« Comment je fus fait?
« Pourquoi faire?
« Sur quel établi?
« Dans quelle matière,
en fusion ?
« Bonnes questions
« Faut soulever quel
fil
« Pour faire une fille?
« C'est quoi les
proportions
« Pour un garçon?
« Bonnes questions… »
Oui, bonnes questions !
Je vous remercie de les avoir posées, cher Cédric Atlan, interprète du succès « Enfin
on plaît aux filles » voici quelques années…
Le problème aujourd’hui avec
les journalistes de presse écrite ou radio-télévisée, mais également avec nos
contemporains, qu’ils aient le béret basque au ras des sourcils ou qu’ils
pratiquent la branlette intellectuelle dans des cercles culturels où l’on
pense, quoâ ; c’est que l’on ne pose pas les bonnes questions…
On se noie dans le détail,
on sodomise les diptères à longueur de talk-show, on élude le principal pour s’attacher
plus que de raison à un accessoire parfaitement futile…
Et cela ne date pas d’aujourd’hui…
Déjà, lorsque Lara Fabian s’était douloureusement révélée à nos pavillons
auditifs, on s’était bêtement cantonné à se questionner sur l’émotion frelatée
et commerciale qui découlait de son brame digne de sirène d’incendie… Alors qu’il
fallait se demander ce que Patrick Fiori pouvait bien lui faire pour qu’elle
gueule autant !
De même, lorsque l’Ex
rentrait de chez Mamy Gaga avec des brassées d’enveloppés bourrées de billets
de gros calibre, on s’est tortillé l’esprit sans fin à savoir si oui ou non il
fallait plus de moralisation dans la vie politique française, alors qu’il fallait
simplement se poser la question de savoir si le représentant en talonnettes et
chanteuse aphone était ou pas un voyou…
Aujourd’hui, nous nous
plongeons dans des abîmes de doute (et lorsque le doute m’habite, c’est
satanique, puisque Satan l’habite) en se demandant si Flamby ira bien jusqu’au
terme de son quinquennat, suite aux branlées électorales à répétition qui l’on
laissé dans l’opinion plus essoré qu’une laitue passée à la centrifugeuse… Mais
ça n’est pas ça du tout la bonne question ! Ce n’est pas « est-ce qu’il
va finir son quinquennat », mais bien plutôt « est-ce qu’il l’a
commencé »…
Monsieur 3% (autant en tant
qu’intentions de vote qu’en tant de taux de matière grise) s’en soucie
apparemment comme d’une guigne, puisqu’il préfère faire mumuse avec son Meccano
des Régions… Et ça grogne à tout-va dans toutes les régions sur ces mariages
contre-nature, ces alliances de la carpe et du lapinou… Economies ? Tu
parles Charles ! Si Pépère veut véritablement réaliser des économies, qu’il
dégraisse utilement ses ministres et leurs cabinets… Qu’il coupe sauvagement
leurs rétributions mirobolantes et leur cortège de privilèges… Qu’il cesse d’entretenir
grassement les dépités et sénateurs… Et après, on verra si les français doivent
se serrer encore une fois la ceinture…
La question pertinente, dans
un autre domaine, ce n’est pas de savoir si les services de l’Elysée sont ou
non efficaces… C’est bien plutôt de savoir s’ils sont ou non profondément
autistes… En témoignera Valérie Fourneyron, secrétaire d’Etat au Commerce, qui
a dû envoyer deux lettres de démission pour que son renoncement pour raisons de
santé soit pris en compte… Pépère a tellement eu peur que les rats quittent le
navire avant le naufrage qu’il a préféré faire l’impasse dans un premier temps…
V’la qu’il nous vire Rain-Man, le Tout Mou…
La bonne question, ce n’est
pas non plus de savoir si le si démocratique Bachar El-Assad a été
régulièrement réélu au cours de la mascarade électorale syrienne… C’est de
savoir s’il restait suffisamment de syriens en vie pour pouvoir voter… Tibéri
aurait dû prêter ses bons conseils au si sympa Bachar…Il a l’habitude de faire
voter les morts, le Jeannot…
Alors que la presse et la
télé voient désormais des djihadistes partout, là encore, on se gourre d’interrogation…
Au lieu de se tripoter la nouille à savoir comment les combattre et les traquer
façon Poutine jusque dans les chiottes, ne ferait-on pas mieux de se demander
comment éviter cet embrigadement fanatique chez les enturbanés ? Mais c’est
tellement plus simple de jouer les Diafoirus modernes en posant un emplâtre pas
frais sur une jambe de bois vermoulue, et de s’étonner ensuite que le remède
soit inefficace…
Se questionner, c’est bien…
Répondre, ce serait mieux, ne croyez-vous pas ?
La réponse que je puis vous
apporter concerne l’anniversaire du 4 juin, puisqu’en 1971, Luchino Visconti
propose « Mort à Venise », où un vieux cochon tente de s’envoyer en
l’air avec un jeune polonais un peu concon… un poloniais, quoi… Visconti a
hésité à baptiser son film en hommage à Denise Fabre, la décapsuleuse de la
télévision « Voir Denise et mourir »…
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