« Est-ce
une fille ou un garçon ?
« Un
garçon aux cheveux longs ?
« Ou une
fille en pantalon ?
« C’est
là la question… »
Evidemment,
pour les personnes qui n’aiment pas à se poser des questions existentielles et
abruptes où leurs capacités neuronales seraient mises à rudes épreuve (genre « quel
temps fera-t-il demain », « est-ce que j’ai rabattu la lunette des
tinettes » ou « la chatte à ma voisine aime-t-elle le mou », les
interrogations chantées faux par Stone en 1966 risquent de refiler des
migraines pas piquées des hannetons…
Et j’en
connais, de ces têtes pensantes qui redoutent d’avoir à composer le code du
digicode tant cela mobilise de part de cerveau nécessaire et prive leur
imaginaire de pensées plus roboratives, au niveau de la libido.
De toutes
manières, il ne faut pas surcharger les connexions interneuronales du Président
des Desunited States of Amérloques, Mister Connard-à-l’Orange, qui sorti de l’attrapage
de minous n’a pas grand-chose d’autre présent à l’esprit.
Imaginez que Donald
ait à se poser la question au moment magique de se servir de sa pince
monseigneur pour ramener dans le droit chemin de son slibard une américaine
moyenne, avec suffisamment de lèvres pour pouvoir purger les canaux séminifères
de Mister Président…
Fille, garçon ?
Pussy, cocky ? Chaudasse ou faggot ? Brigitte Lahaie ou Dana
International ? L’éventuelle proie est déjà au niveau du tropique du
Cancer que la Moumoutte casimiresque s’est déjà payé trois AVC à trouver la réponse…
Donc, pour
pallier à tout risque de surchauffe de la perruque en véritable crin de gnou
momifié du Swaziland-Septentrional, le siphonné de la Maison Blanche a interdit
les personnes transgenre dans l’Armée américaine. Comme ça, pas de quiproquo,
on sait sur quoi on met la louche !
La prochaine
étape, Trump nous fait un remake du Concile de Mâcon et posera officiellement
la question de la présence d’une âme chez les femmes. Chez lui, la question est
réglée, définitivement…
Généralement,
les militaires n’ont pas la réputation d’avoir un QI de Prix Nobel, alors
imaginez un militaire américain… Le genre à trouver Nabilla hyper-cultivée et
Jul au niveau de Mozart… Et pourtant, le plus haut gradé de l’US Army a décidé
d’ignorer sa décision.
On commence
comme ça, et on finit par militer dans les vapeurs de merguez cuites au charbon
de bois aux côtes de Mélenchon…
Le seul
avantage de Trump, si l’on exclut évidemment sa chevelure orangeâtre
extraterrestre et sa pouliche, qui n’a comme tout mannequin refait en plastique
de haut en bas qu’une seule expression à disposition, et qui tire constamment
une tronche de cent pieds, c’est qu’il ferait passer Hollande pour un pur génie !
Ah, notre
culbuto présidentiel sudoripare ! On en arriverait presque à le regretter,
face au Jupitérien bouillonnant qui prend au moins autant de décisions que de
coups de boutoir dans les Pays-Bas.
La dernière
du Mari-à-Brigitte ? Il ne veut plus un migrant dans les rues d’ici à cet
hiver… Il compte les accueillir à l’Elysée, il veut les reloger dans les
fédérations régionales du PS (y a de la place, vu la piquette présidentielle),
il les enterre dans les Catacombes ?
Le genre de
déclaration qui se veut fédératrice, bien-pensante et tout ça, limite s’il ne s’attend
pas à recevoir le Prix Nobel de la Paix, la médaille WC Fields et le Grand Prix
de l’Eurovision pour avoir pondu ce truc… Le genre de déclaration qui se révèle
casse-gueule quand on la confronte à la réalité et à l’épreuve du temps…
Encore une
fois, le purge-kiki au Doudou matignonnesque aurait mieux fait de garder le
zgeg à Castaner dans la bouche plutôt que de balancer une telle purée qui fera
au moins aussi tâche que la sauce de Clinton sur la robe à Monica…
Vous me direz
qu’entendre ce genre de billevesée faribolesque vaut toujours mieux que de se
cogner l’intégrale de Maître Gims, des Stentors (les nouveaux gueulards qui
pensent que l’émotion artistique passe par la puissance de leurs organes) ou de
Zaz sur l’autoradio de la Dacia surchargée qui plafonne à quatre-vingt-dix à l’heure
dans la quête du soleil…
Ça ou se
fader d’interminables heures de routes pour fuir des connards de parisiens, des
empaffés de bretons, des alcooliques de nordistes (pléonasme), des enculés de
lorrains et des gros bourrins de normands, et se retrouver sur des plages
bondées en compagnie de connards de normands, des empaffés de lorrains, des
alcooliques de bretons (pléonasme), des enculés de parisiens et des gros
bourrins de nordistes…
Ça ou subir l’inévitable
chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens, se taper dix heures de queue sous
un soleil de plomb, quarante à l’ombre inexistante sur l’A7, avec quatre
braillards surexcités et bipolaires écoutant à plein volume du Kendji Girac
pour coincé entre les poubelles et les chiottes au camping, avec pour entourage immédiat une famille de
cassoc alcooliques, un couple d’obsédés qui ululent comme des sirènes à chaque
fois qu’ils atteignent l’orgasme, et deux retraités aigris qui alertent les
flics à chaque fois que vous brancher le transistor en sourdine…
Sur ce
dernier point, rassurez-vous. La canicule de juin aurait provoqué cinq cent quatre-vingt
décès supplémentaires. Donc, tous les espoirs sont permis…
A moins que
le doute ne vous habite, ou alors carrément que Satan l’habite, comme chez ce
chef des urgences d’un hôpital près de Lille, mis en examen pour détention d’images
pédopornographiques de petites filles… Facile à se souvenir… Les toubibs
préfèrent les petites filles… Et les prêtres les enfants de chœur !
Et le 28
juillet 1985, c’était la station finale, le terminus des prétentieux pour celui
qui avait si bien su faire chanter la langue verte avec ses dialogues à l’emporte-pièce
et son argot savoureux. Michel Audiard avalait son bulletin de naissance, nous
laissant des répliques cultes passées bien souvent dans le langage commun… A l’instar
de ce « C’est curieux chez les marins, ce besoin de faire des phrases »…
Et je ne vous cause même pas des avocats…
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