mercredi 30 avril 2014

Brèves du 30 avril 2014

Décidément, il y a des jours où l’on ferait nettement mieux de mettre les doigts dans la prise… Enfin, lorsqu’on a du courant (j’évite de dire du jus, parce que j’en entends déjà deux ou trois lubriques rigoler grassement…)… Figurez-vous que je n’avais plus d’électricité lorsque je rentrai chez moi hier soir ! Et d’après le service dépannage, c’était apparemment dû à une coupure de mon alimentation… Ah ben bravo EDF ! Je n’ai jamais demandé de résiliation, je paie mes factures par virement bancaire mensuel… Et l’on vient me couper le jus ? Pour tout arranger, je n’avais quasiment plus de batteries au téléphone… Bref, le scénario catastrophe !

Pour vous la faire courte, après demi-heure avec le service clientèle ce matin (après une nuit sur les nerfs), le service dépannage en a conclu à un vol de fusible (très à la mode soi-disant)… Mouais, et les malfrats auraient laissé le plomb de scellage intact ? J’ai plutôt l’impression qu’ils se sont plantés de compteur à couper, oui !

Bon, le principal est que le courant soit revenu, et que je puisse faire le pont… Euh, dites… vous le faites exprès ou quoi ? Alors qu’effectivement, je devais me diriger vitesse grand V et accélération gamma plus petit Q, v’la t’y pas que l’audience prévue vendredi matin (franchement, faut être tordu pour prévoir des audiences le 2 mai en pleines vacances scolaires et pont du 1er mai) pose souci… Renvoi, pas renvoi ? Client payant présent sur audience ou pas ? Ô incertitude ! Et c’est bibi qui s’y colle et qui dit bye-bye à son pont… Sans espoir de petit pont (car je suis une vraie brêle au foot…).

Néanmoins, comme aurait Michael Jackson dont on sait que l’appendice nasal avait la fâcheuse tendance à exprimer de folles envies de sécession, j’interromps le service des chroniques jusqu’à lundi prochain… Ne trouvant que difficilement l’inspiration, en manque de nouvelles suffisamment croustillantes pour ressentir le déclic, je fais un petit break…

Au surplus, il faut presque racler les fonds de tiroir pour dégoter une info qui soit suffisamment décalée... Ça ronronne ma bonne dame !

Je ne vais pas m’étaler sur le Pétillant qui peine à imposer ses mesures d’économie face à un PS franchement dubitatif, à tel point que le Figaro titrait aujourd’hui « la confiance ébranlée »… Bill Clinton aussi, au temps de l’affaire Monica Lewinsky, mais en deux mots et quelques taches…

Toujours dans le domaine des farandoleurs, la Garde d’Esso tente d’éteindre l’incendie des Greffes en arrosant de bonnes paroles les greffiers en grève depuis près d’un mois, leur promettant des revalorisations de salaires qui apparemment, n’étaient pas volées… Ne vous affolez pas, elle a décider de considérer la situation en étant en mesure de proposer une évolution substantielle de leur grille indiciaire… Bah, de belles paroles, mais attendons les actes…

Encore une petite avec le Redresseur Productif, qui fanfaronne que le dossier Alstom n’est pas plié puisque le Gouvernement a été entendu… Entendu, peut-être… Ecouté, ça c’est bien moins certain…

A l’attention de ceux qui ne peuvent démarrer la journée sans avoir englouti des quantités phénoménales de nourriture : avant de vous préparer vos œufs brouillées, méditez cette mésaventure survenue à un septuagénaire qui a fait exploser sa maison à Anglet en allumant sa gazinière pour préparer son petit déjeuner… Heureusement, il s’en tire avec quelques blessures légères et une belle frayeur… Encore un drame des haleines matinales trop chargées…

Hier encore perçue comme la panacée universelle, la cigarette électronique risque d’être bientôt interdite dans certains lieux publics, à l’initiative de la ministre de la santé, Marisol Touraine et son regard de lapinou sous ecstasy… Si l’e-cigarette est inoffensive, pourquoi chercher à l’interdire ? Comme dirait Anne Roumanoff, on ne nous dit pas tout !

Vous dirais-je tout concernant l’anniversaire de la mémoire du jour, 30 avril ? Voire ! Puisque nous sommes à la veille de la semaine sainte pour les Eurofans, le Concours Eurovision 2014 ayant lieu les 6, 8 et 10 mai prochains, je vous causerai Eurovision… Le 30 avril 1994, l’Irlande réussit, à domicile, l’impensable passe de trois et gagne pour la sixième fois (et le troisième année consécutive) le Concours avec une bluette ronronnante que tout le monde oubliera sitôt le concours terminé… Et c’est à partir de ce concours-là que l’on va s’interroger sur la pertinence de conserver un orchestre live… Les chansons évoluent, et restituer en intégralité des sons modernes avec un orchestre traditionnel relève parfois du challenge… Les candidates finlandaises, le duo CatCat, s’en souviendront puisque la rendu live de leur « Bye bye Baby » est une véritable catastrophe, alors que la version studio est acceptable. Si on y ajoute leurs tenues version nuisette pour saloon, et leur passage en seconde position (la position de la mort au concours puisqu’aucune chanson passant en deuxième position n’a gagné depuis1956 !), on comprend la déroute finlandaise, une décevante vingt-deuxième place sur vingt-cinq…

mardi 29 avril 2014

Brèves du 29 avril 2014

« Las horas parecen siglos
« Los días la eternidad
« Después cuando estoy contigo
« El tiempo volando se va »

N’avez-vous jamais ressenti cette douloureuse sensation d’être soudainement tombé dans un couloir du temps et de ne pouvoir vous en libérer ? N’avez-vous jamais pensé être englué tel un moucheron sur les aiguilles d’une pendule dégoulinante comme les montres molles daliesques ? Ne vous êtes-vous jamais senti empêtré dans une inextricable situation où, comme le chantait Conchita Bautista, malheureuse candidate espagnole au Concours Eurovision 1965 « les heures paraissent des siècles, les jours l’éternité » ?

Eh bien, cela m’arriva une fois où j’avais été traîné par Marie-Bérangère Mouillay-De Latouf, vous savez, la bourgeoise grand teint, invariablement fagotée en bleu marine avec col Claudine et collier de perles assorties qui m’avait pris en sympathie parce qu’il est de très bon ton d’avoir des pauvres dans ses relations, dans un coquetaïle mondain, une de ces sauteries interminables et positivement rebutantes où le Tout-Paris qui pense, rit et s’enfile à couilles rabattues dans les recoins sombres périt d’ennui mais passerait sous une rame de métro plutôt que de ne pas y figurer…

Le buffet y était onéreux, opulent mais imbouffable, l’aréopage de pétasses emperlouzées déguisées en sapins de Noël version Hermès et de vieux barbons à col glacé et œil assorti en smoking élevé par leur trisaïeul inintéressant au possible, et nous attendions avec l’impatience du cancre l’œil rivé sur la pendule l’heure salvatrice où il serait mondainement correct, sans s’attirer les foudres de l’hôtesse, de prendre congé et une tablette complète d’Alka-Seltzer, assis heureusement confortablement dans un vieux Chesterfield moelleux.

Marie-B s’était scotchée à mon fauteuil, et ne semblait pouvoir s’en désolidariser qu’avec l’aide d’un séisme de forte magnitude richterienne, tendance dévastateur. Elle me débitait sans discontinuer des inepties sans importance ; et je n’avais pas écouté un traître mot de cet interminable soliloque mondain, me contentant de loin en loin de ponctuer cette logorrhée d’une formule d’acquiescement poli, ou d’un « Tiens donc ! » faussement étonné. Cela suffisait amplement puisque Marie-B n’aurait de toute manière jamais permis que quiconque l’interrompisse dans ses bavardages post-prandiaux.

