mardi 24 juin 2014

Brèves du 24 juin 2014



Cruel moment en vérité, Ô Calliope redoutée, lorsqu’il faut penaud
Sur cette feuille blanche tracer coûte que coûte quelques mots
Qui par leur tournure ou leurs sous entendus divertiront ou blesseront
De bleu de peur à vert de trouille, pour au final ne pas être fait marron.

Ambiances colorées en fait, sous le soleil dardant ses rayons étouffants
Qui nous humectent les aisselles comme fondrait au four un flan
Et transforment en un instant notre inextinguible volonté de fer
En une molle pelote de laine que le chat joueur a voulu défaire.

Au seuil de l’été, où hélas les orages semblent s’abonner régulièrement
Au bord des longs congés estivaux où les gens bougent énormément
Et où, dans les dunes capagathoises, l’on s’emmanche allègrement
Que nous réserve l’actualité pour nous divertir assurément ?

Rien que de très banal puisqu’au final, nous nous trouvons écartelés
Entre nombre de pédales, les traditionnels véreux et quelques décérébrés,
Ne croyez pas que je vous parle ainsi d’une quelconque Gay Pride royale
Puisqu’il ne s’agit au final que de vélo, de politique et de Mundial.

Il est peut-être un peu trop tôt pour parler du Tour de France me direz-vous
Et je vous l’accorde, j’ai dû enfourcher le vélo avant d’enfiler le cuissard
Et comble de douleur, mais également d’étourderie, puisque le croirez-vous
Il manquait la selle à mon vélo, chose dont je m’aperçus mais trop tard…

Puisqu’on s’est élargi le cercle de nos relations, restons chez les enculeurs,
Avec les hommes politiques qui vous en font miroiter de toutes les couleurs,
Pour vous l’offrir au final en noir et blanc, tout comme Copé et Bygmalion,
Qui transformaient les centimes en euros, les broutilles en millions.

Quittes à parler de millions, continuons à parler gros sous à foison,
Avec nos connasses en short, crétins en slip de toutes les nations,
Qui comme des dératés ou des hystériques, courent à en perdre raison
Leur mouleburnes, leurs boulons, et même leur rondelle, après un ballon.

Franchement, il faudrait, et je redoute le mot, mais bon… complètement con
Pour dans la rue descendre à moitié à poil et s’égosiller à s’en époumoner
Avec d’autres comparses tout aussi benêts et hélas encore plus concons
De voir un mec la mettre violemment bien profond à un semblable estomaqué.

Rien, vous le comprendrez qui puisse retenir valablement l’attention
Du lecteur en pantoufles sur le sofa ou en maillot sur la plage, si mignon,
Et je sue sang, eau, sueur, salive, séborrhée et autres humeurs organiques
Puisque sur l’actualité, je doute d’arriver à lui faire proprement la nique.

Et puisque, malgré l’heure qui s’avance, la robe sudogène m’appelle par mon nom
Je me dois de vous laisser avec l’anniversaire du jour, 24 juin 1985,
Où Dire Straits, avec raison, trustait le top des hitparades avec cette chanson
« Money for nothing », où « pour cent briques, t’as plus rien », reçu 5/5 !

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