Non, mais ils connaissent pas Manu, ces caves ! Ah ça,
ils vont avoir un réveil pénible, les grumeaux du Palais
Bourbon… J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang
coule… Y sont complètement fous ces mecs. Mais moi, les dingues, je les soigne.
Je me vais te leur faire une ordonnance, et une sévère… Je vais leur montrer
qui c'est Manu McRond. Aux quatre coins de Paris et de l’hémicycle qu'on va les
retrouver, éparpillés par petits bouts, façon nanotechnologies. Moi, quand on
m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je
ventile ! Namého dis donc, j’suis quand même pas venu pour beurrer les
sandwichs !
Messieurs les dépités, de la majorité
provisoire, de l’opposition, de la branche des frondeurs socialo, ou d’ailleurs,
soyez gentils… Ne nous énervez pas plus notre Manu national… Déjà que le pauvre
chéri fait un caca nerveux de voir son bordélique projet de loi fourre-tout et
sert-à-rien sur le point d’être retoqué par le représentation nationale, si en
plus le recours à l’article 49-3 signe le glas de la parenthèse socialiste à
Matignon… Il va vouloir se les prendre et se les mordre…
C’est le feuilleton à la mode du moment, et à la différence
des séries qui ont fait les beaux soirs de nos années quatre-vingt, et qui sont
depuis lors multirediffusés sur les chaînes du câble pour les couche-tard ou
les lève-tôt, on en connaît les tenants et les aboutissants… voire même le
résultat à l’avance…
En 1982, les français se posaient avec insistance la
question de sa voir qui avait tiré sur J.R. … Vingt ans plus tard, on ne se
questionnait plus guère de savoir qui n’avait pas tiré Loana dans le Loft… Et
aujourd’hui, on n’a pas envie de savoir l’attendu dénouement de la motion de
censure déposée par les députés de droite…
Le résultat devrait être négatif, ce qui signifiera qu’on
devra sa fader la loi imbitable de l’autre sifflet suffisant, et qu’on
conservera le tandem d’incapables gouvernementaux jusqu’en 2017… Youpi !
Il y avait cependant d’autres manières de commettre un
plagiat bien pâle du déjà très falot bouquin pseudo-cochon et de la séquelle
cinématographique qui est sur toutes les lèvres actuellement… Le titre de la
tragi-comédie du moment ? 49-3 nuances de gré… ou de force… Starring
Emmanuel Big macaron…
Bon, si vous voulez quelque chose de véritablement plus
émoustillant, du genre à vous faire flaquer un bon demi-litre ou vous faire
essuyer dans les rideaux dans les cinq minutes, je vous conseille évidemment le
bio-pic des ébats sexuello-hôteliers de DSK, la tige turgescente du Carlton…
D’accord, ce doit être plutôt désagréable voir des
journalistes mettre sur la place publiques, dans le détail et avec les photos,
ses pratiques sexuelles, qui par définition, doivent rester dans la sphère de
la vie privée, voir intime… Vous aimeriez que les téléspectateurs du journal de
la Deux sachent que vous prenez un panard monstrueux en cuissard de latex, les
deux pieds dans un bol et le tisonnier à la main ? Ça vous émoustillerait
de vous voir en Une de Voici roulant un patin de voyou à une pétasse qui n’est
pas votre régulière ?
Si vous vous appelez Dodo la Sodo, c’est probable…
Allez, le nouvel épisode de la série « 49-3 nuances de
gré ou de force, contre le radiateur ou sur le lavabo » est en cours à
l’Assemblée… Son titre ? Y a-t-il encore un pilote dans l’avion ?
Avec la phrase choc de Christian Jacob : ce n’est plus vous qui pilotez…
Ah bon ? Parce qu’il a conduit autre chose que son scooter, Flamby ?
Déjà, Fillon avait lâché la première salve ce matin, au
micro d’Inter en estimant que Pépère se devait de dissoudre l’Assemblée
Nationale, puisqu’il avait été élu sur un mensonge… Le Tout-Mou est con, mais
pas au point de renvoyer les dépités devant les électeurs… La gamelle rose que
les socialos se mangent à chaque élection devrait alors résonner dans chaque
recoin de France… S’il aime se faire fouetter par Julie Gayet avec son casque
de scooter et un croissant enfoui Dieu sait où, je doute qu’il ait envie de se
prendre une branlée publique et nationale…
Qu’importe ! Soit il donne parfaitement le change à
cette situation de merde qui ferait passer une station d’épuration pour le
nouveau Gstaad, soit il est complètement con et déconnecté des plus
élémentaires réalités… Monsieur Petitesblagues persiste et signe… démontrant
qu’il peut etre d’une certaine cruauté… Alors qu’il décorait Patrick Modiano de
la Légion d’Honneur, Flamby a cru bon de préciser dans son discours de
cire-pompes qu’il était écrivain et qu’il le disait « pour ceux qui n'ont
pas connaissance de vos ouvrages »… Torpille en direction de Fleur
Pellerin lancée… Elle a dû rire jaune…
Rirons-nous jaune avec le plan de lutte contre la
radicalisation en prison, que doit présenter sous peu la tata des tatas, la Garde
d’Esso qui a annoncé en grande pompe la création de cinq quartiers dédiés dans
des prisons pour les enturbanés qui entendent monter la merguez aux paumés de
la religion… Un de plus, et l’on aurait ululé à l’état policier…. Avec de
telles mesures, les siphonés de l’Etat Islamiste vont se faire dessus de
trouille… Encore une réussite flagrante de notre Garde des Sots…
Réjouissons-nous toutefois, puisque c’est aujourd’hui le
Nouvel An chinois… Et nos amis les faces de citron entrent cette année dans
l’année de la chèvre… La chanson française va être à l’honneur…
A l’honneur également, à moins que l’on ne décide de noyer
le bébé avec l’eau de la baignoire, ces soupçons de financement douteux du FN…
Ce à quoi le bouledogue blond répond d’un claquement de talons qu’ils n’ont
rien à se reprocher, qu’ils sont droits dans leurs bottes, et le front haut
sous leur casque à pointe… Bleu, blanc, louche, tout de même…
Finalement, avec toutes ces bisbilles stériles agitant le
microcosme politique, ces enculages de mouches qui au final ne font bander que
les principaux intéressés et nous laissent complètement froids, l’oriflamme à
six heures et demi, on en viendrait presque à perdre notre religion en
politique… Ou si l’on a des lettres anglaises, « Losing my
religion », comme le titre de la chanson du groupe R.E.M., publiée le 19
février 1991, dont les paroles relatent l'histoire de quelqu'un qui désire une
autre personne, un amour non réciproque… C’est gai comme un poinçon…
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