lundi 24 avril 2017

Brèves du 24 Avril 2017

« Et ça fait des grands flchss…
« Et ça fait des grands flchss… »

Encore une louche de soupe à la grimace, Benoît ?

Ah, ce n’est pas parce que Jean-Luc vient de s’en goinfrer un plein chaudron qu’il faut faire le difficile, chipoter le potage… Nunc est Bibendum, Ben-Oït !

Evidemment, évidemment… Au vu du résultat dans les urnes, vous qui vouliez faire battre le cœur de la France, on serait limite à la tangente de l’arrêt cardiaque…

C’est marrant, mais maintenant que les grandes couillonnades sont terminées, et que débutent les couillonnades mineures qui dans une quinzaine mèneront la blonditude à l’Elysée, il est plaisant de reprendre les slogans des condidats, les leitmotivs des impétrants empêtrés par les urnages dans les isoloirs.

Les derniers seront les premiers, à en croire les évangiles, so, the winner is Jacques Cheminade ! Son fabuleux 0,18 % ne lui permettra pas de « se libérer de l’occupation financière », vu que pour le remboursement de ses frais de campagne, c’est tintin…

Nathalie Arthaud, dixième sur onze, promettait de faire entendre la voix des travailleurs… Le moins qu’on puisse se dire est qu’ils avaient un sérieux enrouement…

François Asselineau promettait un « choix historique »… C’est vrai qu’avec sa trombine de notable de province directement décongelé de la Quatrième Consolidée, le choix était assurément historique, voire préhistorique…

Le plus « zou bisou bisou » des candidats, Philibert Mouack, non… Rodrigue Bécot, pas davantage… Ah ! Philippe Poutou-Partout voulait privilégier « nos vies, et pas leurs profits ». Guère profitable puisqu’avec 1,10 %, il passe par pertes et profits…

Le plus bourru, voire bourré, et en tous les cas, le moins clair des impétrants, c’était Jean Lassalle et ses « chers compatriotes » qui fleurait bon le plateau de charcutailles, le cassoulet roboratif et la prune à 90° dès dix heures du matin. « Le temps est venu »… Oui, le temps est venu de faire tes cartons, Jean…

Ponpon-Gnagnan, avec ses dents qui raient le plancher, et ses mines de premier de la classe rapporte-paquet, ordonnait un « Debout la France » qui aurait plu à son arrière-grand-père qui avait dû turbiner rue Lauriston… Il s’imaginait rentrer dans ses frais, avec les premières estimations, et avait déjà débouché les magnums de roteuse et sabré les kilos de sevruga de chez Petrossian. Manque de bol, un quart de point vicelard le privera de la manne nationale… Allez, assis le Nico !

Moule-à-gaufres avec son air de cocker dépressif imitant Droopy enregistre l’un des pires scores socialistes présidentiels ; seul Defferre avec son passé de voyou patenté et son gâtisme galopant avait réussi à faire encore plus bas en 1969. Il voulait faire battre le cœur de la France ? Comme slogan post-campagne, on lui proposerait bien « De battre le cœur des socialos s’est arrêté »…

Mélenchion-dans-son-froc ne voulait décidément pas dételer… Il était là par la force du peuple, et il n’entendait pas déquiller par la volonté des sondages. Jusqu’au-boutiste, le fan des hologrammes qui a fait un discours piteux et presque digne d’un Marc Lévy au top… Avec le matin tout neuf qui commence à percer… Oui, je sais, ça fait un peu furoncle qu’on veut massacrer à l’Eau Précieuse…

Et Toutansourcil, qui est le troisième homme du scrutin (passez-moi le disque d’Anton karas), avait certes une volonté pour la France… Mais avec la fâcheuse manie du langage texto et des abréviations à outrances, c’est bien vite devenu un vol pour la France… Bref, de quoi lui tailler un costard, pas volé, celui-là…

Les deux qualifiés pour les petites couillonnades du second tour n’ont évidemment rien à envier aux autres…

La Môme vert-de-gris avec son « remettre la France en ordre » qu’on aurait bien vu en lettres gothiques avec du barbelé autour trahit trop ses velléités rigoristes et fachisantes, parfumées au Treblinka Nummer Funf…

Elle arborait la trombine des mauvais jours, celle qu’on prend quand le doberman ne vous rapporte qu’une ou deux jambes de bougnoule, quand on raye le rare 78-tours de la nuit d’amour d’Adolf et Eva dans le bunker en 1945, ou quand le youpin survit au détail gazier grâce à des capacités d’apnée hors-normes…

Pas contente d’être arrivée derrière le play-boy, pas ravie de faire la course à l’échalote en position de challenger défavorable…

Rassurez-vous, vu les outrances qu’elle a d’ores et déjà balancé dès hier soir, la prochaine Présidence sera blonde…

Blonde Power ! Avec le Saint-Honoré des Vieux Choux-Fleurs qu’il va falloir se farcir pendant cinq ans, puisque les dés sont vraisemblablement lancés… Et peut-être pipés, quoique ce serait plutôt le boulot de Brigitte et de Mathieu…

J’me voyais déjà en haut de l’affiche… Il rêvait tout haut, Manu, hier soir, au cours de son discours qui arborait d’ores et déjà un ton présidentiel… Sérieux, il a le cul bordé de nouilles, et aussi de quelques poils pubiens de Mathounet, pour tomber au second round sur la fifille du menhir de Montretout, qui mathématiquement ne peut se voir élue…

Brigitte prend déjà les mesures au 55 pour installer son caisson à hydrogène et son sarcophage, souvenir d’enfance, et c’est tant mieux ! Elle fera vraiment ton sur ton dans la bâtisse, ils sont tous deux de la même époque…

Bon, encore quinze jours à se fader les éditions spéciales exclusives de cinq heures quarante-cinq dès que l’un ou l’autre des candidats va faire un pet de travers, les déclarations enflammés ou haineuses qui de toute manière seront oubliées dès le 8 mai… Et l’on pourra faire un pas plus loin, aller un peu plus loin.

Un peu plus loin, ou « One step further » si vous avez des velléités de causer l’angliche comme à Baquère strite, c’est le titre de la chanson britannique intéprété par le duo Bardo au Concours Eurovision de la Chanson 1982, qui se déroula le 24 avril à Harrogate, le trouduc britannique à l’instar de Saint-Ploumenac’h Daoulas-le-Bas en Bretagne, et qui consacra l’une des pires guimauves eurovisuelles, un teuton « Ein bißchen Freiden » suicidogène. Un peu plus loin… sur l’hasardeux chemin des votes… Chambre à gaz ou cotillons à la Rotonde… 

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