vendredi 30 juin 2017

Brèves du 30 Juin 2017

« Dans ce train qui s'en va là-bas
« Mes souvenirs s'éloignent de moi
« Je m'aperçois que je l'oublie déjà
« Et je m'en vais, et je m'en vais »

Et je m’en vais vers des cieux plus cléments, vers des contrées moins bruyantes, vers des rives plus accueillantes que la fureur des hommes, la haine et le dédain de certains, la condescendance d’autres.

En voiture, Simone, pour le repos des Justes…Oui, reposez en paix, madame, vous qui avez tant souffert de la bêtise crasse de l’Homme et des hommes, à trente ans de distance ; vous qui avez pu réchapper de l’abomination concentrationnaire, et avez su snober superbement l’incroyable cruauté misogyne hémicyclaire lors d’un combat douloureux.

A la différence des haineux du parti à Marinette et des neuneus à Méluche, j’évoquerai votre engagement européen qui fit de vous une première Présidente digne (Ségo et Marine s’étranglent avec leur cappuccino), j’évoquerai la Shoah qui a décimé votre famille et trempé votre caractère, j’évoquerai votre Loi, celle qui a permis d’éviter tant de drames et de grossesses indésirables.

N’en déplaise à certains, les arbrisseaux des avortements de confort ne cacheront jamais la forêt des IVG thérapeutiques ou consécutives à des viols…

Je crois entendre de là les orgasmes cataclysmiques que l’annonce du décès de Madame Simone Veil a déclenchés chez les Ludovine de la Malbaise, Marie-Cunégonde de Mortecouille, Titine Broutin, et autres Frigide Cageot… Se ruiner une gaine Sloggi à cause d’une mort, quelle indécence… De toutes manières, les Ludovine et consorts sont indécentes par nature, elles sont ton sur ton…

Quant aux réactions du conseiller régional FN Serge Potier, elles sont tout bonnement vomitives à un degré exponentiel. Cet étron de la République lui souhaite de reposer en paix et de contempler les millions de victimes que sa loi a généré… Et les millions de victimes générées par les solutions finales de vos idoles, on en cause ou ce n’est qu’un détail ? Au èfène, ce sont les propos dégueulasses qui se comptent par millions…

Et l’on devra certainement en rajouter une louche, suite à la mise en examen pour abus de confiance de Marinette dans l’affaire des assistants d’eurodéputés… Avec le dépôt d’un recours contre cette mise en examen qui violerait le principe de séparation des pouvoirs. Un viol ? Vite, pratiquez une IVG judiciaire ! Ah, vous êtes contre ? Dommage…

Et je m’en vais… je m’en vais, je pars, je viens ! Rhââââââ Lovely ! Schön, so schön ! Oh ya, oh ya oh ya !! Gunther, stecke mir deine steile und sahnige Wurst in den Schokolade Brezeln Korridor hinein ! Après une volte-face d’Encula Merkel, probablement le meilleur promoteur de l’homosexualité masculine, le Parlement allemand a autorisé le mariage pour tous. Allez, une petite bière entre mecs pour fêter ça…

Et je m’en vais… De la cafetière, vraisemblablement, tant les propos de la Gazée à distance, Titine Boutin, se diluent dans le plus parfait n’importe nawak. Alors que cette professionnelle de la remarque inappropriée déblatérait sur l’autorisation du mariage gay outre-Rhin (chefs d’état contraints par la finance, invasion de leurs cerveaux par les mites à fromages de la planète Ukraniosysisphèron III), elle rebondit sur la remarque ironique d’un gazouilleur qui lui dit qu’il a eu la finance mondiale au téléphone et qu’on a le feu vert pour manger les enfants, en répondant sérieusement « ça ne tardera pas d’une façon ou d’un autre, croyez-le ».

D’une façon ou d’une autre ? Au grill avec des herbes de Provence ou nature à la croque-au-sel ?

