud Abbas, je m’en contre cognais le coquillard avec une demi-patte de cloporte nain enfariné…

J’avais pris mon shoot de bonheur quotidien, j’avais les batteries du smile gonflées à bloc, j’affichais la maga-positive attitude de l’autre bécasse…

Et les fils du sourire, on a intérêt à les avoir méga-tendus façon priapique sous overdose de viagra concentré quand on entend que, selon les perspectives les plus optimistes de l’OCDE, le chômage devrait augmenter en France jusqu’en 2016… On voudrait flinguer le croissant à confiote de Pépère qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

Ce n’est pas non plus cet autre sondage rendu public par Inter hier, selon lequel trois quarts des français estiment des primaires à gauche nécessaires… Ah bon ? Pépère ne serait-il donc point le candidat naturel de la gauche ? Ne représente-t-il donc pas le sauveur messianique de la France ? Mais à ce train-là, on va finir par se demander s’il ne serait pas impopulaire, notre tout Mou…

Pas sur que ce soit populaire, la proposition du fameux rapport franco-allemand d’assouplir les 35 heures… Et en plus, le Ministre de l’absence de l’emploi y serait favorable… Rebsamen n’a rien compris… Quand on lui a causé de rapport franco-allemand, lui, il a compris les entremets Francorusse… Complètement dans le semoule, le François…

Un autre François fait les gros titres de l’actualité, c’est le locataire du Vatican, qui a fait une visite digne d’un éjaculateur précoce au Parlement Européen, avec un voyage officiel de moins de quatre heures… Juste le temps d’un discours, et d’une choucroute…

La choucroute où Nicolas Anelka semble pédaler avec une rigueur et une constance qui force le respect… Après avoir exposé ses dessous de bras pour Narta, il est évident que l’amateur de quenelles a dû prendre un wagon de déodorant dans le pif… Pour débiter autant de conneries à la minute, c’est pas possible autrement ! L’interview qu’il donne dans France Football donne une large impression des méfaits du football et de la quenelle… L’imbitable connasse en short confie entre deux autres calembredaines sans queue ni tête qu’on croirait presque du Van Damme dans le texte qu’il serait « dur de parler foot avec Domenech »… Et dur de parler tout court avec toi, Nico…

Au lieu de parler, contemplons les merveilles parmi les 700 objets exposés à Moscou dans le cadre d’une grande rétrospective consacrée à Nikita Khrouchtchev… oui, oui, Monsieur Godasse est honoré par le Kremlin et l’on peut admirer le décret de 1954 par lequel la Russie fait don de la Crimée à l’Ukraine… Mais la fameuse pompe jaune avec laquelle il avait martyrisé son pupitre à l’ONU. Bien que précisément relaté par l’AFP à l’époque, le conservateur de l’expo martèle qu’il n’y a pas de preuve de cet incident, estimant que toutes les photos de Mister K. la grole à la main sont truquées… Ah, la tradition soviétique, quand ça vous tient…

Ce qui vous tient chevillé au corps, c’est cette scie navrante que publient ce 25 novembre 1971 Stone et Charden : « L’avventura ». Malgré Stone qui chante toujours aussi faux, et les paroles d’une pauvreté lamentable, le morceau connaîtra un énorme succès.

Et le 25 novembre 1981, le 31ème long-métrage des Studios Disney est promis à la même félicité. « Rox et Rouky » met en scène un renard, Rox, et un chien, Rouky, dont l'amitié est menacée lorsque le maître de Rouky décide d'en faire un chien de chasse. Certes, c’est cucul la praline à donf et arrosé de mièvre bien sirupeux comme une pile de pancakes noyés sous le sirop d’érable… Mais si comme moi, vous avez eu le 33-tours livre-disque, vous vous souvenez des bons moments passés à l’écouter… Et là, vous êtes heureux !

