vendredi 30 janvier 2015

Brèves du 30 janvier 2015

A celles et ceux qui eurent la chance de presser leurs premiers boutons d’acné vers la fin des années quatre-vingt, mille neuf cent quatre vingt, entendons-nous bien), vous fûtes la génération télévisuelle bénie, celle qui biberonna des japoniaiseries au décalitre dans le Club Dorothée, des dessisn-animés tous plus débilitants les uns que les autres… Avec certainement une mention toute particulière pour « Le Collège fou, fou, fou », une crétinerie sans nom diffusée et rediffusée en boucle depuis…

Si, lorsque nos premières vapeurs nocturnes nous laissaient tous humides aux premières heures du matin, alors que la gelée qui s’accrochait aux vitres donnait envie de me fondre définitivement sous les couvertures, nous nous délections d’un rire bête des mésaventures rocambolesques de ce quintet de nullards diplômés ; la maturité venue nous incline à dédaigner d’un haussement d’épaules ces âneries… Et pourtant…

Et pourtant, le Collège fou, fou, fou est devenu un monde fou, fou, fou…

Et ce monde fou, fou, fou, ce n’est pas le monde des soldes que nos chères amies féminines apprécient au-delà de toute raison, au point de faire virer au cramoisi la carte bleue, imitées en cela par les affolées du falbabla, les artistes de la décoloration et les invertis pur sucre qui préfèreraient se priver pendant deux mois de toute nourriture plutôt que de rater l’occasion immanquable de cette paire de mocassins Paul Smith en pur cuir de peau de fesse de lama nain…

Avec la fin du mois, les soldes comme les économies se sont épuisées, et il faut s’estimer de figurer parmi les plus nantis de pouvoir espérer manger quelques nouilles à l’eau à la fin de la semaine, comme festin festif…

Alors, il n’en demeure pas moins que le monde est fou, fou, fou…

Jugez-en plutôt, avec ces quelques exemples choisis que je vous laisse en pâture avant de profiter d’un week-end que j’espère profondément réparateur au niveau dodo…

A Rennes, un bien sympathique algérien de 41 ans gare tout proprement devant le Commissariat sa Twingo fatiguée, avec la main de Fatima qui pendouille mollement au rétroviseur, fait son petit créneau tout très bien, et s’en va avouer aux Policiers qu’il a tué sa femme… Et prouve ses dires en ouvrant le coffre de la voiture… Incroyable, hein ! C’est surtout incroyable d’arriver à caser le corps d’une mousmée dans une Twingo… Je ne sais pas si vous avez déjà réussi à caser un pack de lait, alors une dondon dodue élevée au couscous… bonsoir !

Il n’y a pas qu’en France que le monde marche sur la tête… Aux Pays-Bas, l’autre pays du fromage, qui pour tout titre de gloire nous a envoyé David-Alexandre Winter et Dave, un hurleur de mièvreries ridicules, et une chanteuse à minettes qui n’aime ni l’Edam ni les dames, un homme armé d’un pistolet factice interrompt le journal télévisé de vingt heures avant d’être maîtrisé…

Vous imaginez ça en France, vous ? Claire Chazal prise en otage et incapable de débiter ses salades hebdomadaire ? Rhaaa le panard !! Le Playmobil à moumoutte de crin de la Deux contraint de passer sous le bureau pour se protéger… Pas difficile, il suffit qu’il enlève ses godasses et il s’y glisse debout…

Folle, folle, folle, cette société qui préfère continuer la gabegie de moyens en payant grassement d’anciens présidents et comblant leur moindres désirs (quoiqu’avec VGE, deux boites de tapioca et une palette de couches Confiance modèle Eddie Barclay par semaine, ça va pas chercher cher non plus) ; et s’achemine vers une réduction des APL… Bravo la Gauche !! Encore une fois, le Pépère’s Frappadingues Socialo Branquignol Band choisit la mauvaise décision, et plutôt que de donner un tour de vis sur les allocations familiales distribuées avec une générosité hallucinante, on rabote une aide qui bénéficie à toutes et tous… Et avoir la possibilité de se loger, c’est pas un luxe…

La France est folle, l’Europe est maboule… Et de l’autre côté de la Méditerranée, ça ne va pas beaucoup mieux… Je ne reparlerai pas des Hellènes, parce que certains vont s’y faire voir avec une régularité qui force le respect, mais je mentionnerai juste cet hebdomadaire marocain qui n’a pas frémi de représenter Flamby sous les traits d’Hitler en première page… Combien seront-ils à crier au sacrilège ? Y en aura-t-il beaucoup pour appeler à la croisade et à perpétrer de sanglants attentats à base de bombes à la rillette pur porc ? Vouera-t-on le Maroc aux Gémonies ?

Mis à part quelques illuminés et autres branleurs intellectuels, tout le monde s’en contregogne le coquillard… C’est ça aussi, la liberté d’expression…

On se souvient encore des décisions déconnectées de la réalité des potentats d’Europe Occidentale qui faisaient voici encore quelques années régner une terreur bonne enfant sur leurs peuples respectifs… Le morcellement de l’URSS a multiplié les Présidents souvent bercés trop près du mur, à l’image du Président du Turkménistan (pays voisin du Boukistan) qui vient d’interdire les voitures noires dans son pays… Après des nouvelles de ce calibre, on se dit que finalement, le Tout Mou est un grand chef d’état…

Le monde, rassurons-nous n’est pas toujours aussi fou, fou, fou, et il peut parfois tourner dans le bon sens… Tel est certainement le but de ce superbe film de Charlie Chaplin, « Les Lumières de la Ville », dont la première mondiale eut lieu à Los Angeles le 30 janvier 1931. Trois ans de tournage pour donner naissance à une comédie dramatique sonore, mais muette, Charlot ne pouvant se résoudre à abandonner définitivement le muet. Et si seulement certaines personnes pouvaient se résoudre à adopter le muet, Bonne Mère que le monde serait alors reposant !

 

jeudi 29 janvier 2015

Brèves du 29 janvier 2015

« Oui, oui, oui, je vis dans l'ordure
« (Horreur)
« Je pue la sueur et la luxure
« Je fume je bois, j'ai tous les vices
« Et j'ai du poil partout sur les cuisses
« Je vous déteste, je vous maudis
« J'suis complèt'ment pourri
« Quand j'vois un gosse, j'lui fous une claque
« Quand j'vois une vieille j'lui piqu' son sac
« Je crache, je rote, rien ne m'arrête
« Car aujourd'hui c'est la fête... »

Rho ça va les ploucs, vous allez pas me secouer les castagnettes pasque j’me gratte les couilles tout en vous écrivant c’te bafouille… Ça risquerait de faire tomber la cendre de ma cibiche dans mon litron de jaj, et pour sur que là, y aurait du barouf… Rapport à ce que je n’aime pas qu’on me traitassionne de gros degueulasse… namého… buuuuuuuuurp…. Z’êtes pas regardés dans une glace ?!

Ah mais ma chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie…. C’est comme ça que c’est que ça se fait aujourd’hui pour avoir dou succès avec les ploucs… Faut être vulgaire, berk caca-prout ! Plus c’est graveleux, plus ça excite la moule de la ménagère craspec de cinquante balais !

Pour plaire, faut choquer ! Pour faire le buzz, faut choquer ! Pour que les média s’intéressent à vous, faut choquer ! Pour choquer, faut choquer ! C’est choquant !

Cette mode fut d’une certaine manière lancée par Coluche, qui en 1974 remontait les chaussettes de quelques esprits bien-pensants avec son langage grossier et ses manières de soudard… Et la tradition se perpétue de nos jours…

Des exemples ? Comme un fait exprès, les futilités de l’actualité du jour en regorgent, comme des asticots sur un macchabée oublié dans une cave humide depuis trois mois…

A tout seigneur, tout honneur, puisque c’est au Pétillant que revient la primeur de la muflerie, avec un savon pas piqué de vers qu’il passe en public à l’une de ses Secrétaires d’Etat, la faisant carrément chialer… S’il devait gueuler à chaque fois qu’un membre de son gouvernement l’ouvre pour dire une connerie, il finirait par nous péter un burn-out dans les huit jours, le Manu…

Collant aux basques de Manu, question réplique vacharde et odieuse, Marion Maréchal-Nous-Voila-Le Pen qui du haut de ses vingt-trois ans ne craint pas de clairement menacer un journaliste qui avait eu le tort de montrer assez peu d’enthousiasme vis-à-vis d’un élu FN d’un « on va vous avoir, ça va vraiment faire mal »… Moins de trois semaines après le butage de Charlie Hebdo, ça fait classe… et c’est ô combien rassurant sur la liberté d’expression… Ah, elle a de qui tenir, la mioche !