Bavardages qui basculaient immanquablement dans le futile le plus achevé ou un dérisoire frisant l’intempérance la plus complète ; nous passions allègrement du dernier ragot mondain sur une vieille princesse, aussi ménopausée que botoxée de la racine des cheveux décolorés à l’eau oxygénée Gifrer dans un salon à frisettes plaquées-or pour cuirs chevelus friqués et fripés, et cachant tant bien que mal une moumoute guyluxienne, jusqu’aux faux ongles de pied posés par la pédicure qui faisait courir toute la capitale, qui venait de réussir un coup fumant et positivement inédit (en général, elle avait erré hagarde dans ses appartements suite à une sauterie par trop arrosée et incidemment trouvé la porte de la cuisine dans laquelle, folie immesurable, elle était entrée !) à la dernière tendance vestimentaire qui, provenant de Marie-B, sentait en général la naphtaline à haute dose, celle-ci, ayant après bien des hésitations cornéliennes enfin abandonné le col Claudine amidonné et trouvant le « New Look » de Dior à peine mettable car trop osé, avait encore des sueurs nocturnes à l’idée de se produire en minijupe (je ne vous parle même pas de l’estival monokini tropézien furieusement échancré aux endroits stratégiques et des coquins strings panthère qui font rugir les grands fauves libidineux des chambres de bonnes…).

Marie-B s’extasiait pour le moment à plein régime sur les derniers soldes d’hiver, me serinant pour la douzième fois l’extraordinaire péripétie qui l’avait amenée, rue de Rivoli, à faire l’emplette pour le futur élu de son cœur, Pierre-Amaury De Remémoizan Ungrancoût, du même monde, d’une splendide paire de mocassins homme en véritable peau de fesse de veau sous la mère couleur havane mordoré, une affaire impensable à douze cents euros.

J’imaginais Pierre-Amaury se balader avec un SMIC à chaque pied, tandis que l’irrépressible diarrhée verbale de Marie-B l’amenait à présent divaguer sur un amour de sac de voyage, bien évidemment de marque, qui lui avait été soufflé chez une des sommités de la maroquinerie parisienne par une chipie sans nom, mais très vraisemblablement personnifiée par une arriviste nouvelle riche liftée à mort (du genre à faire des prouts en clignant des paupières), blondasse surlaquée dans le salon grand luxe des sœurs Carita, tendance « j’ai épousé un vieux croûton pété de thunes qui sucre les fraises avant de très bientôt bouffer les dents-de-lion par la racine et j’ai pleins pouvoirs sur sa Gold Premier », et accompagnée d’un yorkshire abominablement chétif, qui aboie continuellement de manière plus horripilante qu’un radio-réveil taiwanais et qui profite que sa maîtresse le porte pour lui pisser un bon demi-litre sur son tailleur couture sur-mesure exclusif, issu de la prochaine collection de la dernière folle du falbalas en vogue ; maîtresse qui le sermonne gentiment d’un « maman est fâchée ; oh, le vilain chien-chien à sa maman ! » alors que n’importe quelle mémère à clebs aurait déjà fait bouler ce réservoir à pisse ambulant et poilu à l’autre bout du magasin dans l’auguste geste gracile du discobole mélomane lançant avec toute l’énergie du désespoir auditif le dernier 33-tours de Guy Béart dans un stade olympique.

Je lâchais un « tsst ! » lourd de sens, en priant intérieurement de toutes mes forces pour que Marie-B ne s’attaque pas à ses exploits sportifs estivaux ; puisqu’elle est la seule à faire du ski nautique par deux mètres cinquante de profondeur et à dégommer tous les panneaux solaires environnants en faisant du tir aux pigeons (pigeons qu’elle n’est d’ailleurs pas prête à déguster rôtis dans son assiette et assortis aux petits pois qu’il faut toujours avoir chez soi si c’est elle qui s’aventure à les flinguer…).

Survivez ne serait-ce qu’une fois à ce genre de supplice et vous comprendrez que les atermoiements de l’actualité du jour est de nature à laisser de glace…

Notre Pétillant qui s’use le slip à force de baisser ses culottes devant le PS pour lui donner des gages de gauchitude avant le vote de ses mesures d’économies à l’Assemblée… Notre Fétide Cageot qui ressort du saloir pour claironner la victoire des anti-mariage pour tous (alors que la Loi est votée depuis un an)… Notre Redresseur Productif qui ne sait comment se dépatouiller du merdier Alstom, ne voulant pas appeler les schleux à la rescousse contre les amerlocs (c’est 39-45 à l’envers cette histoire…)… Cette douce sensation de pénétration anale poussée que vous ressentirez en remplissant votre feuille d’impôt, histoire de vous rappeler que la pression fiscale, c’est maintenant… Cette humidité du string chez les eurofans qui célèbre le débuts des répétitions des demi-finalistes du Concours Eurovision de la Chanson 2014…

Et le 29 avril 1970, sort le film « Tristana », réalisé par Luis Buñuel avec Catherine Deneuve, Franco Nero et Fernando Rey, et adapté librement du roman du même nom de Benito Pérez Galdós. D’un mot, Tristana est une jeune orpheline recueillie par Don Lope, aristocrate espagnol aux mœurs libertines. Père adoptif et âgé de soixante ans, il devient toutefois son amant. Avec Deneuve dans la distribution, il fallait bien qu’elle se tape tout le casting masculin, non ? Après Belle de Jour, c'est la deuxième collaboration entre Luis Buñuel et la jeune actrice Catherine Deneuve (eh oui, elle a été jeune, un jour…). Comme quoi, pour Catherine Deneuve et Conchita Bautista, le temps passe décidément très lentement…

lundi 28 avril 2014

Brèves du 28 avril 2014

Le printemps possède des côtés positifs… Mais si ! Bon, je ne parle pas des surprises lorsque l’on ressort ses chemisettes et ses bermudas de l’année dernière et que l’on se rend compte scandalisé que votre armoire a sournoisement fait dangereusement rétrécir toute votre garde-robe au point que vous ressemblez à une chipolata prête à cuire dès que vous enfilez cette chemisette bleu ciel qui vous avait coûté un bras…

Je n’évoque pas non plus les fragrances légères qui émanent de vos contemporains vous jouxtant de trop près dans le bus, et qui évoquent à s’y méprendre les émanations d’une fosse septique un peu trop sollicitée ou des odeurs musquées à base de douches matinales négligées et de nuits de folie passées à faire coulisser l’andouillette…

Je ne soulèverai pas non plus le voile sur ces pics allergiques qui vous transforment l’appendice nasal en fontaine, les yeux en terrain miné et la gorge en creuset de haut-fourneau…

Le printemps est positif en ce que les températures normalement plus clémentes poussent à laisser les fenêtres ouvertes… Ce qui permet parfois d’assister bien involontairement à des instantanés croustillants ou cocasses…

La preuve ? Eh bien, je l’ai eue pas plus qu’il n’y a pas très longtemps… Je passais devant le cabinet médical du quartier, et le Docteur Laseringue était en consultation, et j’entendis nettement la voix si caractéristiquement embourgeoisée de Marie-Bérangère Mouillay-De Latouf poser une question particulière au toubib…

Bourgeoise grand teint, invariablement fagotée en bleu marine avec col Claudine et collier de perles assorties, irremplaçable pièce unique dans son inénarrable catalogue de chaisières usagées jusqu’à la corde, élevées au tailleur Chanel et dopées au carré Hermès, Marie-Bérangère Mouillay-De Latouf, ou encore Marie-B pour son restreint club d’intimes qui devait très allègrement avoisiner les deux cent cinquante personnes triées sur le volet du Gotha parisien, était dotée d’un quotient d’éducation sexuelle qui culminait dans les sommets himalayens aux environs immédiats des dix-sept, résultat qui s’intercalait péniblement entre le limaçon et le canard de Barbarie, et qui était à peine plus élevé que celui d’un oursin…