lundi 24 novembre 2014

Brèves du 24 novembre 2014

- Oh la la, ben dites donc, M’sieur le Groniqueur, vous en avez une tête que si elle était télévisée, vous iriez faire coucher les enfants de bonne heure… Vous savez que ça existe, des lits, et qu’il est recommandé par une frange importante de médecins d’y passer entre six et huit heures toutes les nuits…
- M’âme Jeanssen, si j’avais du temps devant moi, je crois bien que je partirais d’un grand rire à m’en humecter le slip… Ne croyez pas que c’est de gaieté de cœur que j’essaie de ressembler au Prince Rainier le lendemain d’un quadruple pontage coronarien… Vous savez que dans notre profession, les réformes qu’on tente par tous les moyens de nous imposer vont créer un bon nombre de confrères traumatisés…
- Allons bon ! C’est quoi donc encore que cette histoire de traumatisme ?
- Ah mais ce n’est pas récent le traumatisme… Figurez-vous que nous sommes une population de traumatisés… Il y a encore quarante ans, ça n’existait pas tout cela… Nos grands-parents se sont pris des tonnes de bombes sur la trombine pendant la dernière guerre, ils ont eu a subir les aléas de la vie, les coups durs et les grandes peines brutales sans se rendre compte qu’ils étaient traumatisés…
- La guerre, ça avait au moins le mérite de faire de la place pour se garer, parce que pardon, pour trouver un emplacement libre le samedi après-midi dans le centre-ville, c’est encore plus difficile que de déceler un neurone fonctionnel dans la boite crânienne des candidates de Miss France…
- Si vous voulez, mais le fait est que l’on se traumatise pour tout et n’importe quoi : on a le traumatisme du gamin qui s’est pris une paire de mandales, le père indigne qui a infligé cet aller-retour est traumatisé, le taureau mou des chambres de bonne est traumatisé parce qu’il n’arrive que rarement à faire coulisser sa limace tiède dans la frisée d’une connaissance de passage, et on est même allé jusqu’à parler du traumatisme de l’alcootest, où les contrevenants pleins comme des outres étaient traumatisés à l’idée de souffler dans le ballon du gendarme…
- C’est passionnant…
- Comme vous dites… Et j’ai même retrouvé dans un vieil exemplaire de France Soir, le journal de l’élite, qu’à Besse-en-Chandesse, dans l’auvergne profonde, une vache avait été traumatisée parce qu’on lui avait barboté sa clochette… Alors vous comprenez que les robes noires sont à classer incontinent dans la caste des traumatisés, vu les funestes visions d’avenir qu’on leur fait miroiter grâce à la réforme Macron…
- Dites donc, vous me donnez une idée… Des fois qu’on irait jusqu’à créer le traumatisme de la Rottweiler…
- Je conçois que se prendre une photo de Valoche de plein fouet dans le journal du matin, ce n’est guère agréable, mais tout de même…
- Chochotte que vous êtes ! Le traumatisme de la Rottweiler est une spécialité élyséenne… Pépère ne doit pas en mener large avec les interviews que donne la First Cocue Lady à la BBC… Ah ça, les anglais vont bien se payer notre tête…
- Oh, vous savez, la France en ce moment n’a guère la côte… Regardez les derniers résultats obtenus au Concours Eurovision et vous constaterez que nous ne sommes pas loin d’être la risée européenne…
- Sans parler du tennis…
- Au moins étions-nous prévenus de la prévisible branlée infligée par l’équipe suisse… Je ne sais plus quel joueur nous avait déjà préparé en indiquant que la victoire était à porté de mains avec l’envie… Ouais, en essayant de jouer convenablement, c’eut été encore plus facile…
- Ce qui ne va pas être facile, c’est de faire une reprise de volée suite à ce rapport franco-allemand prônant un gel des salaires et un assouplissement des 35 heures…
- Oh oui, M’âme Jeanssen, je me marre en imaginant les sueurs froides à l’Elysée et à Matignon en découvrant ces conclusions… Le Pétillant va bien trouver un air de pipeau à nous jouer pour faire passer la pilule… Et s’il ne trouve rien dans la boite à outils de Pépère, il enverra Macron au feu… Avec sa tête de premier de la classe qui se fait téter le spaghetti à yaourt dans des backrooms douteuses, il a le profil parfait pour nous l’enfiler sans qu’on ne sente rien…
- Un qui risque de sentir passer, et pas seulement le vent du boulet, c’est le Tout-Mou…
- Oh oui, dans un de ces gestes d’inconscience collective qu’il affectionne tout particulièrement, le trempeur de croissants retourne à Florange… Certes, l’assassin revient toujours sur les lieux de son crime, mais avec le doux souvenir qu’il a laissé là-bas, l’assassin risque de devenir l’assassiné…
- Remarquez, j’vous ferai dire qu’il n’y a pas qu’à gauche qu’on poignarde à tout-va avec la frénésie d’un serial-killer sous amphet’…
- Ah ça, le représentant en talonnettes a bien laissé huer Juppé en plein meeting… Il n’a pas bougé le moindre sourcil… Même pas un soulèvement compulsif d’épaule… A croire qu’il a fait venir les fauteurs de trouble tout exprès…
- Vous croyez qu’il en serait capable ?
- Mais il est capable de tout ! C’est d’ailleurs à cela qu’on le reconnait ! Une autre qu’on reconnait à la première parole qu’elle tweete, c’est notre poissonnière blonde de droite, Didine Morano, qui y est encore une fois allée de sa connerie vandammesque… Figurez-vous qu’elle estime que Flamby et la Rottweiler figurent le déshonneur de la France… Elle est trop modeste, Nadine, elle n’ose pas prendre la première place…
- Non mais dis donc ! Elle au moins quand c’est qu’elle cause, on comprend tous les mots qu’elle prononce dans sa bouche… c’est pas comme vos hippies crades de chanteurs qu’on sait même pas si c’est en français qu’ils parlent l’étranger, alors…
- Je vous rassure, Zaz et Julien Doré chantent en français… Certes, on ne comprend pas toujours très bien ce qu’ils beuglent, mais je vous assure que c’est bien de l’hexagonal…
- Mais c’est pas de ces crasseux-là que c’est que je vous cause ! C’est des Bé-atleux que je vous parle ! vous trouvez que c’est un titre sensé, ça « Hello Goodbye » ? Non mais franchement… « bonjour au-revoir »… ça fait limite éjaculateur précoce…
- Je vois que vous avez pratiqué l’encrémage de la frisée avant le ramonage du couloir à frissons… Toujours est-il que c’est le 24 novembre 1967 que parait cette chanson largement, il est vrai, psychédélique…
- Oué, en tout cas, c’est pas précisément psychédélique, ce qui s’est passé le 24 novembre 1963 à Dallas…
- Effectivement, coup de théâtre ou, plutôt, coup de feu dans l'affaire de l'assassinat du Président John Fitzgerald Kennedy. La scène s'est déroulé dans les locaux de la police de Dallas, lors d'un transfert de Lee Harvey Oswald, assassin présumé du Président : alors qu'il sortait d'un interrogatoire de plus de douze heures avec la police, Jack Ruby, un demi-sel guère fréquentable, a tiré sur Oswald, le blessant mortellement… La légende de l’assassinat de Kennedy se mettait en place… Et allait donner des insomnies à des générations entières… Avec au final, des têtes pires que la mienne au réveil, non mais ! 
 