Et je m’en vais… De ce pas vers la case prison sans passer par la case chance ni récupérer deux briques et demie. Manque de bol, malgré son patronyme pour la rouquine de l’Affaire Grégory qui dormira en prison ce soir, mise en examen pour enlèvement suivi de mort et placée en détention. On a l’impression de regarder un mauvais remake d’une série qu’on avait kiffé à donf et dont on a une indigestion…

Et je m’en vais… Et certainement pas sur les chemins de la délicatesse ni de la finesse. Mais on ne peut pas demander aux reines de la pédale de causer comme des éditions limitées in-octavo papier vélin effet poudreux et reliure en peau de chagrin mordoré marouflé à la bétonnière de la Pléiade…

Et ce n’est pas le coureur belge Jan Bakelants qui fera mentir cette assertion. En prévision du Tour de France, il a déclaré en interview qu’il ne prendra de nouvelles de sa famille que lorsqu’il n’aura plus de films pornos, et qu’il emportait avec lui une boîte de préservatifs à cause des hôtesses d’étape… C’est vrai que c’est utile en cas de pluie, une capote. Surtout quand on a une tête de nœud… Tiens, fume, c’est du belge…

Et je m’en vais… Parce que trente deux ans de levers aux aurores, la tête dans l’orifice anal a pouvoir s’en décrocher les amygdales par l’intérieur, ça va bien ! William Leymergie raccroche et quitte le mythique Télématin qu’il a crée en 1985. Son programme ? Faire la grasse matinée jusqu’à 7h30…

Et je m’en vais… Je m’en vais chez la concurrence pour tenter de doper leur audience de vioques qui périclite. Patrick Cohen, le napoléon incontestable des matinales radiodiffusées depuis sept ans quitte France inter pour Europe n° 1 et animait ce matin sa dernière matinale, au cours de laquelle on lui a évidemment servi la soupe traditionnelle des adieux faux-cul : larmiches, panégyriques qu’on croirait qu’il était mort tragiquement empalé par un cône de chantier après un saut à l’élastique sans élastique, discours stéréotypés scandés d’une voix voilée… Avec un gros craquage avec chaudes larmes à la clé après l’antenne…

Ciao Patoune, on verra bien si la voix de gros fumeur de Nicolas Demorand me réveille mieux…

Et je m’en vais… Sur la pointe de pieds, enfin, sur la pointe des touches… Le 30 juin 2012 voyait l’arrêt de tous les services du Minitel. Succès principalement français, le Minitel (ou médium interactif par numérisation d'information téléphonique) fut expérimenté dès juillet 1980 avant un lancmeent national en 1982, avec les fameux serveurs de l’annuaire téléphonique, les 3615 de vente par correspondance et les fameux serveurs télématiques de rencontres et messageries roses, dont le fameux 3615 Ulla. Et depuis, c’est vrai qu’il manque Ulla…

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jeudi 29 juin 2017

Brèves du 29 Juin 2017

Mais oui, le changement c’est maintenant !

Le culbuto sudoripare qui faisait flotter des caisses de pluie dès qu’il pointait sa cravate de traviole pour un déplacement en extérieur n’était qu’un brouillon, une ébauche griffonnée à la hâte dans l’arrière-salle d’un bureau d’études hype, un prototype inachevé qu’on a voulu commercialiser trop vite et qui enchaîne les emmerdes (façon Renault 14, la fameuse Poire de la Régie)…

Depuis cinq ans, on a gommé les bavures, on a poli la carrosserie, on a dopé le moteur, musclé le torse, rembourré le slip, arrangé la perruque, bref ! On a peaufiné le prototype et on vous a livré un de ces modèles tape-à-l’œil qui vous font le fond de culotte tout humide en ne pouvant vous déscotcher de son regard. Le winner que même aux Etats-Unis ils n’ont pas pu en pondre un encore mieux que le notre.

Et le changement, c’est maintenant !