Autant vous dire qu’elle était assez éloignée des pétasses de concours qui meublent les écrans de téléréalité…

Mais venons-en aux faits, si vous le voulez bien, et voici la conversation que je surpris bien malgré moi :

- Docteur, je me dois de vous poser une question embarrassante…
- Marie-Bérangère, pas de chichis entre nous, vous savez que je suis votre médecin de famille depuis plusieurs générations, j’ai soigné toutes les maladies vénériennes de votre père, vos maladies infantiles et tous les bobos de Madame votre mère, alors, n’hésitez pas !
- Docteur, vous me soulagez considérablement, car la question qui me brûle les lèvres est carrément inconvenante…
- Mon petit, je soigne également le fils de M’âme Pichet, celui qui a la regrettable habitude de tremper sa nouille dans tous les couloirs à prouts de la ville, sans protection, votre question ne pourra pas être aussi dégoûtante que son stylo à crème chantilly après la Gay Pride…
- Oh Docteur, je comprends, bien que je ne puisse admettre les pratiques déviantes de Guy-Louis… Franchement, se dérouler sur l’instrument un condom… Cette viande sous plastique, ça fait Prisunic…
- Vous vous égarez, Marie-Bérangère…
- Oui, je m’égare, et pas seulement Saint-Lazare… Eh bien voilà Docteur, je vous pose brutalement la question : existe-t-il une relation quelconque entre les yeux et le trou du cul ?

J’ai cru un instant que le Docteur Laseringue était tombé subitement dans un état de catalepsie profonde, mais il dût retrouver rapidement ses esprits :

- Entre les yeux et… Mon petit, vous êtes assurément la première à me poser cette question… Voyons, que je réfléchisse un moment…. Y aurait bien la glande… qui ferait que… à moins qu’on ne pense à une action réflexe symptomatique du muscle… mais non, ça ne va pas… Ou alors, on penche pour une corrélation entre… pfffff, non, non, absolument pas ! Mais enfin, mon petit, pourquoi diable me posez-vous cette question ?
- Eh bien Docteur, je vous le dis dans la confidence de votre cabinet : hier soir, je m’en suis fait mettre un grand coup dans la rondelle, et j’en ai eu les larmes aux yeux !

Après avoir entendu un truc pareil, il peut vous arriver la pire des merdes, vous aurez toujours sur les lèvres un léger sourire…

Et du sourire, il en faudra pour affronter cette semaine qui lance la saison officielle des ponts, aqueducs, passerelles et autres viaducs qui vont émailler le mois de mai. Surtout si vous ne les faites pas !

Et surtout aussi lorsque l’on a pris connaissance de l’avis de fronde qui pèse sur le Pétillant, qui va devoir affronter sa propre majorité à l’Assemblée pour faire passer ses mesures d’économie, particulièrement discutées et contestées… La pilule sera dure à avaler, mais avec un peu d’eau de Vals, ça passera comme une lettre à la poste…

Dur aussi de commencer la semaine en ayant appris le décès à 78 ans d’Andréa Parisy, une actrice française qui fut notamment l’épouse de De Funès dans Le Petit Baigneur ou la sœur résistante dans La Grande Vadrouille…

Dur également d’apprendre que la voix de Miss Piggy s’est définitivement éteinte… Micheline Dax, 90 ans, siffleuse de talent, grande comédienne de théâtre et voix reconnaissable entre toutes dans de nombreux dessins animés, s’en est allée…

Heureusement que le week-end fut fertile en évènements heureux, de la victoire de Teddy Riner aux championnats d’Europe de Judo à Montpellier, à la double canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II par le duo de papes, le pop et le pas pop…

Et le 28 avril 1969, à la suite du résultat négatif d’un référendum superflu sur la réforme du Sénat et sur la régionalisation, dans lequel il avait mis tout son poids, soucieux de retrouver une légitimité suite aux évènements de Mai 1968, le Général De Gaulle en tire avec panache les conséquences et annonce par un communiqué de presse de 0h11 sa démission de la Présidence de la République… On peut dire ce qu’on veut du grand Charles, il avait des couilles au cul… et c’était indubitablement les siennes…

vendredi 25 avril 2014

Brèves du 25 avril 2014

Écoutez les Grosses Têtes, et vous brillerez en société !

Rassurez-vous, l’heure post-prandiale et plutôt propice à la digestion difficile du cassoulet aux fraises de Tante Marthe ne m’a que très peu enclin à lancer des slogans publicitaires mensongers…

Ou alors, ai-je peut-être des renvois de texte, des réminiscences réincarnatoires qui remontent à la surface comme le noyé pas assez lesté ou l’apnéiste un peu trop lesté qui a fait une confiance démesuré en ses capacités pulmonaires (ce qui revient au même finalement…)…

L’émission phare de Radio Luxembourg, qui est née avant même la victoire de Marie Myriam au Concours Eurovision, c’est vous dire si Sadate, comme disait Anouar, fut à une époque donnée un creuset de culture et de bons mots (qui sont chacun le sait la fiente de l’esprit) qui hélas se sont continuellement dégradés, au point de passer de l’état de fiente de l’esprit à grosse merde vulgaire.

Et durant ces émissions mythiques, on pouvait se délecter des saillies d’un académicien encore vert (puisqu’à l’époque le Viagra n’existait pas encore) qui brillait tel un front d’adolescent qui ne connaît pas les bienfaits du Cétavlon en citant Alphone Allais, auteur entre autres du célèbre « Passées les bornes, y a plus de limites »…

Passées les bornes, y a plus de limites… Incroyable acuité de cette fulgurance dans l'actualité de ce vendredi… On dépasse allègrement les bornes, on franchit les limites d’un pas guilleret…

Remous non négligeables au 36 Quai des Orfèvres où quatre policiers se retrouvent en garde à vue pour le viol d’une touriste canadienne, qui a eu le tort de vouloir visiter le haut lieu de la Police française en ayant quelque peu abusé de la dive bouteille… Sans doute les poulets en cause avaient-ils pris au pied de la lettre la croyance selon laquelle les canadiennes les plus chaudes étaient celles les mieux fourrées…

On dépasse les bornes également dans le domaine du rap qui dérape, avec cette agression par Rohoff d’un partisan de Booba… Certes, le milieu du rap ne regorge précisément pas d’enfants de chœur mais la guéguerre verbale entre les stars de cette musique a dé-rapé…

On franchit les limites aussi à Marseille avec le huitième dégommage en règle de l’année… Ça en devient tellement banal que ça ne fait même plus un entrefilet dans les journaux et les flashs d’actualité radiodiffusés… Finalement, pour faire baisser la criminalité, autant les laisser se flinguer entre eux…

On dépasse les bornes également au Ministère de l’Ecologie où la Dingo du Poitou tente d’imposer son dress-code à base de col Claudine, de jupes plissées soleil et révérences lorsque sa Seigneurie vient à faire une apparition dans les couloirs… Qu’elle interdise de fumer dans le patio en sa présence, why not, si la Primadonna de la bravitude a les bronches fragiles… Mais qu’elle impose qu’on se lève lorsqu’elle passe dans les couloirs, y a pas loin à ce qu’on la surnomme Danette…

Un qui risque de franchir les bornes, c’est le Pétillant qui a annoncé « mûrir une mesure forte pour les retraites des classes moyennes et des salariés modestes »… Parce qu’il estime que les retraités ne sont pas assez mûrs ? Encore une annonce qui sent l’essorage de nos aînés…

Toujours dans le domaine des pitreries gouvernementales, le Ministre de l’Education Nationale a affirmé vouloir assouplir les rythmes scolaires… Assouplir ou assoupir ? Faudrait voir à ne pas réveiller nos profs qui sont les chouchous des gouvernements de gauche…