vendredi 21 novembre 2014

Brèves du 21 novembre 2014

Dans le cadre de ces chroniques, où j’essaie tant bien que mal quotidiennement de m’élever au dessus de l’incommensurable océan de médiocrité où les media tentent tant bien que mal de nous enfoncer chaque jour davantage, tel l’apnéiste débutant que l’on maintient fermement sous l’eau quitte à lui faire avaler la moitié de l’eau chlorée de la piscine dans lequel il barbote innocemment en combinaison moulebite tellement serrée qu’en plus de lui voir le sexe et la religion, il a toutes les peines du monde à respirer (ce qui tombe bien puisqu’on lui demande justement de retenir sa respiration le plus longtemps possible en matant les carreaux d’un œil vif où se lit tout le néant du QI du calamar mort), on m’a souvent accusé d’être vulgaire…

Ah ben merde alors ! Ça me troue le cul des assertions pareilles ! Parce que j’évoque parfois de manière elliptique des tantes britanniques dont le seul plaisir est d’éclabousser tout autour d’eux en sautant du plongeoir de dix mètres en ne portant pour cacher leur virilité que des triangles de lycra douteusement échancrés et dangereusement boursouflés ? Parce que j’invite de temps à autres nos hommes politiques à se faire pratiquer un coït arrière très en vogue chez les athéniens ?

Cela confirme bien que depuis Freud, les hommes et les femmes ont définitivement un problème avec le cul… Et je vous ferai respectueusement remarquer que le mot cul n’a rien de vulgaire, ne possède pas la moindre once de saleté, surtout si l’on y maintient un minimum d’hygiène corporelle…

Et pourtant, le cul, la bite, les couilles, c’est pas beau berk caca ! C’est vulgaire… Alors que ce n’est pas un gros mot… Tout comme lavement…Et pourtant… Pour ceux qui n’ont jamais pratiqué la chose, un lavement, en quelques mots qu’est-ce que c’est… On vous envoie trois litres de flotte sous pression dans le derche, et il en ressort toute la merde accumulée pendant huit jours, ça vous bouche les chiottes et ça vous dégueulasse définitivement le carrelage… Mais ce n’est pas un gros mot…

Tout comme fistule (un truc infâme qui dégorge de pus aussi épais qu’on croirait de la crème patissière comme vous vous êtes goinfré l’autre dimanche dans les profiteroles de la Tante Marthe qui les prépare avec art et son panaris purulent), concupissence, uranus, orbite… Pas un seul gros mot, et pourtant, rien que de les imaginer en situation, ça vous file le cœur au bord des lèvres et le repas de midi au bord du lavabo…

Ne venez donc pas me dire que parler de cul est sale… Sauf si bien sur, vous êtes du genre à vous laissez pousser les champignons entre les orteils, à vous parfumer aux rillettes de Bordeaux-Chesnel et à cultiver la fragrance transpiration rancie sous les aisselles…

D’ailleurs, faudra pas me titiller sous les bras aujourd’hui… Humeur de chien à côté de laquelle la furie de Maurice « Messieurs les censeurs bonsoir » Clavel n’est qu’une légère contrariété de pucelle insouciante…