Choquante, Michelle Obama ? Bon, c’est vrai qu’elle fait un peu Michel Leeb avec une perruque et passée au cirage Lion Noir… Mais c’est pas pire que Régine le matin au réveil sans maquillage… Et pourtant, la First Lady a choqué fortement en Arabie Saoudite, où elle est apparue en public sans voile… Crime de lèse-majesté dans ce pays paradigme des droits de l’homme, où même les roues de vélo doivent être voilées…

Si vous vous souvenez de l’excellentissime émission « Tout est possible » qui fit les belles fins de soirées de TF 1 dans les années 90, et des mirettes écarquillées de Jean-Marc Morandini, déjà imbuvable, qui vous présentait les tribulations de Didier, chef de chantier le jour, travestie sado-maso urophile la nuit, qui aimait à se faire fister avec de la margarine allégée et un poignée de gravier, vous apprécierez à sa juste avaleur cette info bouleversante selon laquelle six enfants roumains et leur mère ont trouvé la mort, intoxiqués au monoxyde de carbone par un poêle défaillant…

Mais comme ça s’est passé dans un village perdu au centre de la Roumanie, ça perd tout de suite pas mal d’intérêt, hein…

Sans intérêt non plus, les déclarations fatalistes du Ministre de l’Absence de Travail, François Rebsamen, qui compte sur une stabilisation du chômage en 2015, est espère même une décrue… Genre le ministre qui va à Lourdes et se ruine en cierges… Les François se suivent et ne se ressemblent pas… Flamby nous la joue flambeur avec son inversion inversée, Rebsamen donne dans le flambé, genre crème brûlée renversée qu’on mangera par terre en écoutant un disque de Mylène Farmer tournant au ralenti pour ne pas qu’il fasse trop gai…

Aucun intérêt non plus, le résultat de ce sondage qui place Mimie Mathy et Guillaume de Tonquédec en tête des acteurs tv préférés des français… Et dire qu’en ces temps troublés, où l’on se demande si l’on pourra toujours graffiter des obscénités sur les murs des chiottes de la gare de l’est sans se faire exploser la cervelle par des enturbanés de quartier aussi lourdement armés que sans couilles, où l’on se questionne sur le fait de savoir si on finira sur la paille à cause des impôts, ou des prix ahurissants des autoroutes, il se trouve encore des journalistes assez aventureux, ou décérébrés, pour lancer des idées de sondages aussi pathétiques que celui-là…

Franchement, s’il y a bien un chose dont je me fous avec la dernière des énergies, c’est bien de savoir quel est l’andouille qui fait marrer Roger en Corrèze, dresser les couleurs de Guy-Luis dans le Marais, ou flaquer industriellement Ginette de la Grande Motte… Cela démontre toutefois le bon goût des français… Une actrice pénible qui est capable de vous remercier énormément en roumain fleuri (oui, ça se dit « je te suce la bite à genoux »), et un mec affligé d’un nom à coucher dehors avec un billet de logement…

Ils vont finir par nous dire que Zaz et Maé sont les chanteurs préférés des français… Pauvre France !

Allez, autant se faire une bonne vieille pelloche… et si vous voulez vous pisser dessus, choisissez sans hésiter le film d’Henri-Georges Clouzot sorti sur les écrans le 29 janvier 1955, « Les Diaboliques »… Un thriller haletant, avec une Simone Signoret au sommet de son art, une Véra Clouzot toute craintive et chancelante, et un Paul Meurisse parfaitement odieux… Et des scènes d’anthologie… Le genre de film qui ne se raconte pas, mais qui se regarde… Un conseil, n’allez pas prendre de bain ensuite… ou alors, assurez-vous que vous tenez au moins trois minutes en apnée… 

mercredi 28 janvier 2015

Brèves du 28 janvier 2015

Messieurs, si d’aventure, vos partenaires de moments coquins vous ont régulièrement reproché votre singulier manque d’endurance… Si vous ne tenez pas la distance question crac-crac biscotte… Si vous dispersez l’eau bénite dès que vous avez franchi les portes de la chapelle ardente… Si vous balancez la sauce mayo avant même de mignarder la frisée… Bref, si vous êtes un adepte de l’amour rapide, alors cette chronique est pour vous !

Elle est pour vous parce qu’elle est écrite à toute vitesse, dans l’urgence d’une heure qui tourne, d’un soir qui tombe, d’une journée qui s’achève sans qu’on ait eu le temps de faire le quart de la moitié du commencement de l’ébauche de ses dossiers à merde qui évidemment alourdissent chaque jour un peu plus le coin de votre bureau dessinant une arabesque inédite à mi-chemin entre une compression de César et un immeuble post-moderne…

C’est le type même de la chronique « carte de France », du nom de ces déjections spermatiques dont nous auréolions les draps adolescents après une manipulation mono-manuelle du distributeur de béchamel, l’exemple topique de la revue de presque « deux minutes douche comprise », le paradigme des futilités de l’actualité « éjac’ faciale précoce », écrites dans la fébrilité et par saccades tout comme…

Oh, bon, ça va hein ! Que le premier, ou la première, qui ne s’est jamais pris une giclée un peu trop précipitée vienne me jeter le premier sopalin souillé, tiens ! Ne jouez donc pas les père La Pudeur ou les Mères la Morale… ça ne cadre pas forcément avec vos réputations respectives…

Rangez donc les récriminations qui franchirent les commissures de vos lèvres (et essuyez-vous, d’ailleurs, il vous en reste encore un peu, là…) ; ravalez vos sarcasmes, et la purée, si vous c’est votre trip ; cessez vos borborygmes réprobateurs…

On décolle, ou on déconne, ce qui souvent revient au même, puisqu’il ne suffit pas de s’envoyer en l’air pour atteindre le septième ciel, et pour être con comme la lune…

Ce qui colle parfaitement à la mésaventure dont a été victime hier notre Premier Sinistre à Audincourt, lors d’un meeting de soutien à un futur battu des prochaines élections. Coupure EDF revendiquée par la CGT pendant près d’une heure ! Manu est furibard, et les nyctalopes ont pu constater les postures quasi-hitlériennes du Pétillant qui était réellement en Führer… Encore une fois, on a eu la preuve lumineuse que les socialos ne sont pas des lumières…

Exemple surabondant, avec la Maire de Paris, Anne Hidalgo qui décidément surpasse, et de loin, Notre Drame de Paris, puisque la Frappée de l’Hôtel de Ville veut interdire les cars et les poids lourds les plus polluants à Paris dès le 1er juillet, avec à l’horizon 2020 une complète éradication du Diesel intra muros… Soit elle a trop respiré de vapeurs de gasoil et là, il n’y a plus que l’euthanasie ; soit elle est parfaitement stupide… Interdire les cars à Paris… C’est vider la ville de ses touristes… Bravo Anne, encore quelques coups fumants de ce style, et tu feras regretter NKM…

Allez, je sais bien que c’est de la gourmandise, mais je ne résiste pas au plaisir coupable de m’en remettre une giclée de l’hypnotique et insondable débilitude socialiste… Comme si ça ne suffisait pas avec les déclarations pépérèsques sur la Shoah, la Dingo du Poitou a rouvert son robinet à conneries en appelant à la reprise du débat et au dialogue suite au gel gouvernemental de la hausse des tarifs d’autoroute… J’imagine fort bien la réponse des concessionnaire, à base de doigt fortement raidis et de nardine ninich…

Tiens, justement, puisqu’on propose de pratiquer un coït furtif et involontaire avec une personne qui appartient au même sexe que vous, notons cette nouvelle affaire de zizi-panpan en Espagne, à Grenade, où dix prêtres sont accusés d’abus sexuels sur mineurs… Un moyen d’éprouver la profondeur de leur foi, certainement…