Si vous voulez vous marrer un coup durant le weekend, je vous conseille vivement de lire d’une fesse discrète un des torche-culs de l’édition française… Voici nous pond en effet un article d’une haute volée culturelle et dont le retentissement risque de faire tourner quelques brushings trop peu laqués dans les salons de coiffure… Des candidates au Bachelor sur NT1 se sont montrées outrées que Paul, le Bachelor en question, ait soi-disant fait son choix en se basant sur l’acte sexuel… Ben, vu le niveau des dindes présentes sur la ligne de départ, il pouvait difficilement fonder son choix sur leurs capacités intellectuelles… Peut-être sur la qualité de leurs implants mammaires ou à défaut sur la qualité de la résonance de leur boite crânienne vide…

Alors que le monde chrétien s’apprête à fêter avec le lustre et la pompe qui s’imposent la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II, v’la t’y pas que par un funeste coup du sort, un touriste italien meurt sur le site de Cevo en Italie, par l’effondrement de la croix du Christ Rédempteur, créée pour célébrer la visite à Brescia de Popaul II pour le centenaire de la naissance de Paul VI… Quand on dit que chacun porte sa croix…

Enfin, le 25 avril 1973, le Premier Sinistre de l’époque, Pierre Messmer, inaugurait le périphérique parisien. Commencé à la fin des années 1950 dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications de Paris, le périphérique, long de 35 kms, fait le tour complet de Paris, suit en grande partie les limites administratives de la ville, la sépare des 21 communes limitrophes et aura coûté plus de deux milliards de francs de1973… Et combien de dizaines de milliers de kilomètres de bouchons depuis ?

jeudi 24 avril 2014

Brèves du 24 avril 2014

On ne le croirait pas, comme ça, au premier regard, mais ce qui fut le tout premier livre imprimé par Gutemberg (qui ne manquait pas de caractère) est une inépuisable mine d’idées et d’inspirations (même si dans le club des idolâtres du fameux bouquin, on préfère les aspirations de gamins en robe)…

La Bible, puisqu’il s’agit du best-seller de la littérature pour grenouilles de bénitiers et punaises de sacristie, est un ramassis de trucs qui feraient la joie des créateurs de téléréalité (imaginez les Concons au Mont des Oliviers : qui va trahir le premier ?; le lavement de panards avant la Cène : qui lavera le plus de petons sans se choper une DME façon Georges Tron…).

Sans doute Jésus a-t-il inspiré le ski nautique pieds nus en se baladant sur la flotte, voire même les partouzes géantes d’Ibiza en se baladant partout avec une douzaine de mecs célibataires dont on ne sait rien de leurs penchants affectifs et de leur appétence à jouer des solos de flûtes à moustaches…

Et la multiplication des pains ? Vous ne croyez pas que c’est une invention géniale, ça ? La production en série et à grande échelle des siècles avant Henry Ford !

La multiplication des pains (et pas dans la gueule, de préférence), je connais… Enfin, à mon humble niveau, je ne me prends pas pour le Jésus de la chronique, je ne me prétends pas le Dieu de la chose et je ne me fais pas accrocher aux clous…

La multiplication des pains est pareille à celle des futilités de notre actualité chérie… Un jour, nous avons une pénurie totale qui ferait passer un repas d’anorexie pour un banquet gargantuesque, et le lendemain, il y aura pléthore…

Toujours dans la veine de conneritude qui a fait sa gloriole depuis sa déclaration de bravitude sur le grand mur des bridés, la Dingo du Poitou donne plein pot la mesure de ses possibilités en interdisant le port du décolleté au Ministère de l’Ecologie… Elle a peur que Flamby, venant lui rendre une visite impromptue, ne tombe en arrêt façon setter anglais devant les laiteries affichées des collaboratrices ? Et en plus, elle annonce ça la semaine des Saints de glace…

On ne sait décidément plus à quel sein se vouer, puisqu’après l’interdiction ministérielle qui privera les libidineux d’un Noël mammaire, ce sont les faux seins de Mouna Ayoub qui mettent en vente les ménagères et autres ustensiles du Phocéa… Ça sent la nouvelle opération chirurgicale, ça…

Afin de célébrer dignement le premier anniversaire du Divorce pour tous, anniversaire qui est bien passé à la trappe, ce qui tend à démontrer que ce n’était aux yeux des ardents défenseurs qu’un aimable gadget qui a cessé de les amuser une fois obtenu, Jodie Foster se marie… avec sa compagne photographe… Au moins pourra-t-elle se faire légalement tirer… le portrait, et le reste !

Des nouvelles également de notre Juste Imbibé, qui apparemment a encore une fois regardé trop profondément dans le bol de sangria, puisque le couineur de mièvreries a publié sur un réseau social une photo d’un sanctuaire japonais, perçu en Chine et Corée comme le symbole du militarisme nippon passé… On savait depuis peu que le chanteur tête à claques aimait à se faire pomper par ses congénères… On a confirmation qu’ils ont aussi aspiré le cerveau…

Dans le registre des futilités qui ne nous empêcheront pas de nous faire cuire des nouilles à la margarine pour oublier le matraquage fiscal de nos prétendus gouvernants socialistes, l’entrée de Stromaé au Guignols suscite le commentaire suivant du belge à la voix insupportable : « c’est drôle mais ça fait bizarre »… Eh ben, il était fort minable, ça, c’est formidable…

Apparemment, Flamby a retrouvé la carte de fidélité « Grand voyageur » de Tonton dans un tiroir à l’Élysée, puisqu’il annonce qu’il sera rendra dans les prochains jours en Géorgie… Vu qu’il n’en branle pas une sur le sol national, autant qu’il continue à ne rien faire à l’étranger… ça se remarquera moins…

Et l’anniversaire du jour fait un écho parfait à cette dernière nouvelle… En effet, le 24 avril 1976, TF1 diffuse le premier épisode d’une série américaine, nouvelle adaptation assez navrante d’un livre de H.G. Wells, où est venu s’égarer David Mac Callum… Son titre ? « L’homme invisible »…

mercredi 23 avril 2014

Brèves du 23 avril 2014

« Jag känner mig inte riktigt bra
« Ingenting vill fungera som det ska
« Fast jag försöker lura mig
« Så vet jag vad det är »

Dans la palette large et colorée des langues exotiques que l‘on a pu entendre au Concours Eurovision, je ne sais si je vous avais déjà fait le coup du suédois… Non, je vous rassure, ce n’est pas une cochonnerie à base de saumon, qui d’ailleurs est norvégien, de harengs marinés et de disques d’ABBA…

Le coup du suédois, ce n’est pas non plus une allusion non voilée aux performances sur le sommier d’un Johan, Micke, Björn ou Svante aux cheveux blonds comme des Krisprolls et au teint si particulier d’un bidet fraîchement repeint en blanc…

Le coup du suédois, c’est simplement de vous introduire la chronique (avec ou sans vaseline, c’est selon les goûts et le possibilités physiques de chacun) avec une citation dans la langue chantante de Hjalmar Söderberg ou de Stieg Larsson…

Et ce sont les paroles de « L, som i älskar dig » (L, comme je t’aime) candidat malheureux au Melodifestivalen 1969 par la voix de Britt Bergström qui y remédieront, et qui traduisent mon état d’esprit de la journée (« Je ne me sens pas vraiment bien rien ne fonctionne comme il se doit si j'essaie de me tromper donc je sais ce que c'est »).