On a changé les meubles, on a viré les plantes vertes qui prenaient racine dans l’hémicycle pour les remplacer par de jeunes pousses qui ne devraient pas toutes virer à la mauvaise herbe et à l’ivraie, et on attend que la recette du dégagisme à l’hexagonale fasse ses preuves concrètes.

Et le changement, c’est maintenant !

C’est maintenant avec un Premier Ministre qui respire l’air des hautes cimes et sert habituellement de tête-de-loup pour débarrasser les greniers abandonnés des toiles d’araignées, des Ministres qui sont au mieux connu dans leur cage d’escalier et le nouveau Jupiter terrestre à l’Elysée.

Et le changement, c’est maintenant !

C’est maintenant avec une façon nouvelle d’économiser la parole présidentielle (ça repose après les interminables petites blagues pas drôles du Cochonnou flambyesque), et un art de se jouer de la presse et des média que n’aurait pas renier Alain Peyrefitte, le fameux Ministre de l’Information de Mongénéral.

Et le changement, c’est maintenant !

C’est maintenant avec une photo présidentielle officielle qui ne lasse pas de surprendre et interroge… Après les portraits compassés et surannés du Général et de Pompon en grand attirail de Grand Croix de la Légion d’Honneur, celui en gros plan de VGE, ceux plus classiques de ses successeurs et le ratage photographique de Pépère… Après la chanson « Mon cul sur la commode », voici mon derche sur le bureau…

On passera vite sur les deux drapeaux qu’on a photoshoppé avec un logiciel vendu à Intermarché en soldes, la pendule et les bouquins qui font « Louis la Brocante », la fenêtre ouverte genre « j’ai lâché une caisse de deux mètres cubes et ça sent le sconse mort dans tout le bureau », la cravate qui pointe vers le mouleburnes (façon « suivez la flèche pour découvrir mon distributeur de plaisir en crème de jour »), les mains agrippées au bureau genre « j’y suis j’y reste », les deux alliances bien apparentes pour rappeler que le Roi Macaron laisse l’officielle en jachère pour se refaire les niveaux dans des couloirs à prouts accueillants et mâles…

On ne fera pas non plus deux heures sur le regard d’hypnotiseur qui vous pénètre en signifiant clairement que la République est désormais sa chose, sur les bras qui ressemblent à des leviers de tire-bouchon (lui, y a longtemps qu’il s’est fait péter la rondelle de garantie)…

On remarquera juste les deux smartphones (pour chacune des vies privées du président), le « Rouge et le Noir » (qui relate les amours d’un jeunot et d’une vioque) et les « Nourritures terrestres » d’André Gide, une tata notoire… Besoin d’un décryptage ?

Ah ça, pour du changement, on est servi ! Et pour parfaire la chose, le Roi Macaron fait savoir au peuple qu’il s’adressera à la nation ébaubie le 4 juillet prochain en Mondovision depuis Versailles, et qu’il fera fi de l’interview traditionnelle du 14 juillet, c’est tellement déjà-vu, tellement hollandouillesque, tellement républicain…

Et le changement, c’est maintenant !

Enfin, changement… dans une mesure assez limitée, surtout concernant le député Mélenchon, qui n’a pas quitté ses frusques de révolutionnaire castriste en pénétrant dans l’hémicycle. Après son élection à la tête du groupe parlementaire France Insoumise à côté de laquelle l’accession au pouvoir de Kim Jung-Un serait un modèle de démocratie, Méluche nous pète sa grosse colère en annonçant que lui et ses copines refusent d’aller voir l’autre enfariné babiller à Versailles, et boycotteront le Congrès. Oh, les fâcheux…

A l’instar des tout aussi fâcheux (pour éviter d’employer le trop galvaudé casse-couilles, ou brise-noix) de la CGT qui appelle à la mobilisation et à la grève contre la réforme du droit du travail, avant même le début des prémices des liminaires aux négociations… Un peu comme si tu organisais le divorce quand on te parle de fiançailles…

Fâcheuse aussi, la garde à vue de Murielle Bolle qui s’est transformée en un défèrement devant le juge… Un pas en avant, deux pas en arrière… Décidément, on nage toujours entre deux eaux dans cette affaire… Comme le mioche…

Et le changement, c’est maintenant !