Toujours dans le marigot des affaires pas nettes qui sentent pas bons et qu’on regarde d’un air dégoûté, la narine froncée, mais l’œil vibrant d’excitation, un peu comme un roumain au salon de la caravane, le procès Bettencourt, maintenu malgré les tentatives désespérées des baveux des accusés de faire capoter la procédure… Mamy Gaga ne s’est pas présentée… Sans doute que Mémé Shampooing était occupée à bourrer une enveloppe de grosses coupures pour Nicolas…

Ben quoi ? C’est une tradition bien ancrée un peu partout chez les personnes âgées que d’offrir un peu de liquide dans une enveloppe pour les anniversaires… Et il ne vous aura pas échappé que c’est aujourd’hui le soixantième anniversaire de l’Ex… Oui, vu sa taille, on croit toujours qu’il a douze ans, mais il en a cinq fois plus… Et confidence pour confidence, vous avez tout intérêt à lui envoyer un petit message pour son anniversaire… Nadine Morano a souhaité la suppression des allocs de tous les français n’ayant pas souhaité un Joyeux Anniversaire au nain… Mine de rien, sous ses airs de poissonnière blondasse génétiquement irrécupérable, elle a trouvé comment rendre l’URSSAF et la CAF largement excédentaires…

Et pourtant, les abîmes insondables de la bêtise humaine continuent à se creuser… Même arrivés au fond du fond, y en a toujours qui tentent de gagner quelques millimètres en grattant avec l’énergie du désespoir au péril de leur french manucure… Il se trouve en France des parents assez congénitalement débilos pour tenter d’appeler leur fille « Nutella »… Et le garçon, ils vont l’appeler Toblerone en espérant qu’il ait une grosse barre plus tard ?

La barre, c’est certains que les mordus du cinéma l’ont eu, en découvrant les nominés des Césars, qui se dérouleront dans un peu moins d’un mois… Pour le César du meilleur film, concourent notamment « Timbuktu », « Saint Laurent », « La famille Bélier »… Bref, que du lourd encore une fois… Et cependant, Télérama va se branler sur la qualité intemporelle d’une sous-merdasse sur pelloche ayant quitté l’affiche avant même que la colle sèche qui se retrouve nominée dans la catégorie « éclairages qui bavent dans la séquence du pré-générique »…

Et c’est le 28 novembre 1921 que l’on porte en terre sous l’Arc de Triomphe le cercueil du Soldat Inconnu, choisi par Auguste Thin, soldat de deuxième classe du 132e régiment d'infanterie, alors âgé de vingt et un ans, parmi huit corps de soldats ayant servi sous l'uniforme français mais qui n'avaient pu être identifiés et ayant été exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers.
Et depuis lors, la flamme éternelle du souvenir brûle… Se souvenir que souvent, ce sont les meilleurs qui partent les premiers… Ce qui devrait faire plaisirs aux éjaculateurs précoces !

mardi 27 janvier 2015

Brèves du 27 janvier 2015

« Dat heet dan gelukkig zijn
« Een deur die plots opengaat
« Dat heet dan gelukkig zijn
« Waardoor je weer hopen gaat
« Dat maakt je blij
« Maakt je blij, maakt je blij »

Ann Christy, jeune beauté blonde au brushing très seventies, à la robe longue rouge fluide sans grâce et aux moyens mammaires plus que modestes, défendait, très en voix, une gentillette ballade qui passa totalement inaperçue malgré le recours partiel à l’anglais et le renfort des percussions en live lors de la finale du Concours Eurovision 1975.

Certes, le flamand est une langue qui s’éternue plus qu’elle ne se chante, mais la belgitude charmante d’Ann donnerait presque envie d’y croire… « Alors, c’est ça, être heureux ; Une porte qui s’ouvre soudainement ; Alors, c’est ça, être heureux ; Ça te fait espérer à nouveau ; Ça te rend heureux… »

Et on a envie de la croire, on a envie de se dessiner une banane démentielle sur un faciès ravagé par les années, les cuites, le tabac, les orgies, les drogues et le sirop de framboise… On donnerait sa dernière chemise, parce que les autres ont déjà été vampirisées pas les services du pompage étatique du pognon, plus couramment dénommé « Fisc Fucking », pour se voir profondément introduit par ce sentiment si agréable et presque toujours évaporé du bonheur…

Alleyyy, comme nos cousins d’outre-quiévrain savent si bien meugler au détour d’une conversation dégoulinante de bocks de geuze et de frites bien grasses, c’est qu’il faut avoir l’optimiste dopé à l’intraveineuse de Viagra concentré pour avoir le moral au beau fixe ces jours-ci…

Inutile de revenir sur les exploits des frères Connard qui réussirent l’exploit djihadesque de flinguer un flic à terre, je ne voudrais pas attirer inconsidérément vers les tréfonds de la déprime, à des profondeurs où même Guillaume Néry et Pierre Frolla (tiens, y avait longtemps qu’on n’en avait pas parlé de ces homo palmicus à combi moulechouquette…) n’oseraient pas se hasarder poumons pleins…

Alors quoi ? Mes bichons, je vous mets au défi de trouver quoi que ce soit de marrant dans les futilités du jour, la moindre information qui vous procure une tiède humidité inter-cuisses, le plus petit entrefilet qui vous fasse couler votre rimmel à quinze boules le tube…

Franchement, je ne m’imagine guère vous frapper les cuisses du plat de la main en agitant votre diaphragme de spasmes violents et réguliers accompagnés de la modulation de cris plus ou moins stridents en apprenant qu’une opération anti-djihadiste a été menée à Lunel (Hérault) et que cinq enturbanés auraient été interpellés…

C’est marrant, mais la chasse au barbu redevient à la mode… Suite à l’affaire Du-trou… Pardon, Dutroux en Belgique, on voyait des pédophiles partout, et le moindre vieux monsieur qui faisait un sourire à une petite fille à la sortie de l’école se voyait quasiment accusé des pires sévices pédophiles… Pour sa part, Balnche Neige voyait des nains partout, et depuis le dégommage de Charlie Hebdo, on voit des barbus partout… Partout, et surtout là où il n’y en a pas ! Un barbu, c’est un barbu… Trois barbus, c’est des barbouzes… Et trop de barbus, c’est barbant !

Barbant, comme les barbes des rabbis, cette explosions des actes antisémites l’année dernière… Je sais que ça vous fera pisser aux culottes de savoir que ces incivilités ont doublé… Ne trouvez-vous pas soudain comme un certain relent très années trente, une odeur de nuit de cristal, des longs manteaux et des odeurs de gaz… Et là, pour le coup, on n’a plus du tout envie de rire…

Et pourtant, Pépère arriverait presque à nous soutirer un sourire contraint… Oh oui, Flotte Mec, c’est le genre à déraper dans le gravier en glapissant un borborygme post-orgasmique dans un convoi funèbre… Alors que le monde célèbre les soixante-dix ans de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau, Flamby se fend d’un discours évidemment pétri de bons sentiments, de prêchi-prêcha et de « vous avez vu que moi, je pense encore à tous ces youpins qui sont partis en fumée » et lance que la République Française n’oubliera jamais les victimes de la Shoah…

Tu parles ! Le genre de déclaration gratuite et qui n’engage à rien… Surtout quand on n’a pas vu ou vécu les horreurs indicibles des camps d’extermination… alors, Pépère, un conseil, boucle-là, ça évitera de débiter trop d’âneries et ça nous laissera du temps de libre pour se souvenir…

Quoiqu’avec les débats en vue du vote de la Loi Macron, un fourre-tout imbitable façon pochette surprise qui risque de se révéler sur certains points boite de Pandore… On n’aura guère droit au silence recueilli de nos représentants nationaux… Je n’ose imaginer le nombre de conneries, de mensonges, de noms d’oiseaux, d’insultes à caractère sexuel ont être prononcés dans l’hémicycle jusqu’au vote effectif le 10 février prochain…

Alors, « gelukkig zijn », avec les résultats de l’Open d’Australie de tennis ? Je connais au moins tout un wagon de pisseuses et plusieurs poignées de tafioles de concert toutes prêtes à vouer Tomas Berdych aux Gémonies tennistiques pour avoir maté sèchement Rafael Nadal, le chorizo chaudasse qui manie les queues de raquette comme d’autres manient les queues des racailles…

