La
main sur le cœur, les yeux dans les yeux, et le sulfateur à béchamel dans le
Couilles-croisées de Playtex, je vous l’affirme « Je n’ai jamais eu un
seul disque de l’Eurovision ; et même si j’en avais eu, jamais je ne les
aurais mis sur mon tourne-disques ».
Aussi
crédible que Cyril Féraud quand il vous affirme qu’il est au moins aussi hétérosexuel
qu’Eddie Barclay, ou que Hollandouille quand il promettait de retourner la
courbe du chômage en quinze mois…
Et pourtant,
vous êtes priés de me croire et de ne pas rigoler sous cape, sinon je déballe
la machine à mandales dans la tronche, la funeste baffomatique qui, couplée au
célèbre gaffophone, permet de décimer un troupeau de pintades (ou un
échantillon de téléspectatrices de téléréalité, c’est égal), en moins de quinze
minutes…
Ah écoutez,
pourquoi jetteriez-vous mes affirmations sincères aux orties alors que l’on
acquiesce poliment aux déclarations tout aussi fumeuses du si démocratique
Bachar Al Assad, qui a eu le culot monstre de déclarer qu’il n’a jamais eu d’armes
chimiques, et qu’il ne s’en serait de toute façon jamais servi…
Et pis de
toute façon, c’est les occidentaux qui font rien qu’à l’embêter avec des mensonges
pas vrais. Même pas qu’ils le laissent tranquillement exterminer son peuple
tranquilou, à la fraîche, détendu de la merguez à boulettes…
Décidément, c’est
aujourd’hui la journée de la grosse connerie vocale…
Dès ce matin,
je me régalais sur une station périphérique musicale, alors que je sacrifiais à
des ablutions matutinales aussi aqueuses et savonneuses, d’un tunnel de
chansons « à voix » avec successivement Vianney, le « météou »
qu’on rêve de noyer avec toute la force du désespoir de nos tympans martyrisés ;
Christophe Maé, et sa voix de tuyau de poêle qu’on rêverait de voir rôtir
lentement sur un méchoui, et Zaz, qu’on ne se hasardera pas à noyer, vu qu’elle
polluerait l’ensemble des nappes phréatiques de la région…
Et le
festival continua dans la journée : Mélenchion qui éructait contre ses
challengers à l’Erection Pestillentielle que si l’on élisait un de ces trois-là
(la Blonde, le caramboleur de matous vintage ou Toutansourcil), on allait
cracher du sang… Et si on l’élit lui, on fera quoi ? On pissera du
mousseux tiède et on chiera des boudoirs ?
De la gauche
gauche à la gauche pas très adroite, il n’y avait qu’on pas que je franchis
allègrement pour tomber sur Moule-à-Gaufres qui invite tous les français à un
rassemblement la semaine prochaine « pour la gauche »… Il veut pas qu’on
lui fasse brûler un cierge pascal ? Quoiqu’il en soit, il aurait tout intérêt
à le délocaliser à Lourdes, son rassemblement… Y a plus que ça pour sauver les
socialos…
Comment
parler de la journée de la grosse connerie vocale sans parler de la Dingo du
Poitou ? Ah, Ségo, dans le domaine de la bourde auditive, de la gaffe
parlée ou de l’ineptée articulée, c’est la championne toutes catégories. Notre
Drame de la Bravitude a salué la très bonne campagne de Mélenchion-Danletrou.
Et tant qu’à faire, elle claque un poutou à Poutou et taille une plume à
Ponpon-Gnagnan ?
Et pour
assurer la seconde couche, comptez sur le Redressé Productif, encore
convalescent de la mandale dans la tronche des primaires de la Gauche…
Apparemment, la baffe lui a retourné les esprits, puisqu’il serait tenté par Mélenchion-Danmébote…
Après le Chorizo Incandescent qui s’en va faire un tour du côté de chez Saint
Honoré des Vieux Choux-Fleurs, ça fait désordre… Et accessoirement les rats qui
quittent le navire avant le naufrage…
Promis, la
prochaine fois que je vois Moule-à-Gaufres, je lui offrirai une clope… Saveur
cigarette du condamné avant l’échafaud… Et cela ne fera que renforcer la
remontée des ventes des sucettes à cancer, malgré le paquet neutre aussi
séduisant qu’Alice Sapritch sans maquillage devant un spot de 1500 watts…
Et le 13
avril 1967 mourait après six jours de lutte, d’agonie et de souffrances après
un terrible accident de la route, Nicole Berger, actrice française notamment
connue pour le feuilleton télévisée « Cécilia, médecin de campagne »
et qui goûtait de la tarte au poil avec Dany Dauberson, l’une des deux représentantes
françaises à l’Eurovision 1956. Quand on voit l’état de leur Chevrolet Corvair
après le choc, on se demande comment elle pût survivre…
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