Oui, parce que le Doudou matignonnesque prépare peut-être d’ores et déjà sa reconversion, en cas de catastrophe dans la mission confiée par le Roi Macaron. Un polar qu’il a co-écrit va être sous peu porté à l’écran. Son titre ?  « Dans l’ombre »… Un résumé des cochoncetés qui se perpètrent dans les recoins pas très éclairés du pouvoir ?

Ses recoins à lui, c’étaient les vestiaires des stades de foot, où il livrait ses jugements incontestables dans la fragrance musquée des chaussettes moites et des shorts aux odeurs de petit garçon qui se néglige. C’était un sanguin, il parlait cru, mais toujours avec le cœur. C’est lui qui l’a trahi aujourd’hui. Loulou Nicollin est parti shooter des pénos avec Kopa, Socrates et Cruyff, à l’âge de 74 ans…

Injuste ? Ah, si vous trouvez votre vie injuste, pensez juste un instant aux gitans allergiques au cuivre…

Et le 29 juin 1956, Marylin Monroe épouse le dramaturge Arthur Miller, de dix ans son aîné. L’auteur des « Sorcières de Salem » lui offrira le scénario des Désaxés comme cadeau de rupture, en 1961. On savait vivre à l’époque…

Mais le changement, c’est maintenant !

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mercredi 28 juin 2017

Brèves du 28 Juin 2017


Smoke !… Smoke !… Smoke ! Sweety-darling !

C’est comme un flash quand je décide de ne pas vous honorer quotidiennement du résultat de ma branlette intellectuelle. Cette image de Patsy, la bave aux lèvres et une demi-douzaine de clopes au bec, rêvant d’un briquet et d’une taffe après un voyage en taxi non-fumeur, me revient en tête.

J’essaie… je tente… Mais je peux pas ! C’est plus fort que moi, faut que je pisse de la copie, que j’aligne des lignes, que je noircisse du papier informatique. Et avec le chœur des anges culpabilisateurs, crac dedans ! Je replonge !

C’est pas que l’actualité du jour soit particulièrement bandante, même avec le renfort d’une perfusion de petites pilules bleues. Un joli petit ronron qu’on ne s’étonnerait pas d’entendre émanant de son greffier mollement avachi sur le canapé.

Cependant, trois points capitalement cruciaux surnagent tels des migrants après un naufrage au large de Lampedusa. Je sais, je vais la faire courte, j’essaie de diminuer les doses, sweety-darling !

Premier point, le deux mille quatre cent soixante-seizième rebondissement dans l’affaire du Petit Grégory. Une chose est certaine, les familles Villemin et Larcohe peuvent être couronnées membres bienfaiteurs de la presse à sensation pour leur inextinguible pugnacité à leur faire vendre du papier depuis 1984.

Et la médaille du jour revient à Murielle Bolle, la rouquine à faciès de quadrisomique lobotomisée, qui a été entendue aujourd’hui pour complicité d’assassinat. La rouquemoute girouette revient une fois encore sur ses déclarations, en ayant laissé dans un registre de l’église de Lépanges un énigmatique mot selon lequel ce serait bien Bernard Laroche l’assassin du moutard.

Ce qu’elle avait déjà déclaré à l’époque, avant d’y revenir. Un mot dans un registre de l’église. Même dans Dynastie, on n’aurait osé user d’un stratagème scénaristique aussi alambiqué ! A quand le prochain épisode ? A quand la nouvelle dénégation à base de « c’est pas moi qui ai écrit le mot » ?