Certainement pas « gelukkig zijn » les new-yorkais qui désertent les rues de la Grande Pomme en prévision du pépin météo prévu : un blizzard d’anthologie, et une tempête de neige avec une couche d’au moins 90 cms prévus… Bigre ! Déjà qu’en France, on panique avec deux centimètres sur a chaussée, je rigolerai franchement de voir la DDE française en action à Nouille-Orque…

Peut-être qu’être heureux, c’est se mater lové dans un bon canapé avec une couverture polaire de ouf sur les genoux, un chocolat chaud dans sa tasse et la douce quiétude d’une soirée tranquille un bon vieux James Bond… Puisque c’est le 27 janvier 1963 que sort en France le premier film de la série, l’un des meilleurs aux dires des puristes : « James Bond 007 contre Docteur No »… Dès le premier opus (à l’oreille), l’on pose les bases de la série : un agent secret charismatique interprété par Sean Connery, des scènes d'action époustouflantes, un méchant incarnant à souhait le mal, et une James Bond girl sexy et bécasse à souhait… C’est Ursula Andress qui inaugure la série, en émergeant de l’océan dans un bikini au moins aussi trempé que les rêves nocturnes qu’elle provoquera chez les messieurs en mal de matou et chez les adolescents au venin à fleur de peau… 



lundi 26 janvier 2015

Brèves du 26 janvier 2015

« Στο ταξίδι ας γίνει πυξίδα
« Του τραγουδιού μου ο σκοπός  
« Στην αγάπη απάντηση είδα
« Κι όλης της Άνοιξης το Φως
« Κι όλου του κόσμου την Ελπίδα »

Et par pitié pour la Bonne Mère, ne me demandez pas ce que ça veut dire, parce qu’à défaut de parler anglais comme une vache espagnole, j’en perds mon latin comme dans un casse-tête chinois : le grec, c’est de l’hébreu pour moi !

Ce n’est qu’à demi-faux, puisqu’en bon eurofan qui se respecte, je ne puis ignorer que la contribution hellène de 1992 s’intitulait « Olou tou kosmou i elpida », soit en français hexagonal bien de chez nous, « tout l’espoir du monde »…

Et ils leur faudra au moins ça, aux grecs… A moins d’habiter dix-huit mille pieds sous terre, d’arriver à l’instant d’un Terre-Mars sponsorisé par la SNCF, donc forcément en retard, ou de faire partie du fan-club des Concons à Cancun, on ne peut ignorer que la Grèce a pris un sérieux virage à gauche, avec la victoire prévisible, mais écrasante, de Syriza, un parti d’extrême-gauche ressemblant fort au Front de gauche français, l’écharpe rouge de Mélenchon en moins… Avantageusement remplacée par une jupette et des godasses à pompons portées avec grâce par Alexis Tsipras, le clone hellène de Patrick Cohen d’Inter…

Arrêtez vos cloneries, me direz-vous, et pourtant, même dans un rétroviseur, inventé par les grecs antiques pour savoir sans risquer le torticolis quel était le copain qui leur rendait visite, Alexis Tsirpas est le portait craché du célèbre radioteur des petits matins… Qui devait boire du petit lait suite à cette écrasante victoire de la gauche de la gauche…

De là à vous proposer incontinent d’aller nous faire voir chez les grecs, il n’y a qu’un pas, et quelques centimètres qui nous séparent de l’extase…

La vanne était tentante (alors qu’en Grèce, il y a tant de tantes), et puisqu’on en est à imiter Ruquier aux Grosses Têtes, allons-y gaiement en indiquant que la victoire de l’extrême-gauche en Grèce, c’est vraiment la Syriza sur le gâteau…

Nan, vraiment nan, j’ai pas regardé trop profondément regardé le saladier de sangria à l’ouzo pour faire couler les feuilles de vignes sautées au retsiné… Mais vous seriez grecophiles (ce qui ne veut pas automatiquement dire que vous soyez un adepte des emboitements anaux masculins) que vous vous en trouveriez submergés par les nouvelles qui affluent d’Athènes, Thessalonique, du Pirée (dont on est tous les enfants) ou de Nikea… Nikea où Nikos niqua en Nike…

Chaque weekend nous offre décidément un débordement, une overdose, un tsunami… Après le raz-de-marée des flingueurs de Charlie Hebdo, cette belle bande d’enculés, voici le déferlement des enculeurs… enfin, je veux dire des grecs… C’est peut-être enfiler des perles (qui comme certaines femmes, s’enfilent des deux côtés), mais l’homosexualité des grecs est tellement proverbiale que là-bas, les garçons coiffeurs sont hétéros…

Quitte à vous vous faire un deuxième orifice anal, on nous a abreuvé de grecquitude ces deux derniers jours… A un point tel que j’ai failli faire une crise d’urticaire aigue en voyant ce pot de yaourt à la grecque dans mon frigo ce matin…

Et le prochain qui me fait la blague si enculée… oups, pardon, éculée (à force de parler des grecs, on va finir par se retrouver garni du croupion…), de la feta Salakis au bon lait de brebisss en chuintant comme Isabelle Mergault un jour de langue chargée, je me verrais contraint de les envoyer se faire décrouter le couloir à prouts du côté de l’Acropole…

Car sans être accro à Paul, c’est le chaos dans les eaux calmes du port du Pirée, où l’on voit toujours un enfants, deux enfants, trois enfants dansant gaiement… Stéphane Bern craint pour ses trois mille cinq cent hectares de camping naturiste en plein Péloponèse, Nana Mouskouri vient de s’exiler en Suisse avec ses deux mille cinq cent cinquante six paires de lunettes, Nikos Aliagas rapatrie ses trois containers d’auto-bronzant coloris biscotte cramée, et le plus radical d’entre eux, Demis Roussos…

Le plus velu des chanteurs à minettes des années 70 (il se murmurait à l’époque qu’il pouvait être le frère jumeau de Linda de Suza) a précisément choisi le jour du changement radical de son pays d’origine pour opérer un changement lui aussi radical… mais définitif… A seulement 68 ans, Demis Roussos nous laisse quelques tubes dont l’immortel « Rain and tears »… Juste un peu de pluie… et quelques larmes…

Des larmes aussi à l’Assemblée Nationale, où le PS a perdu sa majorité absolue… Avec 288 sièges contre 297 en 2012, les socialos déplorent le dernier départ en date, celui du député Jean-Pierre Maggi qui a décidé de quitter le groupe socialiste pour rejoindre celui des radicaux de gauche… Maggi, Maggi, est ses idées n’ont pas de génie…

Dernière nouvelle, fumante, de la journée, l’incendie accidentel qui s’est déclenché chez Jean-Marie Le Pen, qui a été légèrement blessé au visage en tentant d’échapper aux flammes… N’empêche que Nœnœil va nettement faire la gueule quand il va voir tout noir chez lui… Tout cela parce qu’il avait oublié d’éteindre la chambre à gaz d’expansion qui fait chauffer son durafour crématoire… Mais tout cela est un détail, me direz-vous… Il n’en reste pas moins qu’à la veille de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, ça fait désordre… Bah, il aura voulu nous enfumer… Quel dommage tout de même… cette collection de caques à pointes carbonisés… cette intégrale des discours du Führer en 78-tours dédicacés par Adolf himself complètement ramollie…

Et le 26 janvier 1979, pointe parmi les cinq premiers du hit-parade un disque qui est né comme un canular et se vend à plusieurs milliers d'exemplaires par jour. L'animateur Patrick Topaloff et le fantaisiste Sim, dans des personnages inspirés par ceux incarnés par John Travolta et Olivia Newton-John, ont enregistré une délirante parodie de Grease, baptisée « Où est ma ch’mise grise ». Tant qu’ils ne nous parlent pas de chemises noires chères au menhir de Montretout ou beigeasses comme les affectionnaient les colonels grecs, nul besoin de les envoyer se faire engrecquer chez les métèques…


vendredi 23 janvier 2015

Brèves du 23 janvier 2015

Oh purée !…

Je préviens tout de suite les pisse-froids, lecteurs monomaniaques de Télérama, rats de bibliothèque section littérature islandaise du dix-neuvième siècle, amateurs d’art contemporain, électeurs de Christine Boutin et autres aficonados de la strictitude morale que je ne suis pas du tout d’humeur à me laisser déféquer dans les bottes avec un plaisir non dissimulé…

Déjà que le manque de sommeil quasi-chronique me confère l’humeur d’un bulldog affamé, des contrariétés autres, et que je ne vais pas perdre du temps à vous exposer ici ont fait que je suis assez remonté et que la moindre idée du commencement d'un iota de goutte d’eau suffirait à faire déborder le vase déjà largement comble de mon irritabilité...

