mardi 24 février 2015

Brèves du 24 Février 2015

« Eu voltarei p'ra ti, voltarei p'ra ti
« Esperarei por ti
« Voltarás p'ra mim? »

Si, par le plus grand des hasards, et l’aide d’une pelleteuse hydraulique montée sur vérins hydropneumatiques télécommandés par câble blindé, vous vous trouviez avec les portugaises ensablées ; ce ne serait au final que par la plus normale des casuistiques…

En effet, ce volapük imbitable que je vous imposai voici quelques lignes est du lusitanien pur vinho verde, en importation directe depuis le pays des valoches en carton, de la queue de morue bien raide et femmes à moustaches… Et c’est la sympathique, mais velue, Dora qui interprétait ce « Volatrei » (je reviendrai) au Concours Eurovision 1988, finissant dans les tréfonds inhospitaliers du classement…

Je reviendrai, je t’attendrai, reviendras-tu pour moi ?, chuintait en substance la compatriote de Linda de Suza, la bouffeuse de tondeuses qui est capable de perdre dix kilos en s’épilant sous les bras…Et il est des retours qu’on souhaite, et d’autres qu’on espère pouvoir différer jusqu’aux calandres grecques (eh oui, les calandres, et pas les calendes, puisque nos amis hellènes ont déjà inventé le rétroviseur pour pouvoir reconnaitre les copains qui viennent leur en mettre un coup dans le Pays-Bas…).

Si l’on n’est pas forcément pressé de voir revenir les jours mauvais hivernaux, le tiers provisionnel, le dernier Marc Lévy, le retour d’âge, celui de Mireille Mathieu ou encore celui discographique de Zaz, la craspec qui graille des inepties navrantes avec une classe digne d’une pute éculée dans un trente-huit tonnes rose fluo ; on éprouve une légitime impatience dans l’attente de la tante (qu’elle soit la sœur de l’un de vos parents ou la frangine à Steevy), d’une naissance ou d’une renaissance…

Comme celle annoncée à grands renforts de cymbales, trompettes, mirlitons et autres vuvuzelas, de Charlie Hebdo, un mois et demi après la séance de ball-trap grandeur nature… Ce canardage en règle par des connards enturbanés a semble-t-il mis du plomb dans la cervelle des journalistes puisqu’ils évitent l’enculé djihadiste en couverture… Faut dire que Marine, Sarko, le Pape, un grand patron, le micro de BFM, ça faisait déjà pas mal d’ordures en couverture… Fallait pas exagérer, ça frisait la gourmandise…

Tout revient plus ou moins à la normale, notamment avec cette grosse gourmandise coupable s’apparentant aux délices de Capoue pour l’exécutif, une chute schussesque de Pépère et du Pétillant dans les sondages de popularité… Conséquence prévisible de la calamiteuse conférence de presse du Tout Mou et du dégonflage du soufflé « Je suis Charlie » qui avait valu au duo de comiques de l’exécutif une double érection passagère, dans les sondages et dans le slip…

Mais il est à parier mille contre un que notre Premier Sinistre va nous faire le coup du Tout va très bien Madame la Marquise… Et le pire, c’est que tout va effectivement très bien… Paris est survolé par cinq drones qui visitent des sites sensibles, et tout le monde trouve ça parfaitement normal ! On nous emmerde la vie quotidienne avec des dispositions discutables du plan Vigipirate, et on laisse des bidules volants batifoler tranquilles dans le ciel de la capitale… Je vais bien, tout va bien !

Tout va bien, surtout au Parti Socialiste, dans le meilleur des mondes possibles, dans un climat d’une sérénité édénique où l’on entend parfois siffler des balles de 22 long rifle tirées à bout touchant, s’ouvrir des chausse-trappes inédites et craquer les omoplates entre lesquelles s’enfoncent des poignards aiguisés comme des couperets de bouchers…

Selon que vous êtes cacique du parti ou simple badaud qui regarde l’agitation rue de Solferino, vous direz que le Bureau National de ce soir sera l’occasion d’une franche explication, ou d’une engueulade avec remontage de bretelles sévère à l’égard des frondeurs qui, il faut bien le reconnaître s’ingénie à chier dans les bottes de Flamby qui, décidément, n’a pas besoin de ça…

Déjà qu’il a son premier sinistre qui lui fait honte avec une politique de droite que même Sarkozy, il n’aurait pas osé mettre en place une telle catastrophe, il faut au surplus qu’il se prenne dans la trombine les vacheries cinglantes du Redressé Productif, apparemment encore sonné par son miroir amerloc, qui dit craindre 800.000 chômeurs supplémentaires à la fin du quinquennat… Seulement ?

Et comme un fait exprès, histoire d’en mettre une deuxième couche pour qu’en sente parfaitement le goût du fruit, Jean-Claude Mailly, de FO (Feignasses Oisives), craint un possible 49-3 social… Tant que ce n’est pas un 69 qui finit en l’ayant bien profond quelque part…

Apparemment, ce nantais de 28 ans était un adepte du grand penseur sexologue japonais Imatoumi, puisqu’il aurait reconnu vingt-et-un moutards, de dix-neuf mères différentes… Je veux bien qu’on s’emploie comme on peut à redresser la courbe de la natalité, mais faut quand même pas exagérer… Et en plus, il se fait mettre en examen pour reconnaissance de paternité à des fins frauduleuses, les dames ayant grâce à cette reconnaissance obtenu un titre de séjour… Franchement, y a plus de reconnaissance pour les affolés des burnes !

En parlant d’affolé des burnes, j’avoue que je la trouve quand même trop grosse pour être vraie, mais je ne puis résister au plaisir de vous la sortir… Frank Ribéry, le Picasso du football français a été hospitalisé la semaine dernière pour un intoxication alimentaire… Le tireur aux putes aurait mangé des perles de bain en lieu et place de Dragibus, bonbons dont il raffole… Aveu de l’andouille patenté : « je me suis rendu compte de mon erreur au moment où j’ai commencé à faire des bulles en parlant… Cela m’a mis l’anus à l’oreille »… L’anus à l’oreille… forcément, pour une face de cul pareille…

Et le 24 février 1994 décédait celui que l’on avait surnommé le chanteur sans voix, ou le « petit qu’à l’son court », car il avait été le premier à se servir d’un microphone sur scène en 1936. Jean Sablon partait roucouler avec les anges à l’âge de 87 ans, nous léguant un nombre considérables d’enregistrements, d’où surnagent quelques créations de Mireille et Jean Nohain, ainsi que les insubmersibles « Je tire ma révérence » et « Vous qui passez sans me voir », chanson que Bouvard faillit adopter comme titre pour l’une de ses émissions… « Vous qui passez sans me voir »… forcément, il est trop petit…

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