Déjà que les media se contrefoutent royalement de la mobilisation nationale des avocats (à quoi bon aller faire les pitres en robe si ce n’est pour amuser la galerie et montrer aux justiciables que les avocats ont d temps à perdre…). Chers confrères et consœurs qui me reprochez de ne par manifester, sachez que c’est une cause perdue d’avance… Seule une grève des cotisations sociales (URSSAF, CNB et autres) pourrait permettre de nous faire entendre… Je ne dis pas écouter… Parce que le Garde d’Esso s’en contrecogne de nos revendications ! Elle a prévu une réforme, et elle se fera, quoi qu’il advienne… Fataliste ? Non, tout au plus réaliste…

Les média se contrefoutent des problèmes réels de la profession d’avocat, parce qu’il y a tellement plus glamour, tellement plus excitant… Rien que pour rester dans les robes noires, je vais faire mon Brialy en vous annonçant le rappel à la maison mère de la Duchesse d’Albe, dont je vous avais parlé récemment et qui s’e est allée des suites d’une pneumonie… Deuil quasi-national en Espagne, puisqu’elle était la femme la plus titrée du royaume, et une abonnée des gazettes pipolesques ibères.

Les gazettes pipolesques françaises ne sont pas en reste puisque le torche-cul officiel de la délation présidentielle en remet une couche dans le dossier du scooter et du croissant… Voici publie en effet les premières photos de Flamby et de sa tasse à café (ben oui, dans quoi trempez-vous votre croissant le matin ?) à l’Elysée… Valoche est parait-il en train de préparer le second tome de ses coliques vengeresses…

Des coliques, on risque d’en parler suite à l’arrivée du beaujolais nouveau… Cette bibine imbuvable, et encore plus impissable, nous est comme chaque année imposée comme la boisson incontournable de ce mois de novembre… Alors, goût à quoi, cette année, la vinasse dégueulasse ? Pomme, pneu, choucroute, désodorisant ? La véritable innovation, ce sera le jour où il aura goût à vin…

La véritable innovation, ce sera aussi le jour où les tennismen français joueront vraiment au tennis… En prélude à la finale de la Coupe Davis, Tsonga prévient que la différence se fera sur l’envie… Ah bon ? La supériorité technique ne sert donc plus à rien ? Décidément, les français nous épateront toujours quand à leur inextinguible possibilité de justifier un éventuel désastre…

Allez, allez… pétons un coup, détendons-nous du slip, essayons de prendre sur soi et de se dire que finalement, tout cela n’est pas si grave, que notre destin n’en dépend pas et que l’important, c’est la santé… (voila que je cause comme M'âme Jeanssen maintenant !)

Essayons de nous émerveiller des illuminations de Paris, lancées en grande pompe par Anne Hidalgo, dont on rappelle à toutes fins utiles qu’elle est la Maire de Paris, avec le concours cette année d’Omar Sy… Un grand black pour illuminer les Champs, c’est d’un goût… Sauf s’il s’agit bien sur de lumière noire…

Et pour accompagner cette illumination, une chanson de Mireille Mathieu… Car c’est le 21 novembre 1965 que les téléspectateurs français découvrirent pour la première fois la « nouvelle Piaf », qui allait devenir le cauchemar auditif et capillaire des années 60 et70…

Et le 21 novembre 1966, le jury du prix Goncourt ne cache pas sa joie et sa fierté car cette année, au cœur du tourbillon médiatique que suscite toujours le prix Goncourt, une femme ravissante aux idées modernes : Edmonde Charles-Roux remporte le prix au 2ème tour avec Oublier Palerme paru aux éditions Grasset. Momonde Charles-Roux, rédactrice en chef de Vogue, avait créé la polémique car elle avait insisté pour que pose en couverture une femme de couleur… Oui, Edmonde Charles-Roux est une femme de caractère et d’engagement : infirmière-ambulancière durant la guerre, elle en ressort blessée et décorée de la Croix de guerre ; résistante elle est faite Chevalier de la Légion d’honneur en 1945. Et elle n’hésite pas à mettre de la couleur sur ses nuits blanches pour chasser ses idées noires…

jeudi 20 novembre 2014

Brèves du 20 novembre 2014

Tout se perd de nos jours, c’est somme toute bien dommageable
Faute d’éducation, de respect, et l’on oublie souvent nos valeurs
On parle de plus en plus comme on l’entendrait dans une étable
Et il est nécessaire pour faire le buzz de lancer des horreurs.

C’est chose fort répandue, on le constate sans cesse chaque jour
Le langage se détend, se relâche et baille comme le ferait un vieux slip
On se surprend même à le pratiquer plus souvent qu’à notre tour
Moultes insanités et grossièretés franchissent nos purpurines lippes.