En plus, cela semble fait exprès, mais aujourd’hui, ce fut réellement la journée des winners… Une bordée incroyable, comme même la plus trash des émissions de téléréalité n’oserait décemment pas vous proposer de peur d’être taxé de voyeurisme éhonté…

Winner, le roi Abdallah d’Arabie Saoudite qui à environ quatre-vingt-dix balais a refermé son parapluie, victime d’une pneumonie… C’est le Prince Salmane, 79 printemps aux cornes de gazelle nouvelles qui lui succède… Fidèle à sa tradition de gaffeur invétéré, Pépère s’est fendu de condoléances laudatives sur le grand homme d’état… Ah oui, au niveau des droits de l’homme, il est parfait ! Quand on est capable de punir de mille coups de fouets un bloggeur, on est quasiment éligible au Prix Nobel de la Paix…

Winner, Roger Federer, sorti dès les éliminatoires du tournoi de tennis de Melbourne… Le frétillant suisse a été laminé par un joueur des plus modestes… Roger serait-il en train de se franciser, et prendre le chemin de nos glorieux tennismen francophones qui quittent la compétition avant même que leurs raquettes ne soient chaudes ?

Winners, les routiers qui choisissent toujours le meilleur moment pour emmerder une majorité de français avec leurs grèves… Après un départ en fanfare en début de semaine, les opérations escargots ont marqué le pas… Rassurez-vous, la reprise de la mobilisation est attendue pour ce week-end… Ils n’allaient pas nous laisser couler des jours tranquilles sur les routes…

Winner également, Christine Boutin… La madone gazée des gaziers de la Manif pour tous peut s’enorgueillir d’au moins un titre de gloire… Auteur en 2010 d’un bouquin sobrement intitulé « Qu’est-ce que le Parti Chrétien Démocrate », Titine a remporté le Prix du plus beau flop historique pour un livre politique. Depuis sa sortie, l’affolée du lutrin et du missel traditionnel version Monseigneur Lefebvre a vendu en tout et pour tout 38 exemplaires…

Ce n’est pas tellement le fait de savoir que Boutin a décimé trois hectares de forêt amazonienne pour écrire sa somme assommante, qui doit être écrite dans un style au moins aussi vomitif que ses interventions télévisées… C’est de savoir que des bouses imbitables telles que les mémoires de Nabila (avec les dessins à colorier), les pamphlets rancis à odeur de vert-de-gris et les diarrhées pseudo-littéraires de Marc Lévy se sont forcément plus vendues ! Pauvre France !

Winner, Dieudonné qui s’est fendu d’un long article où il justifie le « Je suis Charlie Coulibaly » qui lui vaut, entre parenthèses, une convocation devant un Tribunal Correctionnel pour propagande terroriste… L’ex-mari d’Elie Semoun justifie cette malheureuse vanne pourrie de « petite saillie drolatique » qui ne serait en fait une formule de paix ayant déclenché un malentendu énorme… Les dix-sept victimes des frères Kouachi et de Coulibaly doivent certainement être mortes de rire en entendant ça… Ça tombe bien, elles le sont déjà…

Winner, France 2 ? La réponse vous sera connue le 23 mai au soir… C’est en effet à cette date que sera connu le vainqueur de la 60ème édition du Concours Eurovision de la Chanson, qui se déroule à Vienne, haut lieu de la viennoiserie, du chocolat du même nom et des saucisses, surtout depuis l’explosion médiatique de Conchita Wurst.

Récupérant la diffusion du Concours à France 3, qui grâce à sa diffusion massive en maisons de retraite obtenait un taux d’endormissement exceptionnel dès 21 heures quinze, France 2 a rendu ce matin publique le choix français pour aller se casser la gueule face à vingt-cinq autres alcoolats musicaux pas toujours très digestibles.

C’est Lisa Angell, 46 ans aux prunes, que revient le redoutable honneur d’être le porte-drapeau français à l’Eurovision 2015. Elle interprètera à Vienne « N’oubliez pas », une ballade eurovisuelle française traditionnelle, un poil démodée, et due à la plume de Robert Goldman (le frère de…), déjà responsable de « Je n’ai que mon âme », quatrième Grand Prix Eurovision 2001 par la voix de Natasha St-Pier.

Evidemment, les commentaires vont bon train parmi les eurofans, chacun d’entre-eux étant intimement convaincu de détenir la réponse absolue pour remédier aux médiocres classements hexagonaux… Avant que de définitivement vouer Lisa aux Gémonies de la canzonetta paneuropéenne, ou de la porter aux nues du triomphe eurovisuel, laissons le temps faire son affaire, et écoutons attentivement la chanson, ode aux victimes de la guerre de 14-18, et voyons surtout ce que ça donne en live.

Tant de chansons qui ont concouru au Prix Eurovision depuis 1956 étaient promises, à l’écoute de leur version studio, aux plus grandes félicités eurovisuelles, et se sont retrouvées échouées comme des Laurence Boccolini en costume d’orque sur les plages de la déchéance suite à leur prestation en direct… Et méfions-nous des avis forcément biaisés des fans, pas toujours au fait du goût musical européen…

Elan de sympathie suite aux derniers tragiques évènements en France, ou réaction habituelle, le vote européen du 23 mai est pour le moment des plus nébuleux, la concurrence que devra affronter la française n’étant que très partiellement connue…

Pour le moment, contentons-nous de se souvenir que le 23 janvier 1978, le film « Daibolo-Menthe » de Diane Kurys obtient le Prix Louis Delluc, l’équivalent du Goncourt pour les cinéastes. Grandement inspiré de la propre adolescence de la réalisatrice, le film connaît un grand succès public, notamment grâce à la chanson homonyme interprétée par Yves Simon. Et proposer un diabolo menthe à l’heure de la tisane, fallait le faire… Oh purée !…


jeudi 22 janvier 2015

Brèves du 22 janvier 2015

Est-ce que tu la sens ? Hein, est-ce que tu la sens bien ?

Ne vous récriez pas, je ne me permettrais jamais de vous interpeller d’une manière aussi cavalière et quelque part particulièrement vulgaire, qu’on attendrait plus dans la bouche d’un hardeur en pleine action trouducutophile dans un bon vieux porno des années ’90 où les dialogues étaient encore plus plats qu’un sandwich SNCF que sous la plume de votre distingué serviteur (surtout parce qu’il sait qu’on la sent bien…).

Je fais simplement appel à votre sens olfactif, à votre odorat si fin qu’il distingue sans coup férir les subtiles différences entre un maroilles de deux mois d’âge et une aisselle velue après trois heures de sauna à 75 degrés…

Encore que votre nez si creux qu’il avait à coup sûr assuré la victoire de Balladur au premier tour des Présidentielles de 95 ne soit pas le principal intéressé aujourd’hui, puisque c’est une odeur virtuelle que je vous invite à renifler…

A y est ! Il a pété les câbles et il est prêt à pédaler à côté du vélo vous lamenterez-vous… Que nenni ! Je suis parfaitement assis sur la selle du vélocipède et j’effectue avec mes gambettes qui ont fait se pâmer tout Paris dans les années 1920 des cercles qui me permettent de ne pas me vautrer comme une merde molle sur le gravier…

Et j’ai grandement intérêt à mouliner le plus ardemment possible, vu le temps qui me reste d’ici à la fin de la journée pour vous gâter de vos petites frivolités futiles sur l’actualité qui retrouve ses fâcheux travers de pédaler dans le vide et la semoule après le sur-régime de ces derniers jours avec le flingage à tout-va charliesque…

Mais même si nous devons désormais nous contenter des braises du brasier allumé par des allumés, je ne pratiquerai pas l’écran de fumée pour tenter de vous enfumer…

Et voila une nouvelle qui va faire sans nul doute un tabac parmi les clopeurs et autres adeptes de l’haleine de cendrier froid le matin au réveil… L’e-clope serait peut-être de cinq à quinze fois plus cancérigène que le tabac, avec la formation de formaldéhyde lorsqu’elle est chauffée au maximum, et aspirée profondément… Quitte à être chauffé à blanc, et aspiré jusqu’au trognon, mieux vaut la pipe, non ?

