« Kloden drejer, alting vokser op på
ny
« Menn'sker mødes, svæver på
en sky »
Si je n’avais pas conservé
un certain sens du ridicule, et un discernement encore assez efficient, je me
serais empressé de vous chantonner cette irréparable niaiserie eurovisuelle qui
osa représenter le Danemark en 1983 par la voix tartignolle d’une zébulon prépubère
en costume Gym-Tonic : Gry Johanssen. N’insistez pas, même sous la menace
de l’intégrale des albums de Christophe Maé à pleins tubes et en 78-tours, je n’ânonnerai
pas que la Terre tourne et que tout pousse à nouveau, les gens se rencontrent,
flottant sur un nuage…
Ah non, même si vous faîtes
interpréter les dits-albums de Maé par Zaz, je n’enfilerai pas les joggings de
coton grisé avec les chevillières fluos assorties… J’avais l’air d’une grosse
mortadelle flapie à l’époque, ça n’a pas pu s’arranger avec le temps…
Parfois, je me rends compte
de l’énormité des textes eurovisuels que des auteurs affamés ont pu avoir l’indélicatesse
d’écrire en les traduisant en français… Et nous sommes ici en présence d’un
morceau de choix… sans parler évidemment du cuissot de danoise sautillante…
Gry n’eut pas peur d’enfoncer
les portes largement ouvertes de l’évidence, et je crains d’en être sauvagement
réduit à de telles extrémités douloureusement nécessaires, afin de débuter la
semaine sur quelque chose d’à-peu-près potable…
Comme dirait Guy-Louis, vous
savez, le fils à M'âme Pichet qui aime bien à se faire changer l’eau des
nouilles par l’entrée des artistes, j’en suis tout retourné !
Retourné au sens figuré,
parce que pour une début de semaine, apprendre dans la même journée le décès de
trois clients et de la toute jeune fille d’une consœur, y a de quoi balancer
son missel aux orties et faire fondre sa médaille de baptême…
Retourné aussi par les
nouvelles positivement sensationnelles qui tombent sur les téléscripteurs, et
qui vous projettent dans des abîmes de réflexion d’où on n’aurait pas forcément
envie de sortir…
C’est sidérant de lire que
le quartier de la Castellane à Marseille a été secoué par des tirs de
Kalachnikov et que la Police serait sur les lieux… A Paris, on appellerait
presque ça une attaque terroriste, sur le Vieux-Port, on dit juste que c’est lundi…
Un lundi au goût de vase pâteuse
dans le Doubs où la législative partielle qui avait braqué sur elle tous les
objectifs et les plumes des scribouillards de tout poils s’est soldée par une
victoire particulièrement étriquée du PS, talonnée à deux pour cent par le FN…
Encore un peu, et on l’avait dans le Bas-Rhin…
Evidemment, le Pétillant,
jamais à court d’une remarque pessimiste à vous faire glacer les globules dans
les veines, a prévenu de sa voix de basse qu’il fallait rester lucide sur le
vrai danger représenté par le FN… Posons les bonnes questions, Manu, et
remettons les marquoirs à leur place : si les bottes noires, les culottes
de peau et les casques à pointes sont de plus en plus à la mode dans l’opinion,
ne serait-ce pas, dans une certaine dimension, à cause de l’échec de la gauche
et de la droite ? Avant de chercher la merde dans le slip des autres,
assurons-nous d’avoir le cul propre…
Le popotin nickel, voila
quelque chose que plusieurs milliers d’évadés fiscaux ne doivent pas connaître
en ce moment, avec la publication dans Le Monde d’un épais dossiers sur le
Swiss Leaks, cette évasion fiscale organisée à grande échelle avec les conseils
avisés de HSBC… Parmi eux, Gad Elmaleh… le tringleur de princesse monégasque
qui, non content de verser du liquide sur le rocher et le mont dé Vénus de
Charlotte, place des devises en Suisse… On se disait qu’il ne captait rien à la
Banque, vu sa miteuse prestation pour le LCL… Finalement, on se trompait…
Heureusement qu’à la
différence de Dieudonné, Gad ne l’ouvre pas sur le Jihad, parce que s’il était
aussi convaincant que pour le Lyonnais… Jihad où l’on va bientôt parler de
génocide français, vu que d’après les révélations de Manu le Pétillant, plus de
quatre-vingt français seraient morts en Syrie et en Irak… Bon débarras ! On
a déjà suffisamment d’illuminés du ciboulot avec Nicolas Bedos, Eric Zemmour et
Michel Houellebecq, c’est pas rajouter huit dizaines de dézingués de la chetron
à ce cortège de castrés de la raison pure…
Puisqu’on parle de
décérébrés congénitaux, un mot sur les négociations salariales des routiers qui
virent au clash, selon les syndicats… C'est-à-dire que ces andouilles de
syndicalistes ont réclamé d’entrée le double du maximum que les patrons
pouvaient consentir, en les traitant d’enculés de leurs races… Et en venant
pleurnicher en affirmant que c’est les partons qui font rien qu’à les prendre
pour des poires… Ah, la sincérité syndicaliste… même les soviétiques à la
grande époque du Kremlin ne pouvaient rivaliser…
Allez, restons dans le
cinoche quelques instants supplémentaires pour vous signaler la prochaine
sortie du film « Cinquante nuances de Grey », tiré, c’est le cas de
le dire, du sulfureux roman cochonnou sur lequel toutes les ménagères de moins
de cinquante ans ont flaqué immodérément… Et qui démontre l’évolution
exponentielle des nos mœurs sexuelles… En 1968, on voulait jouir sans entraves…
Maintenant, c’est attaché au radiateur !