Ah oui, il y a des jours comme ça où vous planez et où votre fauteuil de bureau n’accueille que très provisoirement votre meilleur profil… Audiences à l’extérieur, et à domicile, dossiers évidemment urgents à traiter à la chaîne, vous vous rêvez affalé sur votre canapé les orteils en éventail dans la position du flan vanille démoulé…

D’autant plus que l’actualité n’est pas du genre à vous filer une gaule monumentale…

Entre les petits arrangements entre amis de Pépère qui case à tour de bras ses amis, connaissances et relations, le Pétillant qui se dépatouille avec ses propres alliés pour imposer son plan d’austérité et d’économies, les incertitudes sur le sort d’un des otages français…

Et dire que dans moins de deux semaines, nous pourrons nous adonner sans retenue et sans complexes au péché mignon de la gourmandise musicale… Eh oui, le Concours Eurovision 2014 pointe son nez et ce sont trois soirées remplies d’ersatz musicaux rances, de bluettes mièvres, de couineuses à nichons, de tapettes pur sucre, de chorégraphies osées et de performances vocales qui doivent plus à l’orgasme puissance sept et au décollage d’un Airbus A 380 qu’à la roucoulance murmurée d’un enroué chronique…

Le Concours se déroulera cette année au Danemark, cinquante ans pile après la victoire de Gigliola Cinquetti au Danemark, déjà… Un joli anniversaire, qu’on ne pourra fêter en diffusant des images d’époque puisque le Concours 1964 n’existerait pas en vidéo…

Cela fait partie des grands mystères de l’Eurovision… Alors que les Concours précédents existent sous formes d’archives vidéo, l’édition 1964 n’aurait pas été conservée… Et l’on avance des hypothèses aussi variées que possibles : destruction de la bande dans l’incendie des archives de la télévision danoise, effacement de la dite bande par souci d’économie (les bandes magnétiques coûtaient à l’époque un bras), volonté de ne pas se remémorer l’incident qui eut lieu en direct…

Ah oui, vous l’ignorez probablement, mais il y eut un incident inédit en 1964… A la fin de la chanson belge (une guimauve causant d’un type près de sa rivière, une future ode au petit Grégory vraisemblablement), un type grimpa sur scène en dépliant une banderole appelant à boycotter les dictatures portugaise et espagnole…

Ça faisait désordre évidemment, surtout dans un événement musical qui n’avait rien à voir avec la politique… Il en reste quelques photos de qualité médiocre, et quelques extraits du Concours, précieux aux yeux des eurofans…

Les eurofans, qui commencent à cartonner leurs strings à l’idée de s’envoyer près d’une quarantaine de chansons inédites dont la médiocrité le discute au prétendu bon goût qui est censé en émaner… Va y avoir de la plume dans le cul, des mouillages de string et des cris de pucelle en chaleur dans la semaine du 5 mai…

Et puisque nous sommes dans la mouvance eurovisuelle, je vous rappellerai que le 23 avril 1983, l’interminable Concours Eurovision en direct depuis Munich couronnait le Luxembourg pour la cinquième et dernière fois en date. Et deux pays finissaient en queue de peloton avec un infamant score vierge. La Turquie, avec son inécoutable maelström musical impudemment intitulé « Opéra » ; et l’Espagne, avec une chanson ethnique sans concessions, « Quien maneja mi barca ». Voulant imiter Sandie Shaw, Remedios Amaya chanta pieds nus un titre à consonances flamenco pur jus, sans doute trop en avance sur son temps pour plaire au plus grand nombre… « Qui dirige ma barque » se demandait Remedios… C’est ce que je me demande aussi parfois…

mardi 22 avril 2014

Brèves du 22 avril 2014

Et vous voulez encore croire au Bon Dieu, vous ?

Non mais franchement… Si j’étais le Père Créateur, je me ferais des cheveux blancs et je mettrais des patins doublés pour arpenter les nuages sans faire trop de bruit, histoire de se faire oublier ces temps-ci…

Non seulement le papounet du multiplicateur de pains nous flanque un temps pourrave pour le weekend pascal avec des températures qui baissent tellement qu’on aurait cru aux courbes de popularité du Président Normal, et une météo aussi déprimante qu’un discours de Z‘Ayrault traduit en yougoslave… Mais en plus, il se plante dans l’ordre de rappel à la maison mère, rapatriant un sublime écrivain comme Gabriel Garcia Marquez (87 ans aux prunes, certes…) et laissant Marc Lévy péter la santé (péter, quand on fait des bouquins qui ressemblent à s’y méprendre à des flatulences…).

S’il n’y avait que cela, on s’en accommoderait assez bien… Un imper pour la météo capricieuse (tellement capricieuse qu’il tombe la mer, les poissons et le reste le matin et que le soleil reprend ses droits l’après-midi, vous parlez d’un partage des tâches à la mord-moi-le-nœud)… Une bonne cure de téléréalité made in TF1 (la pire, la plus dangereuse, on a déjà réussi à rendre débile un agrégé de philosophie avec un quart d’heure de Confessions intimes) pour pallier aux cent ans de solitude dus au décès de Garcia Marquez… Un fer chauffé à blanc pour se cramer les pupilles version Michel Strogoff pour éviter d’avoir à se fader l’intégrale lévyiesque…

Mais il y a autre chose… Voila notre Tout-Mou qui veut se la jouer vilain moralisateur et qui veut filer la frousse aux barbus qui guerroient chez les métèques et se font exploser en vol ou dans le métro… Flamby nous fait sa guerre sainte contre le Djihad… Appeler au Djihad contre la guerre sainte… Combattre le mal par le mal… Pour les rares qui hésitaient encore de savoir si Pépère était con ou s’il le faisait exprès, vous avez la réponse, désormais…

Après le pitre en chef, l’auguste, le mormon dépressif qui se marre intérieurement, le croque-mort qui ne sourit faiblement qu’avec le Thermogène à vif sur la moquette pectorale : le Pétillant qui tente de nous faire avaler sa potion plus qu’amère de l’austérité, et du gel notamment des pensions de retraite… Ça manifeste à l’Hospice des Vieux Glands, VGE n’en digère plus son tapioca, et s’en oublie dans le lit à l’extinction des faux à 19h30…

Enfin un titre de gloire pour un biterrois… Finaliste malheureux de la première édition de Top Chef, Pierre Augé, surnommé Petit Pierre (bien qu’on se sache pas si c’est à cause de sa taille ou de celle des plats qu’il vous sert dans son restau select qui fait courir toute les mémères emperlouzées, les arrivistes m’a-tu-vu et les folles du falbalas et du frisottis de Béziers), a remporté hier soir la finale de Top Chef et empoche un joli pactole… Comme quoi il pleut toujours là où ça mouille, cette gloriole permettra au chef à la tignasse huileuse (il se coiffe avec ses poêles ou quoi ?) de filer un coup de chaud à ses tarifs déjà bien calientes…

Bon, tout ne tourne pas à l’envers car s’il fallait à chaque fois se retourner pour avoir son avenir devant soi quand on pense l’avoir dans le dos pour mettre de l’argent de côté avant de passer l’arme à gauche, on n’en serait pas arrivés de là où on est partis pour revenir en arrière dans un tête à queue que ne renieraient pas les meilleures bouches à pipes du Bois de Boulogne…

On a appris avec un certain soulagement la libération des quatre otages français en Syrie… Et notre Pépère, la cravate de traviole sur le costard boudiné, de se gargariser de l’action menée par la France pour arriver à cette issue… Tandis que Fabius ruminait dans son coin s’il avait bien mis la virgule là où il fallait sur le chèque de rançon…

A moins qu’ils n’aient voulu payer en liquide, comme un grand habitué de la chose, DSK, la bite sur pattes du FMI, l’amidonneur de moquette du Sofitel, le gâteur de fendasses en folie… A ce propos, la VRP des pull mohairs Anny Blatt sur TF1 le dimanche soir, Anne Sinclair, vient miauler avec des préciosités de rosière qu’elle ne savait rien des frasques de son mari… Ben voyons ! Alors qu’on sait dans le milieu bien introduit (et je ne pense pas à Delanoë…) que Anne et Domi faisaient partie d’un réseau échangiste… Chacun fait ce qu’il veut avec son cul, ça ne me regarde pas, mais qu’on ne vienne pas se vanter de rien savoir… Ou alors, elle avait vraiment la tête dans le cul…