Après la pipe, descendons faire un tour à la cave avec un peu de pilotage sans visibilité car il faut bien avouer que l’Ex à talonnettes nous l’a quand même bien mis avec ses promesses pas toujours tenues, et ses démêlées post-présidentielles aussi claires qu’une mare de boue par fort brouillard nocturne… Jamais à court d’une indignation dès lors qu’il n’ a pas été le premier  y penser, Sarko se dit « atterré » par les propos Vallsiens sur l’apartheid… Là, c’est  limite le roquefort qui dit au camembert « tu pues »…

Tu pues le chat… Comme le chantait Phoebe Buffay dans la séire américaine Friends, hein, pas comme le disait votre cousin Roger à sa légitime Raymonde qui délaissait la toilette intime… « Smelly cat »… une chanson coplètement givrée… enfin, pas autant que notre Miss France, Camille Cerf, qui semble bien partie pour le titre de Miss Grosse Tourte 2015… Alors qu’elle se trouvait à Miami pour Miss Univers, la grosse quiche française déclare avec toute la candeur de sa blonditude à propos des attentats charliesques : « je ne peux pas vraiment comprendre, parce que je suis ici et que je l’ai appris par les média »… Avec des trucs pareils, on va finir par trouver du talent à Christophe Maé, n’empêche…

Une à qui on n’arrivera pas à trouver de talent, si ce n’est un certain bagout et une indéniable facilité à se dépatouiller des questions insidieuses, c’est la tata des tatas, Chrichri Tautau, qui a joué sur Inter ce matin la grande partition de la mémère cool mais stricte.. Enfin stricte… La garde des seaux est opposée à toute mesure qui pourrait être de près ou de loin contraignante pour les délinquants, et notamment à la peine d’indignité nationale… Y a pas à dire, sa devise à Taubira, c’est réellement « Relaxe, Max » !

La relaxe, la tata à Marine la souhaiterait vivement aussi… Florian Philippot (le mec qui justement ne manque pas de pot puisqu’il se le fait casser régulièrement) se déclare contre le « garde à vous national réclamé par le PS » à propos de l’union nationale… Et pourtant, au FN, le garde à vous, ils aiment ça… Bon, Florian, c’est plutôt l’asperge à béchamel de son chéri qu’il préfère au garde à vous…

Le garde à vous, c’était effectivement très en vogue dans l’Allemagne Nazie… C’est d’ailleurs ce que rappelle la mini-série américaine « Holocauste », diffusée pour la première fois en RFA le 22 janvier 1979. Certes, a série a été critiquée pour sa mièvreries, ses inexactitudes historiques, son manque de réalisme, mais elle a été vue par plus d’un tiers des allemands, et a constitué une sorte d’électrochoc sur les années noires où les chambres à gaz n’étaient pas d’un détail de l’histoire… 

mercredi 21 janvier 2015

Brèves du 21 janvier 2015

La plus inextinguible qualité de l’être humain est sans nul doute son intarissable capacité d’émerveillement, de très près suivie par sa fantastique réserve d’étonnement… Que vous soyez un vieux barbon rabougri et revenu de tout, ou un tendron à peine déniaisé des choses de la vie, vous conserverez quelles que soient les rudesses de cette chienne d’existence quelques onces de spontanéité, quelques iotas d’émerveillement…

La palme revient sans conteste possible à la DDE qui, immanquablement, chaque année, avec une régularité qui force le respect, nous rejoue la grande scène de l’acte II, avec les yeux écarquillés de surprise par la révélation brutale mais inévitable que l’hiver, il neige AUSSI sur la route…

Désolé si nos amis fonctionnaires de la DDE se croient persécutés par mes propos, mais je suis acculé à délivrer la crue vérité… Au cours de leurs douze pénibles heures de travail hebdomadaire, alors que vous les voyez tous les cinq autour d’un trou, qui appuyé sur une pelle, qui sur son balai, qui en train de fumer  sa clope avec l’énergie et la détermination d’un poulpe apathique décédé, en se lançant des œillades de chien de faïence pour savoir qui sera la couillon qui se coltinera de reboucher le nid de poule béant, nos amis de la DDE sont confrontés à la crue réalité…

L’hiver, il fait froid, et c’est pour ça que vous ne les voyez jamais sur les routes par moins cinq, ils sont tous claquemurés ans les dépôts de matériel… Et si, comme c’est le cas depuis quelques jours dans l’ouest, il neige à plein temps et que l’alerte neige et verglas est déclenchée, vous pourrez chercher les mecs de la DDE en train de sabler ou déneiger… Impossible, ils ne peuvent pas sortir la déneigeuse du dépôt… Elle a les pneus lisses !

On aura aussi à cœur de s’étonner de la distraction de cet habitant du Bas-Rhin, qui a failli l’avoir dans le bas du dos, et voir filer les 73 millions d’euros qu’il avait gagné en décembre à l’Euromillions. Il n’est aperçu de sa bonne fortune qu’un mois après le tirage… A quelques jours près, il pouvait dire adios au pactole… J’aurais joué à ce jeu de hasard, j’aurai évidemment vérifié le tirage… Lui, même pas… Ya de ces inconséquents…

Inconséquents sans frontières, inconséquents de tous pays, unissez-vous ! Avec le bas-rhénan, j’ai aussi en magasin une paire russe, condamnés à 10 jours de prison pour avoir aspergé d’eau bénite le mausolée de Lénine en hurlant à plusieurs reprises « lève-toi et marche »… On ne sait pas si les deux clampins étaient ou non torchés à la vodka… L’état d’ébriété tant le seul état qui n’ai jamais demandé son indépendance à la Russie…

Vous le savez, d’expérience ou par joui-dire, quand on a regardé un peu trop profondément dans le saladier de vodka orange, on a tendance à avoir les pompes à bascule, et à prendre son lit en marche… souvent après avoir garni la salle de bains et les toilettes d’agréables et odorantes queues de renard en faisant des bruits bizarres… qui ressemblent fortement au dernier album de Björk (elle a pris le même pseudo que le bruit que les gens font en écoutant sa musique) publié dans l’urgence, après des fuites sur Internet…

Arriverons-nous à conserver notre capacité d’émerveillement face à la terrible nouvelle qui vient de tomber sur les téléscripteurs, sur les télex et qui nous fut amenée tout récemment par pigeon voyaguer ? Aymeric Caron quitte Ruquier ! Rassurez-vous mesdames, l’infatué quadra à crinière poivre et sel indomptable quitte Lolo professionnellement parlant uniquement… Ne voulant apparemment pas avouer que ses flingages en règle automatiques laissaient et qu’il s’était pousser vers la sortie, Aymeric estime qu’il avait fait le tour de la question, et qu’il y avait des tensions avec la Polony, la rousse piquante qui cherchait l’affrontement dès qu’elle défendait des idées souvent opposées aux siennes… En gros, il n’aime pas être contredit, et Ruquier en a ras-le-bol de ne pas pouvoir le choper dans les coulisses…

Restons dans la catégorie des grosses têtes et petites stouquettes, avec la nouvelle fausse confidence de l’Ex à talonnettes, qui aurait dit que l’union nationale de Hollande « commence à me courir »… Ah ça, c’est bien une réflexion d’un accro au jogging… Ce qui est malheureux avec Sarko, c’est que dès qu’il n’en tend plus parler de lui, il croit qu’il devient sourd… Et avec la femme qu’il se coltine, vaut mieux qu’il soit sourdingue…

Comment ? Vous ne connaissez pas la femme de l’ex ? Mais i, voyons, ce porte-manteau refait de la cave au grenier qui hoquète d’une voix de rogomme enroué des inanités gratouillées à la guitare… Oh oui, certes, elle fait partie de ces chanteuses oubliées qui ont connu un jour la gloire, et qui se sont depuis lors enfoncé dans l’anonymat, la déchéance, et un concombre dans le frouzi-frouzi… Et elles sont nombreuses, ces couineuses de couillonneries : Julie Piétri, Jeanne Mas, Patrick Juvet, Jackie Quartz…