Je vous conseille d’y rester
attaché pour vous faire passer l’envie de courir à la nouvelle tournée de
Régine, 85 balais à la Chouckroun garnie nouvelle, qui nous refait une énième
fois sur l’affiche le coup de la Grande Zoa avec son boa et sa boule au
plafond, qui tourne, tourneboule… Je crains que la production ne soit pas à la
hauteur, vu que la moitié du budget a été bouffé par le photoshoppage qui la
fait au final ressembler à une montroplante à perruque rouge… Elle qui chantait
« Pourquoi un pyjama » à l’époque, aujourd’hui, c’est « et
pourquoi pas une cagoule » ?
Et le 9 février 1975,
victime d’un manque de savoir-vivre, comme il le disait, Pierre Dac rejoignait à
l’âge de 81 ans Francis Blanche, son inoubliable complice dans le fameux sketch
du Sar Rabindranath Duval… Comique, comédien, mais aussi grande figure de la
résistance, Pierre Dac savait manier l’humour loufoque et absurde avec une
délectation non feinte, créant l’Os à moelle, le Schmilblick, rigoureusement
intégral et qui ne servant à rien, peut servir à tout, le feuilleton
radiophonique Signé Furax, et son parti politique le MOU (Mouvement Ondulatoire
Unifié)… Son slogan ? « Les temps sont durs, votez MOU »… Ite,
missa est !
« Kloden drejer, alting vokser op på
ny
« Menn'sker mødes, svæver på
en sky »
Si je n’avais pas conservé
un certain sens du ridicule, et un discernement encore assez efficient, je me
serais empressé de vous chantonner cette irréparable niaiserie eurovisuelle qui
osa représenter le Danemark en 1983 par la voix tartignolle d’une zébulon prépubère
en costume Gym-Tonic : Gry Johanssen. N’insistez pas, même sous la menace
de l’intégrale des albums de Christophe Maé à pleins tubes et en 78-tours, je n’ânonnerai
pas que la Terre tourne et que tout pousse à nouveau, les gens se rencontrent,
flottant sur un nuage…
Ah non, même si vous faîtes
interpréter les dits-albums de Maé par Zaz, je n’enfilerai pas les joggings de
coton grisé avec les chevillières fluos assorties… J’avais l’air d’une grosse
mortadelle flapie à l’époque, ça n’a pas pu s’arranger avec le temps…
Parfois, je me rends compte
de l’énormité des textes eurovisuels que des auteurs affamés ont pu avoir l’indélicatesse
d’écrire en les traduisant en français… Et nous sommes ici en présence d’un
morceau de choix… sans parler évidemment du cuissot de danoise sautillante…
Gry n’eut pas peur d’enfoncer
les portes largement ouvertes de l’évidence, et je crains d’en être sauvagement
réduit à de telles extrémités douloureusement nécessaires, afin de débuter la
semaine sur quelque chose d’à-peu-près potable…
Comme dirait Guy-Louis, vous
savez, le fils à M'âme Pichet qui aime bien à se faire changer l’eau des
nouilles par l’entrée des artistes, j’en suis tout retourné !