Et le 22 avril 1978, nous avions droit à notre annuel défilé de cazonnettas imbitables, mièvres à en faire une crise de diabète aigue, d’artistes pétrifiés par la peur ou chantant comme des Diesel mal réglés ; bref ! On se faisait livrer à domicile le Concours Eurovision 1978. En direct depuis Paris, présenté par la décapsuleuse et Big Léon (en français courant Denise Fabre et Léon Zitrone), le concours était remporté par Israël à la surprise générale, devançant une belle brochette de chansons en demi teinte… Mention spéciale au duo Baccara, espagnole baragouinant le français, produites par un allemand et représentant le Luxembourg, et à Jahn Teigen, qui inaugure le score vierge du nouveau système de vote, le fameux « 12 points »… 

vendredi 18 avril 2014

Brèves du 18 avril 2014

« Week-end à Rome, tous les deux sans personne
« Florence, Milan, s'il y a le temps
« Week-end rital, en bagnole de fortune
« Variété mélo à la radio… »

En ce Vendredi Saint, où voici des lustres et quelques candélabres un mec de 33 ans lança la mode de la charcuterie lyonnaise avec son fameux jésus accroché au clou, quoi de mieux que cette chanson gloussée par Mademoiselle Daho qui rêve encore et toujours d‘aller se faire sonner les cloches à Rome par un amateur de carillonnades doté d’un joli goupillon bien frétillant…

Outre l’aspect traditionnel et religieux de la chose, les fêtes pascales sont l’occasion de jolis encombrements sur les routes… C’est tout de même incroyable comme les gens ont de la famille à aller voir en Italie…

En France, on a gommé l’aspect spirituel pour ne conserver, comme à l’habitude, le côté bassement matériel et mercantile de la chose… Des agapes de chocolat qui vous donneront dans l’ordre la nausée, deux kilos de plus et des caries… Des déluges d’œufs chocolatés à débusquer dans les fourrés et les jardinets… Des norias de lapinous de choco à déguster sous la probable pluie de ce weekend…

Et avant de se défoncer le bide à grands coups de chocolat, il faudra affronter les bouchons du vendredi soir, encore améliorés par la deuxième vague des départs en vacances des parisiens… Le choco ça constipe, mais les bouchons, pour le coup, ça fait chier !

Allez, ne soyons pas coincés du c.., pétons un grand coup pour éliminer les humeurs glaireuses et les scories malodorantes de cette semaine…

Ça sent en effet très mauvais en Ukraine, où l’hilarant Poutine nous la rejoue Führer en recomposant petit à petit l’empire soviétique qu’Eltsine avait laisser se déliter, occupé qu’il était à vider le mini-bar…

Ça ne sent guère meilleur pour Gabriel Garcia Marquez, qui est décédé à 87 ans… Le Prix Nobel, irremplaçable auteur de « Cent ans de solitude », est depuis lors unanimement salué par la critique, le monde littéraire et la horde de critiques faux-cul qui trouvent encore plus de génie à son œuvre désormais…

Ça sent la trace de pneu au fond du slip et le caoutchouc cramé façon « arrête de limer, j’ai la rondelle en compote » pour notre Tout-Mou national, qui tente tant bien que mal de renouer le dialogue avec les français après la mandale des municipales en se déplaçant an Auvergne, pour voir les nouveautés proposées par Michelin… Les Bibs vont voir double, et vont croire que Bibendum s’est déguisé avec un costume étriqué et une cravate de traviole…

Ça renifle fort la vodka frelatée à l’alcool à brûler, la chnouff de contrebande et le mononeurone en roue libre du côté de Depardioff, le nouveau zakouski à la mode Place Rouge… bon, on savait que l’amateur de pâtes italiennes était décontracté du gland (surtout lorsqu’il lève la patte sur les hôtesses de l’air), mais on se doutait bien également qu’il était décontracté du cervelet… V’la notre Gégé qui traite Hollandouille de « petit bolchévique qui tue les classes moyennes »… Mais c’est qu’il aurait eu une fulgurance de lucidité, notre Depardieu ?

Ça renifle le foutage de gueule à plein nez mais soit ! On aurait découvert une nouvelle planète habitable à 492 années-lumière de chez nous, histoire d’avoir des ressources pour niquer une seconde terre… N’empêche, pour dégoter une planète qu’on sait même pas si ça vaudra le coup qu’on y aille, ya pléthore… Mais pour retrouver le paternel de Stromaé, le vol MH 370, le Docteur Goddard ou la voix d’Etienne Daho y a plus personne… Bande de p’tites bites !

Ça sent l’eau dans le gaz pour la Dingo du Poitou qui veut imposer une écotaxe visant uniquement les camions étrangers et qui se fait déglinguer par Bruxelles… Non contente de se prendre un soufflon, elle flingue l’UE en estimant qu’un « porte-parole ne fait pas la politique de la France »… On savait qu’on allait assister à un festival de conneries avec elle, mais là, elle débute sur les chapeaux de roues et sans filet…

C’est marrant… comme les cloches qui repartent à Rome pour Pâques, il suffit que l’Ex-Premier Sinistre revienne sur ses terres nantaises pour qu’on recause de son Aéroport… Comme le titre Presse Océan, ça part en vrille, avec la mise en demeure adressée par la Commission Européenne.. Autant vous dire que les opposants au projet font des loopings de joies, et Z’Ayrault part en chandelle…

Et le 18 avril 1964 nait officiellement la deuxième chaîne de la Radio-Télévision Française, qui nous assure-t-on ne sera pas une pâle copie de la première mais un programme complémentaire, récréatif et gai, offrant aux téléspectateurs un véritable choix et aux animateurs de la chaîne une liberté de création… Quand on sait que c’est la Deux qui a permis les premiers pas de Denise Fabre, de Jacques Martin et Jean Yanne, des Dossiers de l’Ecran et des Shadoks… Y a de quoi éteindre le poste pour profiter du weekend pascal ! 

jeudi 17 avril 2014

Brèves du 17 avril 2014

Irgendwann, erwacht ein neuer Tag…

Sur une musique que l’on voulait à consonance cosmique à l’époque, la voix de bronze du luxembourgeois Camillo Felgen résonne en allemand sur la chanson « Telstar »… Mais pourquoi diable aller exhumer du placard à vieilleries de tante Marthe ces chansons datées qui croupissaient sous une épaisse couche de poussière et la bibliographie complète de Delly ?

Ne m’en veuillez pas trop, et ne me fouettez pas trop fort de vos lassos de critiques et fouets de remarques (y en a qui vont y ruiner un slip rien que d’y penser…), mais c’est cette mélodie qui s’est imprimée dans mon esprit dès le réveil, brumeux et têtedanslecutesque, pour ne plus le quitter…

Oui, évidemment, une chanson qui glorifie le premier satellite de télécommunications Telstar 1 lancé en 1962, il y a mieux pour émerger du coaltar dès potron-minet…

Et rien de tel que l’avalanche de futilités merdiques que vous prenez en pleine poire tel un pare-brise en verre sécurit qui explose de bonheur en rencontrant un gravillon ou la tête de votre passager, pour y mariner encore quelque temps…

D’ailleurs, c’est assez impressionnant quand on y pense mais finalement, on évite bien des crimes et assassinats sanguinolents avec un minimum de raison… Entre les unes des journaux qui rabâchent des conneries et des nouvelles déprimantes, la radio qui diffuse en sourdine les étranglements courroucés d’un sous-fifre de l’opposition qui peste contre la majorité, et la vue de votre belle-doche qui squatte depuis quinze jours chez vous, en robe de chambre en pilou mauve et mise en plis destructurée ; on aurait presque envie de se suicider au gaz en ouvrant la cuisinière électrique à fond les ballons…

