mercredi 12 avril 2017

Brèves du 12 Avril 2017

« Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
« Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
« Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
« Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent »

Que voulez-vous, y a pas à dire, on aura beau tortiller du derche pour pas déféquer droit mais on devra se rendre à la bêtasse évidence : cétémieuavan !

Quand on pense que nos générations se délectent à s’en humidifier la gaine Sloggi avec les coliques musiquifiées de sparadraps chantants tels que Christophe Maé ou Louane, on se dit que chaque époque a les Socrate qu’elle mérite et qu’il ne faut plus s’étonner du succès littéraire de pisseurs de copie tiède tels que Guillaume Musso ou Amélie Nothomb…

En d’autres temps, on avait du solide, du sérieux, du fouillé, Monsieur ! On avait Ferrat, sa moustache frétillante et sa mélenchonnitude avant l’heure ! Voila du troubadour des temps modernes qui savait vous décrire les atrocitudes abominaffreuses des camps de concentationnisme où l’on avait l’habitude de tant prouter dans les dortoirs qu’on les surnomma les chambres à gaz…

Cétémieuavan, car ce « Nuit et brouuillard » vous filait une piloérection d’anthologie et les indélébiles images des trains débordant de pauvres hères hagards à destination de Buchenwald, Sobibor ou Treblinka inondaient votre mémoire à vous en faire mal digérer le couscous de riz thaï au porc et aux groseilles à maquereau…

Aujourd’hui ? Une grande tafiole rasée sous les bras et gigotant comme un ludion dans une bassine d’eau tiède attifé de hardes que n’auraient pas renié les travelos publics de Chez Michou vomit dans un micro mal réglé un truc dans ce genre :

« Vous étiez vingt té sang, vous étiez déminés
« Nus et maigres, rasés, par un MST plombés
« Qui déchiriez mon cul de vos pieux turgescents
« Vous étiez des pédés, vous s’rez concentrationnés »…

Evidemment, c’est à peu près l’équivalent de ce que un gribouillis de Kévina, trois ans, est à la peinture du Caravage, mais ça vous donne le ton de l’époque…

Quelque quatre-vingt ans après la fermeture définitive de ces maisons très closes qu’étaient les camps de concentration, le très ouvert d’esprit Président tchétchène inaugure ce qui semble bien être des camps de redressement pour homosexuels…

Gerbant de penser que l’étoile rose revient à la mode… Jusqu’à maintenant les seuls camps de redressement que les frangines de la Rue Sainte Croix de la Bretonnerie connaissaient, c’étaient les dunes capagathoises en juillet-août, où ça se redressait à tout-va…

Il va de soi que la communauté internationale ne s’émeut pas de ces dérives dangereuses, pour ne pas déplaire à Poutine et ses vassaux… Et pis, de toute façon, la Tchétchénie, c’est loin de t’chez t’chez nous, alors…

Sinon, je voudrais pousser un cri… AAAAAAAAAARGHHHH !!! Y EN A MARRE !!! Y en a ras-le-bol, y'en a par dessus les bornes, ça nous fait bouillir la cafetière jusqu’à évaporation, on nous beurre la raie jusqu’au fin fond du sillon interfessier... Bref, on n'en peut plus !!!

On n’en peut plus des divagations campagnardes de nos impétrants à la grande sauterie élyséenne ! On en a par-dessus la casquette des scandales éventés et peut-être inventés qu’on sort sans cesse des musettes journalistiques !

Perso, ça m’accélère si intensément le transit intestinal que bientôt je me résoudrais à manger de la merde pour réguler le truc, les énièmes révélations sur l’emploi fictif de Miss Penny-Money. D’ici au premier tour, on aura exhumé un contrat de travail sur papyrus signé par Ânkh-Khéperourê…

Ça m’enquiquine dans les grandes largeurs les sueurs froides des mass-merdia et du culbuto sudoripare à cravate de traviole sur la percée fracassante de Mélenchion dans ses bottes et dans les sondages. On nous le vend tel un paquet de lessive, comme le troisième homme, voire même le deuxième mec qui risque de faire un tour au second tour.

Rappelons, pour la petite histoire que ces mêmes instituts de sondages voyaient Balladur élu au premier tour et Amaury Vassili gagnant à l’Eurovision 2011…

Mélenchion, c’est le Vahiné de cette élection : tel un soufflé au fromton, ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle… et au premier coup de couteau, ça désenfle façon baudruche : c’était complètement creux…

Le cabosseur de matous rechapés aussi, c’est l’empire du creux que la Galette fourrée s’emploie à remplir (et à vider aussi parfois d’un coup de pompe idoine). C’est le temple de la mise en scène tapageuse, la sœur siamoise d’Amanda Lear collée à ses basques comme le sparadrap du Capitaine Haddock. Mais Bon Dieu que ça sonne faux !

Ça sonne aussi chez les mômes vert-de-gris, et plus certainement la fin de la récré que l’intronisation élyséenne de Marinette et de la Première Dauphine. L’enquête en cours sur les emplois fictifs au Parlement Européen a déterminé que l’assistant de Louis Aliot n’a pu fournir comme preuve de son emploi qu’un seul SMS en huit mois. Non, mais à bas les cadences infernales ! Et après on s’étonne que la Blonde veuille bazarder l’union Européenne… On subodore pourquoi…

Ça sonne l’hallali chez Moule-à-Gaufres, qui tombe en dessous des dix pour cent d’intentions de votes, en dépit d’une campagne pétaradante à côté de laquelle un concert de heavy hard métal ressemble à une comptine murmurée par Carla « Aphone » Bruni. Dernier argument massue en date à l’endroit des électeurs de Marinette ? Si vous aimez vos enfants, vous ne pouvez pas voter Marine Le Pen. Encore une demi-douzaine de pétards mouillés de ce calibre, et Moule-à-Gaufres va nous inventer le résultat de vote négatif…

Ça sonne aussi le début de la fin chez Hanouna, la pelle à merde de la télévision, qui a recruté comme nouvelles chroniqueuses Catherine Laborde et Ophélie Winter. Le cure-dent météorologique de la première chaîne et la pétasse blonde qui fait reluire les crucifix qui lui ont donné les foies… Chroniqueuses… On l’ignorait pour Catherine, mais on savait déjà qu’Ophélie était une grosse niqueuse…

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers, ce 12 avril 1965, à Loconville, joli port de mer de l’Oise, envahi par une foule de journalistes et de badauds pour assister au mariage de Johnny Hallyday, qui portait encore beau et le costume strict, et de Sylvie Vartan, nimbée de trois mètres cubes de tissu vaporeux qui la font ressembler à… rien, en fait, et toujours la bouche ouverte pour aérer le neurone. Quand on lui reparle de cette union, sa seule réaction : « Oh ! J’en jaunis à l’idée »…

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