lundi 9 février 2015

Brèves du 09 Février 2015

« Kloden drejer, alting vokser op på ny
« Menn'sker mødes, svæver på en sky »

Si je n’avais pas conservé un certain sens du ridicule, et un discernement encore assez efficient, je me serais empressé de vous chantonner cette irréparable niaiserie eurovisuelle qui osa représenter le Danemark en 1983 par la voix tartignolle d’une zébulon prépubère en costume Gym-Tonic : Gry Johanssen. N’insistez pas, même sous la menace de l’intégrale des albums de Christophe Maé à pleins tubes et en 78-tours, je n’ânonnerai pas que la Terre tourne et que tout pousse à nouveau, les gens se rencontrent, flottant sur un nuage…

Ah non, même si vous faîtes interpréter les dits-albums de Maé par Zaz, je n’enfilerai pas les joggings de coton grisé avec les chevillières fluos assorties… J’avais l’air d’une grosse mortadelle flapie à l’époque, ça n’a pas pu s’arranger avec le temps…

Parfois, je me rends compte de l’énormité des textes eurovisuels que des auteurs affamés ont pu avoir l’indélicatesse d’écrire en les traduisant en français… Et nous sommes ici en présence d’un morceau de choix… sans parler évidemment du cuissot de danoise sautillante…

Gry n’eut pas peur d’enfoncer les portes largement ouvertes de l’évidence, et je crains d’en être sauvagement réduit à de telles extrémités douloureusement nécessaires, afin de débuter la semaine sur quelque chose d’à-peu-près potable…

Comme dirait Guy-Louis, vous savez, le fils à M'âme Pichet qui aime bien à se faire changer l’eau des nouilles par l’entrée des artistes, j’en suis tout retourné !

Retourné au sens figuré, parce que pour une début de semaine, apprendre dans la même journée le décès de trois clients et de la toute jeune fille d’une consœur, y a de quoi balancer son missel aux orties et faire fondre sa médaille de baptême…

Retourné aussi par les nouvelles positivement sensationnelles qui tombent sur les téléscripteurs, et qui vous projettent dans des abîmes de réflexion d’où on n’aurait pas forcément envie de sortir…

C’est sidérant de lire que le quartier de la Castellane à Marseille a été secoué par des tirs de Kalachnikov et que la Police serait sur les lieux… A Paris, on appellerait presque ça une attaque terroriste, sur le Vieux-Port, on dit juste que c’est lundi…

Un lundi au goût de vase pâteuse dans le Doubs où la législative partielle qui avait braqué sur elle tous les objectifs et les plumes des scribouillards de tout poils s’est soldée par une victoire particulièrement étriquée du PS, talonnée à deux pour cent par le FN… Encore un peu, et on l’avait dans le Bas-Rhin…

Evidemment, le Pétillant, jamais à court d’une remarque pessimiste à vous faire glacer les globules dans les veines, a prévenu de sa voix de basse qu’il fallait rester lucide sur le vrai danger représenté par le FN… Posons les bonnes questions, Manu, et remettons les marquoirs à leur place : si les bottes noires, les culottes de peau et les casques à pointes sont de plus en plus à la mode dans l’opinion, ne serait-ce pas, dans une certaine dimension, à cause de l’échec de la gauche et de la droite ? Avant de chercher la merde dans le slip des autres, assurons-nous d’avoir le cul propre…

Le popotin nickel, voila quelque chose que plusieurs milliers d’évadés fiscaux ne doivent pas connaître en ce moment, avec la publication dans Le Monde d’un épais dossiers sur le Swiss Leaks, cette évasion fiscale organisée à grande échelle avec les conseils avisés de HSBC… Parmi eux, Gad Elmaleh… le tringleur de princesse monégasque qui, non content de verser du liquide sur le rocher et le mont dé Vénus de Charlotte, place des devises en Suisse… On se disait qu’il ne captait rien à la Banque, vu sa miteuse prestation pour le LCL… Finalement, on se trompait…

Heureusement qu’à la différence de Dieudonné, Gad ne l’ouvre pas sur le Jihad, parce que s’il était aussi convaincant que pour le Lyonnais… Jihad où l’on va bientôt parler de génocide français, vu que d’après les révélations de Manu le Pétillant, plus de quatre-vingt français seraient morts en Syrie et en Irak… Bon débarras ! On a déjà suffisamment d’illuminés du ciboulot avec Nicolas Bedos, Eric Zemmour et Michel Houellebecq, c’est pas rajouter huit dizaines de dézingués de la chetron à ce cortège de castrés de la raison pure…