Non mais c’est vrai quoi ! Auriez-vous la banane en lisant que le nombre de prisonniers en France explose comme les seins de Nabila au décollage ? Ok, penser aux seins de Nabila peut vous donner la banane, mais je ne pensais pas à cet endroit-là… Quoi qu’il en soit, c’est bonnasse d’être prisonnier : nourri logé blanchi, la télé à l’envi, pas de lyer à régler, pas de crainte d’être expulsé…

Honnêtement, n’auriez-vous pas la lippe qui tombe dans le bol de café au lait façon loup de Tex Avery lorsque vous lisez en pleine page que Catherine Deneuve désapprouve ce que Sophie Marceau a dit sur Hollande… Mouais, la pute du cinéma français qui critique la bétâsse sur le trempage de croissants… C’est un peu le roquefort qui sit au munster « tu pues »…

Franchement, cela vous donnerait-il la patate de partir au boulot pour ramener un salaire de misère à peine suffisant pour nourrir une épouse boulimique qui se flingue la ceinture abdominale au Nutella et trois gamins limite demeurés dont on espère qu’au mieux ils finiront chômeur, chanteuse nue dans un cabaret au Moyen-Orient et candidat aux Concons à Cancun, de lire que le Docteur Valls vous donne à boire une potion amère… Ah si, c’est amer ! Rien qu’à voir la gueule que font les prétendus amis du Pétillant, à mon avis, même un relief de Mac Do moisi au soleil en plein mois d’août pendant huit jours est moins difficile à avaler…

Bah, avec une bonne rasade de champagne, un goupillon ou tout autre objet contondant et dur, ça passe toujours… Regardez au Festival de Connes qui va tout prochainement ouvrir ses portes, alors que les starlettes ouvriront les cuisses et les starlets écarteront les fesses… Encore une fois, de la branlette cinématographique, et l’enculage pseudo-intello pour des films masturbatoires dont tout le monde se branlera et qui quitteront l’affiche avant que la colle ne sèche… Quand on pense qu’ils ont osé sélectionné le dernier Godard… En tout cas, moi, ça me ravit, le dernier Godard… surtout parce que c’est le dernier…

Je n’ai pas compris comment BFMTV n’en avait pas fait une alerte info avec les sirènes à incendie qui vont bien… Bon, les torche-cul du lundi en feront sans doute leurs unes avec des titres accroche-badauds bien alarmistes… Richard Anconina a été hospitalisé pour une fracture de la clavicule consécutive à une chute de vélo… A voir son apparence, et sa filmographie, on se doutait fortement que ce n’était pas un roi de la pédale…

On est également rassurés pleinement car, grâce aux élections présidentielles algériennes, on a pu se rendre compte de la parfaite santé et de l’éclaboussante pétulance du Président Quasi-Réélu Bouteflicka, qui est allé voté sur un fauteuil roulant… A ce rythme-là, on lui prépare la tente à oxygène pour sa prochaine réélection…

Allez, je ne vous fais pas plus longtemps languir, et ferme là pour aujourd’hui les futilités, avec le rappel de l’anniversaire du jour, puisque c’est le 17 avril 1964 que Ford commercialise un nouveau modèle qui va très rapidement accéder au range de modèle mythique : la Mustang. Racée, puissante, élégante, la Ford séduira partout, et même Gainsbourg qui lui dédiera une chanson… 

mercredi 16 avril 2014

Brèves du 16 avril 2014

Vous me connaissez depuis longtemps, ou presque, et vous commencez à cerner mon caractère de chiotte, mes goûts douteux et mon appétence quasi-immodérée pour le pastiche et le détournement en général, sauf celui de mineurs, bien évidemment !

Alors, imaginez ma jouissance quasi extatique en pensant ne serait-ce qu’une nanoseconde au dicton traditionnellement attribué au mois d’avril « en avril, ne te découvre pas d’un fil »…

Mouais, vu les températures propices à vous flanquer des auréoles sous les bras et donner à penser à votre voisin de queue que vous vous parfumez aux rillettes rances, je pencherai plutôt pour « en avril vérifie qui t’enfile »…

Vous ne ressentez pas ce sentiment de remplissage anal non désiré ? Vous devez alors être dotés de dispositions physiques particulièrement adaptées, parce qu’en ce moment, avec ce qu’on nous met, y a plus d’hémorroïdes en France !

La palme revient sans conteste possible à Pierre Gattaz qui propose sans rire un salaire transitoire inférieur au SMIC à certaines catégories de personnes… Déjà que la volonté de trouver un boulot n’est pas la qualité première de toute une frange de la population qui préfère gagner autant en se roulant les pouces, si en plus on paye moins pour travailler autant… D’accord, plus c’est gros, mieux ça passe, comme vous dirait en chœur Fogiel et Bern, mais à cette dimension, on risque la déchirure anale…

Et le Pétillant semble vouloir jouer sur du velours, c’est plus doux et ça rentre mieux, bottant en touche la polémique naissante sur le SMIC au rabais et balançant avec sa bouille de psychopathe à faire mouiller les tarlouzes de la Place des Vosges la non réévaluation des prestations sociales (les retraités devront composer avec leur maigre pension) et le gel de la rémunération des fonctionnaires (dont les fonctions sont de toutes façons gelées depuis des lustres)…

Autant vous dire que les mesures annoncées par Manu ont été accueillies de manière glaciale par les dépités PS… Les pauvres choux, on ne les avait pas prévenus à l’avance du contenu des mesures… Mais c’est qu’on les plaindraient, si on avait le temps et l’envie débordante de sécher les larmes de faux-culs professionnels…

Même post-mortem, on peut vous enfiler… Certes, c’est pénalement répréhensible (l’article 225-17 du Code Pénal se charge de vous refroidir la bistouquette si vous vous chopez un gourdin à briser les vitres en voyant un cadavre encore frais), et socialement inacceptable (même si parfois, on se demande si son partenaire n’est pas mort tant il montre peu d’enthousiasme à se faire ramoner)… Le dernier en date à s’être fait mettre, le blond acteur Paul Walker décédé accidentellement en novembre dernier… Figurez-vous qu’avec une grâce infinie, Universal va finir le tournage du film interrompu par sa mort… avec ses frères Caleb et Cody… Franchement, les frangins sont de beaux enculés… Remarquez, je dis ça, je ne les ai jamais vu, et je ne connais pas leurs penchants affectifs, alors…

Puisqu’on parle des messieurs aux mœurs troubles, on apprend que la connasse en short bordelaise Yohan Gourcuff, qui brille plus dans les backrooms que sur les terrains, aurait coûté à la Sécu la bagatelle de 100.000 € pour ses 535 jours d’indisponibilité causés par ses treize blessures… Pas possible, il est en verre ce type… Un conseil, soyez délicats quand vous le prendrez, il risque de vous péter dans les doigts, et puis après, pour retirer les éclats, bonsoir !