Deuxième point, les interrogations interminablement incessantes sur la photo officielle du Mari à Brigitte. Le cliché qui va orner toutes les mairies de France et les fan-clubs des idolâtres de Sainte-Honoré des Vieux Choux-Fleurs aurait déjà été pris et devrait être dévoilé sous peu. D’où les expectations : Macaron posera-t-il dans la bibliothèque de l’Elysée, ou aura-t-il été tenté par le côté bucolique du jardin, à l’instar de Chirac et Pépère ?

Espérons qu’il n’ait pas eu la lubie de nous la faire new look, seulement vêtu des slips offerts par Pullin… Ça permettrait au moins de savoir s’il est à gauche, à droite, ou au centre…

Troisième et dernier point, les soldes. Il ne vous aura pas échappé que les soldes d’été ont débuté aujourd’hui et que les cartes bleues des fashion-victims ont instantanément viré à l’écarlate cramoisi… Curieuse chose que les soldes, cette pratique bisannuelle consistant à transformer des articles démodés, ringards et pourris dont vous n’avez absolument aucun besoin en objets définitivement indispensables parce que prétendument moins chers…

Se faire piétiner les arpions, recevoir des coups de coude, se respirer l’halitose de vos voisins immédiats, pour le bonheur vain de pouvoir acheter des objets dont le prix a été doublé avant de se voir appliquer un rabais de 50 % et qui généralement finiront par prendre la poussière dans votre penderie parce que non, définitivement non, votre fessier calibré 42 ne rentre pas dans un 36 rectifié, même avec un litre de vaseline et un chausse-pied…

Peut-être pour vous consoler d’avoir laissé passer cette affaire impensable, cette fringue que vous reluquiez depuis deux mois et qui vous a été soufflé par une pétasse de classe internationale, serez-vous tentés de vous mater à nouveau le concert d’adieu du groupe Wham, donné à Wembley le 28 juin 1986 devant plus de 70.000 fans et un parterre de célébrités. Titillé par une carrière solo qui s’avèrera fructueuse, George Michael se séparait de son comparse Andrew Ridgeley qui s’était finalement réveillé avant qu’il ne parte, au son de l’impérissable « Wake me up before you go go »…




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mardi 27 juin 2017

Brèves du 27 Juin 2017

« C'est ça, c'est ça, c'est ça la France
« C'est l'amour, la joie et l'espérance
« Et sur la terre, en liberté
« Il fait bon vivre, il fait bon chanter »

C’est ça la France ! Et il faut que ce soit une israélienne qui vienne nous le chanter avec un accent qui sent bon le houmous et la Bande de Gaza, notre Rika Zaraï nationale qui depuis a fait fortune en tant que princesse des carottes et reine des navets.

C’est ça la France ! Ces petits coins de campagne qui fleurent si bon l’herbe coupée et les bouses séchées… Ces pittoresques cours d’eau qui serpentent dans la montagne, ces usines qui n’en finissent pas de se délocaliser…

C’est ça la France ! L’hexagone de la culture, de la musique, des arts et des lettres ; patrie de Guy Lux, Verchuren, Marc Lévy et Vianney…

C’est ça la France ! Ses traditions gastronomiques, culinaires, vinicoles et autres qui nous font passer pour de gros gâtés du bidou auprès des autres nationalités.

C’est ça la France ! Le pays où vous pouvez voir à dix heures du matin une morveuse de cinq-six ans battre des mains avec un air ravi devant une barquette de frites qu’on lui sert…

Quand on voit des trucs pareils, on a la furieuse envie d’ériger la tartine de maroilles trempée dans le café à l’ersatz de chicorée à la saccharose comme patrimoine culinaire mondial…

C’est ça la France ! Ses plats cuisinés qui fleurent bon la tortore roborative qui te plombe l’estomac dans des effluves de graisse recuite et de vinasse éventée… Ses cassoulets de bœuf aux pois-chiches et à la graisse antique… Son inimitable cuisine électorale et sa tambouille politicienne…

C’est ça la France ! Le retournage de veste successif sans faire craquer les coutures, qu’on croirait le costard fait chez le tailleur à Fillon avec du fil maritime imputrescible ! Nous avons les meilleurs mondiaux, et un challenger sérieux du plus rapide retournement de vestouze : le Chorizo incandescent.