Puisqu’on parle de décérébrés congénitaux, un mot sur les négociations salariales des routiers qui virent au clash, selon les syndicats… C'est-à-dire que ces andouilles de syndicalistes ont réclamé d’entrée le double du maximum que les patrons pouvaient consentir, en les traitant d’enculés de leurs races… Et en venant pleurnicher en affirmant que c’est les partons qui font rien qu’à les prendre pour des poires… Ah, la sincérité syndicaliste… même les soviétiques à la grande époque du Kremlin ne pouvaient rivaliser…

Allez, restons dans le cinoche quelques instants supplémentaires pour vous signaler la prochaine sortie du film « Cinquante nuances de Grey », tiré, c’est le cas de le dire, du sulfureux roman cochonnou sur lequel toutes les ménagères de moins de cinquante ans ont flaqué immodérément… Et qui démontre l’évolution exponentielle des nos mœurs sexuelles… En 1968, on voulait jouir sans entraves… Maintenant, c’est attaché au radiateur !

Je vous conseille d’y rester attaché pour vous faire passer l’envie de courir à la nouvelle tournée de Régine, 85 balais à la Chouckroun garnie nouvelle, qui nous refait une énième fois sur l’affiche le coup de la Grande Zoa avec son boa et sa boule au plafond, qui tourne, tourneboule… Je crains que la production ne soit pas à la hauteur, vu que la moitié du budget a été bouffé par le photoshoppage qui la fait au final ressembler à une montroplante à perruque rouge… Elle qui chantait « Pourquoi un pyjama » à l’époque, aujourd’hui, c’est « et pourquoi pas une cagoule » ?

Et le 9 février 1975, victime d’un manque de savoir-vivre, comme il le disait, Pierre Dac rejoignait à l’âge de 81 ans Francis Blanche, son inoubliable complice dans le fameux sketch du Sar Rabindranath Duval… Comique, comédien, mais aussi grande figure de la résistance, Pierre Dac savait manier l’humour loufoque et absurde avec une délectation non feinte, créant l’Os à moelle, le Schmilblick, rigoureusement intégral et qui ne servant à rien, peut servir à tout, le feuilleton radiophonique Signé Furax, et son parti politique le MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié)… Son slogan ? « Les temps sont durs, votez MOU »… Ite, missa est !

« Kloden drejer, alting vokser op på ny
« Menn'sker mødes, svæver på en sky »

Si je n’avais pas conservé un certain sens du ridicule, et un discernement encore assez efficient, je me serais empressé de vous chantonner cette irréparable niaiserie eurovisuelle qui osa représenter le Danemark en 1983 par la voix tartignolle d’une zébulon prépubère en costume Gym-Tonic : Gry Johanssen. N’insistez pas, même sous la menace de l’intégrale des albums de Christophe Maé à pleins tubes et en 78-tours, je n’ânonnerai pas que la Terre tourne et que tout pousse à nouveau, les gens se rencontrent, flottant sur un nuage…

Ah non, même si vous faîtes interpréter les dits-albums de Maé par Zaz, je n’enfilerai pas les joggings de coton grisé avec les chevillières fluos assorties… J’avais l’air d’une grosse mortadelle flapie à l’époque, ça n’a pas pu s’arranger avec le temps…

Parfois, je me rends compte de l’énormité des textes eurovisuels que des auteurs affamés ont pu avoir l’indélicatesse d’écrire en les traduisant en français… Et nous sommes ici en présence d’un morceau de choix… sans parler évidemment du cuissot de danoise sautillante…

Gry n’eut pas peur d’enfoncer les portes largement ouvertes de l’évidence, et je crains d’en être sauvagement réduit à de telles extrémités douloureusement nécessaires, afin de débuter la semaine sur quelque chose d’à-peu-près potable…

Comme dirait Guy-Louis, vous savez, le fils à M'âme Pichet qui aime bien à se faire changer l’eau des nouilles par l’entrée des artistes, j’en suis tout retourné !