Toujours largement introduite dans le milieu (lorsqu’elle était mariée avec Roger Choukroun, on l’avait surnommée la Choukroun garnie), Régine, 84 ans aux prunes et autant de kilos sur la balance, s’autoproclame à nouveau Reine de la Nuit… Bon, vu l’âge avancé, elle va juste animer une fois par mois une soirée guinguette au légendaire Balajo… Traduire qu’elle va couiner deux chansons devant un parterre de grabataires, qu’on ramènera à l’hospice pour l’extinction des feux à 19h30…

Une fois n’est pas coutume, on retourne les choses et ce sont les français qui la mettent aux politiques… En tous cas, au premier d’entre eux, puisqu’en cas de présidentielle dimanche prochain, Pépère ne serait même pas au second tour, selon un sondage publié par le Figaro… Quand on vous disait qu’il était le fruit d’un malentendu…

Et enfin, puisque l’heure tourne et que bientôt l’heure de l’apéro pour certains, de la soupe et du tapioca pour d’autres, va sonner, nous nous quitterons sur cette nouvelle boulversante, et dont votre quotidien sera positivement chamboulé : Miley Cyrus, l’ex-enfant star qui a viré grosse salope chaudasse, a été hospitalisée en raison d’une réaction allergique à un antibiotique… Dure année pour les pisseuses et les boutonneux qui se caressent la nouille devant un poster de Mika… D’abord Tom Daley qui avoue confier la vidange de son moulebite à un mec, Juste Imbibé qui reconnait aimer la moule et la merguez, Miley Cyrus qui soigne ses bitures en centre de désintox…

Et dans la nuit du 15 au 16 avril 1970, un pan entier de la montagne surplombant le Sanatorium du Roc de Fiz s’écroule, donnant lieu à la coulée de boue la plus meurtrière du siècle en France, puisqu’elle emporte 72 vies, dont 56 enfants venus là pour guérir. Et pourtant, quand on vient au sana pour se soigner, on laisse derrière soi ses soucis, et on se dit, après tout, laissons couler… Ce qui fut dit fut fait…

 

mardi 15 avril 2014

Brèves du 15 avril 2014

Bien qu’en panne d’idées neuves, ou à tout le moins qui revêtent l’apparence trompeuse d’une prétendue nouveauté, je souhaiterais vous poser une question, qui rassurez-vous ne sera pas du tout indiscrète et ne pénètrera que peu votre intimité la plus profonde (désolé pour celles et ceux qui pensaient passer un moment de pur délire sexuel à base de « oh oui, vas-y mets-moi là toute », de « mais c’est pas possible vous êtes plusieurs » et de « ne rentre pas plus, ça touche les amygdales par l’arrière »).

Cette question, je vous la pose (mouais, c’est presque aussi tendancieux que si je disais « je vous l’adresse ») dans le plus simple appareil, mais heureusement drapé dans la plus élémentaire des dignités parce qu’on a suffisamment vu d’horreurs pendant la guerre et depuis le dernier reportage sur Claire Chazal seins nus sur la plage : Connaissez-vous le point commun entre une homme politique, un magazine people ou féminin, et un film pornographique ?

Ah non, non, le premier ne joue pas dans le troisième en redoutant les révélations du second… Même si les récents exploits de notre Tout-Mou et de son croissant à scooter laissent à penser que la classe politique aime à casser du fion (forcément, ils nous la mettent à longueur de promesses électorales)…

Et puis franchement, vous imaginez Michel Sapin dans une production porno ? Bon, avec son nom, et sa calvitie qui lui donne une tête de gland, on n’hésiterait pas à lui donner le premier rôle dans un scénario traitant de la traite des planches, avec la scène d’anthologie où il se fait lustrer la bûchette par une besogneuse qui finit par recracher des copeaux…

Si vous préférez les sensations plus colorées, vous ne verrez qu’avec certaines difficultés et ennuis d’érection La Garde d’Esso Tripoter des pompes à essence à dimension variable dans « Tripoter-moi le bananier, j’ai le lait de coco qui monte »…

Amateurs de pratiques prétendues contre-nature, vous vous secouerez sans doute la nouille dans l’attente de la sauce blanche en vous délectant du Pétillant qui se fait remuer la bouteille dans un remake de la pub Perrier de Gainsbourg…

Le point commun entre un homme politique, un magazine people et un film porno, c’est que moins ils en ont à dire, plus ils le répètent !

La preuve par l’exemple !

Notre Tout Mou normal, à part son « moi président » qu’il répétait déjà à la manière d’un vieux 45-tours rayé, il n’a de cesse que de nous gonfler le mou avec son inversion de courbe du chômage… Là, ce n’est plus du foutage de gueule, ou de l’introduction anale de promesses électoralistes, c’est carrément de l’autisme profond façon Rain-man… Quoiqu’il ait enfin réussi à inverser une courbe… Ben voui, vu l’augmentation du nombre des tués sur les routes en mars…

La frange féminine de l’auditoire ne saura me contredire… Enfin, si elles arrivent à lire et comprendre ces lignes… Rien de plus répétitif qu’un magazine people à l’arrivée des beaux jours… Allez donc faire un tour au kiosque le plus proche, et vous verrez fleurir tels des boutons d’acné sur un front juvénile les couvertures consacrées aux régimes de printemps des flasques de l’hiver (merci Paule B. pour la formule), , aux maillots indispensables pour faire la belle sur le sable, ou aux derniers potins (et entre nous, on se contrecogne le coquillard avec une patte de cloporte enfarinée de savoir que Jude Law se ferait dégorger le spaghetti à carbonara par une hongroise dotée d’un nom à tourner dans un porno zoophile)…

Justement, le film pornographique, qu’il soit hétéro, gay, lesbien, zoophile ou les pires de tous, gynécologiques à destination des carabins, aligne les platitudes scénaristiques les plus enculées avec des dialogues d’une ineptie que même les scénaristes d’Hélène et les garçons n’égalèrent jamais et des « oh oui, oh oui, oh oui » répétés à l’envi… Pas étonnant qu’avec de telles lacunes dans les dialogues, tout le monde s’en branle…

Et dans les futilités du jour, c’est encore le triangle maudit politique-people-porno qui domine…

Politique (mais quelque part c’est limite porno tellement c’en est obscène), avec ces indécents douze millions de primes largement distribués aux collaborateurs de nos incompétents gouvernementaux actuels… Je ne vous dis pas comme les cartes bleues ont dû chauffer Place Vendôme, et comme les ordres de virement vers Zürich et Genève ont exponentiellement augmenté…

Politique avec ce triplement de salaire du rigolard et si démocratiquement dictatorial Poutine… Plus il envahit l’Ukraine, plus il augmente son salaire… Et Sarko avait fait quoi lorsqu’il avait fait faire la cabriole à son salaire ? Il avait envahi Monaco ?

People avec les éliminatoires de Top-Chef, la téléréalité culinaire de M6 où le chef biterrois Pierre Augé (vous savez, « Petit Pierre », ou le nain de jardin qui se coiffe avec les restes d’huile de ses friteuses) se qualifie pour la finale… S’il gagne (ce qu’on lui souhaite, soyons chauvins), nul doute qu’il mettra encore un coup de fusil sur ces tarifs, pire que Blade Gunner sans la cervelle de sa geurlfriènde…

People encore avec ce titre alarmant de France-Dimanche, le torche-cul qu’on lit d’une fesse distraite : « Véronique Genest défigurée ». Quoi ? la diva de Madrange et des beaufs de TF1 qui aurait joué les mannequins de crash-test sans ceinture et aurait bouffé du verre sécurit ? Eh non ! Dussé-je décevoir les amateurs de sensations fortes et de sang frais que je voyais déjà arriver la langue et la paille entre les dents, la rousse givrée a juste fait du gras en succombant à son « doux démon », ce qui lui vaut vingt kilos de plus. Traduisez qu’elle a bâfré comme une truie, qu’elle a récuré les pots de Nutella, liquidé les sauciflards et plongé un peu trop profond dans le bol de sangria…

People toujours, mais aussi un peu porno, on annonce pour le début mai deux évènements incontournables, mais que certains aimeraient bien contourner, histoire de conserver intacts leur vue et leur ouïe… L’Eurovision et le Festival de Cannes à Connes, à moins que ce ne soit le contraire… Je vous reparlerai plus avant du Concours Eurovision qui cette année pour la France sera un évènement au poil… Quant au Festival de Connes, la montée des marches nous dira si les minous des dindes seront au poil ou fraîchement épilés…

Et le 15 avril 1912, c’est un gros glaçon qui met fin à la traversée inaugurale du RMS Titanic, paquebot transatlantique britannique devant relier Southampton à New York. Coulé en moins de trois heures et cercueil de plus de 1.500 personnes, ce luxueux navire causa un traumatisme mondial durable… Notamment lorsque nos tympans furent sauvagement violés par la chanson du titre éponyme, hurlée par le pharynx en corne de brume de l’orignal canadien, Céline Dion…