Manuel Valls, l’Ex-impatient matignonnesque qui devrait devenir scénariste dans les Feux de l’Amour tant il manie avec un art consommé la technique de la trahison. Et de lâcher une bombinette au micro de Radio Luxembourg en annonçant qu’il quitte le PS pour siéger à l’Assemblée Nationale… sous l’étiquette LREM…

C’est ça la France ! Ces sans-couilles qui n’hésitent pas à baisser leur froc et à vous fournir le bidon de vaseline pour pouvoir bouffer à tous les râteliers…

C’est ça la France ! C’est aussi ces politiques qui savent s’arrêter à temps et qui détonnent dans le microcosme politocard… A l’instar de Jean-Pierre Raffarin qui à 69 ans ne craint pas le tête-à-queue politique en se retirant du grand manège électoral. Sa route était droite, mais sa pente, trop forte, vraisemblablement…

C’est ça la France ! Ces rentrées politiques à l’Assemblée Nationale où d’ores et déjà les petites magouilles se mettent en place pour élire le Président. Et c’est le protégé de l’Elysée, le chouchou du Mari à Brigitte, François de Rugy, qui hérite du perchoir… Ah ! et dire qu’on avait peur que Macron et sa clique soient différents…

C’est ça la France ! Les prises de positions irréfutables et définitives qu’on oubliera dans six mois pour adopter une vision des choses plus en accord avec l’opinion publique…

La GPA, autrement dit les mères-porteuses, avait fait grand bruit lorsque nous avions débattu du mariage casse-cul et broute-minou, et Ludovine de la Malbaise s’était épanché la poche à fiel là-dessus. Aujourd’hui, la porte est grande ouverte pour que toutes les femmes puissent en bénéficier… Ludovine et Titine Boutin ont été hospitalisées pour détresse respiratoire sévère et délire verbal massif…

C’est ça la France ! On préfère le profit immédiat, le pognon sur l’instant, le flouze rubis sur l’ongle, et l’on ne laisse pas les choses s’installer patiemment. On saborde les émissions télévisées qui ne trouvent pas leur public (faut dire que les bavassements de Sofia Aram, à moins d’être un mongolien socialiste…), on zigouille les spectacles qui se jouent devant des salles vides…

On va même jusqu’à annuler la tournée des si talentueux candidats de The Voice, faute de réservations suffisantes… Quel dommage ! De si belles voix, des personnalités si marquées et attachantes… Dans le même temps, faire un concert dans une cabine téléphonique pour être sur de faire salle comble, c’était limite…

C’est ça la France ! L’habitude de faire des cadeaux et autres marques de gratitude (voire d’obséquiosité la plus complètement lèche-bottes) aux puissants… Le petit cadeau qui va bien et qui peut vous offrir un moment de gloriole. A l’instar de la marque de moulebites Pullin qui a offert un lot de caleçons au Mari à Brigitte, et qui a reçu un mot de remerciements de la main de Bribri. Ça tombe bien, vu le nombre de boxers qu’il ruine à chaque entrevue avec le Doudou…

C’est ça la France ! Les grandes gueules qui l’ouvrent inconsidérément et qui se prennent un recadrage hard façon crash-test violent dans le lifting. En témoigne Anne Sinclair, qui voulait faire son intéressante sur Twitter en critiquant le documentaire d’Oliver Stone d’une propagande éhontée où Poutine sert la soupe à Poutine.