Cette dernière est cependant revenue sur le devant de la scène médiatique, trente ans après et au moins autant de kilos en plus, en se voyant condamnée à trois mois de prison avec sursis par le Tribunal Correctionnel de Créteil, pour des faits de violence envers sa mère. Son succès le plus marquant s’intitulait « Juste une mise au point »… Avec sa mère, c’est plutôt « juste une mise aux poings »…

Les enfants sont parfois ingrats, voire ingrats doubles pour ceux qui sont atteints de surcharge pondérale, mais ils savent parfois offrir de véritables parenthèses enchantées. Ceci se vérifia le 21 janvier 1921 à New York, lors de la première du premier long métrage de Charlie Chaplin, qui allait remporter un énorme triomphe public : « The Kid ». Comédie dramatique relatant les mésaventures d’un gosse abandonné par ses parents et recueilli par un vitrier semi-clodo, il permet à Jackie Coogan d’exploser à l’âge de sept ans. Il renouera bien plus tard avec le succès, à la télévision, devenant en 1964 le cintré « Oncle Fétide » de la Famille Addams… On s’étonnera de la fraîcheur du Kid, on s’émerveillera de l’incongruité de l’oncle Fester… Ainsi va la vie…

 

mardi 20 janvier 2015

Brèves du 20 janvier 2015

- Eh ben voila ça y est, on y est, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, c’est comme ça et pis c’est fini…
- Eh bien M'âme Jeanssen, on devinerait presque une pointe d’inquiétude dans votre voix… Dites-moi que je me trompe parce que si vous, vous commencez à avoir la trouille, où cela va-t-il finir ?
- Moi, avoir la trouille ? Non mais vous plaisantez, ou vous rigolez ? J’ai rarement eu peur dans ma vie, alors… J’ai pas eu les jambes en flanelle quand les allemands sont arrivés pour leur villégiature de cinq ans… Pas une quenotte n’a joué des castagnettes lors de la crise des missiles de la Baie des cochons… Même que je n’ai presque pas tremblé quand Mitterrand est passé en ’81…
- Mais alors, si vous êtes inoxydable aux grandes catastrophes de notre temps, quel est donc cette angoisse qui soudain vous étreint dans le train ?
- Bah, si je vous le dis, vous allez vous gausser…
- Mais non, je vous assure, et si vous le voulez, je vais le découvrir… Voyons, vous tremblez parce que, depuis le temps qu’on en revît, Béziers est sous le feu des projecteurs de l’actualité…
- Soyez sérieux, M’sieur le Groniqueur ! C’est pas parce que cinq russes de la Tchétchénie qu’on s’en fout que c’est loin de Tchéchez-nous se font gauler parce qu’on les soupçonne de préparer un attentat qu’il faut ressortir les canons de 75…
- Tout de même, ce n’est guère rassurant…
- M’enfin vous dites n’importe quoi ! Christophe Maé prépare un nouveau disque, et personne ne l’arrête pour préparation d’attentat auditif !
- Oui, vu comme ça… Ah je vois ! Vous pensez que nous sommes tombés dans le marasme parce que Marine Le Pen souhaite la victoire de Seriza, parti d’extrême-gauche, aux élections grecques ?
- Vous avez plongé en apnée un peu trop profond et vous vous êtes tapé un coup de narcose carabiné, ou quoi ? Le bouledogue blond est tellement avide des projecteurs qu’elle serait capable d’affirmer qu’elle broute Sophia Aram le soir, dans les parkings de Marianne tandis que Louis Alliot pratique une turlute garnie à Philippot (ah, mince, non, ça c’est déjà le cas...)
- Bon, alors, même joueur, essaye encore… Voyons, serait-ce d’avoir appris que le français proche des frères Kouachi arrêté en Bulgarie serait extradé en France ?
- Mais non voyons ! Si vous croyez que c’est ça qui va me faire mouiller la couche Confiance… Remarquez qu’ils en tiennent quand même une sacrée couches, les politiciens français… Ya des tas de mecs qui veulent faire le djihad version hexagone qui reviennent en France sans qu’on trouve à redire… Le seul qui veut se barrer, on le force à revenir… Vous trouvez ça logique, vous ?
- Bah non, mais si ça l’était, ça ne serait pas français… Peut-être est-ce la grèves des routiers qui vous inquiète, avec son cortège de blocages ?
- Vous apprendrez jeune homme que quand on a déjà croisé la Lopez du cinquième dans un couloir étroit, on n’a plus d’appréhension à se retrouver face à face avec un gros-cul ! Figurez-vous que les blocages de route et les opérations escargot, je m’en fiche, je n’ai plus de voiture, alors… Quant aux possibles pénuries, j’ai toujours douze paquets de pâtes, dix litres d’huile et sept kilos de sucre dans mes placards, alors…
- Le bon sens et la prévoyance française… Et s’ils coupent le gaz, vous grignoterez vos pâtes crues en trempant le sucre dans l’huile…
- Et mon sac à main, vous voulez le grignoter dans les rotules, ou les roupettes ?
- Toujours aussi susceptible… Bon, si ce n’est pas Le Pen, si ce n’est pas les frères connards, ni les routiers… Franchement, je ne vois pas…
- Franchement, vous les jeunes, vous vous croyez les rois du monde parce que vous savez comment c’est que ça fonctionne un ail-faune, mais après, question jugeote, c’est fini, nib, nada, y a plus personne…
- Je refais une tentative… Seriez-vous tourneboulée par l’annonce de la présidence bicéphale du prochain Festival de Cannes ?
- Mon pauv’ M’sieur le Groniqueur, je m’en contrefiche comme de ma première gaine Sloggi, du Festival de Connes, avec ses starlettes prêtes à tout pour briller sur une figuration de troisième zone et son jury uniquement là pour bâfrer du caviar à la pelle et siroter du Dom Pérignon millésimé à longueur de journée… Alors, les frères Coen, je m’en bats la couenne… Ils ont des têtes de fermiers amishs pédophiles qui prendraient de la cocaïne en infusion, alors…
- Alors, ils sont parfaits pour le rôle ! Ah, ne serait-ce pas alors les premières photos de la scène de l’Eurovision 2015, depuis Vienne ?
- Ça existe encore, l’Euromachintruc ? La dernière fois que je l’ai regardé, y avait que des tarlouzes qu’on croirait qu’ils sont garçons-coiffeurs à Marcinelle et qu’ils sont homosexuels avec des hommes qui miaulaient des mièvreries à faire vomir Barbara Cartland herself, des pisseuses qui vomissent leur fibrome dans un micro et se prennent pour la Callas… Et ça gueulait des chansons minables et des trucs inécoutables… Le tout sur des chorégraphies indignes de Danse avec les Stars, c’est vous dire si ça volait haut…
- Eh ben, les eurofolles en prennent plein la lampe pour par un rond… M'âme Jeanssen, twelve points ! Ah ! J’y suis ! Vous vous sentez indignée suite à la déclaration du Pape qui a conseillé aux catholiques de ne pas se reproduire comme des lapins…
- Si seulement… A propos du Pape, vous savez qu’il aurait dit ça pour se venger…
- Ça n’est pas très chrétien, ça…
- Je vous assure ! C’est pour se venger de se femme qui lui servait des carottes à tout les repas en lui disant « Tant que tu me baiseras comme un lapin, tu boufferas comme un lapin »…
- Vous me direz, avec les tête de grenouilles de bénitiers de certains des fidèles, pas de risque qu’ils baisent comme des lapins… Ni qu’ils baisent tout court !
- Au lieu de dire des horreurs, vous trouvez ou vous donnez votre langue au chat ?
- Bah, je ne vais pas vous faire minette en public, mais bon… le fait est que je ne trouve pas…
- Eh ben quand je disais que voila ça y est, on y est, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, c’est comme ça et pis c’est fini… Je vous parlais de l’arrivée de l’hiver ! Ah ça, on l’a voulu, hein ! On l’a appelé de nos vœux… Et maintenant qu’on l’a, on se plaint…
- Oui, on se plaint qu’il fait trop froid, qu’on se pèle les miches et qu’on se pète les jointures le matin à gratter le pare-brise… Bref, le français n’est jamais content…
- Et c’est pas d’aujourd’hui, M’sieur le Groniqueur ! Rappelez-vous, quand la chenille Ploom est arrivée sur les écrans de la deuxième chaîne de l’ORTF le 20 janvier 1970 pour faire la liaison entre le journal télévisé et l’émission du soir… Bon, Pierre Sabbagh l'avait promis : elle était insolente, persifleuse et parlait aussi bien des émissions ou des films que de ses humeurs. Mais ce boa de plumes, avec ces grands yeux, ses gesticulations survoltées d’obsédé sexuel et sa voix haut perchée de travelo de chez Michou va diviser la France entre ploomophiles et ploomophobes…
- Que voulez-vous, on était sérieux, en ce temps-là…

lundi 19 janvier 2015

Brèves du 19 janvier 2015

Dieu merci, Yhavé mieux à faire pour qu’Allah lueur des évènements récents, on puisse peut-être arriver à s’entendre un peu moins mal, entre bipèdes pensants…

