Les petits cadeaux entretiennent l’amitié… Oui, je sais,
vous ne vous êtes pas levés ce matin, l’œil vif, le teint frais, l’haleine fraîche,
le cheveu souple, la peau douce et le slip sec, pour qu’on vous assène des
poncifs tellement éculés qu’on croirait qu’ils reviennent d’un stage Naturisme
et Mythologie à Mykonos organisé par le club cycliste de la place des Vosges « Les
Reines de la Pédale »…
Mais je maintiens : pour une fois, la sagesse populaire
a raison. C’est avec des petites attentions impromptues que les liens d’amitié se
trouvent renforcés… Encore que…
En ces périodes où l’on fourre les dindes autrement que par
la voie d’émission de téléréalité à base de piscine et de bikinis
dangereusement écartés, la question des cadeaux est primordiale : comment
faire plaisir sans se ruiner ? Comment épater la galerie sans que ce soit
trop ostentatoire ?
Ça encore, ce ne serait rien… s’il n’y avait le mauvais goût
patenté de certaines personnes de votre entourage qui s’ingénient à vous
gratifier de présents tous plus hideux les uns que les autres… Excusons tout de
suite les enfants, qui avec leurs facultés intellectuelles et artistiques
amoindries (surtout si leurs parents regardent assidument la Famille en Or et Danse
avec les Tantes) font de leur mieux et l’on s’attendrira forcément sur le
collier de perles en coquillettes ou sur le dessin de leur clébard, qui
donnerait même des frayeurs au miroir de Ribéry…
Les inexcusables, ce sont votre belle-mère qui s’entête à
vous constituer la collection complète de Jules Verne reliés pleine peau en
couilles de chameau sur papier bible ; votre collègue de bureau avec sa
sempiternelle paire de bretelles fluo (ce qui en plus sous-entend que vous avez
pris du bide) ; votre voisin qui vous collera une diarrhée dantesque avec
ses fruits déguisés qu’on croirait vomi par une pocharde édentée ; cette
peste de stagiaire qui passe son temps à limer ses ongles et la bite du patron
qui vous offre un tee-shirt taille XS alors que vous mesurez 1m95 ; le
cousin Edmond qui offre un enregistrement de la Veuve Joyeuse à la tante Marthe,
qui a enterré son René y a trois semaines…
Oh, tout le monde ne commet pas ces fautes de goût ; et
certains savent gâter leur entourage… Comme notre Premier Sinistre qui débloque
plus de 20 millions d’euros pour arroser ses comparses et les Cabinets de ces
derniers en guise de prime de Noël… Ah ça, certains vont se taper la cloche, le
24 au soir…
J’en connais une qui a dû se taper un peu trop sur la
cloche, et qui faute d’avoir le bourdon, se retrouve avec une clarine quelque
peu ébréchée… je veux parler de cette japonaise qui a été finalement arrêtée
par la Police
à Sakaï (apparemment, il y fait très froid puisque ça caille…) après avoir
passé plus de 15.000 appels téléphoniques au service d’urgences en six mois. La
miss de 44 ans a même appelé 927 fois le même numéro en une seule journée !
A croire qu’elle est sonnée…
Sonnés, nous le sommes tous un peu lorsqu’on prend
connaissance des chiffres du chômage… Enfin, je veux dire les vrais chiffres,
pas ceux que les services présidentiels ont trituré afin qu’ils répondent à ce
qu’on attend d’eux… Le taux a encore augmenté de 0,1 % en octobre, ce qui nous
mène à 10,5 % de la population active en recherche d’emploi… un des pires
chiffres depuis 1997… Et l’autre pimpin qui nous corne que la courbe d’inverse…
Restons en compagnie de Tout-Mou Premier, dont l’opération
soulève des réactions inversement proportionnelles à la supposée gravité de son
intervention chirurgicale… En fait, ce qu’on fait passer pour une opération de
la prostate, c’est une greffe de couilles pour pouvoir s’attaquer au bordel
français ambiant… Malheureusement, la greffe n’a pas pris…
Tout comme la greffe de cerveau chez Nabila… vous savez, la
téléphoniste à nichons qui se tape le QI d’un poulpe mort et la tronche de
Danièle Evenou au réveil… Je n’ai peut-être pas toujours le nez fin, surtout
pour ce qui sent la moule et le vasier à marée basse, mais on dirait que c’est
le début de la fin pour la poupée gonflante… L’émission qui lui est consacrée
sur NRJ 12 enregistre des audiences pires que le talk show de Sofia Aram sur la Deux (c’est vous dire…), elle
se fait refouler du Festival du Rire à Marakkech (puisqu’il ne veulent que de
vrais comiques… mais alors, que vont y faire Gad Elmaleh, Franck Dubosc et Ari
Abittan ?)… En plus, on n’a pas pu déterminer si c’était elle ou la villa
américaine qui était louée 64.000 € pour des tournages porno…
Puisqu’on cause de cinoche, le clap de fin de Paul Walker,
un des plus célèbres blonds cendrés depuis qu’il a cramé dans une Porsche
rouge, a bien été causé par le choc et l’incendie subséquent… Vu l’état du tas
de ferraille, le premier couillon aurait pu le dire…
Restons encore dans le septième art, même si dans le cas
présent, on peut toujours se demander s’il s’agit d’art… On nous a beurré la
raie avec la sortie hier du troisième volet du triptyque de Cédric Clapish, « Casse-tête
chinois », après l’Auberge espagnole et les Poupées Russes… Généralement,
la critique accueille avec des allures de messie ce genre de film pour bobo
quarantenaire qu’il faut aller voir quitte à ronfler dès le générique… En l’espèce,
l’accueil est plutôt frais… c’est vous dire à quel point il ne faut surtout pas
dépenser du pognon pour aller voir les têtes à claques du cinéma français (les
Romain Duris et sa tignasse à poux, Audrey Tautou et ses regards niaiseux, et
autre Cécile de France et sa vulgarité lui sortant par les pores)… Le casse-tête
chinois est en fait un vrai casse-couilles français…
Préservons cependant l’intégrité de nos réserves ADN en nous
intéressant aux anniversaires du jour, un 5 décembre qui vit en 1946 le choix
de New-York comme siège permanent des Nations Unies ; en 1965 le ballotage
du Général par Tonton au premier tour des Présidentielles ; en 1969 l’arrivée
du Clan des Siciliens sur les écrans ; et en 1979 le succès du Banana
Split de Lio.
Et le 5 décembre 1963 débarque la nouvelle livraison des
aventures de Poly, l’infatigable poney shetland qui va user un nombre
incalculable de partenaires jusqu’en 1973… Intitulée « Les vacances de
Poly », cette série de 13 épisodes de 13 minutes est diffusée sur l’unique
chaîne de la RTF
et met en scène Medhi El Glaoui, le fils de Cécile Aubry, la créatrice de la
série. La bande originale donne à écouter des chansons interprétées par Charles
Trenet et Jacqueline Boyer… Une B.O. yéyé comme un pot de yaourt !
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