Retourné au sens figuré,
parce que pour une début de semaine, apprendre dans la même journée le décès de
trois clients et de la toute jeune fille d’une consœur, y a de quoi balancer
son missel aux orties et faire fondre sa médaille de baptême…
Retourné aussi par les
nouvelles positivement sensationnelles qui tombent sur les téléscripteurs, et
qui vous projettent dans des abîmes de réflexion d’où on n’aurait pas forcément
envie de sortir…
C’est sidérant de lire que
le quartier de la Castellane à Marseille a été secoué par des tirs de
Kalachnikov et que la Police serait sur les lieux… A Paris, on appellerait
presque ça une attaque terroriste, sur le Vieux-Port, on dit juste que c’est lundi…
Un lundi au goût de vase pâteuse
dans le Doubs où la législative partielle qui avait braqué sur elle tous les
objectifs et les plumes des scribouillards de tout poils s’est soldée par une
victoire particulièrement étriquée du PS, talonnée à deux pour cent par le FN…
Encore un peu, et on l’avait dans le Bas-Rhin…
Evidemment, le Pétillant,
jamais à court d’une remarque pessimiste à vous faire glacer les globules dans
les veines, a prévenu de sa voix de basse qu’il fallait rester lucide sur le
vrai danger représenté par le FN… Posons les bonnes questions, Manu, et
remettons les marquoirs à leur place : si les bottes noires, les culottes
de peau et les casques à pointes sont de plus en plus à la mode dans l’opinion,
ne serait-ce pas, dans une certaine dimension, à cause de l’échec de la gauche
et de la droite ? Avant de chercher la merde dans le slip des autres,
assurons-nous d’avoir le cul propre…
Le popotin nickel, voila
quelque chose que plusieurs milliers d’évadés fiscaux ne doivent pas connaître
en ce moment, avec la publication dans Le Monde d’un épais dossiers sur le
Swiss Leaks, cette évasion fiscale organisée à grande échelle avec les conseils
avisés de HSBC… Parmi eux, Gad Elmaleh… le tringleur de princesse monégasque
qui, non content de verser du liquide sur le rocher et le mont dé Vénus de
Charlotte, place des devises en Suisse… On se disait qu’il ne captait rien à la
Banque, vu sa miteuse prestation pour le LCL… Finalement, on se trompait…
Heureusement qu’à la
différence de Dieudonné, Gad ne l’ouvre pas sur le Jihad, parce que s’il était
aussi convaincant que pour le Lyonnais… Jihad où l’on va bientôt parler de
génocide français, vu que d’après les révélations de Manu le Pétillant, plus de
quatre-vingt français seraient morts en Syrie et en Irak… Bon débarras ! On
a déjà suffisamment d’illuminés du ciboulot avec Nicolas Bedos, Eric Zemmour et
Michel Houellebecq, c’est pas rajouter huit dizaines de dézingués de la chetron
à ce cortège de castrés de la raison pure…
Puisqu’on parle de
décérébrés congénitaux, un mot sur les négociations salariales des routiers qui
virent au clash, selon les syndicats… C'est-à-dire que ces andouilles de
syndicalistes ont réclamé d’entrée le double du maximum que les patrons
pouvaient consentir, en les traitant d’enculés de leurs races… Et en venant
pleurnicher en affirmant que c’est les partons qui font rien qu’à les prendre
pour des poires… Ah, la sincérité syndicaliste… même les soviétiques à la
grande époque du Kremlin ne pouvaient rivaliser…
Allez, restons dans le
cinoche quelques instants supplémentaires pour vous signaler la prochaine
sortie du film « Cinquante nuances de Grey », tiré, c’est le cas de
le dire, du sulfureux roman cochonnou sur lequel toutes les ménagères de moins
de cinquante ans ont flaqué immodérément… Et qui démontre l’évolution
exponentielle des nos mœurs sexuelles… En 1968, on voulait jouir sans entraves…
Maintenant, c’est attaché au radiateur !
Je vous conseille d’y rester
attaché pour vous faire passer l’envie de courir à la nouvelle tournée de
Régine, 85 balais à la Chouckroun garnie nouvelle, qui nous refait une énième
fois sur l’affiche le coup de la Grande Zoa avec son boa et sa boule au
plafond, qui tourne, tourneboule… Je crains que la production ne soit pas à la
hauteur, vu que la moitié du budget a été bouffé par le photoshoppage qui la
fait au final ressembler à une montroplante à perruque rouge… Elle qui chantait
« Pourquoi un pyjama » à l’époque, aujourd’hui, c’est « et
pourquoi pas une cagoule » ?
Et le 9 février 1975,
victime d’un manque de savoir-vivre, comme il le disait, Pierre Dac rejoignait à
l’âge de 81 ans Francis Blanche, son inoubliable complice dans le fameux sketch
du Sar Rabindranath Duval… Comique, comédien, mais aussi grande figure de la
résistance, Pierre Dac savait manier l’humour loufoque et absurde avec une
délectation non feinte, créant l’Os à moelle, le Schmilblick, rigoureusement
intégral et qui ne servant à rien, peut servir à tout, le feuilleton
radiophonique Signé Furax, et son parti politique le MOU (Mouvement Ondulatoire
Unifié)… Son slogan ? « Les temps sont durs, votez MOU »… Ite,
missa est !
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