Je ne sais pas si dans le coaltar vaseux avec yeux en trous de pine, tête dans le pâté et bouche pâteuse ripolinée au ciment Lafarge de circonstance en ces lundis matin brumeux, vous vous posâtes la question cruciale au moment crucial de tremper vos biscottes de régime tartinées de beurre allégé dans votre déca édulcoré à la saccharose désucrifiée…

Moi, oui ! Et je puis vous livrer sans le moindre délai la réponse : « ça m’étonnerait »… Je conçois que ce soit agaçant, mais c’est ainsi, et je vous affirme que je ne changerai pas d’avis, je ne vacillerai pas sur le socle de ma détermination sans faille… Et ce serait encore mieux si vous sachiez (dans la colle, la cuvette ou dans les bottes) à quelle question je répondais…

Yahvé qu’à écouter, non mais ! Au lieu de bader le décolleté copieusement garni de Laurence Boccolini, au lieu de vous mandoliner la nouille en matant le moulebite tout aussi généreusement garni d’une fiotte à la piscine, au lieu de détremper vos draps en de moites étreintes avec vous-même qui transforment votre plumard en un atlas géant comportant maintes cartes de France… Eh bé vous n’aviez qu’à retenir que je me demandais si le formidable élan d’unité nationale post-Charliesque allait perdurer…

Dieu que vous êtes distraits ! Allah rigueur, je pourrais comprendre que le lycra mouillé et dangereusement distendu des formes de la Boccolini puisse occasionner des flaques dans vos sous-vêtements, mais que le décolleté de Tom Daley, même avec du rimmel et une perruque, je n’y arrive pas !

Yavhé mieux à faire ce weekend que de rester collé comme des ventouses à la télévision… Yahvé à partager un anniversaire entre ami(e)s qui finit à trois plombes du mat’ et quatre degrés (c’est la température, pas le taux d’alcoolémie)… Yahvé à faire des découvertes vinlystiques qui laisseraient pantois le plus tordu des amateurs de bizarreries discographiques… Yahvé à tirer les rois sans bourrer la reine… car il n’y a plus que les auvergnats qui aiment la bourrer…

Yahvé donc qu’un pas de la franche déconnade, la boutade hilarante, et le fou-rire inextinguible, à la prise de position politique de nos comiques, ou prétendus tels… Et là, c’est marrant, mais ils le sont moins… forcément moins… Jamel lui fait dans le patriotique familial en affirmant que la France, c’est sa mère, et on ne touche pas à sa mère…. Bizarre, y a pourtant tellement d’arabes qui nous invitent à niquer notre mère… Et quand on veut le faire, il s’offusquent… Allez comprendre !

Allah limite, on pourrait croire au début d’un de ses ketches…Guy Bedos, ancien humoriste à moumoutte, ne pouvait pas ne pas l’ouvrir sur le sujet, même s’il a respecté le délai de délicatesse : « Je ne suis pas dingue de ces caricatures de Mahomet »… M’enfin Guitou ! On ne t’a pas non plus demandé de te tambouriner la couscoussière devant une théière de thé à la menthe et la reproduction de la dernière une de Charlie… De toute manière, dès qu’il n’en est pas l’auteur, il exècre, l’ex à Sophie Daumier…

Dieu merci, ou pas, Hollande retrouve un état de grâce après le flingage à Charlie Hebdo… Et un état de grasse, car si vous avez regardé la retransmission télévisée de la marche démocratique du 11 janvier, vous n’aurez pas manqué de noter l’embonpoint pouponnesque de Flamby, à côté de qui Encula Merkel fait petite biafraise desséchée…

Alors qu’il dévissait dans les sondages comme un Pierre Frolla qui descend en apnée et en combi moulechouquettes à plus de 80 mètres dans la baie de Monaco chercher les invendus (et invendables) de Stéphanie de Monaco, le Tout Mou se prend un coup de dur en voyant les sondages de popularité qui le créditent désormais de 40 % ! Dix-sept flingués, 4 millions de personnes dans la rue, paf ! Plus 21 % d’opinions favorables !

Plus de chômage, plus de difficultés à remplir le frigo en fin de mois, tout va bien ! ce qu’il lui faut, c’est un nouvel attentat, et une quarantaine de victimes… Là, il se fâche tout rouge, il envahit la Syrie, il bute El-Assad, il karchérise les imams radicaux à grands coups de saucisses pur porc et bing ! Il est réélu en 2017 et 2022 avec 95 % des voix !

D’Allah même temps, faudrait pas non plus abuser… Je suis Charlie, je suis Charlie… Vous me connaissez, je ne suis pas vulgaire, ni volontairement grossier, mais là, bordel de Yahvé, ils commencent à me les brouter menu !

Désolé d’être brutal, mais la chantilly encourageante de l’unité nationale post-panpan chez Charlie est bel et bien retombée, encore plus vite que l’érection d’un hardeur priapique à la vue des dernières photos de l’épisiotomie de Jeanne Moreau… Fini le temps de la marche main dans la main, bérêt contre kippa, payess harosh contre tchador… Aujourd’hui, place aux élargisseurs anaux de musca domestica, aux péteuses de burnes en jupe plissée bleu-marine, aux peleuses de jonc à bouche nue, qui vont jouer les Père-la-morale en se vantant par monts, vaux et vallées d’être les plus antiracistes, les moins amalgamants possibles…

Il y a huit jours, tout ce ramassis de connasses emperlouzées, de tafioles de concours, et de bobos empestant le tarpé, en passant par les journalistes tête de nœud pontifiants et les politicards plus versatiles que la mère Beaugrand, défilait pour la liberté d’expression… Aujourd’hui, ils hurlent au scandale et à la mort dès que vous essayez de vous exprimer dans un sens qui leur déplaît…

Dieu sait que je n’aime pas les ragots pipolistiques, mais là, je ne pouvais faire moins que de vous toucher un mot de la campagne publicitaire de Justin Bieber (Juste Imbibé en bon français) pour les mouleburnes Calvin Klein… Les réseaux sociaux se paient la tête de con du blondinet car les créatifs ont un peu forcé sur Photoshop pour lui regonfler les abdos… Marrant, ils n’ont pas essayé de gonfler le cerveau…

Yahvé longtemps que le neveu de Tonton, qui pourtant est tata, ne nous avait pas pondu une ânerie… C’est désormais chose faite… Frédo estime donc que Marine est une madone à pédés… Tout ça parce que les tantes aiment les uniformes, les femmes-mecs et les perruques blondes… Et qu’en brossant le bouledogue dans le sens du crin, ils pourront ptet s’en faire jouer un coup par Florian, l’expert en casque à pointe…

Dieu merci, Yahvé plus grand’ chose à dire… Allah limite, juste vous rappeler que le dimanche 19 janvier 1975, à 13h20, TF1 programme en direct pour la première fois « Le petit rapporteur », mené par Jacques Martin et sa bande de joyeux drilles… Irritant souvent par son audace, l’émission ne dura que deux ans, mais regorge de morceaux anthologiques, comme l’interview de Françoise Sagan par Desproges, la bataille de boudin blanc, ou Daniel Prévost qui annonce fièrement que pour la première fois, « je vais vous monter Montcuq à la télévision »… C’est marrant, on ne parlait pas de liberté d’expression, à l’époque… Yahvé pas à dire, c’était Allah bonne franquette, Dieu merci…