Retourné au sens figuré, parce que pour une début de semaine, apprendre dans la même journée le décès de trois clients et de la toute jeune fille d’une consœur, y a de quoi balancer son missel aux orties et faire fondre sa médaille de baptême…

Retourné aussi par les nouvelles positivement sensationnelles qui tombent sur les téléscripteurs, et qui vous projettent dans des abîmes de réflexion d’où on n’aurait pas forcément envie de sortir…

C’est sidérant de lire que le quartier de la Castellane à Marseille a été secoué par des tirs de Kalachnikov et que la Police serait sur les lieux… A Paris, on appellerait presque ça une attaque terroriste, sur le Vieux-Port, on dit juste que c’est lundi…

Un lundi au goût de vase pâteuse dans le Doubs où la législative partielle qui avait braqué sur elle tous les objectifs et les plumes des scribouillards de tout poils s’est soldée par une victoire particulièrement étriquée du PS, talonnée à deux pour cent par le FN… Encore un peu, et on l’avait dans le Bas-Rhin…

Evidemment, le Pétillant, jamais à court d’une remarque pessimiste à vous faire glacer les globules dans les veines, a prévenu de sa voix de basse qu’il fallait rester lucide sur le vrai danger représenté par le FN… Posons les bonnes questions, Manu, et remettons les marquoirs à leur place : si les bottes noires, les culottes de peau et les casques à pointes sont de plus en plus à la mode dans l’opinion, ne serait-ce pas, dans une certaine dimension, à cause de l’échec de la gauche et de la droite ? Avant de chercher la merde dans le slip des autres, assurons-nous d’avoir le cul propre…

Le popotin nickel, voila quelque chose que plusieurs milliers d’évadés fiscaux ne doivent pas connaître en ce moment, avec la publication dans Le Monde d’un épais dossiers sur le Swiss Leaks, cette évasion fiscale organisée à grande échelle avec les conseils avisés de HSBC… Parmi eux, Gad Elmaleh… le tringleur de princesse monégasque qui, non content de verser du liquide sur le rocher et le mont dé Vénus de Charlotte, place des devises en Suisse… On se disait qu’il ne captait rien à la Banque, vu sa miteuse prestation pour le LCL… Finalement, on se trompait…

Heureusement qu’à la différence de Dieudonné, Gad ne l’ouvre pas sur le Jihad, parce que s’il était aussi convaincant que pour le Lyonnais… Jihad où l’on va bientôt parler de génocide français, vu que d’après les révélations de Manu le Pétillant, plus de quatre-vingt français seraient morts en Syrie et en Irak… Bon débarras ! On a déjà suffisamment d’illuminés du ciboulot avec Nicolas Bedos, Eric Zemmour et Michel Houellebecq, c’est pas rajouter huit dizaines de dézingués de la chetron à ce cortège de castrés de la raison pure…

Puisqu’on parle de décérébrés congénitaux, un mot sur les négociations salariales des routiers qui virent au clash, selon les syndicats… C'est-à-dire que ces andouilles de syndicalistes ont réclamé d’entrée le double du maximum que les patrons pouvaient consentir, en les traitant d’enculés de leurs races… Et en venant pleurnicher en affirmant que c’est les partons qui font rien qu’à les prendre pour des poires… Ah, la sincérité syndicaliste… même les soviétiques à la grande époque du Kremlin ne pouvaient rivaliser…

Allez, restons dans le cinoche quelques instants supplémentaires pour vous signaler la prochaine sortie du film « Cinquante nuances de Grey », tiré, c’est le cas de le dire, du sulfureux roman cochonnou sur lequel toutes les ménagères de moins de cinquante ans ont flaqué immodérément… Et qui démontre l’évolution exponentielle des nos mœurs sexuelles… En 1968, on voulait jouir sans entraves… Maintenant, c’est attaché au radiateur !

Je vous conseille d’y rester attaché pour vous faire passer l’envie de courir à la nouvelle tournée de Régine, 85 balais à la Chouckroun garnie nouvelle, qui nous refait une énième fois sur l’affiche le coup de la Grande Zoa avec son boa et sa boule au plafond, qui tourne, tourneboule… Je crains que la production ne soit pas à la hauteur, vu que la moitié du budget a été bouffé par le photoshoppage qui la fait au final ressembler à une montroplante à perruque rouge… Elle qui chantait « Pourquoi un pyjama » à l’époque, aujourd’hui, c’est « et pourquoi pas une cagoule » ?

Et le 9 février 1975, victime d’un manque de savoir-vivre, comme il le disait, Pierre Dac rejoignait à l’âge de 81 ans Francis Blanche, son inoubliable complice dans le fameux sketch du Sar Rabindranath Duval… Comique, comédien, mais aussi grande figure de la résistance, Pierre Dac savait manier l’humour loufoque et absurde avec une délectation non feinte, créant l’Os à moelle, le Schmilblick, rigoureusement intégral et qui ne servant à rien, peut servir à tout, le feuilleton radiophonique Signé Furax, et son parti politique le MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié)… Son slogan ? « Les temps sont durs, votez MOU »… Ite, missa est !

 

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