Je conçois fort bien que le langage a évolué depuis des lustres
Et qu’il convient de se laisser aller sans pour cela paraître rustre
Mais les vers parfaits, sans hiatus, avec césure à l’hémistiche
Sont désormais réservés aux lettrés qui en font leur objet de fétiche.

Certes, on peut toujours parler crûment sans que le verbe n’agresse
On peut très bien causer de cul en ne parlant que de la fesse
Il faut allitérer à perdre haleine, contrepéter à couilles rabattues
Et jamais dans le combat de la belle langue ne s’avouer battu.

L’exemple de ces dérives grossières nous fut récemment servi
Par l’inextinguible réservoir à grosses conneries qu’est Baffie
Succédant sur un plateau télé à la blondasse Putride Cageot
Demanda « Elle est partie la pute » en ne mâchant pas ses mots.

Retenez votre indignation, modérez votre courroux, ire bien vaine
La formule est forte certes, mais elle a le mérite de la claire vérité
Bien évidemment, c’est blessant pour les chaudasses de l’aine
Mais cela qualifie parfaitement la bécasse violemment choucroutée.

Puisqu’il est possible de parler de cul en ne parlant que de fesse
Mettons-le vite à profit en mentionnant les accusations vengeresses
De viols dont est victime Bill Cosby, comédien fort connu et affable
Objet de la dénonciation d’une femme qui peut-être raconte des fables.

Toujours aux Etats-Unis, au nord-est, c’est la météo qui se détraque
Avec une violente tempête de neige qui rend la vie toute patraque
Créant le chaos avec des hordes de voitures et des autobus bloqués
Endeuillant cependant le bilan avec huit personnes hélas décédées.

Tempête toujours, en France, mais simplement médiatique celle-là
Causée par Sarkozy qui accordant ses violons et donnant le « la »
A l’UMP réélu promet de rétablir en son sein unité et saine autorité
Brisant les courants, brûlant les chapelles, pour régner avec netteté.

Tempête encore au pays des paëllas avec des poursuites judiciaires
Suite au référendum d’une Catalogne qui espère se faire la paire
Le président de la Generalitat est désormais nommément visé
Par les foudres d’un pouvoir central à la colère fort aiguisée.

Parodiant Rostand et la fameuse tirade des nez, en parlant du chômage
C’est un pic, c’est un roc, c’est un cap, c’est pire qu’un chemin de hâlage
Cette explosion de chômeurs de longue durée qui ont triplé en un lustre
Enlevant de la présidence de Sarkozy définitivement tout le lustre.

Et ce n’est pas Flamby, avec ses mesures branquignolesques et inutiles
Ses bragouins pluvieux, ses mines chafouines et ses avis futiles
Qui réussira en moins de deux ans à inverser la courbe vertigineuse
Sauf pour cela à faire de poirier de manière fort peu harmonieuse.

L’emploi est denrée rare, ce qui en trouvent sont vraiment fortiches
Et il est mal venu, soyez-en assurés, de vouloir chercher des niches
Qu’on soit tondeur de gazon au Sahara ou exterminateur de tiques
A ces français qui bossent comme décapiteurs pour l’Etat Islamique.

C’est chose désormais certaine, normands et val-de-marnais bon teint
Sur qui les leurres de l’indécent djihad barbabre ont largement déteint
Egorgent sans férir leurs semblables avec des couteaux et un bel entrain
Vraiment il est évident que se perdent de bons coups de pieds dans le train.

Des coups de lattes dans le fondement, il s’en perd aussi un grand nombre
Dans le remboursement des lunettes, dont l’avenir est des plus sombre
Limitation à 470 euros pour les verres et à 150 euros pour les montures,
De toute cela, vous vous en doutez, les opticiens n’en auront cure.

La guerre des binocles est déclarée, de prix fous, on passe aux prix flous
Déjà la Sécu ne nous remboursait sur nos carreaux qu’un prix ridicule
Demain, en prime, on y ajoutera du lubrifiant, pour bien enfoncer le clou
Tant en voyant la feuille de soin, on aura l’impression qu’on nous encule.

Cette sensation de truffage anal, les profs l’ont ressenti avec leur ministre
Qui face au manque d’enseignants pour éduquer des mioches sinistres
A annoncé mercredi des mesures singulières pour la Seine-Saint-Denis
On s’attend au pire avec une telle rigolote, plus personne ne le nie.

Un mot des connasses en short, où les crocodiles se mordent la queue
Nîmes Olympique en plein polar avec des gardes à vue à la queue-leu-leu
Au centre de gros soupçons de matches truqués organisés la saison passée
On les aurait obligés de jouer au foot, l’info est assez dure à passer en vérité.

