« Aux
Champs-Elysées, Aux Champs-Elysées,
« Au
soleil, sous la pluie,
« Sous
les bombes, sous la mitraille,
« Il y a
des poulets qui sont flingués,
« Aux
Champs-Elysées »…
Comme si l’on
avait besoin de ça, à trois jours du premier tour !
Comme si l’on
avait besoin d’un connard d’enturbanné et de son con-complice qui décide de
jouer au ball-trap sur un représentant rose de la Maison Poulaga, en plein
Paris !
Comme si l’on
avait besoin de remettre une couche d’insécurité, de trouille pissogène sous-jacente
et de fatalisme à quelques encablures de l’isoloir d’où sortiront dimanche soir
les deux moins pires condidats !
Comme si l’on
avait besoin de voir des policiers dégommés d’une bastos dans ciboulot à un
moment où nos compatriotes se sentent comprimés entre les aspirations
reichesques de la Môme-Vert-de-gris et l’empire mormonesque de Toutansourcil !
Comme si l’on
avait besoin d’une énième vie de perdue pour de si futiles allégations
superfétatoires pseudo-religieuses !
Comme si l’on
avait besoin d’étaler dans les journaux, les gazettes, les feuilles de choux et
les torche-culs sur papier glacé, d’inonder les réseaux sociaux, les
télévisions et autres moyens de communication de l’image, la photo de ce poulet
de 37 ans, déquillé dans l’exercice de ses fonctions !
Comme si l’on
avait besoin d’informer toutes et tous que Xavier J. vidait le chargeur de son
gros pistolet sur son compagnon et qu’il était militant de Flag !, la
doublure rose des traditionnels syndicats policiers !
Ça n’en fera
pas le Lazare des Champs-Elysées, ça ne lui ôtera ni ne lui confèrera une aura,
une bravoure ou un sens du dévouement supplémentaire d’être flottant de la jaquette !
Comme si l’on
avait besoin, à trois jours de la grande branlée pour Moule-à-Gaufres, d’étaler
une fois de plus l’inefficacité totale de la politique menée par le Pépère’s
Lonely Socialo Branquignol Band durant cinq ans vis-à-vis de tous les
extrémistes et des fichés S !
Comme si l’on
avait besoin de savoir que l’enturbanné dézingué était un récidiviste, radicalisé
en prison, venant de je ne sais même plus quelle banlieue défavorisée, avec en
somme le parfait profil de l’islamiste décérébré qui n’a d’autre but que de
zigouiller du français !
Comme si l’on
avait besoin de besoin de ça pour rendre encore plus incertain l’issue du
premier tour de manège électoral !
Comme si l’on
avait besoin de sentir l’odeur du Mathausen Nummer Funf de la Blonde, et la
fragrance poivrée de la vaseline Ekartanusse du tambourineur de rondelles flapies !
Comme si l’on
avait besoin d’un énième sondage bidonné annonçant un trio de tête que les
urnes retourneront peut-être comme la Galette fourrée retourne le favori des
pronostics, Saint Honoré des Vieux-Choux-Fleurs, suivi par le bouledogue blond
et le monosourcil sarthois !
Comme si l’on
avait besoin, pour éviter d’urner Fi(ll)on dans l’isoloir, que ce qui reste d’Alain
Delon le soutient, démontrant ainsi qu’il s’est siphonné le cerveau dans les
coups de boutoir qu’il a filé à Siss sur les bords de la piscine !
Comme si l’on
avait besoin de savoir que Galouzeau le Belle Mèche soutient l’écornifleur d’intimités
ménopausées, vu que ça nous en touche une sans même penser à imaginer faire
trembloter l’autre !
Comme si l’on
avait besoin de savoir qu’au final, le mobile de l’attaque du Borussia Dortmund
était tout simplement l’appat du gain, démontrant que l’âme humaine est
décidément encore plus pourrie qu’une planche de balsa après deux ans dans un
vasier mal entretenu !
Comme si l’on
avait besoin, en ces périodes de doute généralisé et de pertes des repères, d’apprendre
comme une incidente que Georges Pernoud quitte la barre de Thalassa, l’insubmersible
émission maritime de la troisième chaîne qu’il animait depuis 1980 !
Nul doute que
c’est encore une morue tout juste dessalée qu’on va planter à la présentation
de cette épave de l’audiovisuel post-ORTF…
Comme si l’on
avait besoin de se fader encore une soirée entière les onze impétrants à l’Erection
Pestillentielle, pour une émission totalement dispensable, « Quinze
minutes pour convaincre » !
Programme
ronflogène parfait, sorte d’entretien d’embauche où toutes et tous se muèrent
en charmeurs de serpents aux mirettes hurlant désespérément « votez pour
moi », avec le petit côté putassier qui va bien, avec le fameux « objet
fétiche » des candidats, Toutansourcil mis à part, ayant assuré qu’il n’était
pas fétichiste… Sauf des costards sur mesure…
Un objet fétiche…
Limite il allait sortir le harnais en cuir et la cravache, le Playmobil à
moumoutte de crin de la Deux ! Comme si Marinette allait apporter son
costume de Minnie en latex, Lassalle sa cave à vins et Macron son double gode
gonflable à vrombissement variable…
Comme si l’on
avait besoin de cette vulgarisation populacière de la politique, assimilant
quasiment les candidats à des barils de lessive, même si certains auraient bien
besoin d’être blanchis !
Comme si l’on
avait besoin de cette piqure de rappel ô combien nécessaire que c’est le 21
avril 1944 qu’une Ordonnance du Comité français de la Libération nationale,
signée par Charles de Gaulle depuis Alger, accorde le droit de vote aux femmes,
avant de l’utiliser effectivement aux municipales l’année suivante.
Comme si j’avais
besoin de vous rappeler les luttes pour arriver à ce vote universel… Alors,
votez bien, mal, utile, inutile… Mais votez !
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