« Avant
de faire tout sauter, boum boum
« Laissez-moi
le temps d'aimer, badaboum
« Laissez-moi
encore la vie, boum boum
« Au
moins mille et une nuits, badaboum
« Boum-badaboum,
boum boum
« Boum-badaboum,
boum boum »
Cet
eurovisuel « Boum badaboum » gainsbourien et monégasque, c’est une
supplique aux enturbannés de Daesh sans bouillir qui nous promettent mille maux
et au moins autant de bombes en nous vouant aux Gémonies d’un méphistophélique
enfer belzébuthien (voila du boudin).
C’est un « Boum
badaboum » christique psalmodié à l’endroit de ces sans couilles patentés
et pas tentants qui se tapissent dans l’ombre de recoins de banlieue en
attendant l’heure propice (mais pas sur moi) de nous renvoyer ad patres dans le
claquement sec des mitraillettes, la fureur et le bruit des explosifs.
Laissez-moi
le temps d’aimer, laissez-moi la vie ; laissez-nous la vie, vous les
emmanchés du Coran Alternatif. Laissez-nous profiter de la joie de partager une
bière, une cigarette qui fait marrer ou une anfractuosité corporelle
accueillante et idoinement lubrifiée.
Laissez-nous
aimer, laissez-nous tambouriner dans le fond (putain mais vas-y, chuis pas ta
mère !) les couscoussière plus ou moins aguerries par de longues années de
déroulage de câble, laissez-nous tirer !
Question
tirage, les suspects gaulés à Marseille et qui préparaient une joyeuseté
pétaradante pour le premier tour de l’Erection Pestilentielle, en connaissaient
un rayon puisque les enquêteurs médusés ont découvert un véritable arsenal dans
l’appartement.
C’est
typiquement les poulets français ça… Limite on va nous avouer qu’ils sont
tombés sur les mecs presque par hasard, et que de toutes manières, la maison
Poulaga s’attendait à y trouver au pire des frondes, deux trois lance-pierres
et des cargaisons de boules puantes…
La France,
fille ainée de l’Eglise ? Protégée le barbu céleste, quand on fait le
rapport attentats-supposé amateurisme policier…
Cette
supplique boum-badaboumesque peut aussi bien s’adresser à nos impétrants
empêtrés dans la course à l’échalote présidentielle. Laissez-nous vivre un peu !
Lâchez-nous la grappe avec vos promesses toutes plus irréalisables les unes que
les autres !
Avant le
grand pensum de la deuxième chaîne demain soir où les onze têtes de pipe vont
défiler pour débiter leurs salades, note quasi-douzaine de rigolos lâchent
leurs dernières forces dans la camapgne.
Marinette
pour sa part rappelle à demi-mots l’essence véritable de son parti ; elle
fait retirer, façon oukaze indiscutable, le drapeau européen lors d’une
prestation sur TF1. Fallait s’en souvenir que la seule couleur appréciée de la
Blonde, c’était le vert-de-gris…
Manu le désentartreur
de moule à Bounty ratisse tellement large qu’on va finir par se demander s’il n’est
pas sponsorisé par les râteaux Gardena et s’il ne va pas être élu dès dimanche
soir avec une moyenne de 121 % des voix… Après Baylet du PRG (un truc encore
plus obscur que le parti de Lassale, ou celui de Cheminade, une formation qui
doit se réunir en meeting dans une cabine téléphonique, c’est au tour du
Chorizo ombrageux d’appeler à voter pour Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs
dans une lettre ouverte.
Mais
rassurez-vous, le Pétillant a parfaitement digéré sa branlée des primaires…
Juste quelques remontées acides de temps à autre…
De son côté,
Moule-à-Gaufres termine sa tournée funèbre, le « Last French Socialo Goodbye
Tour », avec le Requiem mozartien introductif et le suicide généralisé
final par un ultime raout à la République pour tenter tant bien que mal de
limiter la casse, le dernier meeting à Paris… Passe-moi le beurre, ça sera
moins douloureux dimanche soir…
Quant au
monosourcil sarthois, ça sent aussi le roussi, puisqu’une visite à l’Ecole 42 a
été annulée, les élèves ayant clairement manifesté leur désapprobation en vue
de la visite de Fi(ll)on. Evidemment, se prendre un sachet de farine sur un
costard à treize mille boules, ça te les fout, justement…
Lui aussi, il
doit les avoir, les bouboules bien collées au papier. Thomas Thévenoud, le
phobique administratif, s’est retrouvé aujourd’hui devant les Juges. Encore
heureux qu’il ne soit pas atteint de phobie judiciaire…
La supplique
eurovisuelle monégasque de 1967 s’appliquerait-elle également au domaine
sportif ? Avant de tous me sauter, boum boum, laissez-moi bien me branler
badaboum… Ça irait comme un gant à un pis de vache à Cristiano Ronaldo, décidément
une connasse en short qui vire grande folle tordue, et sentimentale avec ça,
puisqu’il ne veut plus être sifflé sur les stades… Voyez-vous ça ! Plus
sifflé sur les stades… Plus sucé dans les vestiaires, ça c’est autre chose…
Puisqu’on
parle de sport, autant parler d’hommes, de vrais mecs, des qui ont du muscle
sous le short et du poil sous les bras, à l’image de Thierry Dussautoir qui
vient d’annoncer qu’il arrêtait la compétition rugbystique à l’âge de 35 ans ;
annonce faite les larmes aux yeux… Ah ben non ! Encore une chochotte !
Et le 19
avril 1980, à La Haye, l'Irlande gagne pour la seconde fois le Grand Prix du
Concours Eurovision de la Chanson... Si Johnny Logan, son regard de cocker
triste et son "What's another year" pleurnichard vont séduire le
public européen et s’assurer un succès acceptable, le Maroc dont c’est la
première participation se retrouve le derche entre deux Fès avec sa chanson « Bitakat
hob », aux sonorités arabisantes indubitables, qui finit avant-dernière malgré
l’excellente interprétation de Samira Bensaïd, aujourd’hui une des déesses de
la chanson arabe. Cruelle déception pour le pays qui ne participa plus au
Concours, malgré le joli « Message d’amour » envoyé via le réseau
Eurovision…
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