Heureusement que la musique adoucit tout, même les peines très brutales
Sans cela la moindre musiquette serait pour les oreilles le supplice de Tantale
Le 20 novembre 1977, les Bee Gees publient « How deep is your love »
Invitation à aller au fond des choses, qui dans nos esgourdes se love.

Et le 20 novembre 1945, le fameux procès de Nuremberg, événement inédit,
S’ouvre six mois à peine après la fin de la terrible et sanglante barbarie nazie.
Juridiction internationale à juger Hess, Goering et bien d’autres par contumace,
De l'inhumanité des actes perpétrés, il sera la prise de conscience de masse…

Pour que jamais ne s’oublie cette page d’histoire, on en garde des traces,
On autorise pour la première fois la diffusion des débats hors le tribunal
Afin que longtemps tout un chacun se souvienne en feuilletant son journal
Combien parfois l’âme humaine peut se révéler parfaitement dégueulasse…

 

mercredi 19 novembre 2014

Brèves du 19 novembre 2014


A chaque jour suffit sa peine… Alors que la semaine se trouve rendue à sa parfaite moitié et où l’on se sent délicieusement basculer vers la fin de semaine et le repos biquotidien qui la couronne, je n’ai point l’outrecuidance de vouloir vous abreuver de citations, maximes et autres locutions proverbiales qui font tout le sel des pages roses du Larousse…

Mais tout de même, avouez qu’il est parfois rude de prendre de plein fouet, tel le rude mistral glacé de décembre qui vous transforme les joues en chambre froide, les futilité d’une actualité qui n’a rien de primesautière ces temps-ci…

On en a connu, supporté, encaissé des nouvelles à la mords-moi-le-trognon, des fadaises balivernesques qui n’auraient pas mérité le quart d’un entrefilet dans une feuille locale, des billevesées journalistiques montées en épingle comme la somptueuse mayonnaise aux quatre épices que vous mettez un point d’honneur à réaliser au péril de votre mortier et de votre poignet pour accompagner votre inratable choucroute aux fraises et aux maquereaux…

Mais là, je vous confesse, comme si j’étais pieusement recueilli à genoux dans un confessionnal de province qui sent le renfermé, le cierge consumé et la culotte ecclésiastique douteuse, la nouvelle m’a laissé sans voix, sans bras tel une Vénus de Milo de bazar algérien made in Taïwan, et quasiment pantelant devant tant de connerie humaine…

Certes, il n’est pas gentil de se marrer de l’handicap patronymique ; mon prénom composé m’a déjà donné suffisamment de fil à retordre avec les créations parfois abracadabrantesques de mes interlocuteurs qui n’ont rien trouvé de mieux que de me prénommer, parmi les plus exotiques Lucien-Pierre, ou Pierre-Guillaume… Mais là, désolé, on ne peut pas faire autrement…

Vous ne le savez peut-être pas, mais dans un peu plus d’un an aura lieu l’Euro de football, une occasion de plus de voir vingt-deux connasses en short courir comme des pucelles en chaleur à l’ouverture des soldes chez Tati après un ballon. Et à chaque fois, l’équipe de France, en plus de se prendre une branlée et sur la pelouse et dans les vestiaires, hérite d’une mascotte… C’est généralement un truc horrible, informe, du genre à faire hurler de trouille les bambins en les faisant se vidanger d’effroi.

Cette fois-ci, la mascotte est presque regardable : c’est un gamin souriant (sourire benêt du mononeuronal qui figure si bien le footballeur), en tenue de foot blanche et bleue et revêtu d’une cape rouge… Jusque là, rien de bien grave, mais c’est le nom prévu qui fait dresser jusqu’au dernier cheveu des chauves : Driblou…

Je me demande combien les créatifs ont palpé pour accoucher d’une débilité pareille… Après Footix en 1998 et Jules quelques années plus tard, voici venir Driblou… On croirait le nom d’un personnage d’une série animée de l’ORTF… Dans le genre mou du genou, on ne pouvait pas mieux tomber…

Tomber, chuter, c’est tout l’art de Jéjé Cahuzac en ce moment… Après le Cas Huzac qui fit grand bruit dans le Landerneau politique voici un an, on vient de lever un nouveau lièvre sous la forme d’un compte bancaire sur l’île de Man, paradis fiscal bien connu. Ouvert en 1997, il serait crédité de 2,5 millions d’euros… Les yeux dans les yeux, je ne sais pas si les magouilles de Jéjé gagnent à être connues mais visiblement, on pouvait beaucoup gagner en le connaissant…

Sans doute Jéjé s’est-il imaginé soudain translaté en Hongrie… Là-bas, ils ne rigolent pas avec les impôts indirects, puisque le parlement local en a adopté hier toute une nouvelle ribambelle. Une nouvelle "taxe sur le savon" et une extension de la "taxe sur les chips" ont notamment été votées, tandis que la "super-taxe" sur les revenus publicitaires des médias, perçue comme une attaque contre la chaîne privée RTL Klub, a vu son taux marginal passer de 40 à 50%… Qui osera parler de pression fiscale en France après un tel matraquage ?

