Cruel moment en vérité, Ô Calliope
redoutée, lorsqu’il faut penaud
Sur cette feuille blanche tracer
coûte que coûte quelques mots
Qui par leur tournure ou
leurs sous entendus divertiront ou blesseront
De bleu de peur à vert de
trouille, pour au final ne pas être fait marron.
Ambiances colorées en fait,
sous le soleil dardant ses rayons étouffants
Qui nous humectent les
aisselles comme fondrait au four un flan
Et transforment en un
instant notre inextinguible volonté de fer
En une molle pelote de laine
que le chat joueur a voulu défaire.
Au seuil de l’été, où hélas
les orages semblent s’abonner régulièrement
Au bord des longs congés
estivaux où les gens bougent énormément
Et où, dans les dunes
capagathoises, l’on s’emmanche allègrement
Que nous réserve l’actualité
pour nous divertir assurément ?
Rien que de très banal
puisqu’au final, nous nous trouvons écartelés
Entre nombre de pédales, les
traditionnels véreux et quelques décérébrés,
Ne croyez pas que je vous
parle ainsi d’une quelconque Gay Pride royale
Puisqu’il ne s’agit au final
que de vélo, de politique et de Mundial.
Il est peut-être un peu trop
tôt pour parler du Tour de France me direz-vous
Et je vous l’accorde, j’ai dû
enfourcher le vélo avant d’enfiler le cuissard
Et comble de douleur, mais
également d’étourderie, puisque le croirez-vous
Il manquait la selle à mon
vélo, chose dont je m’aperçus mais trop tard…
Puisqu’on s’est élargi le
cercle de nos relations, restons chez les enculeurs,
Avec les hommes politiques
qui vous en font miroiter de toutes les couleurs,
Pour vous l’offrir au final
en noir et blanc, tout comme Copé et Bygmalion,
Qui transformaient les
centimes en euros, les broutilles en millions.
Quittes à parler de
millions, continuons à parler gros sous à foison,
Avec nos connasses en short,
crétins en slip de toutes les nations,
Qui comme des dératés ou des
hystériques, courent à en perdre raison
Leur mouleburnes, leurs
boulons, et même leur rondelle, après un ballon.
Franchement, il faudrait, et
je redoute le mot, mais bon… complètement con
Pour dans la rue descendre à
moitié à poil et s’égosiller à s’en époumoner
Avec d’autres comparses tout
aussi benêts et hélas encore plus concons
De voir un mec la mettre
violemment bien profond à un semblable estomaqué.
Rien, vous le comprendrez
qui puisse retenir valablement l’attention
Du lecteur en pantoufles sur
le sofa ou en maillot sur la plage, si mignon,
Et je sue sang, eau, sueur,
salive, séborrhée et autres humeurs organiques
Puisque sur l’actualité, je
doute d’arriver à lui faire proprement la nique.
Et puisque, malgré l’heure
qui s’avance, la robe sudogène m’appelle par mon nom
Je me dois de vous laisser
avec l’anniversaire du jour, 24 juin 1985,
Où Dire Straits, avec
raison, trustait le top des hitparades avec cette chanson
« Money for nothing »,
où « pour cent briques, t’as plus rien », reçu 5/5 !
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