mardi 27 janvier 2015

Brèves du 27 janvier 2015

« Dat heet dan gelukkig zijn
« Een deur die plots opengaat
« Dat heet dan gelukkig zijn
« Waardoor je weer hopen gaat
« Dat maakt je blij
« Maakt je blij, maakt je blij »

Ann Christy, jeune beauté blonde au brushing très seventies, à la robe longue rouge fluide sans grâce et aux moyens mammaires plus que modestes, défendait, très en voix, une gentillette ballade qui passa totalement inaperçue malgré le recours partiel à l’anglais et le renfort des percussions en live lors de la finale du Concours Eurovision 1975.

Certes, le flamand est une langue qui s’éternue plus qu’elle ne se chante, mais la belgitude charmante d’Ann donnerait presque envie d’y croire… « Alors, c’est ça, être heureux ; Une porte qui s’ouvre soudainement ; Alors, c’est ça, être heureux ; Ça te fait espérer à nouveau ; Ça te rend heureux… »

Et on a envie de la croire, on a envie de se dessiner une banane démentielle sur un faciès ravagé par les années, les cuites, le tabac, les orgies, les drogues et le sirop de framboise… On donnerait sa dernière chemise, parce que les autres ont déjà été vampirisées pas les services du pompage étatique du pognon, plus couramment dénommé « Fisc Fucking », pour se voir profondément introduit par ce sentiment si agréable et presque toujours évaporé du bonheur…

Alleyyy, comme nos cousins d’outre-quiévrain savent si bien meugler au détour d’une conversation dégoulinante de bocks de geuze et de frites bien grasses, c’est qu’il faut avoir l’optimiste dopé à l’intraveineuse de Viagra concentré pour avoir le moral au beau fixe ces jours-ci…

Inutile de revenir sur les exploits des frères Connard qui réussirent l’exploit djihadesque de flinguer un flic à terre, je ne voudrais pas attirer inconsidérément vers les tréfonds de la déprime, à des profondeurs où même Guillaume Néry et Pierre Frolla (tiens, y avait longtemps qu’on n’en avait pas parlé de ces homo palmicus à combi moulechouquette…) n’oseraient pas se hasarder poumons pleins…

Alors quoi ? Mes bichons, je vous mets au défi de trouver quoi que ce soit de marrant dans les futilités du jour, la moindre information qui vous procure une tiède humidité inter-cuisses, le plus petit entrefilet qui vous fasse couler votre rimmel à quinze boules le tube…

Franchement, je ne m’imagine guère vous frapper les cuisses du plat de la main en agitant votre diaphragme de spasmes violents et réguliers accompagnés de la modulation de cris plus ou moins stridents en apprenant qu’une opération anti-djihadiste a été menée à Lunel (Hérault) et que cinq enturbanés auraient été interpellés…

C’est marrant, mais la chasse au barbu redevient à la mode… Suite à l’affaire Du-trou… Pardon, Dutroux en Belgique, on voyait des pédophiles partout, et le moindre vieux monsieur qui faisait un sourire à une petite fille à la sortie de l’école se voyait quasiment accusé des pires sévices pédophiles… Pour sa part, Balnche Neige voyait des nains partout, et depuis le dégommage de Charlie Hebdo, on voit des barbus partout… Partout, et surtout là où il n’y en a pas ! Un barbu, c’est un barbu… Trois barbus, c’est des barbouzes… Et trop de barbus, c’est barbant !

Barbant, comme les barbes des rabbis, cette explosions des actes antisémites l’année dernière… Je sais que ça vous fera pisser aux culottes de savoir que ces incivilités ont doublé… Ne trouvez-vous pas soudain comme un certain relent très années trente, une odeur de nuit de cristal, des longs manteaux et des odeurs de gaz… Et là, pour le coup, on n’a plus du tout envie de rire…

Et pourtant, Pépère arriverait presque à nous soutirer un sourire contraint… Oh oui, Flotte Mec, c’est le genre à déraper dans le gravier en glapissant un borborygme post-orgasmique dans un convoi funèbre… Alors que le monde célèbre les soixante-dix ans de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau, Flamby se fend d’un discours évidemment pétri de bons sentiments, de prêchi-prêcha et de « vous avez vu que moi, je pense encore à tous ces youpins qui sont partis en fumée » et lance que la République Française n’oubliera jamais les victimes de la Shoah…

Tu parles ! Le genre de déclaration gratuite et qui n’engage à rien… Surtout quand on n’a pas vu ou vécu les horreurs indicibles des camps d’extermination… alors, Pépère, un conseil, boucle-là, ça évitera de débiter trop d’âneries et ça nous laissera du temps de libre pour se souvenir…

Quoiqu’avec les débats en vue du vote de la Loi Macron, un fourre-tout imbitable façon pochette surprise qui risque de se révéler sur certains points boite de Pandore… On n’aura guère droit au silence recueilli de nos représentants nationaux… Je n’ose imaginer le nombre de conneries, de mensonges, de noms d’oiseaux, d’insultes à caractère sexuel ont être prononcés dans l’hémicycle jusqu’au vote effectif le 10 février prochain…

Alors, « gelukkig zijn », avec les résultats de l’Open d’Australie de tennis ? Je connais au moins tout un wagon de pisseuses et plusieurs poignées de tafioles de concert toutes prêtes à vouer Tomas Berdych aux Gémonies tennistiques pour avoir maté sèchement Rafael Nadal, le chorizo chaudasse qui manie les queues de raquette comme d’autres manient les queues des racailles…

Certainement pas « gelukkig zijn » les new-yorkais qui désertent les rues de la Grande Pomme en prévision du pépin météo prévu : un blizzard d’anthologie, et une tempête de neige avec une couche d’au moins 90 cms prévus… Bigre ! Déjà qu’en France, on panique avec deux centimètres sur a chaussée, je rigolerai franchement de voir la DDE française en action à Nouille-Orque…

Peut-être qu’être heureux, c’est se mater lové dans un bon canapé avec une couverture polaire de ouf sur les genoux, un chocolat chaud dans sa tasse et la douce quiétude d’une soirée tranquille un bon vieux James Bond… Puisque c’est le 27 janvier 1963 que sort en France le premier film de la série, l’un des meilleurs aux dires des puristes : « James Bond 007 contre Docteur No »… Dès le premier opus (à l’oreille), l’on pose les bases de la série : un agent secret charismatique interprété par Sean Connery, des scènes d'action époustouflantes, un méchant incarnant à souhait le mal, et une James Bond girl sexy et bécasse à souhait… C’est Ursula Andress qui inaugure la série, en émergeant de l’océan dans un bikini au moins aussi trempé que les rêves nocturnes qu’elle provoquera chez les messieurs en mal de matou et chez les adolescents au venin à fleur de peau… 



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