La France est décidément un pays de dialogue social… Après la vague de mécontentement qui touche les avocats, et dont je vous toucherai un mot juste après, voici revenir sur le tapis le projet de loi sur la santé. Sentant bien que le tombereau de mesures provoque la fronde syndicale, le lapinou éberlué annonce d’ici à la mi-décembre la reprise des discussions, tout en refusant de revenir sur la généralisation du tiers-payant. Traduisez : on va palabrer jusqu’à plus soif, on s’engueulera comme des poissonnières sur le Vieux Port mais on restera fermement sur nos positions…

Je vous le disais, les avocats sont également vent debout contre la réforme des professions réglementées que notre charmante Garde d’Esso veut imposer… Grève des audiences, manifestations en tous genres, sit-in avec immolation de codes, la profession veut frapper fort pour mobiliser l’opinion… Mais la partie est loin d’être gagnée, les justiciables sont trop habitués à bénéficier d’une justice gratuite, et s’étonnent que les avocats, forcément bourrés d’oseille, osent grogner…

Cependant, faut comprendre… Le Pétillant vient d’annoncer, outre la suppression de la prime pour l’emploi et du RSA activité, la création dès 2016 d’un crédit d'impôt pour les salariés aux faibles revenus…Le tout sans rallonge budgétaire… Traduisez : on va vous pomper encore un peu plus pour redistribuer aux glandeurs professionnels dopés aux aides étatiques… Mais non ma bonne M’âme Jeanssen, tout va très bien Madame la Marquise !

Restons dans la musique avec l’anniversaire musical de ce 19 novembre puisqu’en 1966, le titre « You keep me hangin’ on » des Supremes se classe numéro 1 au Billboard américain, une chanson bien balancée qui sera reprise par de nombreux artistes, dont Kim Wilde qui en fera à nouveau un numéro un en 1987.

Et le 19 novembre 1964, Jean Daniel lance la nouvelle formule de France Observateur, simplement appelée Le Nouvel Observateur, se réclamant du soutien de Jean-Paul Sartre et de Pierre Mendès-France dans le premier éditorial où il annonce son intention de relever cette gageure qu'est unir différentes gauches autour d'une base résolument commune, la gauche étant "un état d'esprit et une conception irréductible... une patrie". C’est beau comme une promesse électorale…


mardi 18 novembre 2014

Brèves du 18 novembre 2014


« Moi, je veux mourir sur scène, devant les projecteurs
« Oui je veux mourir sur scène,
« Le cœur ouvert tout en couleur
« Mourir sans la moindre peine
« D'une mort bien orchestrée
« Moi je veux mourir sur scène,
« C'est là que je suis née »

A tous les sceptiques, pisses-froid et autres aigris de la critique qui ne voyaient en la grand-mère du Sphinx qu’une momie même pas apte à se faire tripoter la bandelette dans une rame mal famée du RER B un soir de brouillard londonien et tout juste bonne à roucouler des âneries doucereuses et des inepties twistesques à en décoller le papier-peint de la salle à manger ; j’oppose un démenti formel.

Non, le plus beau regard concave de France, à égalité avec celui de Joe Dassin et de Clarence (de la série télévisée Daktari), avait en elle du Jean-Baptiste Poquelin…

Non pas qu’elle se soit faite tambouriner comme une souillon sur un coin de table à la fin d’un banquet par trop arrosé par le créateur du Tartuffe, on pourrait c’est vrai penser que vu son âge, cela aurait pu se produire, non ! Mais Mademoiselle Bambino a pu parfois chanter des textes qui se rapprochaient de Molière… Qui s’en rapprochaient, uniquement, parce que quand vous écoutez « Viva la pappa » ou « Itsi bitsi petit bikini », on se dirige quand même à grands pas vers le néant le plus total qui peuple si densément les texte de Didier Barbeliien…

Dalida, notre Molière moderne, qui à l’instar du célèbre piscénois voulait rendre son dernier souffle sur les planches, avant d’être mise entre quatre d’entre-elles… Mourir en scène, sous les sunlights et les caméras… Clamser selon un cérémonial réglé comme du papier à musique… Rendre son âme à Dieu selon les us et coutumes modernes…

Car de nos jours, on n’expire plus dans son coin, tout bêtement, ce serait vraiment manquer de la plus élémentaire décence…. Aujourd’hui, on se fait zigouiller au vu et au su de tous… On inaugure son sourire berbère devant les caméras…On eurovisionne son seppuku au soleil couchant… On mondovisionne les décapitations perpétrés par les barbus enturbanés de Daesh…

