lundi 26 janvier 2015

Brèves du 26 janvier 2015

« Στο ταξίδι ας γίνει πυξίδα
« Του τραγουδιού μου ο σκοπός  
« Στην αγάπη απάντηση είδα
« Κι όλης της Άνοιξης το Φως
« Κι όλου του κόσμου την Ελπίδα »

Et par pitié pour la Bonne Mère, ne me demandez pas ce que ça veut dire, parce qu’à défaut de parler anglais comme une vache espagnole, j’en perds mon latin comme dans un casse-tête chinois : le grec, c’est de l’hébreu pour moi !

Ce n’est qu’à demi-faux, puisqu’en bon eurofan qui se respecte, je ne puis ignorer que la contribution hellène de 1992 s’intitulait « Olou tou kosmou i elpida », soit en français hexagonal bien de chez nous, « tout l’espoir du monde »…

Et ils leur faudra au moins ça, aux grecs… A moins d’habiter dix-huit mille pieds sous terre, d’arriver à l’instant d’un Terre-Mars sponsorisé par la SNCF, donc forcément en retard, ou de faire partie du fan-club des Concons à Cancun, on ne peut ignorer que la Grèce a pris un sérieux virage à gauche, avec la victoire prévisible, mais écrasante, de Syriza, un parti d’extrême-gauche ressemblant fort au Front de gauche français, l’écharpe rouge de Mélenchon en moins… Avantageusement remplacée par une jupette et des godasses à pompons portées avec grâce par Alexis Tsipras, le clone hellène de Patrick Cohen d’Inter…

Arrêtez vos cloneries, me direz-vous, et pourtant, même dans un rétroviseur, inventé par les grecs antiques pour savoir sans risquer le torticolis quel était le copain qui leur rendait visite, Alexis Tsirpas est le portait craché du célèbre radioteur des petits matins… Qui devait boire du petit lait suite à cette écrasante victoire de la gauche de la gauche…

De là à vous proposer incontinent d’aller nous faire voir chez les grecs, il n’y a qu’un pas, et quelques centimètres qui nous séparent de l’extase…

La vanne était tentante (alors qu’en Grèce, il y a tant de tantes), et puisqu’on en est à imiter Ruquier aux Grosses Têtes, allons-y gaiement en indiquant que la victoire de l’extrême-gauche en Grèce, c’est vraiment la Syriza sur le gâteau…

Nan, vraiment nan, j’ai pas regardé trop profondément regardé le saladier de sangria à l’ouzo pour faire couler les feuilles de vignes sautées au retsiné… Mais vous seriez grecophiles (ce qui ne veut pas automatiquement dire que vous soyez un adepte des emboitements anaux masculins) que vous vous en trouveriez submergés par les nouvelles qui affluent d’Athènes, Thessalonique, du Pirée (dont on est tous les enfants) ou de Nikea… Nikea où Nikos niqua en Nike…

Chaque weekend nous offre décidément un débordement, une overdose, un tsunami… Après le raz-de-marée des flingueurs de Charlie Hebdo, cette belle bande d’enculés, voici le déferlement des enculeurs… enfin, je veux dire des grecs… C’est peut-être enfiler des perles (qui comme certaines femmes, s’enfilent des deux côtés), mais l’homosexualité des grecs est tellement proverbiale que là-bas, les garçons coiffeurs sont hétéros…

Quitte à vous vous faire un deuxième orifice anal, on nous a abreuvé de grecquitude ces deux derniers jours… A un point tel que j’ai failli faire une crise d’urticaire aigue en voyant ce pot de yaourt à la grecque dans mon frigo ce matin…

Et le prochain qui me fait la blague si enculée… oups, pardon, éculée (à force de parler des grecs, on va finir par se retrouver garni du croupion…), de la feta Salakis au bon lait de brebisss en chuintant comme Isabelle Mergault un jour de langue chargée, je me verrais contraint de les envoyer se faire décrouter le couloir à prouts du côté de l’Acropole…

Car sans être accro à Paul, c’est le chaos dans les eaux calmes du port du Pirée, où l’on voit toujours un enfants, deux enfants, trois enfants dansant gaiement… Stéphane Bern craint pour ses trois mille cinq cent hectares de camping naturiste en plein Péloponèse, Nana Mouskouri vient de s’exiler en Suisse avec ses deux mille cinq cent cinquante six paires de lunettes, Nikos Aliagas rapatrie ses trois containers d’auto-bronzant coloris biscotte cramée, et le plus radical d’entre eux, Demis Roussos…

Le plus velu des chanteurs à minettes des années 70 (il se murmurait à l’époque qu’il pouvait être le frère jumeau de Linda de Suza) a précisément choisi le jour du changement radical de son pays d’origine pour opérer un changement lui aussi radical… mais définitif… A seulement 68 ans, Demis Roussos nous laisse quelques tubes dont l’immortel « Rain and tears »… Juste un peu de pluie… et quelques larmes…

Des larmes aussi à l’Assemblée Nationale, où le PS a perdu sa majorité absolue… Avec 288 sièges contre 297 en 2012, les socialos déplorent le dernier départ en date, celui du député Jean-Pierre Maggi qui a décidé de quitter le groupe socialiste pour rejoindre celui des radicaux de gauche… Maggi, Maggi, est ses idées n’ont pas de génie…

Dernière nouvelle, fumante, de la journée, l’incendie accidentel qui s’est déclenché chez Jean-Marie Le Pen, qui a été légèrement blessé au visage en tentant d’échapper aux flammes… N’empêche que Nœnœil va nettement faire la gueule quand il va voir tout noir chez lui… Tout cela parce qu’il avait oublié d’éteindre la chambre à gaz d’expansion qui fait chauffer son durafour crématoire… Mais tout cela est un détail, me direz-vous… Il n’en reste pas moins qu’à la veille de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, ça fait désordre… Bah, il aura voulu nous enfumer… Quel dommage tout de même… cette collection de caques à pointes carbonisés… cette intégrale des discours du Führer en 78-tours dédicacés par Adolf himself complètement ramollie…

Et le 26 janvier 1979, pointe parmi les cinq premiers du hit-parade un disque qui est né comme un canular et se vend à plusieurs milliers d'exemplaires par jour. L'animateur Patrick Topaloff et le fantaisiste Sim, dans des personnages inspirés par ceux incarnés par John Travolta et Olivia Newton-John, ont enregistré une délirante parodie de Grease, baptisée « Où est ma ch’mise grise ». Tant qu’ils ne nous parlent pas de chemises noires chères au menhir de Montretout ou beigeasses comme les affectionnaient les colonels grecs, nul besoin de les envoyer se faire engrecquer chez les métèques…


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