mercredi 19 avril 2017

Brèves du 19 Avril 2017

« Avant de faire tout sauter, boum boum
« Laissez-moi le temps d'aimer, badaboum
« Laissez-moi encore la vie, boum boum
« Au moins mille et une nuits, badaboum
« Boum-badaboum, boum boum
« Boum-badaboum, boum boum »

Cet eurovisuel « Boum badaboum » gainsbourien et monégasque, c’est une supplique aux enturbannés de Daesh sans bouillir qui nous promettent mille maux et au moins autant de bombes en nous vouant aux Gémonies d’un méphistophélique enfer belzébuthien (voila du boudin).

C’est un « Boum badaboum » christique psalmodié à l’endroit de ces sans couilles patentés et pas tentants qui se tapissent dans l’ombre de recoins de banlieue en attendant l’heure propice (mais pas sur moi) de nous renvoyer ad patres dans le claquement sec des mitraillettes, la fureur et le bruit des explosifs.

Laissez-moi le temps d’aimer, laissez-moi la vie ; laissez-nous la vie, vous les emmanchés du Coran Alternatif. Laissez-nous profiter de la joie de partager une bière, une cigarette qui fait marrer ou une anfractuosité corporelle accueillante et idoinement lubrifiée.

Laissez-nous aimer, laissez-nous tambouriner dans le fond (putain mais vas-y, chuis pas ta mère !) les couscoussière plus ou moins aguerries par de longues années de déroulage de câble, laissez-nous tirer !

Question tirage, les suspects gaulés à Marseille et qui préparaient une joyeuseté pétaradante pour le premier tour de l’Erection Pestilentielle, en connaissaient un rayon puisque les enquêteurs médusés ont découvert un véritable arsenal dans l’appartement.

C’est typiquement les poulets français ça… Limite on va nous avouer qu’ils sont tombés sur les mecs presque par hasard, et que de toutes manières, la maison Poulaga s’attendait à y trouver au pire des frondes, deux trois lance-pierres et des cargaisons de boules puantes…

La France, fille ainée de l’Eglise ? Protégée le barbu céleste, quand on fait le rapport attentats-supposé amateurisme policier…

Cette supplique boum-badaboumesque peut aussi bien s’adresser à nos impétrants empêtrés dans la course à l’échalote présidentielle. Laissez-nous vivre un peu ! Lâchez-nous la grappe avec vos promesses toutes plus irréalisables les unes que les autres !

Avant le grand pensum de la deuxième chaîne demain soir où les onze têtes de pipe vont défiler pour débiter leurs salades, note quasi-douzaine de rigolos lâchent leurs dernières forces dans la camapgne.

Marinette pour sa part rappelle à demi-mots l’essence véritable de son parti ; elle fait retirer, façon oukaze indiscutable, le drapeau européen lors d’une prestation sur TF1. Fallait s’en souvenir que la seule couleur appréciée de la Blonde, c’était le vert-de-gris…

Manu le désentartreur de moule à Bounty ratisse tellement large qu’on va finir par se demander s’il n’est pas sponsorisé par les râteaux Gardena et s’il ne va pas être élu dès dimanche soir avec une moyenne de 121 % des voix… Après Baylet du PRG (un truc encore plus obscur que le parti de Lassale, ou celui de Cheminade, une formation qui doit se réunir en meeting dans une cabine téléphonique, c’est au tour du Chorizo ombrageux d’appeler à voter pour Saint Honoré des Vieux Choux-fleurs dans une lettre ouverte.

Mais rassurez-vous, le Pétillant a parfaitement digéré sa branlée des primaires… Juste quelques remontées acides de temps à autre…

De son côté, Moule-à-Gaufres termine sa tournée funèbre, le « Last French Socialo Goodbye Tour », avec le Requiem mozartien introductif et le suicide généralisé final par un ultime raout à la République pour tenter tant bien que mal de limiter la casse, le dernier meeting à Paris… Passe-moi le beurre, ça sera moins douloureux dimanche soir…

Quant au monosourcil sarthois, ça sent aussi le roussi, puisqu’une visite à l’Ecole 42 a été annulée, les élèves ayant clairement manifesté leur désapprobation en vue de la visite de Fi(ll)on. Evidemment, se prendre un sachet de farine sur un costard à treize mille boules, ça te les fout, justement…

Lui aussi, il doit les avoir, les bouboules bien collées au papier. Thomas Thévenoud, le phobique administratif, s’est retrouvé aujourd’hui devant les Juges. Encore heureux qu’il ne soit pas atteint de phobie judiciaire…

La supplique eurovisuelle monégasque de 1967 s’appliquerait-elle également au domaine sportif ? Avant de tous me sauter, boum boum, laissez-moi bien me branler badaboum… Ça irait comme un gant à un pis de vache à Cristiano Ronaldo, décidément une connasse en short qui vire grande folle tordue, et sentimentale avec ça, puisqu’il ne veut plus être sifflé sur les stades… Voyez-vous ça ! Plus sifflé sur les stades… Plus sucé dans les vestiaires, ça c’est autre chose…

Puisqu’on parle de sport, autant parler d’hommes, de vrais mecs, des qui ont du muscle sous le short et du poil sous les bras, à l’image de Thierry Dussautoir qui vient d’annoncer qu’il arrêtait la compétition rugbystique à l’âge de 35 ans ; annonce faite les larmes aux yeux… Ah ben non ! Encore une chochotte !

Et le 19 avril 1980, à La Haye, l'Irlande gagne pour la seconde fois le Grand Prix du Concours Eurovision de la Chanson... Si Johnny Logan, son regard de cocker triste et son "What's another year" pleurnichard vont séduire le public européen et s’assurer un succès acceptable, le Maroc dont c’est la première participation se retrouve le derche entre deux Fès avec sa chanson « Bitakat hob », aux sonorités arabisantes indubitables, qui finit avant-dernière malgré l’excellente interprétation de Samira Bensaïd, aujourd’hui une des déesses de la chanson arabe. Cruelle déception pour le pays qui ne participa plus au Concours, malgré le joli « Message d’amour » envoyé via le réseau Eurovision… 

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