Et on vient s’étonner, un reste de bave aux commissures des lèvres que c’est absolument scandaleux de retrouver un français au nombre des bourreaux et des raccourcisseurs… Ben quoi ? Quand on procure par Internet la porte ouverte vers ce genre de dérive frappadingue, quand on laisse ses gosses virer casaque sans lever le petit doigt, faut pas s’étonner…. D’un autre temps, on leur aurait mis une bonne paire de claques, au besoin, un an en pension chez les Frères et hop, on aurait réglé le problème… Mais nâââân, faut laisser ces bambins libres, autonomes, faut les laisser faire ce que bon leur semble…

Certes, l’exemple qui leur est procuré par leurs ainés n’est que bien peu souvent reluisant… Regardez Serge Dassault… D’apparence, ce pépère sénateur devrait plutôt inspirer la confiance et le respect… Sauf que Pépère se sucrait grassement et aurait pu récupérer jusqu’à 53 millions d’euros en liquide… Impossible de tout éponger, cela devait ressembler à une inondtion incessante de billets… Des rivières de pépettes, des rigoles de flouze, des cataractes de blé, des gouttières de biftons…

Ces valoches de pognons, ces malettes de pesos, ce n’est pas nous, pauvres petits auxiliaires de Justice, qui les connaissons habituellement… Les clients vont même jusqu’à inventer les stratagèmes les plus délirants pour éviter de régler les honoraires… Comme ce marseillais qui n’a rien trouvé de mieux que de régler son conseil avec des pizzas… Réclamant un peu plus de 4.000,00 € d’honoraires, la robe noire n’a pas fini de bouffer de la margarita et de la trois-fromages…

Puisqu’on parle de fromages, parlons incontinent de notre Tout Mou national, Mister Flotte Mec, qui décide de s’internationaliser dès que ça ne va pas pour lui (autant dire qu’il passe tout son temps hors de nos frontières…), et qui cette fois a décidé d’aller faire pleuvoir en Australie… Ah ça a dû leur faire bizarre, à Sydney, de voir débarquer le benêt avec sa tronche d’émeu trisomique sortant de la poche d’un kangourou…

De la trisomie au triangle, il fallait oser, eh bien, j’ose, et c’est même à cela qu’on me reconnait, rappelez-vous ce que disait Audiard… Je n’irai pas jusq’uà dire que ce sont des trisomiques qui ont imaginé cette hideuse tour Triangle dont Madame le Maire de Paris (non, non, pas Delanoë, l’autre…) veut gratifier la capitale… Et dont le Conseil de Paris lui a clairement signifié qu’elle pouvait se la rouler en cône et s’asseoir violemment dessus…

Au moins sera-t-elle ouverte à d’autres horizons, d’autres possibles, d’autres visions du monde… Sans que cela vous retourne, ou vous fasse un deuxième trou quelque part, il vous faudra être forts et braves… Nadine Morano ne tweete pas que des conneries ineptes à bouffer de la bite par paquets de douze avec une salade de saison… Réagissant à la proposition de Sarko d’abrogation de la loi sur le mariage casse-cul et broute-minou, Didine lui répond que les français attendent d’autres priorités que la réécriture de la Loi Taubira… C’est qu’elle en deviendrait presque sympathique, la poissonnière…

Pour autant, je n’éprouverai qu’un sentiment de sympathie et un élan d’empathie des plus mesurés face à l’annonce du mariage de Charles Manson, le siphoné qui a zigouillé Sharon Tate en 1969, 80 ans aux pruneaux cuits nouveaux, avec une « adepte de sa philosophie » âgée de 26 ans… Quand on vous dit que les américaines sont givrées…

Ce qui peut-être confirmera la question existentielle que se pose Var-Matin : La téléréalité rend-elle fou ? Et de mettre pour illustrer le propos des photos de la téléphoniste à nichons et de Loana, qui doit en être à 35 kilos en plus et autant de tentatives de suicide… En tous cas, elle ne rend pas con… Les spectateurs et acteurs le sont déjà pour regarder des bêtises pareilles…

En tous cas, les Beach Boys nous révèlent le 18 novembre 1966 qu’ils font de la musique avec un vibromasseur qui leur procure de bonnes vibrations, des « Good vibrations »…

Et le 18 novembre 1959, William Wyler propose aux spectateurs médusés « Ben-Hur », un péplum épique dont l'action se situe au Ier siècle, et qui restera comme un monument de l'histoire du cinéma par l'ampleur de sa mise en scène et des séquences à très grand spectacle comme la bataille navale, la course de chars, et la crucifixion du Christ. Il demeure également l'un des films les plus primés avec onze Oscars. Et là, il n’arrêta pas son char, Ben-Hur…