La dame s’est pris un recadrage grand teint avec un gazouilleur qui lui a rappelé que servir la soupe à poutine était toujours plus classe que servir la soupe à Nafissatou… Pas la peine d’y rajouter un crouton…

Et tant qu’on parle de manipulations buccales d’un membre antérieur impair médian, souvenons-nous que c’est le 27 juin 1995 à Los Angeles, sur le Sunset Strip, que Hugh Grant est arrêté dans sa voiture en compagnie d’une certaine Divine Brown, une prostituée de 23 ans qu’il avait payée 100 $ pour une fellation. Cent dollars la pipe ! Pour le prix, j’espère qu’elle avale et qu’elle te laisse le macaroni à béchamel en état sortie de pressing, comme les escaladeuses de braguettes de la Place Clichy ! C’est ça la France !

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lundi 26 juin 2017

Brèves du 26 Juin 2017

« Princes, n'enquerez de sepmaine
« Ou elles sont, ne de cest an,
« Qu'a ce reffrain ne vous remaine :
« Mais ou sont les neiges d'antan ? »

Avouez que ça déchire sa race comme un drap de pauvre de faire claquer l’envoi de la « Ballade des dames du temps jadis » en introduction liminaire du commencement introductif.

En tous cas, ça déchire nettement plus et ça va chercher du côté du lectorat qui se pâme devant une édition originale sur papier bible relié pleine peau de chagrin des mémoires intégrales et immarcescibles du Docteur Wolfgang von Schulppendorff-Grifftenzaughentag, des esthètes qui se ruinent un string en mohair mercerisé devant la dernière exposition de Jeff Koons et des cinéphiles avertis qui se trouvent tout moites après une projection consécutive à celle de la rétrospective Bergman sous-titrée en chyprio-indonésien septentrional au Ciné-Club d’Yféssouluy-Savataché…

Et c’est toujours plus classe que le sempiternel « cétémieuavan » qui empeste la clope froide et le pastaga tiède du café du Commerce…

Comme nos samedis soir étaient plus agréables voici quelques lustres et autant de candélabres ! Que de variétés variées et pas avariées défilaient sur trois chaînes et notre petit écran en 819 lignes ! Alors qu’aujourd’hui, on s’enorgueillit d’un pléthore de chaînes et on se fade des programmes à faire pleurer un mononeuronal aveugle et sourd de naissance.

Eh oui, je me suis fadé les Vieilles Canailles sur la Première Chaîne et le moins qu’on puisse en dire est qu’elles ressemblaient plus aux Vieux Cognacs qu’à des canettes de Red bull suractivées. Deux cent dix ans à eux trois, un océan de whisky, des containers de clopes et un concours pour la plus belle métastase…

Du trio, Schmoll semblait le moins déglingué, même s’il a toujours autant de yaourt bulgare dans la bouche quand il chante… Quant à Johnny, c’est à se demander s’il a vraiment un cancer du poumon, ou s’il généralise… Et Dutronc… Avec son pantalon à la Chirac (remonté sous les aisselles), sa terracota étalée à la truelle et sa démarche de picoleur invétéré, on aurait dit le pébron du coin avec des Ray-Ban à la Mourousi.

Et en prime, les vioques virent tarlouzes ! En témoigne la pelle « sur la bûûche » que Dutronc a roulé à Johnny. Un bisou de Dutronc, et t’es  bourré pour huit jours… Enfin, il faut bien que vieillesse se passe…

Et puis, c’est pas certain qu’on les revoie tous les trois en live, ensemble, alors…

Eux, ils ne passeront pas leurs vacances ensemble, puisque la Grande Cheminée matignonnesque a ses favoris ailleurs. Le Ministre de l’Agriculture Stéphane Travert (un nom qui ne présage rien de droit) s’est pris un coup de règle premier-ministrale sur les mimines quant à la réintroduction des pesticides nocifs pour les abeilles en France. Le Doudou a en effet favorisé Hulot en affirmant le maintien de l’interdiction, provoquant une demi-molle chez Nico. Quel fayot, Hulot ! Il fournit Matignon en gel douche Ushuaïa, ou bien ?

