« Eu voltarei p'ra ti,
voltarei p'ra ti
« Esperarei por ti
« Voltarás p'ra mim? »
Si, par le plus grand des hasards,
et l’aide d’une pelleteuse hydraulique montée sur vérins hydropneumatiques
télécommandés par câble blindé, vous vous trouviez avec les portugaises
ensablées ; ce ne serait au final que par la plus normale des casuistiques…
En effet, ce volapük
imbitable que je vous imposai voici quelques lignes est du lusitanien pur vinho
verde, en importation directe depuis le pays des valoches en carton, de la
queue de morue bien raide et femmes à moustaches… Et c’est la sympathique, mais
velue, Dora qui interprétait ce « Volatrei » (je reviendrai) au
Concours Eurovision 1988, finissant dans les tréfonds inhospitaliers du
classement…
Je reviendrai, je t’attendrai,
reviendras-tu pour moi ?, chuintait en substance la compatriote de Linda
de Suza, la bouffeuse de tondeuses qui est capable de perdre dix kilos en s’épilant
sous les bras…Et il est des retours qu’on souhaite, et d’autres qu’on espère
pouvoir différer jusqu’aux calandres grecques (eh oui, les calandres, et pas
les calendes, puisque nos amis hellènes ont déjà inventé le rétroviseur pour
pouvoir reconnaitre les copains qui viennent leur en mettre un coup dans le
Pays-Bas…).
Si l’on n’est pas forcément
pressé de voir revenir les jours mauvais hivernaux, le tiers provisionnel, le
dernier Marc Lévy, le retour d’âge, celui de Mireille Mathieu ou encore celui discographique
de Zaz, la craspec qui graille des inepties navrantes avec une classe digne d’une
pute éculée dans un trente-huit tonnes rose fluo ; on éprouve une légitime
impatience dans l’attente de la tante (qu’elle soit la sœur de l’un de vos
parents ou la frangine à Steevy), d’une naissance ou d’une renaissance…
Comme celle annoncée à
grands renforts de cymbales, trompettes, mirlitons et autres vuvuzelas, de
Charlie Hebdo, un mois et demi après la séance de ball-trap grandeur nature… Ce
canardage en règle par des connards enturbanés a semble-t-il mis du plomb dans
la cervelle des journalistes puisqu’ils évitent l’enculé djihadiste en
couverture… Faut dire que Marine, Sarko, le Pape, un grand patron, le micro de
BFM, ça faisait déjà pas mal d’ordures en couverture… Fallait pas exagérer, ça
frisait la gourmandise…
Tout revient plus ou moins à
la normale, notamment avec cette grosse gourmandise coupable s’apparentant aux
délices de Capoue pour l’exécutif, une chute schussesque de Pépère et du
Pétillant dans les sondages de popularité… Conséquence prévisible de la
calamiteuse conférence de presse du Tout Mou et du dégonflage du soufflé « Je
suis Charlie » qui avait valu au duo de comiques de l’exécutif une double
érection passagère, dans les sondages et dans le slip…
Mais il est à parier mille
contre un que notre Premier Sinistre va nous faire le coup du Tout va très bien
Madame la Marquise… Et le pire, c’est que tout va effectivement très bien…
Paris est survolé par cinq drones qui visitent des sites sensibles, et tout le
monde trouve ça parfaitement normal ! On nous emmerde la vie quotidienne
avec des dispositions discutables du plan Vigipirate, et on laisse des bidules
volants batifoler tranquilles dans le ciel de la capitale… Je vais bien, tout
va bien !
Tout va bien, surtout au
Parti Socialiste, dans le meilleur des mondes possibles, dans un climat d’une
sérénité édénique où l’on entend parfois siffler des balles de 22 long rifle
tirées à bout touchant, s’ouvrir des chausse-trappes inédites et craquer les
omoplates entre lesquelles s’enfoncent des poignards aiguisés comme des
couperets de bouchers…
Selon que vous êtes cacique
du parti ou simple badaud qui regarde l’agitation rue de Solferino, vous direz
que le Bureau National de ce soir sera l’occasion d’une franche explication, ou
d’une engueulade avec remontage de bretelles sévère à l’égard des frondeurs
qui, il faut bien le reconnaître s’ingénie à chier dans les bottes de Flamby
qui, décidément, n’a pas besoin de ça…
Déjà qu’il a son premier
sinistre qui lui fait honte avec une politique de droite que même Sarkozy, il n’aurait
pas osé mettre en place une telle catastrophe, il faut au surplus qu’il se
prenne dans la trombine les vacheries cinglantes du Redressé Productif,
apparemment encore sonné par son miroir amerloc, qui dit craindre 800.000 chômeurs
supplémentaires à la fin du quinquennat… Seulement ?
Et comme un fait exprès,
histoire d’en mettre une deuxième couche pour qu’en sente parfaitement le goût
du fruit, Jean-Claude Mailly, de FO (Feignasses Oisives), craint un possible
49-3 social… Tant que ce n’est pas un 69 qui finit en l’ayant bien profond
quelque part…
Apparemment, ce nantais de
28 ans était un adepte du grand penseur sexologue japonais Imatoumi, puisqu’il
aurait reconnu vingt-et-un moutards, de dix-neuf mères différentes… Je veux
bien qu’on s’emploie comme on peut à redresser la courbe de la natalité, mais
faut quand même pas exagérer… Et en plus, il se fait mettre en examen pour
reconnaissance de paternité à des fins frauduleuses, les dames ayant grâce à
cette reconnaissance obtenu un titre de séjour… Franchement, y a plus de
reconnaissance pour les affolés des burnes !
En parlant d’affolé des
burnes, j’avoue que je la trouve quand même trop grosse pour être vraie, mais
je ne puis résister au plaisir de vous la sortir… Frank Ribéry, le Picasso du
football français a été hospitalisé la semaine dernière pour un intoxication
alimentaire… Le tireur aux putes aurait mangé des perles de bain en lieu et
place de Dragibus, bonbons dont il raffole… Aveu de l’andouille patenté : « je
me suis rendu compte de mon erreur au moment où j’ai commencé à faire des
bulles en parlant… Cela m’a mis l’anus à l’oreille »… L’anus à l’oreille…
forcément, pour une face de cul pareille…
Et le 24 février 1994
décédait celui que l’on avait surnommé le chanteur sans voix, ou le « petit
qu’à l’son court », car il avait été le premier à se servir d’un
microphone sur scène en 1936. Jean Sablon partait roucouler avec les anges à l’âge
de 87 ans, nous léguant un nombre considérables d’enregistrements, d’où
surnagent quelques créations de Mireille et Jean Nohain, ainsi que les
insubmersibles « Je tire ma révérence » et « Vous qui passez
sans me voir », chanson que Bouvard faillit adopter comme titre pour l’une
de ses émissions… « Vous qui passez sans me voir »… forcément, il est
trop petit…
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