Wat een geluk dat ik een
stukje van de wereld ben…
Je sais, le temps est à la
grippe, aux affections rhino-pharyngées et aux refroidissements de toute sorte
comme lorsqu’on réalise un bain de siège à la Rika ZaraÏ (ce qui consiste à gâcher
quinze litre de flotte pour se tremper les fesses et les joyeuses dans une
bassine histoire de se rafraîchir la rondelle), mais n’allez pas vous imaginer que
je sois aujourd’hui atteint de ce genre de problème de santé qui affecterait
mon élocution écrite au point d’en arriver à éternuer des borborygmes qui
feraient passer les chants de la Wermacht interprétés par une légion de crânes
rasés pour une comptine sirupeuse…
Ce que vous voyez (et peinez
à lire, ne le niez pas) au frontispice de la chronique du jour est en fait la
première ligne du texte de la chanson ayant représenté (fort peu brillamment d’ailleurs)
les Pays-Bas au Concours Eurovision de la Chanson 1960, et que l’on pourrait à
peu près traduire par « Quelle chance d’être une petite partie du monde ».
Quel rapport avec la choucroute,
que cette citation apparemment aussi décalée dans cet environnement délicat,
raffiné et littéraire que pourrait l’être Nadine de Rothschild au Congrès Mondial
des Bonnes Manières ? Si vous vous réveillez difficilement d’une soirée
quelque peu arrosée avec l’impression tenace d’avoir dévoré des containers de pâte
à papier et que vos cheveux poussent à l’intérieur de votre crâne, mais aussi
si vous voulez tellement ressembler à Nabila qu’en plus de son look de
pouffiasse qui faire le trottoir, son regard bovin et ses poses niaiseuses,
vous avez adopté son QI de lépidoptère agonisant, vous prendrez soin de
consulter le calendrier pour constater avec effarement que nous sommes le 13.
Les plus érudits d’entre
vous me répondront en ricanant que c’est bien normal, vu qu’hier nous étions le
12… Certes, mais histoire de corser la chose, je rajouterai telle une cerise
sur le gâteau (et pas dans le gâteau, sinon on appellerait ça un clafoutis) que
nous sommes un vendredi, et en décembre.
Eh oui ! Réunis en un même
jour la fête des Lumières, et un jour censé porté chance. Et dans l’actualité
du jour, c’est à vrai dire une chance si nous pouvons discerner des lumières,
au sens propre ou figuré.
Pas lumineux, le Ministre de
l’Education Nationale (dont on se demande toujours s’il a la lumière à tous les
étages) qui offre une nouvelle reculade socialiste sur la réforme des classes
prépa. Rendez vous compte du scandale : vouloir obliger les profs de
classe prépa à travailler jusqu’à dix heures par semaine… C’est lumineux qu’on
se fout de notre poire, à ce niveau…
Lumineuse à un point tel qu’on
pourrait y voir la lumière au travers, un peu comme l’épaisseur artistique d’une
album de Carla Bruni, la purge en Corée du Nord, où le démocrate zinzin a fait
exécuter son oncle, âgé de 67 ans et jusqu’alors influent numéro 2 du régime… On
ne lave plus son linge sale en famille à Pyongynag, on le flingue…
A peine moins obscur ce retournement
de situation en Australie avec introduction anale assez douloureuse puisque la
Haute Cour de justice australienne a invalidé, jeudi, la loi autorisant le
mariage homosexuel entrée en vigueur le 7 décembre dans le Territoire de Canberra,
la capitale, annulant du même coup les 27 unions déjà célébrées. L’autorisation
de célébrer des mariages entre brouteuses de minou et casseurs de cul revient
en fait au Parlement fédéral… Autant vous dire que l’on ne saute pas forcément
de joie au pays des kangourous…
Ce n’est plus une nouveauté
mais c’est toujours aussi clair que l’on cherche à nous faire raquer, cracher,
payer, lâcher l’oseille, le flouze, la monnaie, le blé, les biftons… En
témoigne cette autorisation donnée aux maires de fixer librement le montant des
PV de stationnement… Encore un texte ubuesque, qui risque de produire de graves
effets pervers, et désertifier encore un peu plus les centre-ville…
Lumineux enfin que Cristiano
Ronaldo, la connasse en short qui exhibe ses dessous de bras et son moulebite
pour des marques célèbres, est sur la pente descendante du football (on
pourrait dire qu’il pédale dans la semoule, mais vu les déclarations de sa
co-pine Rihanna, ce ne serait pas assurer nos arrières avec le risque de se
prendre un mauvais coup quelque part). il vient d’ouvrir un site Internet
sobrement intitulé « Viva Ronaldo » s’apparentant à un réseau social
à la gloire de la portugaise sans salade sous les bras, mais avec semble-t-il
une queue de morue dans le slip…
Fête des Lumières ou
prétendues telles, autant vous dire que les Ch’tis à Mykonos, les Concons à
Cancun, les candidates de Miss France, demeurées du cervelet, atrophiés du
bulbe et autres Steevy ne célèbreront pas cette journée avec une bougie à leur
balcon (peut-être un cierge pascal dans le fion pour le Boulay, mais ça reste
incertain vu sa crise d’hémorroïdes…)
Fête des lumières, mais
aussi vendredi 13, prétendu jour de chance, où l’on va voir se presser dans les
PMU et chez les buralistes, les smicards, chômeurs professionnels, téteurs d’allocs
et autres assistés chevronnés qui se plaignent à longueur de journaux télévisés
de ne pas arriver à joindre les deux bouts mais qui n’hésitent pas à flamber
une vingtaine d’euros à gratter des bouts de papier…
Quel jour de chance pour
pouvoir marcher dans une merde fraîche et grasse qui va vous pourrir votre
paire de Louboutin à un smic et demi la godasse, de passer sous une échelle et
vous prendre le pot de peinture sur la tronche, ou de descendre du trottoir
pour éviter un chat noir et de se faire charger sur le capot d’une vieille
Peugeot…
Mais nous avons la chance de
pouvoir se délecter de quelques anniversaires en ce 13 décembre, puisqu’en 1944
meurt Kandisky ; en 1981 est décrété l’état de guerre en Pologne ; et
en 1987, TF1 verse dans la débilité à l’état pur avec le « Juste Prix »
qu’animeront successivement Max Meynier, Eric Galliano, Patrick Roy et Philippe
Risoli jusqu’en 2001.
Et le 13 décembre 1972, sort
sur les écrans français « L'Apprentie sorcière » (Bedknobs and
Broomsticks) est un film de Robert Stevenson et le 26e long-métrage d'animation
produit par les studios Disney. Mêlant animation et prises de vues réelles
comme Mary Poppins (1964), ce film met en vedette Angela Lansbury en vieille
demoiselle anglaise, avant de connaître la célébrité dans les années 80 avec
son rôle de vieille pie dans Arabesque. Pas assez fantasque, pas toujours réussi,
le film ne sera pas un vrai succès… Peut-être manquait-il d’un certaine lumière
intérieure ?
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