Eux non plus ne passeront pas leurs congés collés-serrés ! Xavier Bertrand s’est carrément lâché sur Laurent Wauquiez (rien de sexuel, rassurez-vous) en assurant qu’il court après l’extrême-droite (ou plus précisément après Florian Philipopo ?). Ce a quoi la honteuse à cheveux gris a rétorqué qu’il s’agissait de médiocres aigreurs. Tout va bien à droite…

Et cela va encore mieux à l’extrême-droite puisque Papy Neunœil dessoude consciencieusement tous ses écrous : regrettant le retrait de Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen de la vie politique, il se demande si la Peste Blonde ne serait pas au Bois de Boulogne… On sait que les fachos ont l’habitude, électoralement parlant, de faire le tapin, mais là, faut avoir envie de se tringler un tel tableau…

Tout comme il faut avoir envie de forer le tunnel à orgasmes de Pamela Anderson, la poupée gonflante encore plus plastique que Cher, qui affirme avoir séduit un sportif (traduite sucé dans les vestiaires pour pas un rond) en la personne d’Adil Rami. Tiens, elle se convertit à la merguez hallal la blondasse à lèvres en forme de zodiac ?

Si ils se reproduisent, on pourra toujours en déduire la paternité de la gamine à son galbe de couscoussière en plastoc préformé… Et cela évitera le désagrément d’une exhumation, comme celle que va faire subir à son père putatif cette espagnole dans la soixantaine, persuadée d’être le fruit des amours illégitimes de Salavdor Dali. Si elle a un nombril en forme de Gare de Perpignan, c’est imaginable…

De putatif à putassier à cheveux, il n’y a qu’un pas, que le mari à Brigitte n’a pas hésité à faire, à roulettes, puisqu’il a joué au tennis en fauteuil roulant avec des athlètes handicapés pour promouvoir la candidature de Paris 2024. A la fois racoleur et sympa… A l’image de Macaron : à la fois sympa et cynique, ciguë et ambroisie, Mozart et Maé, canicule ou grand gel… Bref, le Coran alternatif…

En parlant de courant, il faudrait avoir mis les doigts dans la prise pour rester complètement électrisé par l’anniversaire littéraire du jour. Le plus insupportable et omniprésent sorcier apprenti de tout le système solaire fête aujourd’hui ses vingt ans sous la plume de sa bien inspirée créatrice J.K. Rowling. Harry Potter a vingt ans… Et François Baroin, cet Harry Potter vieux ?

Lui, on sait parfaitement son âge puisqu’il est venu se faire souffler la bougie en direct ce matin sur Inter par Patoune Cohen dont c’est la quille : Moule-à-Gaufres s’est fait cirer les pompes façon Aquillino Morelle pour célébrer ses cinquante printemps, et autant de branlées électorales… La rédaction d’Inter lui a offert un fac-similé de L’Humanité avec « Benoît Hamon Président ! » en lettre de trois centimètres de haut. Il a fait un sort à une boite de kleenex et un plateau de viennoiseries de chez Bonneau…

Quoi de plus agréable pour amorcer la semaine de quille de Patrick Cohen, qui part à la rentrée sur Europe n°1et laisse le fauteuil des matinales à Nicolas Nounours Demorand et sa voix de gros fumeur ? D’ici à vendredi, on aura un défilé de toutes les têtes d’ampoule et à claque de la gauche qui pense et qui dépense : Cambadélis, Jean-Pierre Bacri, Arditi, BHL… Avec en point d’orgue vendredi le strip-tease intégral de Jack Lang sur une musique de Benjamin Biolay et des commentaires de Sofia Aram…

Et le 26 juin 1974 sort en salles le sulfureux film de Just Jaekin « Emmanuelle », un film érotique soft qui va faire néanmoins durcir la position des spectateurs ; il sera programmé dans une salle des Champs-Elysées pendant dix ans sans discontinuer. Alors que maintenant, on se tape la colonne à chantilly devant Youporn… Mais où sont les neiges d’antan ?

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